- Il n’en est pas question, jeune fille!
Pause.
- … Mais qu’est-ce que je raconte?
Les sourcils froncés et une main sur son coeur battant, Rosalind jeta un regard circulaire à la pièce. Sa chambre n’avait pas changé d’un iota. Devant elle se trouvait une pile de parchemins qu’elle étudiait en vue des examens, ainsi qu’une photo d’Emma qui ne quittait jamais son bureau. Elle essuya la commissure de ses lèvres.
- Oh, beurk! De la salive. Je me suis endormie en révisant… Encore.
La Serpentard se massa les tempes. Ça lui arrivait régulièrement de s’assoupir durant ses longues sessions d’étude maintenant que l’année scolaire touchait à sa fin. Elle devait avoir rêvé à sa petite soeur… Et à la venue prochaine de celle-ci à Poudlard. Elle s’imaginait mille et un scénarios catastrophiques où sa cadette s’attirait des ennuis ou n’obtenait pas de bonnes notes par manque de sérieux. L’adolescence était, après tout, une période où il était impossible de prévoir le comportement des jeunes débordant d’hormones. Ce n’était que naturel qu’elle s’inquiète pour Emma.
La Féroïenne secoua la tête. Bon, assez, c’était assez, voilà ce que lui disait son corps. Elle rangea sommairement les documents éparpillés. Elle changea son uniforme scolaire pour des vêtements de sport et peigna ses longs cheveux blancs en queue de cheval. Bouger lui ferait le plus grand bien! Ça lui dégourdirait les membres, tout au moins. Et puis, elle avait juste assez de temps pour une petite course avant le couvre-feu, alors c’était idéal.
Rosa agrippa le baladeur numérique que lui avait offert sa soeur à Noël. À ce qu’il paraissait, ces « iPods » étaient hyper populaires auprès des moldus. Quoi qu’il en soit, elle trouvait la babiole plutôt pratique pour faire de l’exercice au rythme de ses chansons favorites… Que sa cadette avait mis sur le machin parce qu’elle n’y comprenait strictement rien.
L’air frais du soir eut tôt fait de ragaillardir la sorcière. Elle slaloma dans les diverses rues et allées de Pré-au-Lard sans se soucier des marcheurs. Grâce à sa musique, elle était dans sa bulle rien qu’à elle. Elle prit vraiment vie quand « 1 + 1 », d’une dénommée Sia avec un certain Amir, se mit à jouer dans ses oreilles. Elle se mit à danser librement, tournant sur elle-même tout en ouvrant grand les bras.
La Danoise crut percevoir un son n’appartenant pas à la mélodie qui la faisait vibrer, mais à peine commençait-elle à ralentir la cadence qu’elle vit une baguette apparaître dans son champ de vision. Elle envoya valser le bout de bois, mais se se fit agripper par les cheveux. Elle perdit pied, mais pas la tête. Dès qu’elle retrouva sa balance, elle écrasa le pied de son assaillant tandis que celui-ci tentait de lui mettre une main sur la bouche. Elle répliqua ensuite avec un coup de tête vers l’arrière bien placé sur le nez de l’inconnu, en plus d’un coup de coude dans le ventre. Elle s’apprêtait à achever cette altercation lorsque son adversaire vola sa baguette. Elle leva les bras. Elle n’imaginait pas que sa baguette la trahirait, mais mieux valait ne pas prendre de chance.
- Vous n’avez pas à faire ça… Si vous partez maintenant, je ne ferai aucune plainte.
Malheureusement, la brute devant elle n’entendait pas négocier puisqu’il formulait déjà un sortilège. Rosalind fit donc la seule chose logique : elle cria aussi fort qu’elle le put dans l’espoir qu’un passant aurait assez de courage afin de lui venir en aide.
Pause.
- … Mais qu’est-ce que je raconte?
Les sourcils froncés et une main sur son coeur battant, Rosalind jeta un regard circulaire à la pièce. Sa chambre n’avait pas changé d’un iota. Devant elle se trouvait une pile de parchemins qu’elle étudiait en vue des examens, ainsi qu’une photo d’Emma qui ne quittait jamais son bureau. Elle essuya la commissure de ses lèvres.
- Oh, beurk! De la salive. Je me suis endormie en révisant… Encore.
La Serpentard se massa les tempes. Ça lui arrivait régulièrement de s’assoupir durant ses longues sessions d’étude maintenant que l’année scolaire touchait à sa fin. Elle devait avoir rêvé à sa petite soeur… Et à la venue prochaine de celle-ci à Poudlard. Elle s’imaginait mille et un scénarios catastrophiques où sa cadette s’attirait des ennuis ou n’obtenait pas de bonnes notes par manque de sérieux. L’adolescence était, après tout, une période où il était impossible de prévoir le comportement des jeunes débordant d’hormones. Ce n’était que naturel qu’elle s’inquiète pour Emma.
La Féroïenne secoua la tête. Bon, assez, c’était assez, voilà ce que lui disait son corps. Elle rangea sommairement les documents éparpillés. Elle changea son uniforme scolaire pour des vêtements de sport et peigna ses longs cheveux blancs en queue de cheval. Bouger lui ferait le plus grand bien! Ça lui dégourdirait les membres, tout au moins. Et puis, elle avait juste assez de temps pour une petite course avant le couvre-feu, alors c’était idéal.
Rosa agrippa le baladeur numérique que lui avait offert sa soeur à Noël. À ce qu’il paraissait, ces « iPods » étaient hyper populaires auprès des moldus. Quoi qu’il en soit, elle trouvait la babiole plutôt pratique pour faire de l’exercice au rythme de ses chansons favorites… Que sa cadette avait mis sur le machin parce qu’elle n’y comprenait strictement rien.
L’air frais du soir eut tôt fait de ragaillardir la sorcière. Elle slaloma dans les diverses rues et allées de Pré-au-Lard sans se soucier des marcheurs. Grâce à sa musique, elle était dans sa bulle rien qu’à elle. Elle prit vraiment vie quand « 1 + 1 », d’une dénommée Sia avec un certain Amir, se mit à jouer dans ses oreilles. Elle se mit à danser librement, tournant sur elle-même tout en ouvrant grand les bras.
Tous les sons qui vont éclore
One plus one
De nos âmes multicolores
One plus one
Face à l'ironie du sort
Sans effort
Pourraient nous mettre d’accord
One plus one
Tu peux danser comme te veux
Sous le soleil quand il pleut
Sous le soleil quand il pleut
C'est vrai si t'imagines
One plus one
De nos âmes multicolores
One plus one
Face à l'ironie du sort
Sans effort
Pourraient nous mettre d’accord
One plus one
Tu peux danser comme te veux
Sous le soleil quand il pleut
Sous le soleil quand il pleut
C'est vrai si t'imagines
La Danoise crut percevoir un son n’appartenant pas à la mélodie qui la faisait vibrer, mais à peine commençait-elle à ralentir la cadence qu’elle vit une baguette apparaître dans son champ de vision. Elle envoya valser le bout de bois, mais se se fit agripper par les cheveux. Elle perdit pied, mais pas la tête. Dès qu’elle retrouva sa balance, elle écrasa le pied de son assaillant tandis que celui-ci tentait de lui mettre une main sur la bouche. Elle répliqua ensuite avec un coup de tête vers l’arrière bien placé sur le nez de l’inconnu, en plus d’un coup de coude dans le ventre. Elle s’apprêtait à achever cette altercation lorsque son adversaire vola sa baguette. Elle leva les bras. Elle n’imaginait pas que sa baguette la trahirait, mais mieux valait ne pas prendre de chance.
- Vous n’avez pas à faire ça… Si vous partez maintenant, je ne ferai aucune plainte.
Malheureusement, la brute devant elle n’entendait pas négocier puisqu’il formulait déjà un sortilège. Rosalind fit donc la seule chose logique : elle cria aussi fort qu’elle le put dans l’espoir qu’un passant aurait assez de courage afin de lui venir en aide.