Dit moi que ce n’est pas fini

La rupture avec Logan a été violence, pas physiquement mais émotionnellement. A peine on c’était retrouvé pour réviser que tout était parti en vrille. Je me faisais du mal en me repassant la scène encore et encore. A chaque fois, la même conclusion revenait. C’était de ma faute et je fondais en larme. Le pire c’est que durant les trois jours qui ont suivi, je n’arrêtais pas de le voir. Nos regards se croisaient et mon cœur se brisait un peu plus. J’avais les yeux rouge et globuleux, parce que je pleurais à chaque fois. J’arrivais à quitter la pièce pour me cacher la plupart du temps. Après, je voyais qu’il n’allait pas bien non plus. Pourtant, je n’arrivais pas à retourner vers lui. Je me sentais trop coupable. Je me disais qu’il avait sans doute raison de rompre avec moi.

Le premier jour j’étais en colère et je punissais n’importe qui pour n’importe quoi. Même mes collègues m’ont dit de me calmer. Le jour suivant et depuis c’est l’inverse. Il peut y avoir une pluie de grenouille devant moi, je ne réagissais pas. J’avais perdu du poids aussi, pire que lors de notre derrière dispute. Je ne mangeais rien et je pleurais tellement que de temps en temps j’ai vomi.

C’est ce matin que le meilleur ami de Logan est venu me voir. Il me regardait de manière sévère et je commençais à pleure à nouveau, quand il prit la parole.

Alors stop les pleures c’est bon ça commence à me souler que ce soit toi ou l’autre débile là ! Et encore une fois il veut rien me dire donc tu vas prendre ça et tu te demerde pour lui rendre son sourire ok ?

Il me pose un écrin dans les mains. Je le regarde complétement à coté de la plaque. Mon regard fait des aller-retour entre la boite et lui. Il soupire exaspérer.

Non mais faut que je te fasse un dessin ou quoi ? Tu veux pas que je te l’ouvre non plus ? C’est de Logan. Il sait pas que je l’ai trouvé par terre.

Mon regard est de plus en plus perdu, alors que le sien et de plus en plus impatient. Il frappe dans les mains devant moi pour me dire d’ouvrir la boite. Je la serre entre mes mains et fait demi-tour sans l’ouvrir. Si c’est de Logan, je ne veux pas l’ouvrir devant lui. Je l’entends derrière moi s’éloigner. Il ne me suit pas heureusement. Au détour d’un couloir, quand je suis seule je me colle derrière une statue pour me cacher. Je fixe la boite longuement avant de me décider de l’ouvrir. Malheureusement, quand je commence des voix se font entendre. JE sursaute et cours me réfugier je ne sais où comme une voleuse.

Je ne fais pas attention où je vais et je monte les escaliers rapidement. Je me retrouve dans la salle de classe d’astronomie. Pourquoi ici ? Je n’ai jamais rien compris aux étoiles. Pour moi, c’est juste des points jolies qui brillent dans le ciel et qui rendent romantique un moment qui ne l’est pas forcement. Je soupire et me pose sur une chaise. Je pose la boite face à moi et la regarde durant une longue heure sans rien faire. Finalement, je me décide de l’ouvrir enfin. Je vois un vif d’or autour d’une chaine, enfin un petit vif d’or. Je le prends délicatement avant de le serrer contre moi. Encore une fois, je pleure, jusqu’à m’écrouler d’épuisement.

Dernière édition par Winifred C. Fawley le Mer 26 Mai - 20:06, édité 1 fois

Je soupirais ne sachant pas quoi faire de mes os. Franchement en ce moment je n’avais goût à rien. Enfin, la date exacte c’était depuis une semaine. Depuis, ce fameux soir de révision, où on s’était pris la tête avec Winifred, on ne se parlait plus. J’avais en quelques sortes rompu j’imagines ? J’étais tellement énervé. Je m’en voulais tellement. Là encore je lui avais fait du mal parce que je n’étais pas capable de communiquer longtemps quand il s’agissait de ma mère. Si j’avais été plus conciliant on n’en serait jamais arrivé là. C’était tellement stupide quand j’y repensais.

Duncan me faisait la gueule d’ailleurs. Il avait bien compris que je n’étais pas bien une fois de plus et cette fois il n’avait pas utilisé de véritaserum. Il s’était contenté de me dire que j’étais un abruti et que j’avais surement encore merdé. Qu’il fallait que je me bouge le trognon pour récupérer la femme de ma vie avant que quelqu’un d’autre ne lui mette le grappin dessus. Mais je me demandais si ce ne serait pas mieux pour elle pour finir…

Je ne savais plus quoi penser. Je devais changer d’air ou du moins d’endroit pour réfléchir. Ma chambre c’était beaucoup trop douloureux d’y être seul. Je me remémorais sans cesse nos différents moments avec Winifred et ça ne m’aidait absolument pas à trouver ce que je devais faire pour arranger tout ça. Je finis par me dire que de toute manière on était le week-end donc je pouvais aller un peu où je voulais pour penser tranquillement. Une salle de cours serait l’idéal.

Je réfléchissais à quelle salle de cours serait la mieux. Je me disais que c’était une bonne idée que j’aille à l’une des salles du septième étage. Je pourrais admirer la vue tout en réfléchissant à mes options. Je finis donc par sortir de la résidence pour aller jusqu’à Poudlard et une fois arrivé devant l’entrée je prends les escaliers pour rejoindre le septième étage. Il y a plusieurs salles de cours mais je décide d’aller dans celle que j’aime le plus, celle d’astronomie. Les étoiles c’était tellement une science extraordinaire à étudier…

Je m’étire doucement me disant que sept étages ça faisait du bien au corps. Cela faisait plusieurs jours que je n’avais pas bouger de ma chambre si ce n’est pour manger, alors du coup un peu de sport c’était pas mal. Vu le temps de merde qu’il y avait on avait annulé les séances d’entraînement de Quidditch cette semaine. Il faisait vraiment beaucoup trop moche pour le coup.

J’ouvre finalement la salle d’astronomie et m’y engouffre en soupirant de contentement avant de relever le nez et d’ouvrir des yeux ronds abasourdi. Ce n’est pas possible…On était connecté à ce point-là ? S’il y avait bien en ce moment une personne que je ne voulais pas croiser c’était Winifred. Ai-je besoin d’en rajouter pour que vous sachiez qui se trouve devant mes yeux ? On est d’accord.

Je soupire tandis que rien ne se passe. Pas un mot. En fait je remarquais qu’elle s’était endormie même et m’approchais d’elle en douceur pour ne pas la réveiller. Son visage semblait bien fatigué. Elle n’avait pas l’air de bien dormir, j’imagines qu’on en était au même point tout les deux…Je comptais repartir comme si de rien n’était quand je vis ce qui était en face d’elle. Mon écrin…celui que j’avais perdu et que je comptais lui offrir pour nos deux mois. L’avais-je fais tomber dans la salle de Sortilège en partant précipitamment ? Bien possible. Bref, c’est elle qui l’avait et je ne savais vraiment pas ce que je devais faire à présent…

Je doutais que me tirer avec cet écrin était la bonne solution. Je ne pouvais pas lui faire croire qu’elle avait rêvé d’un truc pareil elle n’y croirait jamais. Je poussais l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille pour voir un peu mieux son visage tandis que je souriais malgré moi de cette vision. On aurait dit un ange qui dormait…Sans que je ne m’en aperçoive tout de suite des larmes coulèrent librement sur mes joues. Cela me faisait tellement de bien de la voir. Elle me manquait tellement…Je me demandais si on pouvait juste effacer cette journée horrible de notre vie et recommencer tous les deux. Mais c’était certainement juste un doux rêve…

J’étais vraiment en train de la mater en train de dormir…Je suis un pervers. Je ne devrais pas être là et surtout pas rester là. Elle pouvait se réveiller à tout moment, mais ça me faisait tellement de bien de la voir. Elle tenait le pendentif avec fermeté. Même si j’avais voulu le lui reprendre ça aurait été compliqué vu comment elle l’agrippait de fou. Je la vois commencer à pleure et mon cœur se brise en milliards de morceaux. Je suis un con. Comment je peux lui faire ça ?

Sans pouvoir m’en empêcher je lui caresse la joue et je la vois sourire. Malgré son sommeil elle semblait reconnaître mon toucher et ça me faisait d’autant plus mal. J’ai vraiment merdé… Son sourire retombe pour laisser place à de nouvelles larmes tandis qu’elle va jusqu’à dire quelque chose que je prends pour moi même si je ne suis pas sûre à cent pourcent que ce soit moi la personne concernée par ses mots.

Ne pars pas…Moi qui voulais justement partir, je pouvais encore moins le faire pas alors qu’elle le disait à cet instant précis avec un tel ton…J’aurais eu l’impression d’être un monstre sans cœur. Je me sentais déjà comme une pauvre merde alors ça n’arrangeait rien…

Comment pourrais-je partir quand c’est dit comme ça ? chuchotais-je plus à moi même qu’autre chose.

Elle resserre sa prise sur le collier que je voulais lui offrir. Je souriais me disant que j’avais vraiment mis le paquet pour nos deux mois. J’avais réfléchis un moment avant de trouver le cadeau parfait qui nous ressemblait à tous les deux…

J’étais tellement dans mes pensées que je sursaute quand elle couine. Apparemment, elle semble avoir serrer trop fort le pendentif et c’était fait mal ce qui l’avait d’ailleurs réveillée. Et merde…Elle relève la tête doucement et quand elle me voit elle a un mouvement de recul et tombe de sa chaise, le collier partant au sol en même temps qu’elle. Mon corps eut un mouvement d’avancée pour elle et j’étais déjà non loin d’elle car si je n’avais pas stoppé mon cerveau je l’aurais rattrapé et la situation aurait été encore plus gênante qu’elle ne l’était déjà…

Je restais silencieux ne sachant pas quoi dire. Le « tu ne t’es pas fait mal » paraissait stupide vu qu’elle venait de dire aie…Elle pleure tandis qu’elle rougit se rendant compte que la situation n’était pas vraiment très sympathique. Elle semble paniquer tandis qu’elle lorgne partout à la recherche de quelque chose de spécifique apparemment. Elle finit par mettre la main sur le collier et le récupère rapidement le plaquant contre son cœur en mode, maintenant il est à moi je le garde. Cette vision me fit émettre un mince sourire. Elle me faisait fondre encore, malgré la situation embarrassante dans laquelle on se trouvait.

Elle restait au sol tandis que j’étais debout.

Je me doutes bien que tu ne l’as pas volé tu n’es pas comme ça…

Duncan l’avait trouvé. Quelque part j’étais rassuré. J’aurais préféré lui donner moi-même mais au moins c’était mieux ça que ce soit quelqu’un de lambda qui ait pu le garder pour lui…Il me connait bien plus qu’on ne pourrait le croire. J’imagines qu’il n’avait pas eu besoin de grand-chose pour savoir que c’était moi qui l’avais acheté. Les initiales de Winifred et moi, plus le vif d’or avait dû l’aider rapidement à déduire la chose.

Je finis par laisser mes larmes couler. Je me sentais vraiment mal et de la voir sur la défensive comme ça je ne le supportais pas.

Je suis tellement désolé Winifred…

Je finis par m’asseoir en face d’elle en me prenant la tête.

J’ai été stupide. Je n’aurais jamais dû agir comme je l’ai fait. Ma colère a pris le dessus et je ne me le pardonne pas.

Je relève le regard pour la regarder dans les yeux malgré mes larmes continuant de couler. Ce n’est pas les chutes du Niagara mais pas loin…

Je t’aime tellement. Cette semaine était un enfer. Te voir chaque jour mais ne pas pouvoir te prendre dans mes bras ou t’embrasser était un calvaire. Tu me manques toujours plus, chaque jour, chaque heure, chaque minute et chaque seconde qui passes je ne pense qu’à toi.

Je regarde le bijou entre ses doigts fins et esquisse un fin sourire.

Je ne veux pas partir. Je ne veux pas de tout ça. Tout ce que je veux c’est qu’on revienne à nous avant cette dispute stupide que j’ai enclenché par connerie. Je continue à faire l’autruche avec ma mère, mais je me dois de lui parler. Cette situation est beaucoup trop pesante et tu en as souffert toi aussi. J’aurais dû voir que ça te pesait, j’aurais dû le comprendre vu le nombre de fois où tu as voulu que l’on en parle. Je me suis refermé à chaque fois.

Je soupire.

Pourras-tu me pardonner ? De ne pas avoir été à la hauteur ? Moi-même je n’arrive pas à me pardonner du mal que je t’ai fait encore. J’ai l’impression que je te fais plus souffrir qu’autre chose et ça me détruit peu à peu…

On était vraiment deux beau idiots à se regarder dans le blanc des yeux en attendant que l’un de nous deux ne parle. En même temps, il était temps de mettre fin à tout ça et qu’on avance, peu importe la finalité. On était l’un comme l’autre l’ombre de nous même ça ne pouvait plus durer. Je ne pouvais plus faire semblant de faire comme si tout allait bien alors que c’était tout sauf le cas. Que mon cœur se fissurait chaque jour un peu plus face à son absence. Je ne voulais pas la perdre. Peu importe si je devais prendre toute la faute sur moi, je m’en fichais tout ce que je voulais c’est qu’on se réconcilie.

Je me mis à pleure ne pouvant pas m’en empêcher tellement ma tristesse était grande. Je souffrais depuis cette scène entre nous. Je la rejouais dans mon esprit un million de fois me disant que ça aurait pu être différent si je n’avais pas été fermé comme le con que je suis quand il s’agit de ma mère.

Je me rapproche d’elle t me met à genoux face à elle pour être à peu près à sa hauteur. Elle ouvre la bouche voulant dire quelque chose mais apparemment, cela ne sort pas. Je la vois commencer à pleurer à son tour et ça me fait mal au cœur. Je n’aime pas la voir dans un tel état. Elle semblait au plus mal et ne me regardait pas non plus dans les yeux. Comme si elle se sentait honteuse voir coupable. Mais de quoi se sentait-elle coupable. Ce n’était en rien de sa faute…J’avais surréagis.

Je vois que de lui demander si elle me pardonnera finit par les tirer de ses sombres pensées et elle me regarde toujours en larmes se rapprochant de moi. Elle en vient même à prendre mon visage entre ses mains et je souris amuser. Je frisonne à sa peau touchant la mienne de nouveau. Je sens comme une nouvelle bouffée d’oxygène s’emparer de mes poumons. Je respire à nouveau. En tout cas, j’ai l’impression que je revis doucement à ce simple toucher.

Elle finit par m’embrasser avec fièvre comme elle ne m’avait encore jamais embrassé et je l’enlace avec fermeté par la taille. J’approfondis comme je peux cet échange salvateur. Mon dieu ça faisait tellement de bien de l’avoir contre moi, ses lèvres sur les miennes. Cela faisait comme une éternité alors que pourtant ce n’était qu’une pauvre petite semaine. C’était à ce point-là… Elle pose finalement son front contre le mien et parle à son tour fermant les yeux sûrement pour me dire plus facilement ce qu’elle ressentait.

Non je suis un crétin. Cette histoire avec ma mère te pesait et tu avais besoin de mettre ça sur papier. Je n’aurais pas dû réagir de la sorte, tu m’aurais simplement expliqué et ça aurait été bon. J’ai abusé, et suis parti en live comme un abruti.

Elle semble chercher ses mots encore et je caresse sa joue afin de l’aider à trouver les mots.

Mon amour…tu es vraiment la plus merveilleuse des petites amies. Je t’aime tellement moi aussi.

Elle laisse finalement tomber ses mains sur ses genoux et pleure encore tandis qu’elle me demande de la pardonner.

Il n’y a rien à pardonner mon cœur. Tu n’as rien fait de mal. C’est fini tout ça. On va aller voir ma mère tout les deux à nos prochaines vacances. Je te présenterais comme ma petite amie. Peu importe qu’elle me donne ou pas son approbation, c’est toi que je veux et rien que toi. Je n’attends plus rien d’elle depuis longtemps. Et il est hors de question qu’elle gâche notre relation.

Je l’embrasse de nouveau aussi langoureusement qu’elle l’avait fait plus tôt et caresses sa joue tendrement.

Peu importe ce que l’avenir nous réserves je te veux toi et rien que toi et ce pendentif était un gage de mon amour pour toi. Une promesse d’être toujours ensemble. Je voulais te l’offrir moi-même aujourd’hui. Cela fait deux mois qu’on aurait été ensemble. A part si on fait comme si cette semaine n’avait pas existé ? Aucun de nous deux n’avait vraiment rompu avec l’autre en fait…donc on est toujours ensemble...Joyeux deux mois ?

Je souris et la prends tout contre moi voulant ressentir de nouveau sa chaleur. Un câlin des plus agréables.

Tu es d’accord pour rencontrer ma mère ? Je pense que ce sera mieux aussi bien pour moi que pour toi. Je ne veux plus que cette histoire te fasse de mal. Je veux que tu la rencontres pour te faire une idée de comment elle est. Et peut-être que tu arriveras toi à lui faire entendre raison qui sait ?

Cela faisait tant de bien de retrouver mon amour. Nos baisers étaient bourrés de sentiments en tout genre. Frustration, tristesse, amour, manque, soulagement. Bref, c’était d’une intensité sans précédent et c’était bon. Je la prenais contre moi comme si c’était la dernière fois et elle en tremblait sûrement dû au fait qu’elle avait encore du mal à réaliser que c’était réel. Elle me dit que c’est de sa faute, pourtant je ne veux pas qu’elle se mette la faute sur le dos c’était d’abord moi qui avais merdé. On était peut-être fautif tous les deux mais j’étais bien plus dans l’erreur parce qu’elle avait besoin de parler d’un sujet qui lui pesait et que je n’ai pas pris la peine de l’écouter. Ce n’était pas juste pour elle.

Ne rejette pas la faute sur toi non plus. On a tous les deux des tords dans cette histoire même si je pense être celui qui en a le plus.

On a tous les deux, été beaucoup trop campés sur nos positions sans vouloir chercher à ménager le feu qui s’embrasait. On l’a alimenté et ça a finit par exploser et on a perdu le contrôle total de la situation l’un comme l’autre. Elle finit par me dire ce qu’elle comptait potentiellement envoyer à ma mère et je sentis mon cœur s’enfler de bonheur tandis que je me redéclarais toujours plus à elle la faisant fondre en larmes. Pensait-elle que je ne l’aimais plus ? En tout cas, ce n’était pas le cas et je voulais vraiment qu’elle le sache.

Je lui fais même part que je veux la faire rencontrer ma mère et la présenter de manière officielle à ma mère peu importe ce qu’elle en pense.

Je veux vraiment qu’on soit un couple aux yeux de tous le monde et également d’elle. Je n’attends pas son approbation mais je veux la mettre au courant tout de même. J’aimerais qu’elle me considère plus. Je l’ai toujours souhaité. On était heureux avant quand on était en Amérique. Mais depuis qu’elle a divorcé et été mutée elle a fait tellement de barrière autour d’elle, que j’ai l’impression de ne plus exister. J’avais tout c que je voulais niveau bien matériel du coup je ne peux qu’être heureux c’est évident… dis-je tristement.

Elle enroule ses bras autour de mon cou tandis que je l’embrasse de nouveau langoureusement. Je voulais retrouver ses lèvres qui m’avait tant manqué. Un seul baiser ce n’était pas assez loin de là. Si on comptait un baiser par jour manquer c’était au moins sept baisers à rattraper en sachant que c’était plutôt dans les dix par jour donc vous imaginez le nombre conséquent de baisers à rattraper ?

Je sentais en l’enlaçant qu’elle avait perdu du poids et je caressais doucement et tendrement ses flancs. Je finis par délier de nouveau nos lèvres lui disant ce que représentait pour moi ce collier qu’elle avait récupéré de Duncan. Lui faisant savoir ou lui rappelant tout du moins que c’était bel et bien nos deux mois de couple aujourd’hui.

Je finis par lui demander qu’on efface cette semaine de nos vies car je ne voulais plus ça. J’avais comme arrêté de vivre durant cette semaine. Le temps s’était comme arrêté tellement elle avait été longue et sans intérêt avec elle absente de celle-ci. Un lâche un rire avant de se coller à moi. Elle semble d’accord pour effacer cette semaine vu sa réaction, non ?

Tant mieux alors je ferais de même. Je t’aime aussi mon cœur et je ne cesserais jamais. Joyeux moisniversaire mon cœur. Très bien. Je lui ferais savoir que je veux une entrevue avec elle afin de te la présenter.

Je souris en voyant qu’elle ne me forçait pas et qu’on ferait comme je le souhaitais. Je souriais tendrement et embrassait sa tempe tandis que je récupérais le collier et qu’elle se tournait pour que je le lui mette autour du cou. Je viens embrasser sa nuque chastement.

Avec plaisir mon amour dis-je le lui passant autour du cou sans attendre.

Je la retourne vers moi et l’admire avec le collier.

Il te va comme un gant mon cœur. Si tu savais le temps que j’ai mis à réfléchir pour te faire ce cadeau pour nos deux mois. Je voulais quelque chose qui me représentait et sur lequel je pourrais faire grave nos initiales que tu saches que je serais toujours avec toi. J’espères vraiment que tu l’apprécies, si ce n’est pas le cas dit le moi et on ira le changer si besoin.

Je l’enlaçais par la taille de nouveau liant mes mains l’une à l’autre dans son dos en croisant les doigts. Je l’empêchais de se défaire de ma prise comme ça.

Que fait-on à présent mon cœur ? Moi de mon côté j’aimerais profiter de nos réconciliations pour rattraper notre temps perdu en étant ensemble après on fait ce que tu désires. Du moment que je suis avec toi on fait tout ce que tu veux.

Je souris amuser avant de venir mordiller son oreille doucement, venant chuchoter à son oreille.

Si tu préfères on peut rentrer à la résidence pour des câlins d’adultes ~ dis-je m’éloignant de son oreille en lui tirant la langue la narguant totalement.

Je souris me disant que malgré qu’elle ne fût pas d’accord, je le voyais dans ses yeux, elle se résignait à me laisser porter le plus la faute. Je souriais doucement et embrassait doucement son front. On se retrouvait et on laissait bien vite derrière nous cette semaine des plus difficiles pour nous deux. Je voulais vraiment qu’on aille tout deux voir ma mère et peu importe la finalité. Mais au fond de moi c’était ma mère. Bien sûr que je voulais renouer avec elle. Mais j’avais vraiment peur que ce ne soit plus possible. Winifred, vu comment elle était, j’espérais qu’elle pourrait peut-être y faire quelque chose elle. Mais je ne lui en voudrais jamais, si ça ne changeait rien. De toute façon qui ne tente rien n’a rien de toute manière.

Je souris tandis qu’elle me rassure et qu’on s’embrasses tout en s’enlaçant. On se faisait tellement de bien tous les deux rien que par une étreinte. Nos sentiments débordaient tellement nous étions heureux. Je n’oubliais pas de lui souhaiter nos deux mois après tout ça se fêtait, non ? Je ne saurais dire vu que c’était la première fois que j’étais en couple. Bon après j’étais dû genre à fêter tout et n’importe quoi pour la gâter aussi c’est bien possible ça…

J’appréciais le fait qu’elle ne se l’était pas encore accroché au cou. Comme si elle attendait vraiment que je le lui mette moi ? C’était adorable en tout cas et vraiment respectueux. Je la reconnaissais bien là. Elle me faisait toujours plus fondre par ses actes si nobles. Elle n’était peut-être pas d’une famille richissime mais elle était de bonne éducation clairement et savait faire les choses bien. Elle me caresse la joue tandis que je prends le temps de lui expliquer le pourquoi de ce cadeau et ce qu’il représentait à mes yeux.

Je t’aime mon amour. Plus que tout. Toujours avec toi en tout temps.

Je l’emprisonne finalement dans mes bras et la taquines venant lui faire une proposition qui pourrait paraître indécentes pour certaines oreilles chastes.

Je trouve aussi mon cœur. Tu m’as manqué sur absolument tous les plans ~

Je rigolais de ma bêtise. Je devais bien avouer vouloir la taquiner, mais je mentirais si je disais que je n’avais pas envie de plus pour autant. Mais pas ici, pas dans une salle où n’importe qui pouvait se ramener. On aurait tout notre temps dans l’intimité de l’une de nos chambres plus tard. Je sors de mes pensées en entendant son ventre gargouiller. C’est trop chou…Elle en rougit avant d’éclater de rire face au ridicule de la situation.

Ah la la la faim qui se retrouve au même niveau que moi…Oui mon cœur allons manger un bout et montrer à la plèbe qu’on est de nouveau ensemble et qu’on veut pas être avec quelqu’un d’autres que notre âme sœur ~ dis-je en souriant la main sur le cœur en mode théâtrale.

Je souris et embrasses son front avant de me relever l’emmenant avec moi dans l’entreprise et la déposant au sol nous remettant debout tous les deux. Je garde l’une de ses mains dans la mienne et l’apporte jusqu’à mes lèvres pour embrasser le dos de celle-ci.

Allons-y mon cœur allons braver la queue de la cantine ! Ton chevalier servant te protégera dis-je en rigolant.

Finalement cette semaine qui avait si mal commencer, se terminait sur une réconciliation bienvenue et vraiment rassurante. J’étais soulagé que tout ça soit derrière nous et qu’on puisse de nouveau être heureux tous les deux. Pour finir, tout était bien qui finissait bien, de toute façon, on était fait l’un pour l’autre j’en étais persuadé. Aucun de nous deux n’avait vraiment dans l’idée que c’était fini entre nous. On avait juste eu besoin de réfléchir chacun de notre côté.