C'est la Rentrée - Partie 1

Introduction

Nous sommes le 1er Septembre 2020 et comme tous les 1er Septembre depuis des centaines d'années, c'est la rentrée pour les jeunes élèves de Poudlard. Deux mois se sont écoulés depuis la fin de l'année précédente, vous avez dû travailler dur sur vos devoirs d'été afin de garder le niveau. Vos professeurs seront intransigeants avec vous, mais vous le savez déjà. Vous vous êtes préparés toute la semaine pour ce jour, car même si ce n'est pas la première fois, prendre le Poudlard Express est toujours le début d'une nouvelle aventure. Prenez vos bagages, n'oubliez rien et direction le Quai 9 3/4.

C'est la Rentrée - Partie 1

Poudlard, je retournais à Poudlard ! Cela allait faire, laissez moi compter, vingt-huit moins dix-sept…onze ans ! Cela allait faire onze ans que je n’y avait pas mis les pieds. Autant dire aussi longtemps que la durée entre ma naissance et mon entrée en première année, cela en faisait des années. Et maintenant, j’allais y retourner, comme professeur, de potion en plus. Je n’avais pas de mot pour dire toute la joie que je ressentais alors que j’arrivais sur le quais de gare King Cross. Oui, pour l’occasion et avoir l’impression de faire moi aussi ma rentrée, j’avais décidé de me rendre au château en train, comme il y a dix-sept ans. Et quelle était ma joie de revoir ce train rouge qui était synonyme d’aventure !

Mon sac fourre-tout sur l’épaule, ma valise d’une main, mon chaudron de l’autre, je montais dans le train. Oui, je me promenais avec un chaudron au bras. En même temps, je n’avais jamais aimé les Sortilèges donc je n’avais jamais réussi le sortilège de Reduccio, donc je me trimbalais avec mon chaudron auto-touilleur sous le bras, comme si tout était normal. Et puis comme ça, comme je l’avais pris sur le bras gauche, je n’avais pas besoin d’utiliser ma main gauche et cela me convenait très bien !

M’aventurant dans les allées qui n’était pas encore trop peuplé, je me trouvais un compartiment à l’avant du train qui était libre et m’y installa dedans, mettant ma valise et mon chaudron dans le porte-bagage avant de m’asseoir sur l’une des banquettes dans le sens de la marche et regarder par la fenêtre avec un grand sourire. Je retournais à Poudlard et c’était super trop bien.

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Dawn qui volette, qui s’agite. Sa cage tressaute sur le chariot. La valise qui l'accompagne est petite : le reste de ses effets est déjà dans ses appartements depuis deux grosses semaines. Malgré la préparation pré-rentrée avec les autres professeurs, le retour à Falkirk pour le week-end était naturel. Un peu comme reprendre son souffle avant de sauter dans l’océan des nouveaux élèves qui immanquablement pointeront le bout de leur nez cet année encore. Le cri perçant de l’oiseau nocturne fait sursauter un Moldu qui l’observe avec désapprobation. Une plume tombe au sol, silencieuse, duveteuse. Peut-être une de son crâne, ébouriffé en permanence ? Un regard à droite, à gauche. Chaque année, c’est la même excitation. Chaque année, le même fourmillement lorsque les doigts se resserrent sur l’engin qui fonce alors à toute allure, sur ses roues maladroites, droit dans le mur de la voix 9¾.

Le temps se fige alors que la chouette observe en tournant la tête le passage qui s’éloigne : il ne faudrait surtout pas être percutées par les suivants ! L’air pollué par le Pouddlard Express a cette familiarité qui apaise et rassure. Le chariot s’immobilise et une voix douce s’élève, audible uniquement pour l’emplumée qui l’observe attentivement.

— Je reviens, Dawn. On se retrouve sur place, d’accord ?

Ce ne sont pas tant les mots qui sont compréhensibles que l'intonation qui y est apportée. Un hululement en réponse alors que la magie opère, celle qui surprend tant lorsque la première année, les effets disparaissent avalés par le train pour reparaître le soir même dans la chambre. Un sourire se pose et s’attarde, alors qu’enfin le mouvement reprend, toujours hachuré, slalomant parmis les petites têtes et les plus grandes, se faufilant dans les wagons, observant, saluant, remerciant, guidant aussi, parfois, souvent. La nouveauté dans certains des regards se fait tantôt apeurée, tantôt curieuse mais toujours intéressante car le plus souvent dans la considération de l’autre et de ce qui l’entoure. Jamais, ou rarement, un regard ne se trouve vide de sens. Enfin, le wagon. La tête aux cheveux blancs passent par la porte et le visage grimace puis sourit, en reconnaissant celle qui est déjà présente. Les émotions se mélangent sans trouver ce sens. C’est le bâton de mage qui franchit le premier la porte, suivit par un pas un peu timide et maladroit. La voix qui toussote, les mots qui franchissent les lèvres :

— B… Bonjour.. Diana…

Et de se dépêcher de ranger le seul sac toujours accroché à son épaule sur le porte-bagages et de glisser sa masse et son bâton sur un siège en prenant le moins de place possible, au cas où l’on désire les rejoindre.

— Je suis heureuse que tu sois des nôtres cette année ! Re… Re-bienvenue ?

Les joues qui se colorent sensiblement, les mains aux doigts qui s’accrochent et se relâchent. C’est que son amie lui avait manquée, sans que cette pensée ne franchisse le seuil de sa bouche pour prendre forme et devenir alors tangible.

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La rentrée ! Depuis des dizaines d'années, les jeunes sorciers britanniques arpentent les quais de King's Cross et passent la fameuse barrière afin de se rendre sur le quai 9 ¾. Les moins téméraires s'élancent en fermant les yeux, craignant et attendant le choc. On dit qu'Harry Potter, en seconde année à ce moment, ne put la passer à cause d'un elf de maison. Le même qui le sauva bien des années plus tard, une statue a été érigé en son honneur. De nombreux sorciers trouvèrent cela dénigrant et craignirent une révolte , mais à ce moment une jeune sorcière s'était insurgé et avait porté le projet jusqu'au bout. Aujourd'hui, elle est ministre de la magie.

Le Quai 9 ¾ est vraiment une entité en soi et un point de départ pour beaucoup vers la plus fameuse école de sorcellerie. Une école ayant connu des professeurs mythiques comme d'autres bien plus comiques, mais ce jour là, ils étaient tous là à se battre. Je pense que c'est pour cela que je me rends chaque année au niveau des quais et que je monte à bord de ce train.
Mes années d'Auror ne sont pas étrangères à ce besoin. J'ai du faire face au mal pur. Celui-ci prenait des formes que ces jeunes élèves ne peuvent imaginer. Ne pensez pas en ressortir indemne.
Ce n'est pas pour rien que j'ai accepté ce poste et j'en suis aujourd'hui le plus content. Le contact avec les élèves m'a permis de reprendre goût à une vie bien morne et solitaire. La mort de mes camarades me restant sur la conscience, je participe aussi régulièrement aux différentes missions en extérieur. J'interviens peu, l'objectif étant d’entraîner les étudiants sur des situations réelles, mais je couvre toujours leurs arrières. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber.

Comme à mon habitude, j'avais enfilé un costume trois pièces et je portais mon attaché caisse nonchalamment par dessus mon épaule. Ma baguette était attaché à mon poignet, me perm-ettant de la saisir à la volée si cela s'avérait nécessaire. Il ne se passera rien, je m'en rassurai, mais je ne pouvais oublié mes vieilles habitudes.
Les quais étaient bondés comme à leur habitude. King's Cross reste une des gares les plus importantes de Londres. J'avais été faire un petit tour dans le Londres moldu que j'affectionne particulièrement.
Au regard de nombreux sorciers, pour la plupart prétentieux et incapable de me vaincre baguette à la main, je suis un spécimen des plus curieux. Je n'ai pas obtenu le titre de tête brûlé chez les Aurors pour rien. De nombreux m'ont comparé à d'illustres Aurors ayant fait la guerre. Malheureusement, je ne suis pas à l'aise avec des hypocrites préférant s'adonner à la lèche qu'affronter le monde. Je divague.

Je ne passe pas inaperçu par mon accoutrement ainsi que ma carrure, le gentleman british par excellence. J'entends quelques gloussements sur mon passage, mais je ne fais guère attention. Je ne suis pas là pour être admiré.
Je fais un petit point d'observation avant de glisser de l'autre côté de la barrière où un brouahaha m'accueille avec entrain. Les jeunes sorciers sont plein de vie, bien loin de ma triste carcasse. Je vois des visages familiers, parfois des camarades de classe avec qui j'échange parfois. Des célébrités du monde sorcier accompagnent aussi leurs enfants. Certaines années, la ministre vint pour montrer qu'elle est une mère avant d'être une ministre. Je trouve cela important pour la communauté magique. La famille est quelque chose de sacrée qu'il faut chérir tant qu'on le peut.

J'attends quelques minutes et monte par la suite dans le wagon afin de me trouver une place où je pourrais tranquillement surveiller le voyage.

C'est la Rentrée - Partie 1

La maison familiale est comme chaque année le jour de la rentrée en ébullition. Tout le monde se dépêche de terminer ses affaires et de prendre son petit déjeuné. Je me regarde dans la glace en uniforme avec mon insigne de préfet en chef sur le col de ma robe. Je soupire longuement avant de me retourner vers mes bagages qui sont déjà prête. Mon hibou dort paisiblement dans sa cage quand mon père frappe à la porte.

Alors ma chérie tu es prête ? Si tu veux arriver tôt il faut y aller. Les autres ont encore un peu de temps.

Je hoche la tête, alors qu’il fait disparaitre d’un coup de baguette mes affaires. Je prends ma cape que je mets sur mes épaules avant de lui tendre la main pour partir avec lui. Même si j’ai 18 ans, j’adore que mon père m’accompagne au train pour Poudlard. Il me prend part le bras et enlève une petite poussière sur mon insigne avant de transplaner directement sur le quai.

Il y a déjà du monde qui est là. Je repère quelques visages familiers que ce soit parmi les élèves ou les professeurs. Mon père m’aide à ranger mes affaires dans le wagon des préfets. Il n’y a personne encore. Je suis soulagée de ne pas être en retard. J’embrasse une dernière fois mon père avant de partir vers les autres wagons pour voir si tout ce passe bien.

Attention, Chat volant et pluie de hiboux-chaudrons

Le nombre de personne montant dans les wagons ne cessent de croître. Je regarde rapidement ma montre afin d'apercevoir que l'heure du départ se rapproche dangereusement. J'en profite alors pour me rendre rapidement au niveau des wagons de tête ou je déposais ma sacoche. Je pourrais ainsi avoir mes deux mains de libre permettant une meilleure réactivité en cas de nécessité. J'allais faire un petit tour afin de voir qu'aucun problème notable n'était à signaler. Je pourrai aussi croiser certains de mes élèves que j'avais la joie de retrouver après deux mois de repos. Ainsi je repartais dans les wagons et les couloirs parcourant le Poudlard Express.
Marchant tranquillement, je veillais à que personne ne vienne troubler le bon déroulement du départ et ce que j'allais voir dans plusieurs minutes, n'allait pas être des plus communs. Saluant au passage de nombreuses personnes, je dus faire face à une situation des plus impromptue. Si jamais quelqu'un avait voulu la mettre en scène, cette personne n'aurait pu faire quelque chose de plus comiques voir grotesque.

J'étais connu pour être assez réactif, mais pendant un simple moment, je ne pus qu'être abasourdi par cette situation surréaliste. Devant moi, je vis une chouette attrapé par un chaudron lancé depuis une cabine, mais qui continuait malgré tout sa course alors qu'une jeune personne la poursuivait en me bousculant au passage. Je m'écartais alors la regardant avec stupeur et incompréhension. Celui-ci portant un chat des plus imposants dans ses bras. Il me rappelait une race asiatique que j'avais pu observer lors de mon voyage au japon. Cette personne semblait poursuivre le chaudron-hiboux. Cela ne s’arrêtait pas là car je vis une autre personne, sortie d'une autre cabine, essayant de récupérer le chat à l'aide qui s'envolait des bras de la première personne.
Pour faire simple, si je devais planter le décor pour une pièce de théâtre, nous avons un chat flottant à travers le couloir d'un côté, et un hibou-chaudron s'enfuyant de l'autre. Je pense qu'une petit intervention de ma part ne serrait pas intéressante. Je commençais par sonder la situation des différents protagonistes afin de saisir la logique de la scène. Je pus comprendre que le chat flottant appartenait au dernier protagoniste et que ce chat avait été « volé » par le précédent protagoniste. Je pense qu'une éclaircie sur la situation allait être nécessaire.
Afin de résoudre tout cela, j'annulais le sort de lévitation du jeune sorcier avant d'en relancer un permettant de mieux englober le chat. Lui permettant une meilleure posture et je le réceptionnais habillement. Il n'est jamais très agréable pour des animaux de subir quelques sortilèges. De ma main libre, je figeais le mouvement du chaudron dans les airs, cela devrait suffire pour que sa propriétaire le récupère.
Je me demande par contre qui a pu avoir cette idée saugrenue. On n'attrape pas une chouette avec un chaudron. C'est inconcevable, J'allais devoir trouver qui a eu cette idée. J'allais d'abord rapporter le chat à son propriétaire. M'approchant d'elle, je vis qu'elle avait déjà un autre chat. J'en déduisis qu'il devait appartenir au propriétaire de la chouette. Je lui déposais alors dans son bras libre. Après une rapide observation, je pus me douter que ce nouvel élève venait de Makouhoto.

«  私はあなたの猫をあなたに返します (Je te rends ton chat) »

Je parlais japonais depuis des années, même si celui-ci était sûrement un peu usé par le manque de pratique. Tournant le dos, j'allais me diriger vers la cabine d'où le chaudron avait surgi comme une créature sauvage.

L’agitation, les cris, les rires, les mouvements inhérents à l’engin sur ses rails, légères secousses qui deviendront plus présentes lorsqu’il se mettra en route. La joue collée contre la vitre pour chercher un peu de chaleur alors que les doigts tapotent doucement le manche fin et long du bâton où la baguette siège. La présence de son amie l’émeut. C’est comme un retour en arrière. Ce moment où elles se sont rencontrées pour la première fois. Le souvenir effleure sa mémoire comme une caresse douce et mélancolique. Dans le regard fonceur de la batteuse, Skylar retrouvait ce pourquoi elle ressentait toujours cet élan fraternel à son égard. Alors quand elle sort de la cabine, coupée dans ses paroles par un bruit aussi sourd que soudain, un regard ambré la suit et elle se relève instinctivement, curieuse. D’un pas beaucoup plus posé, elle rejoint la porte et passe juste la tête en dehors, observant alors avec calme le bordel ambiant. Le réflexe de se pencher subitement pour éviter un chaudron énervé et lâchant quelques plumes lui sauve la visage.

— Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée…

Commence la professeure alors que des jeunes se mêlent à la cohue, et qu’un chat se retrouve… Dans les airs ? Un sourcil se hausse, ses doigts agrippent le bâton plus fermement mais avant qu’elle n’appelle Dawn et sa magie à la rescousse, un autre de ses collègues règle le problème avec une facilité et un stoïcisme déconcertants. Pourtant, s’étire à nouveau un sourire sur ses lèvres alors qu’elle retourne à sa place, non sans avoir saluer les jeunes au passage. La vue des chats lui serre le cœur. Retournant à sa place pour se rendre compte que Malphas le suit. Se demande-t-il ce qu’il vient de se passer, lui aussi ? Était-ce bien le chaudron de Diana qu’elle avait vu flotter dans les airs, comme le chat ? D’ailleurs où est-elle ?

— Aurais-tu vu Di… Une grande brune aux yeux bleus ? Nouvelle prof ?

Demanda Skylar au second professeur, ne sachant s’il la connaît ou non. Une main se glisse dans ses cheveux, mèche qui retrouve sa place derrière l’oreille. Une hésitation plane un instant, savoir si se rasseoir est plus justifiable maintenant que la situation est réglée, ou si elle doit courir après sa potioniste favorite.

une koharu sauvage apparait

Koharu avait attendu ce jour pendant deux longs mois. De retour au Japon pour l'occasion, elle avait passé tout son été enfermée dans sa chambre à étudier. Des tantes et oncles, même quelques cousins, beaucoup étaient venus lui rendre visite. Elle n'avait simplement pas le temps pour les voir. Elle était en huitième année, et alors que les années les plus difficiles approchaient, elle devait étudier plus. Toujours plus, pour réussir. Elle tenait à sa famille, mais sa famille, c'était seulement ses parents. Certains de ses cousins étaient plus agréables, mais il y avait toujours ce sentiment qu'elle parlait à un mur, ou peut-être bien un reflet d'elle plus jeune. Véritablement, ils étaient tous des Takano. Elle le savait, elle n'avait pas un coeur d'or, mais elle n'était pas un monstre non plus. Pour prétendre être une bonne personne aussi bien qu'elle, il fallait bien une once de bonté dans le tas, n'est-ce pas ? Ou peut-être était-elle pire qu'eux, à se croire potable.

À la base, Koharu comptait aller calmement dans le compartiment de préfèts, y recevoir les instructions des préfèts en chef, puis patrouiller les couloirs pendant le trajet, comme cela s'était passé les années précédentes. Puis un certain boucan était parvenu jusqu'au oreilles du serpent (Un serpent n'avait pas d'oreilles, simplement, Koharu avait muté à cause de la consanguinité dans sa famille.). Alors, elle alla discrètement explorer. Ça avait l'air intéressant, mais elle n'y comprenait rien. Une histoire de chats, apparement ? Elle avait entendu le mot chaudron, mais elle n'avait aucune idée de ce que ça voulait dire, pour la situation qui se profilait devant ses yeux inquisiteurs. En tant que préfète, elle devrait sûrement aller chercher un professeur, mais il y en avait déjà sur la situation, de ce qu'elle comprenait.

Alors, la situation étant d'hors et déjà sous contrôle (sûrement), elle se dirigea vers le compartiment avant. Celui des préfets. Personne à l'intérieur, curieux. Peut-être qu'ils étaient partis sans elle ? Koharu haussa des épaules, elle attendrait un peu avant de bouger, en lisant, si personne n'arrivait, elle commencerait la patrouille seule.

PS: (je me permet de taguer @Nathanaël Blackwood & @Winifred C. Fawley pour qu'ils voient que Koharu cherche ses camarades préfèts   )

C'est la Rentrée - Partie 1

Même en cinquième année, Nayla a toujours une boule au ventre lorsqu’elle embrasse une dernière fois sa mère avant de traverser le mur magique la menant à la plateforme 9 ¾, invisible aux yeux des moldus. Cette année était probablement même encore plus stressante, puisqu’elle savait qu’elle ne serait pas de tout repos : elle avait vu les élèves prétendants aux BUSES fondre en larmes et devoir parfois être soignés à l’infirmerie pour leur stress au printemps alors que s’approchaient inexorablement les examens qui détermineraient leurs choix de carrière. La jeune fleur de printemps avait donc passé plus de temps que d’habitude à étudier pendant l’été afin de ne pas traîner de la patte à la rentrée, bien qu’en s’offrant tout de même le luxe de se reposer les méninges dans son jardin.

Son gros matou beige ronronnant dans le creux de son oreille, pesant sur son épaule frêle, la sorcière franchit finalement la barrière magique avec un profond soupir, tirant sa lourde valise derrière elle. Déjà, les autres élèves s’agglutinaient pour monter à bord, et l’adolescente s’inquiéta de peiner à trouver ses amis dans tout ce brouhaha de cris et de rire. Cherchant du coin de l’œil des visages connus et sympathiques, Nayla s’engouffra à son tour dans le train en passant la tête pour un rapide regard dans chaque compartiment. Bientôt, elle finirait par manquer de place et, copains ou pas, elle devrait se contenter de ce qu’il resterait.

-Oui mon Kero, doucement, je sais il y a beaucoup de monde… chuchota-t-elle à son gros minet en lui grattant distraitement une oreille, sentant qu’il s’agitait dans son cou, toujours juché sur son perchoir humain. Je me dépêche de nous trouver un coin tranquille, t’inquiète.

Mais c’était plus facile à dire qu’à faire, elle ne cessait de se pousser sur le côté en baissant les yeux pour éviter un garçon qui se baladait dans le couloir, et peinait de plus en plus à reconnaître qui que ce soit dans le nombre d’élèves de plus en plus grand. Mais où étaient donc passés ses collègues de classe, pour l’amour de Merlin?! Elle avait bien l’impression de ne croiser que des étudiants du cursus universitaire depuis quelques minutes et commençait à se dire qu’à la prochaine place libre qu’elle trouverait, elle s’engouffrerait dans le compartiment, qu’importe qui elle y trouverait. Décidée, elle pénétra trois compartiments plus loin, là où tous les bancs n’étaient pas encore plein, et évitant les regards des inconnus qui lui faisaient face, s’adressa presque au plafond pour demander sa place.

-Heum… pardon de déranger, la place est-elle réservée?

La rentrée à Poudlard - partie 1

Nathanaël était inquiet. Il avait toujours aimé aller à Poudlard, mais il avait aussi toujours souffert de s'y rendre puisque la multitude d'émotions qu'il ressentait avec son don d'Empathe était bien trop forte à supporter. Pour au moins la millième fois depuis qu'il était levé ce matin là, il avait donc bien vérifié qu'il avait ses fioles de potions d'apaisement, spécialement créees par l'un de ses deux pères pour lui. Il poussa un nouveau soupir alors que l'un de ses deux parents l'appelait pour le presser de partir. Ils allaient finir par être en retard si ça continuait. C'est donc avec un sort qu'il déplaça sa valise jusqu'au rez-de-chaussée et il transplana avec ses deux papas. C'était la tradition chez les Blackwood d'accompagner leur fils au quai de la gare le jour de la rentrée. Et Nathanaël n'allait pas s'en plaindre, parce qu'il avait toujours été très proche de ses pères adoptifs. Une fois les au revoir fait et après que Zéphyr, son papa un peu trop protecteur, ait bien replacé son badge de préfet, le huitième année monta dans le train, après une profonde inspiration. Et déjà les émotions vibrantes des personnes se trouvant à l'intérieur du train le prenaient au coeur. Il préféra donc éviter de commencer sa ronde pour se diriger vers le premier compartiment, réserver aux préfets. Il était bien content de jouir de se privilège, puisqu'au moins, ce compartiment était calme la plupart du temps. Il n'était cependant pas seul dans les lieux et il observa la jeune fille de Serpentard qui se trouvait déjà dans les lieux. Il lui offrit un sourire, en voyant qu'elle lisait, avant de s'éclaircir la voix pour faire connaitre sa présence. « Dis, les autres préfets ne sont pas là ? La ronde à déjà commencée ? » C'était un petit peu illogique puisque le train était toujours à quai et que des élèves continuaient à monter. Le jeune homme décida donc de prendre place face à la demoiselle, en questionnant : « Qu'est ce que tu lis ? » Après tout, il n'était pas un Serdaigle pour rien...

Le Contexte

Petit avancement au niveau de la situation, quelques minutes sont passés et le train est parti de la gare.

C'est la Rentrée - Partie 1

Tout le monde finit par monter dans le train, et il se mit en route vers Poudlard. C’était bon, on partait pour l’aventure, pour une année dans le château de mon enfance et je ne pouvais qu’en être réjouie. J’avais récupérer mon chaudron que j’avais remis à mon bras et j’étais repartis à la recherche de notre compartiment tout en tanguant à cause des rails. J’avais finis par le retrouver, remettre mon chaudron dans le filet à bagage et me réinstaller à ma place. Je m’apprêtais à saluer l’adulte qui nous avait rejoint avec Skylar quand la porte s’ouvrit sur une élève qui regardait presque le plafond en demandant si la dernière place était réservée. Jetant un regard à mes collègues, je m’étais décidé à prendre la parole, tout sourire.

« Non, elle n’est pas réservée, tu peux t’y installer si tu n’as pas d’amis qui t’attendent plus loin. »

Sur ces mots, le train s’était mis en branle et elle avait juste eu le temps de s’asseoir pour ne pas tomber. Après quelques minutes silencieuses, je tournais la tête vers l’élève et l’interrogeais du regard.

« Excuse-moi, tu vas rentrer en quelle année ? Au fait, je suis la nouvelle professeure de potion, Mlle Croford. »

La rentrée à Poudlard - partie 1

Lassée, Koharu ferma son livre et soupira, puis se remit finalement à lire. Ce n'était pas comme si elle avait quoi que ce soit d'autre à faire. Le trajet durait neuf heures, elle n'allait pas pouvoir se divertir comme ça pendant longtemps. En espérant qu'un préfet en chef arrive vite, elle lisait le livre des sorts et enchantements, celui de septième année. Même si elle était à présent en huitième année, s'assurer qu'elle maintenait un bon niveau dans ce qui pouvait parfois sembler comme des acquis était important.

La porte fit un bruit, puis une silhouette apparût dans son champ de vision. Koharu redressa la tête et regarda le nouveau venu de haut en bas. Un autre préfet, si elle se souvenait bien. Koharu n'avait jamais été bonne avec les visages, ni avec les noms d'ailleurs, mais le badge qu'il portait confirmait bien ce qu'elle pensait. Ils s'étaient sûrement déjà croisés, puisque son visage lui paraissait famillier, mais ils n'avaient jamais eu de vraie discussion. Ça, s'était si sa mémoire ne lui faisait pas encore défaut. Il souria, le regard dirigé vers le livre qu'elle tenait entre ses mains. Elle le reposa à côté d'elle, quand il commença à parler. Au moins, elle n'allait plus s'ennuyer, avec quelqu'un dans les parages.

« Je n'en sais pas bien plus que toi, malheureusement. La préfète en chef ne devrait pas tarder à arriver. Même si les rondes ont déjà commencé, ils reviendront bien nous chercher. »

Un sourire faux sur son visage alors qu'elle parlait, les yeux de Koharu demeuraient sans trace d'émotion particulière. Un peu d'ennui, à la limite. Puis il s'assit en face d'elle, l'homme semblait être prêt à attendre, aussi.

« Le livre des sorts et enchantements, niveau sept. Je révise l'année précédente. Tu rentres en quelle année ? »

Ponctuant sa phrase, le bruit du train qui démarrait alors, tout ce qu'elle espérait, c'était que tout le monde soit à bord. L'absence de la préfète en chef particulièrement était inquiétante. Koharu ne voulait pas imaginer le chaos qui s'enssuivrait si certains manquaient à l'appel.

« Toutes mes excuses, mais je n'ai pas une très bonne mémoire quant au noms. Quel est le tien, déjà ? »

Ça l'embarrassait de devoir demander ça, mais ce n'était pas si elle avait le choix. S'adresser à quelqu'un sans vraiment savoir qui c'était était plus gênant qu'autre chose, et peut-être que son nom lui ramenerait quelques souvenirs.

« Au cas où tu as la même mémoire que moi, je suis Koharu Takano, Serpentard en huitième année. Ce n'est pas ta première année en tant que préfet, si ? »

C'est la Rentrée - Partie 1

Moi qui espérait que mes premières heures en tant que préfète en chef ne serait pas trop compliqué, j’allais être servie. Je n’avais même pas atteint le 2e wagon que j’entends parler d’un chaudron volant ou d’un chat perdu… Je pars donc voir ce quoi il s’agit et finalement, l’histoire à l’air d’être résolu. Je vois Alix, mon petit koala préféré que je veux saluer, n’ayant pas pu le faire ce matin. Mais rapidement, je suis interpelée par une première année en pleure qui me dit avoir perdu sa valise. Je fais un léger signe de main vers mon koala a mine boudeuse avant de suivre la 1ere année dans son wagon.

Rapidement je retrouve la valise perdue, mais dans un autre compartiment j’entends des petites explosions et me précipite dedans. Dans un compartiment je vois les vitres recouvertes de peintures de toutes les couleurs. Je m’avance à grand pas. Et ouvre brusquement les portes. Une boule violette vient directement sur moi, j’ai juste le temps de décaler la porte pour qu’elle explose sur la vitre, tachant toute fois ma robe et mes cheveux.

Les éclats de rire des deuxièmes années s’arrêtent directement alors que je pose un regard furieux sur eux.

C’EST QUOI CE BORDEL !

Deux élèves de Gryffondor et un de Serdagile baissent les yeux et n’osent pas me regarder. J’en profite pour observer l’état de la cabine et les banquettes recouvertes de peintures, bleu, jaune, rouge, verte, orange et j’en passe.

C’est INADMISSIBLE ! Vous allez me nettoyer tout ça ! Et sans magie ! Et ne vous enfaîte pas, dès que je croise vos directement de maison, je toucherais un mot sur votre comportement. Et toi ! efface-moi ce sourire, je sais comment tu t’appelles Ethan Crolz.

Le jeune blond sursauta alors que je pointe ma baguette vers lui. Sans attendre je fais apparaître à leurs pieds, des sauts d’eau savonneuse avec des serpillières. Les trois élèvent s’exécutent sous mes yeux alors que j’entends le dernier appel sur le quai, le train démarre dans dix minutes. Je reste face a eux, en tapant frénétiquement du pied pour qu’il aille plus vite.

Heureusement, que la peinture part vite, le train démarre quand la dernière tâche de peinture disparaît. Je fais disparaître les sauts avant de leur lancer un dernier regard sévère.

Je décide de rejoindre le wagon des préfets pour me changer et soufflé un petit peu. J’ouvre la porte plus brusquement que ce que j’aurais voulu et vois mes deux collègues qui m’attendaient. Je lâche un profond soupire, avant d’entrer pour les rejoindre.

Bonjour Koharu, bonjour Nathanaël…désolé de vous avoir fait attendre…j’ai eu…

Je prends la mèche de cheveux violette dépité et déjà épuisé par le voyage qui vient à peine de commencer.

Un contre temps…

Je referme la porte derrière moi, alors que je sors ma baguette pour enlever les taches de peinture. J’en profite pour m’assoir et un peu et prendre une bouteille d’eau. J’en bois quelques gorgées et reprend mon souffle. Car je viens de me rendre compte, que j’ai presque couru pour venir jusqu’ici.

Les élèves sont très motivés cette année…On a déjà certains qui se font remarqués…