Tu sais pas la nouvelle! (Mapple) (Terminé)

Je soupire en constatant que peu importe les matières, il y avait toujours des petits plaisantins pour faire mes marioles. Que ce soit en cours ou en dehors. Cela me fait penser à la jeune Weasley qui malgré son poste de capitaine, n’en rate pas une pour faire des conneries. A cette pensée, j’ai une petite mine pensive, j’espère que la demoiselle va vite se ressaisir car elle risque de tomber de haut un jour. Je sais que son père n’était pas le dernière pour faire bouger tout Poudlard à l’époque, mais il ne se faisait pas prendre et surtout, il n’était pas capitaine.

En tout cas ma collègue me sort bien vite de mes pensées, quand elle se met à me dire qu’il fallait un commentateur. Sans attendre elle n’hésite pas à faire officie de commentateur pour un match qui n’existe pas, en prenant en exemple justement la jeune capitaine a qui je pensais. Je ris amusée et applaudit ma collègue pour ses prouesses, ne faisant pas attention à la catastrophe qui manque d’arriver quelques secondes après.

Je vois mon amie manquer de tomber à cause de la chaise derrière elle. Je pousse un petit cri aigue et secoue les bras essayant d’attraper une de ses mains qui par dans tout les sens de son côté. Finalement, elle retrouve son équilibre, faisant tomber la chaise au sol dans un fracas. Déjà qu’on était pas très discrète, la c’était sur qu’on nous avez répéter. Elle remet sa chaise sur ses quatre pieds, alors que je soupire de soulagement qu’elle ne s’est pas blessée. Elle se tourne vers moi avant de demander s’il y avait faute pour elle. J’éclate de rire avant de faire mine de réfléchir quelques secondes.

Faute pour la chaise qui n’avait pas a être sur le chemin de la talentueuse Mapple Grace.

Je croise les jambes avec grâce avant de la regarder avec un sourire faussement innocent.

Et je dis ça avec objectivité bien sûr !

Je retiens mon rire, car c’était claire que je ne l’étais pas. Après c’était pour rire, alors j’avais le droit après tout ! En temps normal je me montrer impartial durant un match. Même mes petits chouchous, je n’hésitais pas à signaler une faute. Je ferme les yeux un instant et prend une profonde inspiration avant de les ouvrir et de poser mon regard sur la belle plante en face de moi.

Je pense qu’on devrait y aller, avant de casser vraiment quelques choses.

Je ris quand elle signale que je dois avoir l’habitude de son trop plein d’énergie. C’est vrai qu’elle a toujours la pêche. Quand on est déprimé, il suffit d’aller la voir pour avoir le sourire. Je pose ma main sur son épaule de manière amicale.

Mais c’est comme ça qu’on t’aime ma belle. Ne change surtout pas.

Je lui fais un clin d’œil, alors que je la vois sortir sa baguette et ranger la pièce où on avait foutu bien le bazard quand même. Je n’ai pas le temps de réagir qu’en un clin d’œil il n’y a plus de trace de notre passage. Je reprends donc mes affaires, alors qu’elle parle du bal en approche et de l’organisation de notre prochaine soirées commérage. Je lui tourne le dos, le temps de ranger la vaisselle que j’ai empreinte en cuisine tout en lui répondant.

Mapple…tu me connais, évidement que tout ce que je verrais durant le bal je te le dirais. J’attends nos retrouvailles presque autant que le bal pour qu’on se raconte notre soirée. Je pense que ça va être fort intéressant.

Je me tourne vers elle et touche mon nez du bout du doigt avant de le faire se trémousser, comme la blonde dans la série que mon père adorait regarder quand j’étais plus.

J’ai une intuition, je ne sais pas pourquoi.

Je m’étire et baille, me rendant compte que je me fais vieille avec tous ça. Je m’avance vers la sortie de la salle en réfléchissant à la question de ma collègue. Je m’appuie un moment contre le mur.

Tiens pour changer du salé…genre un apéro ça va être sympa. Tu rentres directement dans l’aile des professeurs ou tu passes voir ta serre avant ?

Je jette un dernier coup d’œil dans la pièce pour être sûr de n’avoir rien oublié. Après cela ne sera pas perdu, notre collègue nous le rendra bien quand on se croisera dans la salle des professeurs.

Si tu directement dans ta chambre on peut faire le chemin ensemble.

C’est sur qu’on aura beaucoup à dire je pense. Et même s’il ne se passe rien pendant le bal, ce que je doute fortement, on trouvera d’autres sujet de conversation nous connaissant. Je ferme la porte derrière nous et clenche la porte pour vérifier. On n’est jamais trop prudent, cela met déjà arriver une fois d’être sûr d’avoir fermé une porte et découvrir le lendemain que ce n’était pas le cas. Le souci c’est que c’était la porte de chez moi et que j’avais passé la soirée à une fête. Je n’étais rentré qu’au petit matin. Heureusement pour moi, il n’y a pas eu de vol ou de casse. Mais je me souviens, que ma mère ma envoyer une beuglante après que je lui ai raconté cette histoire. Du coup depuis, je préfère vérifier plusieurs fois. Un rire amusé sort de ma bouche quand elle me parle de ses plantes. Mapple est aussi attaché à sa serre que ses élèves, c’est quelqu’un de passionné.

Je vois le genre, un peu comme ma cousine quand elle n’a pas c’est neuf heures de sommeil. Crois moi, tu ne veux pas voir ça.

Alors que nous marchons l’une à coté de l’autre suite à son annonce qu’elle me suivait jusqu’à nos chambres. Je continue mon histoire et lève mon bras, retroussant ma manche pour lui montrer une trace de morsure fine.

Un jour j’ai du la réveiller et elle m’a mordu ! Encore aujourd’hui, elle ne m’a toujours pas fait d’excuse disant que je suis fautive.

Je prends un air outré avant de rabaisser ma manche et regarde droit devant moi. Cette histoire est ressortie tous les ans durant les fêtes de noël et toujours sujet à « dispute » d’une certaine façon. Chacun avait son avis sur la question, même encore maintenant. J’ai un sourire nostalgique sur le visage, me demandant si je vais rentrer pour les fêtes cette année ou rester à l’école pour les quelques élèves qui ne passent pas les fêtent en famille. Un noël à Poudlard, c’est toujours quelque chose et Minerva fait toujours tout pour que les élèves passent un bon moment.

Je ne sais pas pour toi, mais je sens que cette année, va être particulière.

Je ris quand elle dit ne pas vouloir rencontrer ma cousine. Je la comprends tout à fait, elle a un sale caractère souvent. Après je l’adore quand même. Il faudrait que je lui envoi un hibou d’ailleurs pour prendre des nouvelles. Je crois qu’elle doit accoucher dans pas longtemps en plus. Il va falloir que je fasse un cadeau d’ailleurs. Par contre, je sors bien vite de mes pensées quand elle me parle de son frère. Même si j’avais beaucoup d’année de différence avec lui, il y a des visages dont on se souviens quand on a vécu l’assaut de Voldemort à l’époque. C’est un lointain souvenir, mais qui nous hante toujours, même maintenant que tout va bien. Je ne veux pas aborder le sujet et Mapple ne l’aborde pas non plus. Je me contente de lui sourire et de poser ma main sur son épaule.

Ton frère avait beaucoup de succès à l’époque. Quand j’étais en première année, une fille de ma maison était folle de lui.

Je préfère parler de chose positif de l’époque. C’est plus agréable. Nous arrivons bientôt à nos chambres et je passe mes mains dans mes cheveux en m’étirant. Maintenant que je ne suis plus qu’a quelques pas de ma chambre, je me rends compte que je suis épuisée. Je pense qu’il ne me faudra pas longtemps avant de rejoindre les bras de morphée une fois que j’aurais passé le pas de ma chambre. Enfin, je dis ça, mais la dernière fois je me suis perdue à lire le journal à presque une heure du matin. J’éclate de rire à ses mots.

C’est clair, c’est pour ça que je suis revenue ici. C’est bien l’école où en tant que professeur tu ne t’ennuie jamais.

Je m’arrête devant ma chambre et soupire. Je suis bien contente de cette soirée, comme toujours avec Mapple. Je me tourne vers elle et prend mon amie dans mes bras pour la saluer.

Comme on a dit ma belle on se refait ça vite d’accord ? Passe une bonne nuit on se croisera en salle des professeurs.