Je suis ravie de l’avoir @Lizbeth Montgomery encore une fois perturbé en disant que je n’aurais pas de secret pour elle. Elle fait moins la fière, mais je la trouve toujours aussi adorable. On se détend un peu, mettant notre petit jeu de côté, alors que l’on parle d’Henry. Je ne peux qu’approuver, quand elle le qualifie d’ours en peluche. C’est vrai que c’est une oreille attentive. Beaucoup d’élève l’apprécie pour sa capacité à réconforter, même les fautifs. Au moins, on peut dire qu’il n’a pas raté sa vocation. En plus, je l’ai déjà vu avec Lancelot. Quand il tient à quelqu’un, il sera à ses cotés jusqu’au bout.

Je fais tourner mon verre entre les mains, alors qu’elle me gratifie d’un magnifique sourire en évoquant nos histoires avec l’infirmier préféré de l’école. Je pose mon verre en éclatant de rire, passant une main dans mes cheveux, fixant le plafond.

Oh oui ! D’ailleurs pour te donner envi un peu d’en savoir plus, lors de notre dernière discutions notre beau gosse c’est transformer en belle gosse.

Je prends une pose de pin’up en lui faisant un clin d’œil avant de rire. Je finis par me remettre dans ma position normale et lui fait à nouveau ouvertement du rentre devant quand elle me demande si je suis tactile avec tout le monde. Je la vois chavirer sous mes yeux, à mesure que je la taquine. J’adore comment elle me regarde quand je prononce son prénom. Cela semble lui convenir en tout cas. Je souris quand elle dit comprendre pourquoi je suis tactile. Pourtant, si elle savait comment je me retiens à ce moment-là.

Mais elle me surprend d’autant plus et soumets mon self contrôle à dure épreuve quand elle me dit qu’elle veut que je lui réserve le fait d’être aussi tactile avant de l’embrasser sur la joue. Cette fois c’est à moi de beuguer en quelques sortes. Je la regarde, mon palpitant de grande dadais battant un peu plus. Je n’ai qu’une envie, c’est de l’emmener avec moi et de l’embrasser follement. Pourtant, je ne peux pas même si cela me démange horriblement, je lui ai promis d’être sage.

Elle me sort de ma lutte intérieure en me demandant si elle m’a cassé avec un sourire à se damné. Je m’avance brusquement d’elle et la saisi par la taille. Je plante mon regard dans le sien, un regard désireux. Ma main caresse à nouveau sa joue, alors que mon pouce passe furtivement sur ses lèvres. Non, je ne dois pas…

Je pousse un soupire et ferme les yeux quelques secondes, avant de la regarder à nouveau. Est-ce qu’elle a conscience qu’elle joue avec le feu ?

Tu es bien mesquine avec moi Lizbeth…comment veux tu que je sois sage ?

Je lui fais un petit sourire avant de faire glisser ma main de sa joue le mon de son cou et de son bras pour me saisir de sa main. Je la serre un peu avant de la lever et de la porter à ma bouche pour y déposer un baiser.

Je crois que je devrais y aller belle gosse. Je ne veux pas que tu aies une mauvaise image de moi et je sens que à rester près de toi je ne vais pas respecter ma promesse.

Je me penche vers elle et joue avec le feu à mon tour, une dernière fois. Je dépose un léger baiser à la commissure de ses lèvres, rien que de contact me fait frémir. Je lâche sa main et me recule d’un bas.

Bonne nuit ma chère cavalière.

Je lui fais un clin d’œil avant de lui tourner le dos pour me diriger vers la sortie de la salle.

Juste avant que @Lizbeth Montgomery ne me déstabilise, elle m’a demandé plus de détail sur ma soirée avec Henry. Elle n’a pas pu avoir de réponse, vu qu’elle a pris un malin plaisir à vouloir jouer un peu plus avec ma patience. Je l’ai prise de cours en jouant à mon tour et flirtant encore plus avec la zone dangereuse de non-retour. Je n’avais qu’une envie c’est de l’embrasser avant de partir. Pourtant je me retiens, frôlant à peine ses lèvres avant de faire demi-tour. Je peux voir qu’elle ne s’attendait pas à ça. Je suis partagée entre la satisfaction de l’avoir prise de cours et d’avoir gagner notre petit jeu encore une fois, et la frustration de ne pas pouvoir passer le reste de ma soirée avec elle. Mais c’est préférable, car je remarque qu’elle est comme moi et qu’elle n’est pas du genre à lâcher l’affaire. Et si je veux avoir une chance avec elle, je dois lui laisser le temps qu’elle m’a demandé.

J’ai envi de me retourner pour la regarder, je serre les poings et fixe la porte devant moi pour ne pas être faible et faire demi-tour. C’est si difficile de résister à son charme, ce n’est pas du tout mon genre. Alors que je lutte contre moi-même, je sens qu’on me saisi la main et qu’on me tire pour que je me retourne. Je n’ai pas besoin de la voix, pour savoir que c’est elle. Son touché, je le reconnaitrais entre milles et surtout son parfum qui m’envahit. Je me retourne donc et vois ma belle gosse qui me regarde et porte ma main vers sa joue.

Je lui caresse avec douceur, alors que je bois ses paroles. Même si je voulais résister encore, le fais qu’elle me demande de rester avec elle, me fait oublier tous mes principes. Je ne peux vraiment pas lui résister. La fin de sa phrase me fait tiquer, alors qu’elle passe sa main dans ses cheveux. Elle rougit et je peux voir qu’elle est gênée. Je me rapproche d’elle, gardant ma main sur sa joue, alors que mon autre vient se poser sur sa taille.

Un large sourire apparait sur mon visage quand elle me dit qu’elle veut qu’on soit plus que collègue. Cette fois, rien ne pourra m’arrêter. Je penche mon visage vers le sien que j’accompagne de ma main qui se saisi de son menton. Je la regarde durant quelque seconde, avant de déposer un baiser tendre sur ses lèvres. Je me contiens vu que nous sommes dans une salle bonder. Je partage avec elle, un baiser plein de douceur et de promesse. Il ne dure que quelques minutes, mais cela suffit à faire battre mon cœur. Je me recule toujours en souriant.

Alors tu seras ma compagne à partir d’aujourd’hui Lizbeth.

Je lui fais un clin d’œil et me prépare à l’embrasser à nouveau, quand la directrice fait irruption dans la salle. Je me redresse et me tourne vers l’entrée, un peu perplexe. Elle vient vers Liz et moi pour nous demander ainsi qu’aux professeurs à proximité de veiller que les élèves ne sortent pas du château et que les étudiants devront passer par les salles communes. J’hoche simplement la tête, alors que ma main quitte la taille de ma petite amie pour entrelacer nos doigts. Je garde un sérieux, alors que je m’inquiète. J’ai déjà vu notre directrice à l’œuvre il y a bien longtemps. Je connais que trop bien se regard. Une fois que les rideaux se ferme, je me retourne donc vers la jeune femme à mon bras.

Allons prévenir Mapple et Kahina.

Je m’avance vers la piste de danse en l’entrainant avec moi. Je porte sa main à ma bouche pour y déposer un baiser en la regardant dans les yeux.

Je te garde avec moi tant que nous n’avons pas besoin d’être séparée d’accord ?

@Mapple Grace
@Kahina Senefer

Je viens de m’expliquer auprès de Roxanne et Lionel, à propos de la danse que je compte bien ravir au bellâtre qui m’accompagne ce soir… Lorsque mon regard remarque un geste tendre entre Miss Lyod et Montgomery. Je tique une seconde, en reste pantois. Je ne sais guère comment intégrer l’information parce que, franchement, ça me trou le cul. Je n’étais pas au courant. Pas du tout. Bon en même temps j’ai la fâcheuse manie d’être le dernier au courant quand il se passe quelque chose à Poudlard, mais tout de même. Je suis à deux doigts d’en toucher un mot à mes acolytes gryffondors, mes azures un peu affolés partent leur quémander plus ample informations à ce sujet, quand je remarque que ces deux couillons ne me prêtent plus guère d’attention. O.K. A la bonne heure. Je soupire et m’éloigne en croisant les bras derrière ma tête dans une position désabusée. Que cela ne tienne, moi aussi j’ai d’autre chats, du genre beaucoup plus intéressants, à fouetter ailleurs.

Je m’éloigne en direction de là où nous nous étions tenus Lancelot et moi un peu plus tôt, mais je remarque que mon ange ne s’y trouve plus. Je jette donc quelques regards à la ronde, peine à le trouver, et le remarque finalement non loin du buffet. Je me dirige donc dans sa direction et en profite pour répondre d’un signe de main ou d’un hochement de tête, tout sourire, aux quelques salutations que l’on m’envoi sur mon chemin. A deux reprises, je prends le temps de m’arrêter pour discuter gaiement avec des amis à moi, toutes maisons confondues. Je constate bien vite qu’en plus des costumes, ce sont les couples qui semblent voir le jour aux quatre coins de la salle de bal, qui enflamment les conversations ce soir. Mais toujours aucune trace de Chizu dans les parages, quoique je me décide finalement à jeter l’éponge à ce sujet. Car comme je le disais, j’ai d’autres priorités qui m’attendent ailleurs. Pourtant, du coin de l’œil je ne peux m’empêcher de mener en revue les nombreux couples rassemblés sur la piste de danse. Je note la présence de Lucina et Cheyenne et je remarque le Nayla et Deryn un peu plus loin qui semblent bien plus proches et à l’aise avec cette idée qu’elles n’ont jamais semblées l’être… Puis c’est au tour de mon pote de toujours et de sa dulcinée, de s’avancer vers la piste de danse. Ça me surprend assez de la part de Lionel, de s’assumer comme ça dans ses retranchements les plus fleur-bleu… Mais qu’est ce qu’il ne ferait pas pour les beaux yeux de notre capitaine, au fond ? Je marque une pause après d’un groupe de gryffondor pour échanger quelques banalités avec eux tout en zieutant Weasley et Blake du coin de l’œil, intrigué. J’ai la décence de détourner les yeux lorsqu’ils finissent par s’embrasser (Merlin ! c’est pas trop tôt) mais leur incroyable chute ne m’échappe pas non plus et je m’esclaffe de bon cœur avec mes camarades. La conversation bat son plein, quand un ami de mon année et de mon cursus a la décence de me rapporter un cocktail du bar pour lequel je le remercie chaudement. L’instant qui suit, je remarque Lancelot qui traficote on-ne-sait-quoi avec ce qui me semble être une professeure, non loin du buffet. L’avoir à nouveau dans mon champ de vision réussit à m’apaiser instantanément et mes yeux ne le quittent plus tandis que je prête une oreille distraite à mes camarades. Je vois mon ange jeter un regard soucieux en direction du rouquin irlandais qui vient de fausser compagnie à Eli, et lorsque Lancelot retourne vers moi un regard inquiet j’hoche la tête comme pour lui faire comprendre qu’on a bien vu la même chose. J’hésite une seconde à le rejoindre, sachant pertinemment que Lance, lui, va aller rejoindre son meilleur ami. Mais je crois que je préfère encore les laisser s’expliquer entre eux sans avoir à y apporter mon grain de sel malvenu. Les minutes s’engrènent sans que je n’ose bouger d’un iota, mais la conversation que nous partageons entre compères ne m’amuse plus autant qu’au début. A vrai dire je n’ai d’yeux que pour Lancelot, qui me paraît affreusement trop loin de ma personne. Et tous ces couples qui gravitent encore sur la piste de danse ne font qu’attiser ma jalousie plus encore. Finalement, je vide mon verre d’une traite et me persuade de tirer ma révérence auprès de mes amis dès lors que ma coupe sera vide… Mais à l’instant même pour je manque enfin de cocktail, des bruits de détonations, pareil à des feux d’artifices, raisonnent à l’extérieur du château. Je jette un œil à travers les grands vitraux pour essayer de comprendre de quoi il retourne et l’instant qui suit c’est la directrice, Minerva, qui fait son apparition dans la salle de bal pour nous balancer l’une de ses tirades habituelles. D’un coup de baguette l'illustre sorcière referme les fenêtres ouvertes, et l’ambiance de la salle change du tout au tout pour opter pour une ambiance plus intimiste. Néanmoins je ne peux m’empêcher de trouver tout ça franchement louche, et la présence rassurante de Lancelot me manque comme jamais.

Au moment où la directrice tourne les talons et repart, mon corps se met en branle comme mu par automatisme et je m’éloigne vers Lancelot sans même chercher à m’excuser auprès de mes pairs. Je ne prête plus aucune attention à personne, alors qu’au fond de moi j’ai la désagréable impression d’être passé à côté de cette soirée que j’avais voulu, au départ du moins, consacrer entièrement à mon ange. Je fends la foule en ne me souciant guère des quelques coups d’épaules que j’offre sur mon passage – sans doute que le caractère serpentard de Lancelot a finit par déteindre sur moi avec le temps. Mon visage s’ourle de mon plus beau sourire à l’instant même où j’arrive à la hauteur d’Avery.

« — Salut. »

Je me contente de chuchoter, aux prises avec la honte de l’avoir planté aussi longtemps. Je repense aux gestes qu’a eu Lyod envers Montgomery et que j’avais surpris quelques instants plus tôt. Par automatique, mes doigts partent faire de même avec les cheveux longs de Lancelot que je prends entre mes doigts et sur lesquels je dépose un baiser tout en esquissant un clin d’œil léger en direction de Lancelot.

« — Tu m’as manqué. »

Ces quelques minutes, sans doute plus d’une heure au final, passées loin de lui m’ont rappelées à quel point je l’aime. Après avoir passé autant de temps avec lui ces derniers jours, cette petite piqûre de rappel, loin de lui, ne m'avait pas fait tant de mal après tout. Au moment où son regard émeraude rencontre mes azures, je sens mes joues s’échauffer et mon aplomb s'éclipse quelque peu. Mais je me reprends assez vite et essaye de ne rien laisser paraître. Mes doigts lâchent ses cheveux pour permettre à mes bras d'épouser sa nuque musclée. Ce n'est qu'à cet instant que je prend véritablement conscience de la présence de Meredith à côté de nous.

« — Est-ce que Eli va bien ? Et je suis le seul à avoir remarqué ce qu’il se trame dehors ? Vous en pensez quoi ? »

Mes bras resserrent un peu leur étreinte autour du cou de mon bellâtre, comme pour l’inviter à passer les siens autour de ma taille. Je me love contre lui pour lui soutirer un peu de sa chaleur corporelle et je me sens instantanément plus rassuré.

@Lancelot D. Avery & @Meredith Belerone

Alors que je viens de dire à mon amie @Meredith Belerone que j’étais désolé pour elle que Adhara soit partie, plusieurs détonations se font entendre dehors. Mon regard cherche un indice vers les vitres, plusieurs lumières dans le ciel se font présente. J’ouvre la bouche pour questionner ma camarade, quand la directrice fait son entrée. Je la vois murmurer à l’oreille de certains professeurs avant de s’adresser à l’assemblée. Elle ne reste pas longtemps, après avoir rendu l’atmosphère plus cocooning. Il y a quelques choses qui se trame ici et cela ne me plait pas du tout.

Mes mauvaises pensées, disparaissent vite, quand j’entends la voix familière de mon Gryffondor de petit ami @Hiroshi Huang. Mon regard se pose vers lui, alors qu’il se rapproche de moi passant ma main dans mes cheveux et d’embrasser une mèche. Mon cœur de petit con de Serpentard fond littéralement, alors que j’avais prévu de lui faire la gueule de m’avoir lâchement abandonné pendant beaucoup trop longtemps à mon gout. Il finit de m’acheter quand il me dit que je lui ai manqué. Comment lui en vouloir ? C’est impossible pour moi. Sa main quitte finalement mes cheveux pour se poser sur ma nuque, me forçant à me rapprocher un peu plus de lui. Ce n’est pas pour me déplaire, car je suis en manque de contact physique avec mon aimé.

Il finit par me demander comment va Eli et de nous signaler la situation à l’extérieur. Mes deux mains se saisissent la taille d’Hiro que je colle tout contre moi. J’ai besoin de le sentir près de moi pour combler le sentiment d’abandon que j’ai depuis le début de la soirée et aussi parce que je ne suis pas rassuré du comportement de la directrice et de certains professeurs qui semblent un peu agité. Mon regard fait des allers-retours entre l’homme dans mes bras et la jeune femme à mes côtés.

Je ne sais pas, je t’avoue que depuis la soirée au bar je suis un peu remonté contre Ash et là il n’arrange pas son cas. Je sais pas ce qu’il fou en ce moment.

Je soupire désespéré par le comportement de mon ami. Et dans la nouvelle agitation avec le nouveau décor, plusieurs couples ont migré dans des coins et d’autres de la salle ou sur la piste de danse, j’ai perdu de vu mon meilleur ami @Eliavres Hales. Une de mes mains remonte dans le dos de ma moitié, dessinant des petits cercles circulaires.

Et nous tu n’es pas le seul et je ne sais pas quoi en penser. Mais bon, la directrice n’a pas interrompu la soirée donc…

Je ne termine pas ma phrase, cherchant à me voiler la face. Je voulais profiter de ma soirée et faire l’autruche sur ce pressentiment étrange que je ressens.