Ils avaient eu besoin de volontaires, en ce vendredi soir, pour s’occuper des créatures magiques. Un empêchement et un manque momentané de personnel, ce qui était plutôt rare en soi. Puisqu’il ne bossait pas aux Trois Balais aujourd’hui, Elyas se proposa, étant imité par quelques autres élèves des cursus universitaires et classiques. Prendre part aux soins des animaux magiques n’était jamais une corvée en soi pour le jeune homme, ce dernier ayant littéralement une passion pour ces derniers. Toutefois, il serait futile d’omettre qu’il n’avait pas quelques préférences! S’il était tout à fait volontaire pour apporter des soins aux dragons, aux licornes, aux hippogriffes (surtout!) ou même à un basilik, il n’avait pas imaginé un seul instant qu’on lui confierait la LOURDE tâche… de nourrir/nettoyer les habitats (ou tenter de nourrir, plutôt…) des scroutts à pétards…
REALLY?! C’était une blague, pas vrai? De toutes les créatures magiques que contenait le cours de Soins, on lui confiait - à lui, un élève universitaire, de surcroît! - l’entretien des foutus scroutts! Bestioles répugnantes, dangereuses et inutiles! Les bras lui en tombaient! Avoir su, il ne serait pas porté volontaire! Devant son désarroi évident, on s’empressa de lui expliquer que les scroutts à pétards étaient beaucoup trop dangereux et imprévisibles pour les laisser entre les mains des élèves mineurs du cursus classique. Vu les nombreux accidents survenus par le passé, le personnel de l’établissement ne pouvait se permettre de mettre la vie des gamins en danger. Mais les dragons, eux? N’étaient-ils pas trop dangereux? Si, mais d’autres élèves plus âgés que lui leur avaient déjà été attribués.
Esquissant une moue un peu boudeuse, le jeune homme de 19 ans poussa un long soupir et accepta malgré tout la tâche pour laquelle il s’était volontairement (ou involontairement, c’est selon le point de vue!) proposé. Mains dans les poches, il se dirigea vers les enclos, marchant machinalement vers la zone où se trouvaient les boîtes des scroutts à pétards. À la volée, on lui avait annoncé qu’un autre étudiant allait lui être attribué, histoire de lui donner un coup de main, mais également par souci de sécurité. Au moins, il n’allait pas être le seul à devoir se salir les mains avec ces bestioles.
À peine arrivé sur place, il scruta les boîtes en bois qui vibraient sous les mouvements frénétiques des scroutts, lesquels étaient simplement excités à l’idée de massacrer leurs semblables… comme toujours. Ceux-là étaient des juvéniles fraîchement sortis de leurs coquilles, les rendant ainsi encore plus répugnants et gluants. Personne ne savait encore comment ils arrivaient à se reproduire. Bien souvent, les œufs étaient découverts de façon fortuite et laissés à part des géniteurs qui, d’emblée, étaient assez débiles pour détruire leur propre progéniture.
- Si l’un de ces enfoirés m’explose en pleine gueule, alors je fous le camp, ils crèveront de faim… Marmonna-t-il plus pour lui-même qu’autre chose. Il fallait dire qu’il avait déjà eu quelques pépins avec ces bestioles, par le passé.
Une petite cabane plutôt basique avait été installée non loin de là. À l’intérieur se trouvait tout le nécessaire pour prodiguer les soins à ces créatures si particulières, passant de la nourriture beaucoup trop aléatoire (personne ne savait encore réellement ce que les scroutts appréciaient en termes de pitance) à de l’équipement de protection en cas d’explosion soudaine. S’immisçant à l’intérieur, le blondinet agrippa plusieurs caissons et ouvrit ces derniers, exposant ainsi plusieurs composantes de nourriture diverse. Faute de savoir ce que ces enfoirés aimaient réellement (à l’instar de la plupart des sorciers qui avaient la tâche ingrate de s’occuper d’eux), Elyas étala sur un plateau des asticots encore grouillants, des bouts de végétaux un peu rancis, des oeufs de salamandre à éplucher et un foie de dragon à découper. Bon, il allait leur faire un encas carrément aléatoire et ils finiraient bien par avaler un truc. Autrement, ils pouvaient bien aller se faire voir...
Agrippant un œuf après avoir enfilé des gants, Rosenbaum entama sa besogne lorsque des bruits de pas, à l’extérieur, attirèrent son attention. Levant la tête, il poussa la porte de la cabane qui grinça sur ses gonds, puis alla jeter un œil à l’extérieur pour voir Logan Winchester approcher.
- Ah! Et bien, content de voir que je ne suis pas le seul à m’être fait avoir avec cette histoire de volontariat! S’exclama-t-il, sourire amusé en coin. On croit pouvoir s’occuper de créatures cool comme les licornes ou les niffleurs à la limite, et on se retrouve à devoir éplucher des oeufs de salamandres pour des bestioles qui ne pensent qu’à tuer son prochain! Engagez-vous, qu’ils disaient!.
Il gloussa. Quelque chose lui disait que son compagnon Poufsouffle n’était pas totalement heureux, non plus, d’être présent près de l’enclos des scroutts à pétards.
- N’empêche, je suis content que tu sois là. Ce sera assurément moins emmerdant…
L’excentrique tourna les talons, puis tira à nouveau sur la porte de bois dans le but d’entrer dans la cabane, là où l’attendait la ration improvisée des scroutts.
- Alors, tu te sens d’attaque pour découper du foie de dragon? De quoi bien meubler ton vendredi soir! Mais hey! Je ne suis peut-être pas Winifred, mais je suis de bonne compagnie malgré tout! Je suis simplement moins joli qu’elle!
Il ne put s’empêcher d’éclater de rire à sa propre réplique. Parce que forcément, s’il avait eu une copine, il aurait préféré passer la soirée avec elle que dans ces enclos où étaient mêlées bruits de vibrations furieuses provenant des boîtes et odeur de poisson pourri (doux arôme se dégageant des scroutts… Ils avaient réellement tout pour plaire, décidément).
REALLY?! C’était une blague, pas vrai? De toutes les créatures magiques que contenait le cours de Soins, on lui confiait - à lui, un élève universitaire, de surcroît! - l’entretien des foutus scroutts! Bestioles répugnantes, dangereuses et inutiles! Les bras lui en tombaient! Avoir su, il ne serait pas porté volontaire! Devant son désarroi évident, on s’empressa de lui expliquer que les scroutts à pétards étaient beaucoup trop dangereux et imprévisibles pour les laisser entre les mains des élèves mineurs du cursus classique. Vu les nombreux accidents survenus par le passé, le personnel de l’établissement ne pouvait se permettre de mettre la vie des gamins en danger. Mais les dragons, eux? N’étaient-ils pas trop dangereux? Si, mais d’autres élèves plus âgés que lui leur avaient déjà été attribués.
Esquissant une moue un peu boudeuse, le jeune homme de 19 ans poussa un long soupir et accepta malgré tout la tâche pour laquelle il s’était volontairement (ou involontairement, c’est selon le point de vue!) proposé. Mains dans les poches, il se dirigea vers les enclos, marchant machinalement vers la zone où se trouvaient les boîtes des scroutts à pétards. À la volée, on lui avait annoncé qu’un autre étudiant allait lui être attribué, histoire de lui donner un coup de main, mais également par souci de sécurité. Au moins, il n’allait pas être le seul à devoir se salir les mains avec ces bestioles.
À peine arrivé sur place, il scruta les boîtes en bois qui vibraient sous les mouvements frénétiques des scroutts, lesquels étaient simplement excités à l’idée de massacrer leurs semblables… comme toujours. Ceux-là étaient des juvéniles fraîchement sortis de leurs coquilles, les rendant ainsi encore plus répugnants et gluants. Personne ne savait encore comment ils arrivaient à se reproduire. Bien souvent, les œufs étaient découverts de façon fortuite et laissés à part des géniteurs qui, d’emblée, étaient assez débiles pour détruire leur propre progéniture.
- Si l’un de ces enfoirés m’explose en pleine gueule, alors je fous le camp, ils crèveront de faim… Marmonna-t-il plus pour lui-même qu’autre chose. Il fallait dire qu’il avait déjà eu quelques pépins avec ces bestioles, par le passé.
Une petite cabane plutôt basique avait été installée non loin de là. À l’intérieur se trouvait tout le nécessaire pour prodiguer les soins à ces créatures si particulières, passant de la nourriture beaucoup trop aléatoire (personne ne savait encore réellement ce que les scroutts appréciaient en termes de pitance) à de l’équipement de protection en cas d’explosion soudaine. S’immisçant à l’intérieur, le blondinet agrippa plusieurs caissons et ouvrit ces derniers, exposant ainsi plusieurs composantes de nourriture diverse. Faute de savoir ce que ces enfoirés aimaient réellement (à l’instar de la plupart des sorciers qui avaient la tâche ingrate de s’occuper d’eux), Elyas étala sur un plateau des asticots encore grouillants, des bouts de végétaux un peu rancis, des oeufs de salamandre à éplucher et un foie de dragon à découper. Bon, il allait leur faire un encas carrément aléatoire et ils finiraient bien par avaler un truc. Autrement, ils pouvaient bien aller se faire voir...
Agrippant un œuf après avoir enfilé des gants, Rosenbaum entama sa besogne lorsque des bruits de pas, à l’extérieur, attirèrent son attention. Levant la tête, il poussa la porte de la cabane qui grinça sur ses gonds, puis alla jeter un œil à l’extérieur pour voir Logan Winchester approcher.
- Ah! Et bien, content de voir que je ne suis pas le seul à m’être fait avoir avec cette histoire de volontariat! S’exclama-t-il, sourire amusé en coin. On croit pouvoir s’occuper de créatures cool comme les licornes ou les niffleurs à la limite, et on se retrouve à devoir éplucher des oeufs de salamandres pour des bestioles qui ne pensent qu’à tuer son prochain! Engagez-vous, qu’ils disaient!.
Il gloussa. Quelque chose lui disait que son compagnon Poufsouffle n’était pas totalement heureux, non plus, d’être présent près de l’enclos des scroutts à pétards.
- N’empêche, je suis content que tu sois là. Ce sera assurément moins emmerdant…
L’excentrique tourna les talons, puis tira à nouveau sur la porte de bois dans le but d’entrer dans la cabane, là où l’attendait la ration improvisée des scroutts.
- Alors, tu te sens d’attaque pour découper du foie de dragon? De quoi bien meubler ton vendredi soir! Mais hey! Je ne suis peut-être pas Winifred, mais je suis de bonne compagnie malgré tout! Je suis simplement moins joli qu’elle!
Il ne put s’empêcher d’éclater de rire à sa propre réplique. Parce que forcément, s’il avait eu une copine, il aurait préféré passer la soirée avec elle que dans ces enclos où étaient mêlées bruits de vibrations furieuses provenant des boîtes et odeur de poisson pourri (doux arôme se dégageant des scroutts… Ils avaient réellement tout pour plaire, décidément).
@Logan Winchester