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Octobre 2011


Ça n’avait pas été très difficile pour Ariana de se faire apprécier par ses élèves. Même si quelques-uns avaient sourcillés en entendant son nom de famille lors du buffet de la rentrée, ils avaient conservé, pour la plupart, une certaine excitation à l’idée d’être enfin débarrassé de Binns. Les cours d’Histoire de la Magie avaient toujours été lourds et difficile à cause de l’ennui mortel (c’est le cas de le dire…) du professeur. Carrow s’était donné la mission de redonner un peu de vie (c’est le cas de le dire…) à cette matière qu’elle affectionnait au-delà de tout le reste.

Elle avait commencé l’année en faisant une révision des années précédentes avec ses élèves pour voir à quel point ils avaient été capable de suivre avec Binns. Les adolescents avaient été surpris, la première semaine, de voir toutes les tables et les chaises poussées sur les murs de la salle de classe pour laisser un grand espace au milieu. Ensemble, avec Ariana comme Directrice de Scène, ils s’étaient amusés à mettre en Théâtre des scènes importantes de l’Histoire sorcière, chaque élève prenant un rôle attitré. La mise en pratique ludique avait permis à tous d’apprendre à apprécier Miss Carrow, et de réviser les notions de l’année précédente.

Du coup, les premiers devoirs qu’elle avait attribués, plus d’un mois après la rentrée scolaire, étaient revenus pour la plupart avec des notes satisfaisantes. Il y avait toutefois quelques élèves qui semblaient toujours avoir du mal à rattraper leur retard. Ariana avait eu le cœur particulièrement lourd lorsqu’elle avait remis sa copie au jeune Avery. L’expression sur son visage avait éveillé en elle des souvenirs de ses propres échecs scolaires. Lorsque le cours sur une des Grande Guerre Sorcière fut terminée et que les élèves se mirent à ramasser leurs effets personnels en bavardant joyeusement, Carrow décida de prendre les choses en main.

-Monsieur Avery? Est-ce que vous pourriez rester quelques minutes? demanda-t-elle doucement, discrètement, pour que cette intervention n’attire pas l’attention des collègues de classe de Lancelot.

Attendant que le local ne se vide, Ariana approcha une chaise de son bureau, puis s’assied dans la sienne en faisant signe à Lancelot de venir près d’elle. Lorsqu’ils furent enfin seuls, la professeur adressa un sourire rassurant à l’élève, parce qu’il n’avait vraiment pas l’air enthousiaste d’être retenu après la classe.

-Ne me faites pas cette tête Monsieur Avery, s’il-vous-plait. Je ne vous ai pas gardé pour vous faire le moindre reproche. En fait, j’espérais que vous puissiez m’aider.

L’enseignante attendit que sa phrase fasse son chemin dans le cerveau de l’adolescent, qui ne s’attendait certainement pas à ça. Le laissant digérer, elle fouilla dans son tiroir à la recherche d’une boîte de chocolats, sa petite gâteries entre les cours, qu’elle posa, ouverte, sur son bureau entre elle et l’élève.

-Je sais que vous êtes déçu de votre devoir… Déception est peut-être même un mot trop faible pour décrire ce que j’ai vu dans vos yeux tout à l’heure. Mon souhait le plus cher n’est pas seulement que tous mes élèves sortent d’ici avec des bonnes notes, mais qu’ils sortent avec le sourire. Monsieur Avery, dites-moi… qu’est-ce que je peux faire pour m’améliorer? Pour vous aider à mieux absorber la matière, j’ai besoin d’être meilleure moi-même, qu’en pensez-vous? Ne vous inquiétez pas, je suis une nouvelle professeur, je suis capable de prendre la critique.



Dernière édition par Ariana Carrow le Jeu 27 Mai - 18:10, édité 1 fois

descriptionEntraide professeur-élève | Lancelot (Terminé) EmptyRe: Entraide professeur-élève | Lancelot (Terminé)

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Entraide professeur-élève


Comme tout les étés, j’avais attendu la rentrée avec impatience. Retrouver les murs en pierre de l’école, malgré les représailles et les insultes de certains de mes camarades, étaient toujours plus agréable que la compagnie de ma génitrice. Lors du repas de rentrée, un nouveau professeur fut annoncé pour remplacer le professeur Binns. Au début, je fus soulagé. Je me dis qu’avec un peu de chance, cela me permettrait d’avoir de meilleure note, mais une mauvaise surprise arriva. LA nouvelle professeure était une Carrow et rien que ce nom me fait faire des cauchemars. Je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’elle doit forcement connaitre ma mère et qu’elle doit être du même genre qu’elle. Je connais ce nom, plusieurs personnes de cette famille sont déjà venues à la maison. Contrairement à la mère de Liam, ces gens sont comme ma mère. Je me dis que mon moment de répit entre ses murs, ne le sera plus. Mon esprit de petit garçon, pensait qu’elle était là pour surveiller mes moindres faits et gestes.

Lors des premiers cours, j’adorais beaucoup sa manière de faire, mais je restais sur ma chaise, n’ayant aucune confiance en cette femme. Pourtant, mon cœur de petit garçon voulait lui faire confiance, mais je n’y arrivais pas. Je restais silencieux durant tout ses cours. Elle était très pédagogue, pourtant j’étais tellement fixé sur elle, que je n’arrivais pas à me concentrer en cours. J’avais toujours l’air ailleurs.

Aujourd’hui, nous venions d’avoir nos résultats de notre premier devoir et je savais très bien que ce n’était pas très glorieux. Quand je vois mon parchemin parsemer de rouge, j’ai la gorge sèche. Je me sens stupide. Je connais pourtant la majorité des réponses, mais le stress m’a envahi ce jour-là. Je me lève à la hâte pour quitter la pièce quand, la voix douce mais terrifiante de ma professeure m’interpelle. Je lance un regard suppliant à Liam et Eliavres, pensant que mes amis pourront me sauver. Je croise le regard de la jeune femme qui me souris. Je n’arrive pas à voir la chaleur et la bienveillance qu’elle essaye de me communiquer. Je suis terrorisé. Même quand elle me dit qu’elle n’a pas l’intention de me faire de reproche. Je n’en crois pas un mot.

Quelle tête ? Je ne fais pas de tête…

Ma voix est tremblante, alors que je me lève en tenant contre moi mon sac comme d’un bouclier. J’écoute à moitié ce qu’elle me dit, faisant abstraction de la dernière partie de sa phrase. Cela fait remonter mes manches légèrement que je baisse rapidement. Je ne fais que quelques pas pour me mettre assis sur la chaise au bureau de la femme brune. Je garde mon sac sur mes genoux. J’observe ses gestes, comme si j’avais peur qu’elle lève la main sur moi. Je reste sur la défensive. Je la vois sortir une boite de chocolat qu’elle mets en face de nous avant qu’elle ne prenne la parole.

Je suis totalement déstabilisé par ses propos. Elle refait allusion à mon regard de tout à l’heure. Elle sait que j’ai peur ? Je m’attends à tout moment à entendre des mots comme « cretin » ou « déchet ». Pourtant rien n’arrive et j’arrive à prendre conscience que sa voix est calme et même douce. Je déglutis, ne sachant pas quoi faire face à elle, ni quoi dire ? Et si c’était un piège ?

Je connais mon cours professeur, je vous assure ! C’est pas vous le problème enfin…je veux dire…
Je me mords la lèvre et joue avec la sangle de mon sac. Je fixais donc la pile de feuille sur le bureau du professeur, afin de pouvoir remettre de l’ordre dans mes yeux. Je croise et recroise les jambes, nerveusement.

Vous allez en parler à ma mère professeur ?

Je n’ai pas contrôlé mes propos et je le regrette tout de suite. Je le recroqueville sur moi-même et parle d’une fois basse retenant un sanglot. Il ne faut pas que je pleure, je n’ai pas le droit.

Pardon professeur, je ferais mieux promis.



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Prenez en mangez en tous, ceci est du chocolat


Tout dans la posture et les gestes de Lancelot lui serrait le cœur, comme si son intuition lui disait qu'il y avait anguille sous roche. Le regarder l'affublait d'étranges sentiments de déjà vu, mais c'étaient de ses propres souvenirs à elle, de son enfance et son adolescence, qui se mélangeaient à l'impression que lui donnait le jeune Avery.

Dans un flash du passé, Ariana se souvint qu'elle croisait les bras de la sorte, serrant un objet mou contre sa poitrine comme s'il s'agissait d'une bouée, chaque fois qu'elle craignait de prendre un coup, à cette époque désormais révolue où elle ne valait guère mieux qu'une elfe de maison. Carrow se sentit soudain la bouche sèche en faisant se rapprochement, s'efforçant à se convaincre qu'elle s'imaginait des choses. Qui était-elle pour se mêler des vies personnelles de ses élèves dès sa première année d'enseignement, sans les connaître, et d’émettre des hypothèses basées sur rien d'autre que son propre vécu.
Mais plus elle l'observait, plus il la rendait inconfortable. Cette façon d'éviter son regard comme une proie face à son prédateur. Personne ne l'a regardait jamais comme ça, pas elle. Elle était toujours la proie...

-Mais... par Merlin! Pourquoi donc croyez-vous que je serais en contact avec votre mère ? Je ne sais même pas qui c'est, lâcha-t-elle soudain, visiblement confuse, se demandant sincèrement comment il pouvait bien penser qu'elle avait eu le temps de contacter les parents de tous ses élèves, en seulement un mois. Ce n'est qu'un tout petit premier devoir, monsieur Avery, je ne discute pas de telles notes avec qui que ce soit, encore moins les parents. Ce n'est pas un examen. Vous avez encore plusieurs mois pour vous rattraper.

Et comme Lancelot lui assurait qu'il travaillerait pour s'améliorer, le cœur d'Ariana se serra encore. Est-ce qu'elle rêvait où il était à un cheveu de pleurer? Sa voix tremblait, il évitait son regard, déglutit, se mord la lèvre, s’agite sur sa chaise… Qu'est-ce qu'elle avait bien pu dire ou faire pour le mettre dans un tel état ?!

-Mangez, ajoute-t-elle simplement, doucement, en tendant la boite de chocolats à quelques centimètres de son visage. S'il-vous-plaît.

Un petit sourire se dessina sur son visage alors qu'elle se remémorait un autre souvenir de jeunesse, mais lors de sa scolarité à Poudlard cette fois-ci. Elle eut même un petit rire en se souvenant à quel point elle avait mangé de chocolats dans la classe du Professeure Lupin.

-J'ai pris l'idée d'un de mes anciens professeurs. Dès qu'il nous sentait à fleur de peau, il nous sortait des chocolats, disant que ça nous ferait du bien. Il avait raison, en plus, c'est si bête. Je regrette de ne l'avoir eu qu'un an, même si j'étais nulle dans sa matière, ce qui... ironiquement... m'a valu beaucoup de chocolats! précise-t-elle en riant à nouveau légèrement, parlant un peu dans le vide, sans regarder directement son élève, respectant son embarras.

Puis, elle soupira à nouveau en se désolant de la mort de ce professeur formidable. Elle se trouvait à des kilomètres du château à cette époque, dans un autre pays, fuyant lâchement la guerre alors que des bonnes âmes comme lui y périssent.

-Donc… vous dites que le problème n'est pas moi, mais je crois que vous avez tort, monsieur Avery, sauf votre respect... Vous n'êtes pas celui qui devez-vous excuser pour un échec académique, je ne suis pas comme ces vieux professeurs qui pensent que les élèves qui ne réussissent pas sont des paresseux qui n'ont pas mis d'efforts. Les techniques d'un enseignant ont d'avantage d'impact sur le succès scolaire de ses élèves que des travaux correctement exécutés, du moins, c'est mon avis. Alors... comment est-ce que je, Ariana Carrow, peux vous aider, Lancelot Avery, à "faire mieux" ?

« Et pourquoi est-ce que vous me regardez comme si j’allais vous manger pour souper? » se retint-t-elle de demander, n’ayant pas, encore du moins, cette familiarité avec ses élèves pour faire de l’humour.

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Entraide professeur-élève


Quand je lui demande si elle va en parler à ma mère cela semble la surprendre. Et je dois avouer que sa réponse me surprend encore plus. Je sursaute même avant d’enfouir un peu plus ma tête dans mes épaules. Si j’étais une tortue, elle ne verrait que le haut de mon crane et mes cheveux en bataille. Comment ça elle ne connait pas ma mère ? C’est un mensonge pour m’amadouer ou c’est la vérité ? Je couine un peu avant de lui dire d’une voix plus que basse. Je ne sais même pas s’il elle m’a entendu.

Je…les Carrow sont…des amis à ma mère alors je…

Je préfère me taire de peur d’avoir dit une bêtise. Elle essaye de me rassurer en disant que ce n’était qu’un devoir et que ce n’était pas très grave que j’ai une mauvaise note. Je suis pris d’un hoquet nerveux. Si seulement ce qu’elle disait été vrai. Je n’en croyais pas un mot, bien trop méfiant pour le moment. Pourtant son sourire avait quelque chose de chaleureux et bienveillant. Surtout quand elle me tend la boite de chocolat que j’avoue me fait de l’œil depuis le début. Pourtant je n’ose pas. Comme si j’avais peur de représailles derrière, mais son « s’il vous plait », fait tomber un peu ma crainte. Je tends légèrement mon bras tremblant pour en prendre un. Je murmure un « merci » à peine audible alors qu’elle me raconte d’où lui vient son idée.

Elle arrive à me faire légèrement rire quand elle dit que le fait de ne pas être douée lui a valu beaucoup de chocolat. Je grignote mon réconfort comme une petite sourire en fixant mes pieds. C’est vrai, que je me sens déjà mieux. Mais ce n’est pas juste à cause de la douceur, mais aussi à la voix du professeur Carrow. Elle est si douce, rien à avoir avec ceux que j’ai vu chez ma mère.

Vous allez rapidement devenir le professeur préféré de tous comme ça…

Je rougis en prenant conscience de ce que je viens de dire. Est-ce que ce n’était pas déplacer ? Je pousse un profond et long soupir alors que je termine mon carré de chocolat. Elle reprend la parole pour me dire qu’elle n’est pas comme les autres professeurs et ça je l’avais bien compris. Sa voix douce raisonne à mes oreilles et je me mets à culpabiliser encore plus. Je m’étais fais une idée d’elle, par ce que je connaissais de la famille dont elle porte le nom. Je me suis tellement braqué sur ça que j’en avais échoué mon devoir.

J’ouvre la bouche, mais aucun son n’en sort, enfin aucun mot plutôt. Mes yeux se remplissent de larme que je n’arrive pas à retenir. Je me mets à sangloter bruyamment comme un enfant. D’un côté, j’en étais un après tout. Je serre mes mains en poings que je pose sur mes yeux.

Je…j’avais…p…peur…de…v…ous…

Je me sens tellement minable en ce moment. JE m’en veux encore plus que d’avoir échoué à mon devoir. Je n’arrive pas à me calmer et laisse totalement mes larmes couler. Vu que j’ai les mains relevées, mes manches remontes un peu. Lançant voir des cicatrices qui ne partirons plus jamais sur mes poignets.



descriptionEntraide professeur-élève | Lancelot (Terminé) EmptyRe: Entraide professeur-élève | Lancelot (Terminé)

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Cornes de bouc et troisième oeil


Encore une réaction de crainte face à elle, de renfermement sur lui-même, comme si Ariana avait montré un intérêt pour le mordre. Puis elle comprit. Les « Carrow » sont amis avec les « Avery ». Oui, elle aurait dû y penser. Ces deux familles avaient été des Mangemorts, du coup… Mais beaucoup d’autres de sang pur l’avaient été aussi. Avait-il ces mêmes réactions avec tous le Malfoy et Goyle de l’école?

-Mais je ne suis pas n’importe quelle Carrow, se contente-t-elle de répondre avec un léger sourire, songeant même que la mère de Lancelot ne devait probablement pas être au courant de son existence, laquelle avait été si longtemps cachée.

L’adolescent fini par se prendre un chocolat en murmurant un remerciement, ce qui ne calme qu’à peine sa nervosité ostentatoire. Puis finalement, elle l’entend, et soupir de soulagement. Il a ri, un peu. Lorsqu’il lui dit qu’elle deviendra bien vite la professeur préférée de l’école si elle continue de distribuer du réconfort comestible, Ariana se sent rassurée. Son sourire s’attendrit, et sa propre nervosité, qu’elle cache profondément dans son cœur face à ses élèves, s’apaise un peu. Elle aussi craint qu’on la déteste, juste à cause d’un nom. « Carrow » en a fait frémir plus d’un, et elle avait parfois regretté de ne pas avoir choisi de garder le faux nom de Klein. Sauf qu’il fallait redorer un peu le blason familial, un jour où l’autre.

-Tant mieux! s’exclame-t-elle avec un engouement exagéré. Comme ça je vais gagner le concours de fin d’année. Bien oui, celui où tous les élèves votent pour… ? Quoi, ils ne l’ont pas fait l’année dernière? Ah, il y a de ces choses qui se perdent avec le temps… se met-elle à inventer, espérant le faire rire encore, parce qu’il avait rougit en réalisant ce qu’il avait dit tout haut, mais elle était contente qu’il l’est fait.

Si elle pouvait devenir la professeur préférée d’un seul élève dans toute cette école, ce serait déjà ça de gagné. Puis, la légère bonne humeur que Lancelot avait fini par gagner en mangeant du chocoat s’évapora lorsqu’elle lui demanda ce qu’elle pouvait vraiment faire pour l’aider. Il avait essayé de parler, mais il s’était plutôt mis à pleurer. Sa réaction surpris tellement Carrow, qui croyait commencer à être sur la bonne route avec lui, qu’elle ne fut pas capable non plus de dire quoi que ce soit.

Pourtant, il devait bien en avoir besoin, pour se réconforter? Mais il ne lui venait rien à l’esprit qui aurait pu être utile. Le garçon serra alors les poings, luttant visiblement contre ses sanglots, et la professeur ne trouva rien de mieux à faire que de lui tendre à nouveau la boîte de chocolats. Elle savait qu’elle aurait dû dire quelque chose, le toucher, le prendre dans ses bras, peut-être? Mais elle était si inconfortable, maintenant, surtout lorsqu’elle comprit que c’était elle qui l’avait mis dans cet état, sa seule présence lui fichait la trouille. Mais le silence s’étire, parce qu’elle ne sait pas comment réagir, jusqu’à ce qu’il lève les mains pour s’en cacher les yeux plein de larmes, et qu’elle voit. Alors, elle réagit, prend doucement les poignets à découvert de l’élève, et les abaisse pour le regarder, essaie de lui sourire, et essui rapidement les larmes sur ses joues.

-Peur ? Peur de moi? Vous voulez dire que... feignant l'inquiétude, Ariana le lâcha puis se mit à fouiller les tiroirs de son bureau un à un, avec des gestes faussement frénétiques. Mais... mais... je croyais avoir bien réussi à cacher mes cornes de bouc, mon troisième œil injecté de sang et mes crocs pointus ?! s'exclama-t-elle en puisant en elle pour trouver le sérieux de ne pas dire cela en riant, alors qu'elle mettait enfin la main sur son petit miroir. Ah, bien non, ce n'est pas ça. Même les serpents que j'ai normalement sur la tête ont l'air de vrais cheveux.

En reposant le miroir à sa place et se servant un chocolat, Carrow ne put conserver son air sérieux plus longtemps, et se mit à rire, même si elle était franchement très inquiète. Elle pensait commencer à comprendre, mais elle ne voulait pas faire de présomptions trop hâtives et se mettre les pieds dans les plats. Il lui faudrait jouer doucement et habilement pour gagner la confiance de son élève, suffisamment pour qu'il s'ouvre.

-C'est quand même surprenant, avoir peur de quelqu'un que vous croyez être une amie de votre mère. Ses amies sont si terribles ?

Ou était-ce carrément sa mère qui l’était?

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Entraide professeur-élève


Quand je lui signale que ma mère est amie avec les Carrow, pour commencer à lui expliquer la raison de mon échec et de mon comportement vis-à-vis d’elle, je n’arrive pas à aller plus loin dans ma phrase. Elle me répond simplement avec un sourire, qu’elle n’est pas n’importe qu’elle Carrow. Cela je l’avais remarqué, mais je prenais ça pour un rôle qu’elle jouait. Pour mieux amadouer ses élèves, de la manipulation. Mon esprit d’enfant va un peu trop loin pour mon jeune âge. Mais j’ai appris à craindre certains adultes, comme je craints ma mère.

Pourtant, avec son sourire chaleureux et ses yeux noisette, j’ai envie de croire à sa bienveillance malgré ce nom si connu. Je baisse un peu ma garde, avec du chocolat. J’adore ça, surtout le noir. Elle prend avec humour mes paroles et me fait même rire un peu. Je ne sais pas si elle plaisante en parlant d’un concours du meilleur professeur avant ou non. Cela peut être amusant. On a bien un concours pour les maisons, alors pourquoi pas les professeurs ?

Malheureusement, ses attentions et sa voix douce, n’arrive pas à me garder dans la douceur du moment. Surtout quand elle insiste en disant qu’elle peut m’aider. Je suis pris de culpabilité et toute la pression que j’ai depuis la rentrée durant ses cours me submergent. Je me mets à pleurer bruyamment. Je suis même pris de hoquet que je ne contrôle pas. Entre mes larmes et mes mains couvrant mon visage, je ne vois pas la boite qu’elle me tend.

Je sursaute, quand je sens ses mains autour de mes poignets. J’ai dans un premier moment, un mouvement de recul. J’ai le reflexe de vouloir me débattre. Mais ses gestes sont doux. Elle baisse mes poignets et essuie mes larmes sur mes joues, comme une caresse de plume. Je renifle, n’ayant pas de mouchoir sous la main. J’ai le nez qui coule un peu, mais ce n’est pas ma priorité. C’était quand la dernière fois que j’ai eu un geste tendre d’un adulte ? A part Henry bien sûr, mais il est infirmier, c’est différent non ?

Cela me calme instantanément malgré l’air surpris qu’elle a. Je la regarde perplexe et ne comprends pas ce qu’elle fait. Je me voute un peu me disant que j’ai fais une bêtise encore. Je l’ai peut-être vexé, malgré ses gestes. Quand elle prend la parole, sur le coup je la regarde avec de gros yeux. Elle se moque de moi ? Dans un premier temps, je suis vexé avant qu’elle ne prenne un miroir et ne se regarde dedans et confirme qu’elle n’a pas ses serpents à la place des cheveux. Une image d’elle me vint avec une nuée de serpent multicolore sur la tête me vient. Je n’arrive pas a retenir un rire franc. Le premier depuis que je suis son élève.

Encore une fois, ce rire sincère fut de courte durée car elle finit par me poser des questions sur ses fameux amis. Mon sourire disparait et je baisse la tête. Je m’essuie d’un revers de manche et renifle. Je pèse le pour et le contre, de parler. Cela est bien trop lourd pour mes petites épaules de garçon de 12 ans.

Pas vraiment…enfin…je n’aime pas leur regard…et ils disent que…ma mère a raison.

Je doute, sur ce que je peux dire ou non plus. Je regarde mes pieds et me rends compte que la chaise et grande. Je ne touche pas le sol ou à peine quand je suis installé au fond. Je joue avec mes doigts, arrachant les petites peaux autour de mes ongles. Ce n’est pas joli à voir. Je devrais faire comme Liam, déchirer du papier, c’est moins douloureux.

Personne ne veut de moi, et ils ne disent rien quand j’ai mal.

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C'est entre toi et moi


N’importe qui d’autre aurait arrêté là. Il avait ri, elle lui avait redonné la bonne humeur, sa mission était accomplie, non? Eh bien non, justement. Ariana n’était pas n’importe qui, elle savait que, parfois, derrière les plus beaux sourires, derrière les rires sonores, pouvaient se cacher beaucoup de douleur. Même si l’éclat d’Avery l’avait enchanté, elle savait qu’elle ne pouvait pas passer sous silence ce dont elle doutait, ce qu’elle craignait. La preuve fut qu’il ne fallut qu’une question de plus pour que Lancelot redevienne morose. Son bonheur n’avait été que passager, et si quelqu’un d’autre se serait senti coupable de le lui avoir fait perdre, ce n’était pas le cas de Carrow. Elle sentait qu’elle commençait à s’approcher de lui maintenant, et ce n’était pas le moment de le laisser partir en pensant avoir accompli sa bonne action de la journée. L’impression qu’il y avait anguille sous roche avec lui s’était faite de plus en plus insistante au cours des dernières minutes, et ses présomptions d’un peu plus tôt lui semblaient de plus en plus probables.

Un mauvais professeur aurait répliqué que « les parents ont toujours raison », parce que c’est ce que ceux-ci souhaitent que leur enfant apprenne. Hors, si c’était souvent le cas, ça ne l’était malheureusement pas toujours. Être parent ne vient pas avec un manuel, ni avec un diplôme, ça, elle l’avait expérimenté elle-même. Beaucoup de parents ignoraient comment faire leur boulot… pire, certains le faisaient même très mal. Ayant relâché les mains de son élève, Ariana se sert un autre chocolat, puis appuis ses coudes sur ses genoux, se penchant un peu vers Avery.

-Moi aussi on me disait tout le temps que c’était ma mère qui avait raison, confia-t-elle, soudain plus sérieuse. Ce n'est pas toujours vrai. La preuve, c'est que je suis ici mainteant, là où elle avait prédit que je n'irais nul part et n'accomplierais rien.

Tout en parlant, Lancelot avait commencé à… ce n’était pas des blessures sérieuses, mais ce n’était pas très beau à voir non plus. Malgré les difficultés vécues jadis par Carrow, elle ne s’était jamais mutilée : elle en avait déjà assez de la douleur avec les coups qu’elle prenait de son père pour ne pas avoir envie de s’en infliger elle-même. Mais elle savait que, pour certains, c’était un échappatoire, et une petite blessure comme celle qu’il s’infligeait présentement pouvait, éventuellement, tourner à des coupures, ou pire encore.

-Arrête, lâche-t-elle en prenant à nouveau ses mains dans les siennes pour l’empêcher de continuer. Arrête ça Lancelot.

Elle n’en était plus au vouvoiement et au nom de famille imposé par le code de l’école. Garder cette distance en de telles circonstances n’avait pas de sens.

-Est-ce que ça arrive souvent? Que tu aies mal… et que cette douleur ne soit pas toi infligé par toi-même? Lancelot…? Rien de ce que tu vas me dire aujourd’hui ne va sortir de ces murs, tu m’entends? C’est entre toi et moi.

Enfin… sauf si la gravité de ce qu’elle allait entendre l’obligeait à se rendre au bureau de Minerva. Mais le lui dire risquait de briser la confiance qui était en train de s’établir.

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Entraide professeur-élève


Parler maintenant que je savais qu’elle n’était pas comme les autres était tellement simple. J’avais l’impression qu’elle comprenait ce qu’il se passait dans ma tête juste en plongeant ses pupilles dans les miennes. Cela me déstabilise, je dois bien l’avouer. Pourtant, je réponds à ses questions avec simplicité. Le professeur finit par dire, que quand elle aussi on disait que sa mère avait raison et qu’au final elle s’est trompée. Cela me donne un peu d’espoir et je la regarde les yeux brillants.

Vraiment ? Vous devez être vraiment forte ! Est-ce qu’elle est fière de vous maintenant ? Pardon…c’est indiscret…

Je baisse la tête, car j’aimerais que ma mère soit fière de moi. Qu’une fois seulement elle me regarde avec amour et pas qu’elle fasse seulement semblant. Car oui, je ne savais plus vraiment où était la vérité. En fonction des gens qui venaient à la maison, elle était « gentille » et disait être fière de moi. Mais son regard, disait le contraire. Par contre, quand il n’y a que nous et d’autres personnes comme les Carrow, ses mots et son expression corresponde : la déception et le dégout.

Comment je pouvais comprendre, ce que ma mère pense vraiment de moi ? J’espère encore, que quand elle dit qu’elle est fière ce soit vrai. Perdu dans mes songes, je malmène mets doigts sans vraiment m’en rendre compte. Je sursaute quand ses mains se posent sur les miennes et qu’elle m’appelle par mon prénom. Je la regarde et rougis un peu. Je m’arrête tout de suite et hoche machinalement la tête. Je ne bouge pas, de peur qu’elle enlève ses mains des miennes. J’ai envi de sentir encore un peu plus ce geste doux que je ne connais que peu.

Elle me demande si j’ai souvent mal et si c’est quelqu’un d’autre que moi qui me fait mal. Je grimace et rompt le lien physique en reculant mes mains contre ma poitrine. Comme ci ce contacte que j’appréciais il y a encore quelques secondes étaient entrain de me bruler. Je me mords la lèvre, comme beaucoup depuis le début de cet entretien. Elle me rassure en disant que rien ne sortira d’ici.

Promis ?

Mon regard était suppliant. Après, dans ma tête j’allais lui dire dans tous les cas. Parce que j’en avais besoin, pour me sentir plus léger.

Je ne rentre pas à la maison donc non j’ai pas souvent mal…Monsieur Henry est gentil avec moi, quand les élèves sont méchant.

Je mélange un peu, parlant de ma mère, mais aussi de mes camarades qui ne sont pas très sympa avec moi. Est-ce que c’est volontaire ? Ou juste tout s’embrouille dans mon esprit ? Un peu des deux ? Je prends un chocolat que j’observe comme si j’essayais de deviner quelques choses en le regardant.

J’aime pas rentrer à la maison. Je préfère rester ici, mais j’ai pas le droit pendant les grandes vacances.


descriptionEntraide professeur-élève | Lancelot (Terminé) EmptyRe: Entraide professeur-élève | Lancelot (Terminé)

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Billet de retenue


Ariana réussi à cacher sa haine contre sa mère derrière un sourire. Il lui fallait esquiver la question, pas parce qu’elle la trouvait indiscrète, mais plutôt car elle n’aimait pas mentir et qu’elle savait que sa réponse n’aurait rien de rassurant pour Lancelot. Elle ne pouvait quand même pas lui répondre que sa mère l’avait toujours détestée, jusqu’à sa mort, pendant la guerre, en 1998. Et elle ne sentait pas non plus lui dire que Madame Carrow, née Nott, n’était plus de ce monde, car elle ne voulait pas que l’adolescent soit embarrassé, qu’il s’excuse et lui offre des sympathies dont elle ne voulait pas.

-Ce n’est pas vraiment la force, plutôt la détermination, lui répond-t-elle plutôt en ignorant un peu sa deuxième question. C’est pour ça que j’étais aussi chez les Serpentard, d’ailleurs.

Avery a cessé de se blesser, mais Carrow ne lâche toujours pas ses mains, elle sent qu’il apprécie le contact, que ça l’aide à garder le focus sur le présent et ne pas penser à autre chose, mais aussi à établir leur relation. Sauf qu’à un moment, c’est lui qui retire ses mains et les place sur son cœur, un peu comme si les mots qu’elle avait dits l’avait blessé, là dans sa poitrine, puis se mord la lèvre, encore une fois, au risque de finir par la fendre.

Ariana songe qu’elle a peut-être trop insisté en voyant la brèche s’ouvrir chez son élève, après tout, ils ne se connaissent pas depuis si longtemps, et gagner la confiance d’une victime (car il ne fait plus le moindre doute dans la tête de la professeur que son élève en est une) ne se fait pas en claquant des doigts. Elle regrette d’être allée trop vite, de ne pas l’avoir simplement laissé partir après l’avoir rassuré sur son devoir, et établir plus doucement une complicité au fil des mois… Sauf qu’elle pense à elle, au même âge que Lancelot, lorsqu’elle s’appelait Anna Klein, et au fait qu’elle aurait aimé qu’un adulte se soucie de ce qu’elle vivait alors, et elle comprend ce qui la pousse à aller trop loin trop vite.

-Promis… répond-t-elle doucement, sans prendre la chance de le toucher à nouveau toutefois, appuyant plutôt ses coudes sur ses genoux pour se pencher un peu vers lui, dans une position qui porte à la confidence, du moins l’espère-t-elle.

Ses propos ensuite sont un peu confus, il ne parle pas vraiment de sa mère ou des amis de celle-ci, mais plutôt d’autres choses, comme ses camarades de classe, et l’infirmier aussi. Sauf que Carrow est capable de lire entre les lignes, elle avait été le genre d’élève à parler de la sorte, citer seulement ce qui est bien en omettant simplement ce qui ne l’est pas. Parce que c’est plus simple que de mentir, et ça fait moins mal au ventre.

-Je pense… je pense que je comprends, répond-t-elle simplement en songeant qu’elle ferait mieux de ne pas trop pousser pour en savoir plus maintenant, lui donner le temps de s’habituer à elle. J’ai toujours préféré Poudlard que ma maison aussi, tu sais… même si tous les élèves n’étaient pas gentils avec moi non plus à l’époque. Je suis contente que tu aies Monsieur Southman sur qui compter. Mange ton chocolat, glisse-t-elle avec un sourire en constatant qu’il le regardait encore la friandise comme s’il s’agissait d’une très inquiétante dragée surprise qui risquait de goûter le vomit.

Une fois de plus, elle se redresse pour fouiller dans les tiroirs de son bureau, mais comme elle ne joue pas cette fois-ci pour amuser son élève, elle trouve tout de suite ce qu’elle a besoin. Un petit morceau de parchemin, sur lequel se trouvait déjà un formulaire officiel de Poudlard, un billet de retenue en l’occurrence, qu’il ne restait qu’à remplir. Si ses collègues le faisaient presque toujours en un coup de baguette, Ariana elle sortait sa plume et grattait le nom de Lancelot, puis signa le sien, sans toutefois indiquer de date.

-Mais si jamais tu penses que tu as besoin d’une autre personne, parce que Monsieur Southman est occupé, ou… simplement que tu veux une seconde opinion… ou que tu as faim pour du chocolat… liste-t-elle en riant et en lui tendant son billet. Ma porte est toujours ouverte, Lancelot. Et tu peux garder ça, si jamais tu as besoin d’une raison pour t’esquiver d’une situation qui te déplait, il ne te restera qu’à ajouter la date, et officiellement je serai ton excuse. Officieusement, on mangera du chocolat et on discutera. Ah oui, mes retenues sont pénibles comme ça!

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Entraide professeur-élève


Quand j’exprime mon admiration fasse à son histoire, elle rectifie en disant surtout qu’elle avait eu de la détermination. J’avoue que je ne comprends pas vraiment la différence vu mon jeune âge. Ce n’est pas la même chose ? On est fort parce qu’on est déterminé non ? Je me gratte la tête en réfléchissant à cette tournure avant de me recentrer sur notre échange.

Après de longue minute d’hésitation, sur ce que je pouvais dire ou non, elle me promet que cela va rester entre nous. J’hoche donc la tête pour lui dire finalement ce qu’il me passe par la tête. C’est assez brouillon, il faut l’avouer. Je parle à peine de ma mère voir pas du tout même. Je finis quand même par avouer que je préfère être ici, même si des élèves ne sont pas très sympa avec moi. Le nom d’Avery est une malédiction en soit. Je suis détesté ici parce que je porte le nom d’un mangemort et je suis détesté chez moi par que je suis la progéniture d’un mangemort qui est décédé.

Exprimer ce sentiment de ne pas être à sa place, peu importe où nous sommes. Après l’avantage d’être ici pour les vacances, c’est que la majorité des élèves n’y sont pas. Donc je ressens beaucoup moins ce sentiment d’être de trop. Je fais tourner mon chocolat entre mes mains pensif. Je pousse un profond soupire par la suite, avant que mon professeur ne rebondisse sur mes mots.

Je lève la tête tout de suite, en la regardant perplexe. Elle me comprend ? J’attends en suspend la suite de son explication. Ses mots me touchent en plein cœur. Elle aussi ne voulait pas rentrer chez elle ? Mon petit cœur d’adolescent se sent beaucoup plus léger et j’ai mon regard qui s’apaise. Je peux sentir dans sa voix, que ce n’est pas des paroles en l’air et qu’elle comprend vraiment ce que je ressens. J’hoche la tête et engouffre mon chocolat dans ma bouche.

Oui…il est chuper gentil…il me choigne touchour…

Je ne sais pas si ce que je dis est compréhensible, vu que je parle la bouche pleine. Je rougis d’ailleurs et murmure un léger « désolé » alors qu’elle est entrain d’écrire. Je tends le cou pour essayer de voir. Mais je suis trop petit encore pour voir le haut du bureau. Je suis un peu frustré d’ailleurs. Heureusement, je n’ai pas à attendre longtemps pour avoir ma réponse. Elle me tend le papier, tout en me disant que j’étais le bienvenu dans son bureau et que si je voulais du réconfort je pourrais utiliser ce faux billet de colle. Je le regarde avec un grand sourire. Je n’ai jamais été aussi heureux de recevoir une colle.

J’ai très envi d’être coller bizarrement. Et je veux connaitre vos histoires !

Je lève les yeux vers elle et lui souris. Je me sens enfin compris et surtout écouté, même si j’ai encore les yeux humides, c’est seulement des restes de tristesse. JE ne pensais pas que je verrais en elle, une oreille attentive et plus encore, une confidente. Inconsciemment, elle vient de toucher mon cœur de petit garçon. Alors qu’avant j’appréhendais ses heures de cours, maintenant j’ai hâte d’y être.

En tout cas, vous êtes et c’est sûr, la prof préféré professeur Carrow !


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Maki le Lémur Catta


La phrase mal articulée de Lancelot l’amuse. Elle préfère le voir comme ça que démoralisé. Ariana se contente de lever la main et secouer la tête pour lui signifier que ce n’est pas grave lorsqu’il s’excuse pour cette petite impolitesse qu’est le fait d’avoir parlé la bouche pleine. Limite elle trouvait ça plutôt mignon.

Aucun autre élève de Poudlard n’avait jamais été aussi heureux de recevoir un billet de retenue, le plaisir de Lancelot était évident, et ça lui faisait du bien. Carrow n’avait pas été certaine de son coup à tous moments pendant leur conversation, craignant de trop pousser, mais maintenant, elle était contente de l’avoir fait. Tout sourire, elle se pencha à nouveau vers lui, les yeux plein de malice, en chuchotant comme si elle lui dévoilait un secret.

-Eh bien, ça tombe pile poil, des histoires, j’en ai des tonnes à raconter.

Sa lèvre se met un peu à trembler et elle peine à retenir une envie de pleurer en l’entendant dire qu’elle est la meilleure professeur. Jamais Ariana ne se serait attendu à développer une telle relation avec un élève en si peu de temps. Qu’est-ce que Poudlard pouvait bien lui réserver encore? Pour une fois, elle ne regrettait pas s’avoir repris son vrai nom de famille, parce qu’il lui avait permis d’ouvrir une porte à laquelle « Anna Klein » n’aurait probablement pas eu accès. Celle-ci était maintenant entrouverte, et s’il n’était pas encore temps de l’ouvrir entièrement et d’y entrer sans hésitation, elle décida qu’elle prendrait soin de ne pas la refermer.

Un petit cri surexcité les fit alors sursauter tous les deux, alors que Maki bondissait soudainement sur les genoux du pauvre adolescent complètement perdu. Comme à son habitude, le lémur catta posa ses deux pattes avant sur le visage de cet inconnu qui discutait avec sa maîtresse, et se mit à lui faire plein de grimaces rigolotes. Claquant de la langue en levant les yeux au ciel, Ariana récupéra son singe en le soulevant par la taille et en riant.

-Excuses-le Lancelot, Maki est toujours très excité de voir des gens, il n’aime pas patienter des heures dans mon bureau quand je donne des cours. Je t’avais dit de rester tranquille jusqu’à ce que je revienne toi! gronda-t-elle doucement l’animal tout en lui caressant le dessus de la tête, ce qui le fait piailler joyeusement. Il faudra que je trouve comment il fait pour se sauver chaque fois. Tiens, parlant d’histoires, si tu as encore le temps avant ton prochain cours, veux-tu entendre celle de Maki?

Prise d’un doute, Ariana tourne la tête vers l’horloge, réalisant qu’ils avaient déjà passé pas mal de temps à discuter après la classe, elle ne voulait pas non plus le mettre en retard.

-Ou alors on se réserve ça pour ta retenue?

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Entraide professeur-élève


Elle ne me tiens pas rigueur de mon manque de tenue alors que je parle la bouche pleine. Et elle me dit même qu’elle aura plus d’histoire à me raconter. Je lui fais un grand sourire, alors que je gigote sur ma chaise, impatient maintenant de l’écouter me parler. Je sens, que je vais être des attentif maintenant lors de ses cours. J’ai l’impression même que ça lui fait plaisir quand je lui dis qu’elle est devenue la prof préférée.

Pourtant, je n’ai pas le temps de me poser plus de question, qu’un petit singe bondit sur mes genoux. Surpris, je pousse un petit cri en même temps que lui avant qu’il ne me fasse des grimaces en sautillant joyeusement sur mes cuisses frêles. Cela me fait beaucoup rire, alors que le professeur Carrow le récupère juste au moment où je tendais le bras pour tenter une caresse sur la tête de l’animal. Je rougis et l’approche au bord de ma chaise, alors qu’elle s’excuse avant d’engueuler la boule de poil. Heureusement, que je ne l’ai pas caressé finalement. Si cela se trouve, il n’aime pas ça et il m’aurait mordu. Sur le coup c’était plus fort que moi, il est tellement rigolo.

D’ailleurs, je souris en voyant le Lémur continuer à faire entendre sa voix pour exprimer son mécontentement de s’être fait engueuler alors qu’il voulait juste de la compagnie.

Il est trop mignon ! J’aimerais bien avoir une belette un jour. JE n’ai pas d’animal, juste le vieux hibou de la famille.

J’hausse les épaules en disant cela. Je n’ai pas vraiment d’affinité particulière avec l’animal. D’un côté, il n’en a avec aucun membre de ma famille. Il se contente de livrer le courrier et être le moins possible à la maison. Tout comme moi, il ne doit pas aimer l’ambiance de la maison Avery. JE l’observe caresser le petit singe qui s’appelle Maki, alors qu’elle me demande si je veux entendre son histoire. J’ai les yeux qui brillent, alors qu’elle regarde rapidement vers l’horloge indiquant sans doute le temps qui est passé.

Je sautille sur place, vraiment trop impatient de connaitre les aventures de Maki et aussi peut être avoir la chance de le toucher un petit peu. C’est que je reste un enfant qui aime particulièrement les animaux.

S’il vous plait professeur je veux savoir ! Et puis je n’ai pas cours de toute façon. Promis !

Je lève la main et pose la seconde sur mon cœur, comme si je prêtais serment.


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Souvenirs du passé


Malgré tout, Ariana rigole bien. Elle aimerait bien arriver à faire entrer quoi que ce soit dans le petit crâne de primate de Maki, mais même s’il a des comportements parfois hystériques envers les étrangers, il s’en tire généralement avec des sourires, même de sa part. D’ailleurs, elle le comprenait, au fond, elle non plus n’arrivait pas à rester tranquille pendant des heures à regarder la poussière tomber du plafond. Carrow avait été trop longtemps privée d’attention, et maintenant, elle en avait besoin tout autant que de l’oxygène. Elle vivait de gens et d’eau fraîche.

-C’est bien vrai, il serait seulement plus mignon s’il ne faisait pas de telles surprises à tout le monde, un jour il causera une crise cardiaque à quelqu’un de plus fragile. Mais il est bien gentil, tu peux le toucher tu sais, je l’avais repris seulement parce que je craignais qu’il t’embête. Il adore les câlins.

Ce qui n’était visiblement pas le cas, maintenant que le petit instant de panique était passé, Lancelot avait rigolé aussi, avant de préciser que lui, il n’avait qu’un vieil hibou… comme la plupart des familles sorcières. Ariana sourit en admirant son originalité en matière de familier. Les lignées de sang pur avaient tendance à être terriblement conventionnelles, à s’en tenir au hibou ou au chat, du moins en Europe.

-Mais en voilà une jolie idée! Beaucoup plus marrant qu’un crapaud, et franchement plus mignon aussi, approuva-t-elle en grattant distraitement la tête de Maki pour qu’il se calme un peu, puisqu’il n’avait cessé de crier et piailler de façon excitée pour manifester le fait qu’il s’était ennuyé trop longtemps tout seul alors qu’elle donnait classe.

Les prunelles d’Avery se mettent littéralement à briller. S’il a jusqu’à maintenant manqué d’attention pour l’Histoire avec un grand H, il semble adorer les histoires avec un petit h, mais finissant par un s! Ne voyant pas pourquoi il lui mentirait puisque de toute façon il peut revenir discuter avec elle quand il le veut grâce à son billet, mais se promettant mentalement de vérifier l’horaire du gamin la prochaine fois pour en avoir le cœur net, Ariana ne se fit pas prier pour répondre à sa demande.

-C’était en 2007, je travaillais encore pour le département de la Coopération magique internationale, j’étais Ambassadrice depuis déjà quelques années… Ah oui, je suis vieille à ce point-là, rigola-t-elle en lui adressant un clin d’œil. Il y a une énorme réserve faunique magique à Madagascar, camouflée par enchantement parmi les jungles et savanes. Je devais rencontrer des dirigeants du Ministère magique d’Afrique. Là-bas, tout le continent est géré par la même administration… Bref. Une vétomage, l’épouse d’un Ministre que je rencontrais justement, s’occupait non seulement des créatures magiques de la région, mais élevait aussi des familiers. Ils sont beaucoup plus originaux que nous en matière de familiers! Je n’en avais jamais eu, et quand j’ai entendu parler de la naissance de deux jeunes lémur catta, j’ai été curieuse. Ça a été le coup de foudre.

Maki s’était calmé dès qu’il avait entendu le nom de son pays d’origine, s’était assis sur le bureau de l’historienne et avait englouti en chocolat en l’écoutant sagement raconter cette histoire qu’il avait déjà entendu des centaines de fois, mais qu’il adorait écouter de nouveau, aussi attentif que Lancelot.

-Je n’ai pas pu partir avec Maki tout de suite, il était trop petit et avait besoin de sa mère, mais je l’ai visité chaque jour pendant mon passage à Madagascar, et il était toujours plus content de me voir que la fois précédente. Notre lien s’est formé tout seul, il faut croire. Quand j’ai dû rentrer en Europe, il n’était pas encore sevré, malheureusement. Heureusement, deux mois plus tard, j’avais affaire en Ouganda, c’est là que se trouve l’école de magie Uagadou, le savais-tu? Bref, Madi Bala, son éleveuse, m’a rejoint là-bas, elle tenait absolument à ce que ce soit moi qui l’est.

Maki se redressa sur ses pattes arrières et se mit à applaudir des pattes avant au nom de son ancienne éleveuse, qu’il avait revue à quelques reprises dans les années qui avaient suivies son adoptions. Puis il attrapa un chocolat et le lança à la figure d’Avery, ce qui finit de faire éclater de rire Carrow.

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Entraide professeur-élève


J’ai les yeux qui s’illumine quand elle me dit que je peux le caresser. Je ne saute pas pour autant sur l’animal comme un abruti. Je me dis dans mon for intérieur que dès que la petite boule de poil repasse près de moi, j’en profiterais pour le caresser. Je bouge sur ma chaise, impatient de pouvoir caresser son poil soyeux. J’aime beaucoup les animaux, je trouve qu’ils sont toujours d’un grand réconfort. Quand je me promène dans le jardin familial, il y a un souvent un chat qui vient me voir quand je suis tout seul. Quand je rentre chaque été, il est la seule chose positive que j’ai dans cette maison.

Je rougis quand elle trouve qu’avoir une belette est une bonne idée. Un petit sourire satisfait se dessine sur mes lèvres. Etrangement, je suis fier qu’elle aime mon idée. Pourtant ce n’est rien d’exceptionnel, sauf pour un enfant pour moi. Il ne faut pas grand-chose pour que je sois content, vu que j’ai toujours l’habitude d’être rabaissé.

J’aimerais qu’elle soit blanche et je l’appellerais Merlin !

J’y avais déjà pensé en long, en large et en travers. Il serait mon meilleur ami et me tiendrais compagnie. Je m’occuperais bien de lui pour qu’il ne manque de rien et soit heureux avec moi. J’avais l’impression que se rêve allait arriver bientôt, alors qu’il fallait attendre encore plusieurs années pour avoir mon propre animal.

On reste sur le sujet des animaux, quand elle me propose de raconter l’histoire de sa boule de poil. D’ailleurs le principal concerné semble des plus intéressés par l’histoire. Il se déplace pour se mettre dos à moi et face à sa maitresse attendant qu’elle commence son récit. Cela me fait rire et je le trouve encore plus adorable comme ça. J’en profite pour prendre un chocolat d’une main et je gratouille le dos de Maki de l’autre en buvant les paroles de mon professeur.

Même si je n’ai pas eu de bonne note, je trouve que le professeur Carrow est toujours impressionnante et intéressante quand elle raconte l’histoire de la magie. Elle arrive à rendre ça captivant. Cela me fait le même effet, quand elle me raconte l’histoire de sa rencontre avec son familier. En plus de ça, elle a voyagé. J’ai envi de lui poser plein de questions sur ce qu’elle a vu de ce pays. Pourtant, je reste silencieux captivé par ce qu’elle me dit. Quand elle finit son histoire, le petit singe l’applaudit pour exprimer sa satisfaction. Cela me fait rire et je ne fais pas attention à ce qu’il fait par la suite. Je ne vois donc pas, qu’il prend un chocolat et qu’il le lance volontairement ou non sur moi. Je me le prends juste sur le nez et sursaute.

Outch !

Je dis cela par reflexe et me frotte le nez. Du coup je m’étale du chocolat sans m’en rendre compte avant de reprendre la friandise sur mes genoux. J’en ris avant de toucher le petit nez mignon de Maki.

Merci à toi, c’est mon préféré.

Je lui tire la langue et mange le chocolat. J’étais vraiment de bonne humeur maintenant. Cette salle qui m’angoissait depuis la rentrée est devenue beaucoup chaleureuse. Je termine ma bouche et regarde ma professeur avec un regard plus que sincère.

Merci professeur pour aujourd’hui. Je me sens beaucoup mieux et je vous promets que je vais faire des efforts. Mais pas pour ma mère pour vous parce que je veux que vous soyez fier de moi !


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Les efforts comptent plus que les résultats


Voir son élève, autrefois si apeuré, rire franchement vaut pour Ariana beaucoup plus que sa paye. Elle se met à penser que c’est un peu ça le travail de professeur. Plus que de viser l’excellence et transformer les jeunes en boîtes à absorber l’information, c’est de façonner des humains heureux qui aiment la vie. Et ça se fait à tout petits pas, en mangeant du chocolat et en rigolant devant les folies d’un singe, et non en punissant les mauvaises notes.

Lancelot se frotte le nez, là où un projectile malicieux l’a atteint, et étale du chocolat sur son visage par le fait même, sans s’en rendre compte. Carrow sort un mouchoir en tissus vert, brodé de petits serpents argentés, d’un tiroir et le lui tend pour qu’il s’essuie. Elle n’allait quand même pas le laisser se balader dans les couloirs le visage barbouillé de brun, surtout si c’était vrai que plusieurs élèves étaient mesquins avec lui… ça ne ferait qu’ouvrir la porte à d’autres mauvaises farces.

-Je crois qu’il t’aime bien, pour partager ses chocolats comme ça, ris alors Ariana, pensant qu’en fait la petite crapule aime tout le monde, ce n’est pas bien difficile de lui plaire.

Visiblement de bonne humeur, le gamin la remercie et lui promets qu’il fera des efforts. Carrow s’attendrit en songeant qu’elle s’en fiche un peu des notes qu’aura Avery à l’avenir, tout ce qu’elle souhaite, c’est ne plus avoir à regarder cet air terriblement triste et effrayé qu’il avait affiché plus tôt.

-Je serai toujours fière de tous mes élèves qui mettent un effort, quel que soit le résultat. Mais si tu tiens absolument à avoir une bonne note, tu devrais filer tout de suite et commencer mon devoir! le taquine-t-elle en se levant pour marquer la fin de leur conversation. Surtout que tu es collé, chaque minute de liberté compte, n’est-ce pas?

Maki piaille à ce moment, de cette façon particulière qui ressemble à un rire (ce que c’est probablement d’ailleurs) et saute sur les épaules de l’élève. Les pattes avant sur son épaule gauche, celle de derrière sur la droite, son long corps fin passe dans la nuque d’Avery et sa grande queue poilue vient chatouiller son nez.

-Je crois que c’est ça façon de te dire à la prochaine!

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Entraide professeur-élève


Je suis heureux quand elle me dit qu’il m’aime bien. Je me dis que la prochaine fois que je viendrais voir le professeur Carrow, je pourrais lui apporter des gâteaux à grignoter. Ça mange quoi les petits singes comme lui ? Il fait que je fasse des recherches à la bibliothèque, je ne veux pas le rendre malade ! Je me note ça mentalement dans un coin de ma tête, avant que je ne lui dise que je voulais qu’elle soit fière de moi.

JE peux voir maintenant dans son regard toute la bienveillance qu’elle me porte. Et je ne peux m’empêcher de rire, quand elle me dit que je dois surtout terminer mon devoir et en faisant allusion à cette heure de colle. C’est sûr, que j’aimerais que toutes mes heures de colle soient comme ça. Je me lève et serre le poing pour montrer ma motivation. J’ai un grand sourire aux lèvres.

Je vais le faire ! Et j’aurais la meilleure note ! Vous verrez !

Je prends mes affaires qui sont a coté de la chaise que j’occupais il y a encore quelques secondes. Je ne pars pas comme un voleur évidemment puisque le petit singe me prend comme perchoir. Je lui gratouille la tête, heureux qu’il m’adopte aussi vite. Je me sens un peu spécial, même s’il fait ça avec tout le monde. Actuellement, il n’y a personne donc je m’en fiche bien.

Et promis Maki la prochaine fois je te ramène un truc pour toi.Je lui fais un petit bisous avant de le prendre avec délicatesse pour le reposer sur le bureau. Je mets mon sac sur mon épaule faisant face à mon professeur.

A bientôt professeur ! Vous êtes la meilleure !

Je me mets à rougir avant de tourner les talons pour quitter la pièce, presque en courant. J’avais un peu honte de ce que je venais de dire, mais je me sentais bien et léger. Je ne retourne pas tout de suite dans ma salle commune. Je vais directement à la bibliothèque pour aller chercher des informations sur l’espèce de Maki. J’ai défini ma priorité de ce soir.

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