Tombe 7 fois, relève toi 8 fois


Je ne peux pas cacher ma joie qu’il accepte de me rejoindre. Sans attendre il se love dans mes bras et je le serre contre moi. J’embrasse sa main essuyant ma joue en le regardant dans les yeux.

Bonne nuit Hiro…

Je pose ma main sue la sienne sur mon torse et embrasse le haut de son crane en fermant les yeux. Je cale ma respiration sur la sienne et cela m’apaise. Je ne dors pas tout de suite, profitant un peu de le regarder dormir. Il est tellement beau, à ce moment-là. Je le serre un peu plus dans mes bras et fini à mon tour par m’endormir, pour une nuit paisible.

Au petit matin, je dors encore profondément. Comme si je rattrapais toutes mes nuits de cauchemars et d’insomnie. Je ne me réveille pas quand Hiro quitte mon lit et mes bras, mais je sens que je suis un peu plus agité. Mon visage se crispe un peu et je bouge un peu mon lit. Je commence à me réveiller doucement et ouvre mon œil. Je vois Hiro de dos entrain de faire son lit. Mon premier réflexe et de tendre la main pour le ramener à moi, mais je me ravise me souvenant de notre discussion.

Je referme les yeux, alors faisant semblant de dormir. Je me cache un peu pour qu’il ne voit pas mon visage quand il quittera la pièce. Mon cœur se serre, alors que je lutte contre mes instincts qui ont pris de dessus jusqu’à présent. Pour me convaincre de ne pas bouger, je repense à mon comportement d’hier. Celui quand j’ai voulu lui mettre mon poing dans la figure et mes nombreuses sautes d’humeur que j’ai depuis trop de temps.

Je tremble et ma gorge se serre, sentant les larmes montées, j’espère qu’il parte vite avant que je ne cède. Ses pas raisonnent vers la sorti et je me permets de souffler un peu. J’entends sa voix saluant Henry. Merde ! Il est déjà là ? Qu’est ce que je vais faire ? Il va voir tout de suite que quelque chose ne va pas. Je reste statique dans mon lit et mon cœur s’arrête.

Lance… Je veux dire Lancelot dort toujours. Je crois que les médicaments l’ont bien sonné. Il a passé une nuit agitée, il serait peut-être plus judicieux de le laisser se reposer.

Pourquoi fait-il cela ? Pourquoi il s’inquiète encore pour moi, alors que je le force à partir comme un voleur ? Décidément, je ne mérite vraiment pas son attention, ni ce que nous avons partagé ensemble hier. J’agrippe mon drap avant d’entendre la porte de fermé et les pas d’Henry. Je prends une profonde inspiration pour ne pas pleurer de rage contre moi-même. Cela ne fonctionne pas et je pleure silencieusement jusqu’à ce que je me calme.

Finalement, je finis par me relever et voir le regarde d’Henry qui me demande ce qu’il ne va pas en voyant ma tête. Mon œil est rouge et je vois que mon pansement aussi, ainsi que mon drap. Je détourne le visage.

Qu’est ce que ça peut te foutre ?

Et voilà, il est parti et mes vieux démons resurgissent. Henry commence à m’engueuler, mais je ne l’écoute pas. Je regarde par la fenêtre, imaginant Hiro sur son balai, avec son sourire idiot et ses yeux pétillant. Il me manque déjà…putain je suis trop con…je suis vraiment un connard de Serpentard.