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Ta tête de schtroumpf me dit un truc


Cela faisait maintenant 4 mois presque que j’arpentais les couloirs en tant que professeur. Cela me fait toujours bizarre d’ailleurs comme sensation. Quand je vois la directrice, j’ai l’impression d’être là petite Abby de 16 ans prise en flagrant délit de bécotage ou de séchage de cours pour aller sur le terrain. Pourtant, elle ne m’appelle plus Abbygaël ou Miss Lyod avec son air désespéré, mais professeur Lyod. J’ai toujours l’impression par contre d’entendre une pointe de désespoir parfois, surtout quand elle arrive en plein milieu d’une conversation avec les collègues.

En tout cas, tout ça pour dire que j’ai du mal à m’y faire. Surtout de voir la grande salle de la table des professeurs. J’avoue, j’éprouve une satisfaction particulière, j’espère que ce sentiment ne me quittera pas. Je me suis vite familiarisé avec mes collègues. Surtout Henry (ancien membre) l’infirmier et Chuck qui est le concierge. Je bois souvent un coup avec eux et on se raconte les petites histoires de couloir. D’ailleurs, il y a quelques semaines, une rumeur lancée par Peeves m’a interpelé. Une histoire obscure de cadeau au chocolat et de salle de potion. Ce n’est pas l’histoire en elle-même qui est intéressante, la preuve je l’ai déjà oublié. C’est la personne concernée. Un certain Elyas Rosenbaum qui m’intéresse. Le nom me disait quelques choses, mais je n’arrivais pas à me souvenir. Du coup j’ai envoyé un hibou à ma mère pour savoir si elle pouvait m’aider. Ma mère a une mémoire d’éléphant. Elle se souvient de tout. Elle est capable de me sortir la couleur de mon pull lors de ma rentrée de 4e année c’est pour dire.

C’est ce matin, lors du premier jour des vacances de noël qu’elle m’a apporté LA révélation. Il s’agit du nom de jeune fille de l’épouse de mon oncle disparu il y a plusieurs années. Après avoir lu c’est quelques lignes, un souvenir lointain met venu. On avait été les voir, justement lors de la naissance de leur fils. Par contre, elle est incapable de se souvenir du prénom de l’enfant et moi non plus. Franchement maman t’abuse un peu !

Je me suis donc amusée à chercher dans les dossiers scolaires afin de voir si les noms des parents de ce fameux Elyas correspondait. Ben oui, je n’allais pas me pointer devant lui « hey ! Il parait qu’on est cousin, enfaite non à plus ! ». Je voulais un minimum être sûr. Je ne m’y pas longtemps à trouver ce que je voulais et la coïncidence était trop évidente pour que ce soit une erreur. Quel beau cadeau de noel ! Retrouver un membre de sa famille.

C’est lors d’un repas en petit comité que je vois donc mon cousin où professeurs et élèves sont mélanger. Je m’installe donc à coté de lui.

Bonjour Elyas c’est ça ? Tu sais quoi ? Il parait qu’on est de la même famille !

J’avais pas prévu d’y aller doucement de base ?



Dernière édition par Abbygaël H. Lyod le Ven 13 Aoû - 22:12, édité 1 fois

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Les vacances de Noël étaient toujours tranquilles à Poudlard. Normalement, Rosenbaum faisait partie des chanceux qui avaient l’opportunité de rentrer dans leurs familles pour célébrer, mais pas cette année. Pour dire vrai, il n’avait pas pu s’empêcher de sourciller lorsque sa mère lui avait annoncé la bonne nouvelle : Wilson avait bénéficié d’un bonus monétaire leur permettant, pour une fois dans leur vie, de pouvoir profiter d’une croisière que tous les deux. Or, sa mère n’avait jamais eu l’opportunité de voyager et cette première fois l’excitait comme une puce. Comment pouvait-elle refuser cette occasion en or? D’où venait le fric en question, diriez-vous? Ça n’avait aucune importance, visiblement. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était de passer des moments de qualité avec son amoureux, et ce, au détriment d’un Noël passé avec son unique fils. Si d’emblée Elyas avait été irrité par cette révélation, il s’était rapidement fait à l’idée, réalisant qu’il n’aurait pas à se coltiner les (nombreuses) prises de bec qui l’opposaient continuellement à son beau-père. Un temps des Fêtes tranquilles où il n’aurait que lui à gérer… Au fond, n’était-ce pas le bonheur? Certes, il aurait aimé pouvoir donner son cadeau à sa mère… mais ça pouvait attendre.

Sourire aux lèvres, l’adolescent de 16 ans s’était installé tranquillement dans la grande salle à manger où quelques autres étudiants s’étaient rassemblés, mélangés aux professeurs et au personnel divers de l’école qui avaient pris la décision de rester pendant les vacances. Des odeurs alléchantes chatouillaient ses narines, titillant son tempérament gourmand comme il le fallait! Après avoir mangé comme un roi, Elyas avait pris place sur la banquette, un peu à l’écart. Si d’emblée il ne répugnait pas trop la présence des autres élèves, il lui arrivait parfois de vouloir profiter d’un peu de solitude. Or, il avait traîné sa guitare sèche, cette fois.

Sa jambe gauche repliée étalée sur l’espace vide du banc à côté de lui, le jeune homme gratta un air joyeux de son cru. Ayant préalablement des airs de ballades, la musique prit un rythme un peu plus rapide, envahissant l’air de la grande salle avec entrain. Fredonnant un air sans paroles, Elyas était dans sa petite bulle de bien-être… Jusqu’à ce que quelqu’un décide d’un peu de ruiner le moment en faisant irruption près de lui. Surpris, l’adolescent baissa machinalement sa jambe pour libérer la place près de lui, puis cessa de gratter les cordes de son instrument alors que la professeure Lyod venait de s’installer. Battant des paupières d’un air estomaqué, le blondinet était sans mot devant la déclaration soudaine de l’enseignante. Que… quoi? Qu’est-ce qu’elle racontait, celle-là? De la même famille? Ça venait d’où, ça?

- P-pardon? Rétorqua-t-il d’une pertinence sans équivoque alors que des propos plus intelligents ne tardaient à faire leur apparition. Je… hein?

Tournant la tête vers la table qui se trouvait à sa droite, le Poufsouffle agrippa sa chopine d’eau avala le liquide frais d’un seul trait, comme si ce geste futile allait lui éclaircir les idées.

- Sauf tout le respect que je vous dois, professeure Lyod, je crois que vous faites erreur sur la personne. Je ne crois pas que nous fassions partie de la même famille, non.

Il esquissa un sourire en coin, amusé, puis secoua doucement de la tête. Tout le monde disait que la prof de vol était différente des autres. S’il n’avait jamais tenté d’en savoir plus sur le sujet, il commençait à comprendre pourquoi de tels propos circulaient. Ramenant ses doigts aux ongles peints de noirs sur les cordes de sa guitare, il s'apprêtait à en gratter de nouveau les cordes, mais il suspendit son geste. Et si elle parlait de sa famille paternelle? Après tout, il n’avait jamais connu les siens, de ce côté de son arbre généalogique. Mais les chances étaient minces… non? Levant instinctivement ses prunelles noisettes vers elle, il remarqua qu’elle ne semblait pas encline à quitter, comme ça, sans explication supplémentaire. Ou alors il lisait mal ses intentions…

- Pourquoi dites-vous qu’on est de la même famille? Comme ça, sans préambule? Je veux dire… vous devez tenir cette information de quelqu’un, quelque part...  Ou alors vous vous payez royalement ma tête...

Levant sa main droite de nouveau, il agrippa l’une des dragées surprises qui trônait sur la table près de lui et l’enfourna dans sa bouche dans un geste presque machinal, comme si ces petites sucreries allaient lui remettre les idées en place. Hmmm… tarte à la citrouille...

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Ta tête de schtroumpf me dit un truc


Rien qu’en voyant sa tête j’ai envi de me marrer. D’un côté, est ce qu’a son âge, je n’aurais pas réagis de la même manière ? Il detourne le regard pour prendre son verre tout en me disant que je devais faire erreur. Qu’il est mignon mon cousin ! J’ai envi de le prendre dans les bras et de lui frotter les cheveux. Mais je me retiens car après tout il ne me connait pas encore. Après je le vois quand même sourire ce qui n’est pas un total refus non plus.

J’ai des doutes la dessus mon grand.

Je m’installe en tailleur sur le banc, qui n’est pas une position pour un professeur. Pourtant je m’en fiche de ce que l’on peut penser de moi. La directrice a essayé plusieurs fois de me dire de me tenir correctement depuis que je suis arrivée ici. Elle a fini par abandonner l’idée et me laisse faire. Tant que je ne fais pas de mal à mes élèves tout vas bien non ? Il se met à jouer de sa guitare, comme si je n’étais pas là. Sur le coup, je me demande s’il pensait que la conversation était clause ou si c’était pour me faire comprendre qu’il voulait que je le laisse tranquille. Si c’était la deuxième option, le pauvre chou ! Il n’allait pas pouvoir se débarrasser de moi comme ça.

Je tape mes ongles sur le bois de la table au rythme de la mélodie qu’il joue. C’est qu’il se débrouille bien le petit quand même. On a un artiste dans la famille ! Je continue de le regarder sans trop s’insistance non plus. Je ne veux pas le mettre mal à l’aise. Mon regard vagabonde sur ses doigts qui touchent les cordes de son instrument, puis les bonbons devant lui avant de revenir sur son visage, juste au moment où ses yeux se posent sur moi. BINGO ! Il est près à m’écouter. Un large sourire se dessine sur mon visage.

Je croyais que ce n’était pas possible ?

Je le taquine et prend un dragibus à mon tour que je porte à ma bouche. Mon visage se déforme rapidement, quand un gout de choux de Bruxelles se repend dans ma bouche. Je prends un verre vide que je remplis de jus de citrouille rapidement. Je bois son contenu d’une traite.

Eurk ! C’est vraiment déguelasse ce truc ! On disait quoi ?

On ne disait rien pour le moment, mais c’était pour la forme. Mon attention se porte à nouveau vers ce cousin que je ne connais pas encore. Je passe ma main dans mes cheveux et réfléchis quelques secondes pour savoir comment j’allais aborder le sujet.

Ben enfaite, le frère de ma mère, petit on grand ça je sais pas ben il à fait comme ma mère enfaite. Il est tombé amoureux d’une moldue. Et Ton nom me parlait enfaite donc j’ai demandé à ma mère. Et elle c’est souvenu que son neveu s’appelait comme toi enfaite.

JE dis ça, comme si c’était une conversation des plus banale, alors que cela n’avait rien de commun. Après j’aime pas trop quand c’est super sérieux, je préfère dédramatiser la situation. Je détourne mon regard du sien pour regarder les bonbons éparpiller sur la table pour en choisir un. Ma main se promène en l’air, comme un grapin à la recherche de la meilleure prise.

Et je pense que des Elyas Rosenbaum, ça court pas les rues.


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Cette professeure n’était forcément pas comme les autres. Rien qu’à voir la pose décontractée qu’elle arborait, assise en tailleur sur le banc, ça en disait beaucoup sur sa personnalité. Forcément, elle l’intriguait, d’autant plus qu’elle alléguait faire partie de sa famille… Si elle avait pianoté sur la table à l’aide de ses ongles pour marquer le rythme de la musique, professeure Lyod poussa même l’audace à s’emparer d’une dragée qu’elle enfourna dans sa bouche sans demander l’avis de l’étudiant. Pour dire vrai, Elyas n’y voyait aucun inconvénient. Partager n’était pas un souci pour lui. C’était simplement que ce geste familier l’avait pris par surprise. Visiblement, ladite friandise était un mauvais choix, puisque la jeune femme s’empressa de prendre un grand verre de jus de citrouille pour masquer la saveur assurément infecte qui se répandait dans sa bouche. Devant son expression de dégoût très bien assumé, Elyas ne put s’empêcher de pouffer de rire. C’était un drôle de numéro, celle-là! Pour dire vrai, il aimait bien les gens authentiques qui ne se cachaient en rien derrière de faux semblants.

- Les dragibus, c’est comme le jeu de la roulette russe. On sait jamais sur quoi on va tomber! Déclara-t-il avec un sourire amusé. Mais pour en raevenir à notre potentiel lien de famille… Enfin… C’est pas que c’est pas impossible… Je… Je trouverais ça juste étonnant.

Il avait du mal à s’expliquer pourquoi. Peut-être parce qu’il n’avait jamais réellement songé à sa famille figurant du côté paternel de son arbre généalogique? Comme si cette dernière était morte en même temps que son géniteur… Ce qui était ridicule maintenant qu’il y pensait. Se sentant momentanément un peu stupide, le blondinet se passa une main tatouée sur sa nuque, puis ramena son regard sur la professeure qui, d’emblée, se lança dans des explications au sujet de leurs liens. Ainsi, il était question d’un lien fraternel entre son père et la mère de Mme Lyod, lesquels sont tous deux tombés amoureux de moldus, chacun de leur côté. Son prénom avait donc attiré l’attention de Lyod, lequel n’était, somme toute, pas si fréquent.

Tout ça était à la fois surréaliste et intrigant. Le cœur battant la chamade alors qu’il comprenait que la situation était toute sauve improbable, le Poufsouffle déglutit péniblement. Son cerveau fonctionnait à cent mille à l’heure alors qu’il tentait de rassembler des bribes de souvenirs découlant de conversations qu’il aurait eues avec sa mère. Pour dire vrai, elle ne lui avait presque jamais parlé de la famille de son père et avait même détourné la conversation du sujet. Pourquoi? Avait-elle peur que les Lyod ne viennent réquisitionner l’enfant à cause de leur lien de sang? Il avait un peu le vertige, en ce moment. Baissant le regard, il détailla sa guitare, puis nota la façon dont sa cousine semblait scruter les dragées surprises.

- Effectivement, souffla-t-il du bout des lèvres alors qu’il tentait de calmer les battements de son cœur, sans grand succès. Ma mère s’appelle Clara Rosenbaum… Ça vous dit quelque chose?

Il y avait un peu d’espoir dans le timbre de sa voix. Parce que oui, il avait envie d’en savoir plus. Ça le grugeait intérieurement, maintenant qu’il y prêtait davantage attention.

- Je ne connais rien de mon père. Absolument rien. Que son prénom : Jacob. Jacob Lyod, c’est possible? Ses iris noisettes se posèrent sur la table alors que les doigts de la jeune femme venaient de sélectionner une friandise. Je vous déconseille celui-là. J’en ai avalé un identique tout à l’heure… Il goûtait la boue avec un arrière-goût de poisson. C’était carrément dégoûtant… Pour sa part, il sélectionna une friandise, aléatoirement, puis l’enfourna dans sa bouche sans hésiter. Si les risques de tomber sur une saveur infecte étaient bien présents, le jeune homme, pour sa part, n’en avait rien à faire. Il avait un goût assez prononcé pour le risque, pour dire vrai, en général. Est-ce qu’il tenait ça de son père, également? Néanmoins, Rosenbaum se mit à tousser alors qu’il agrippa à son tour son verre de jus comme si sa vie en dépendait. Piment fort… Articula-t-il avec difficulté après avoir pris plusieurs rasades de son breuvage.

Les yeux larmoyants à la suite de la sensation de brûlure occasionnée par la dragée, l’adolescent se tapota la poitrine, puis ne put s’empêcher de glousser un peu. C’était ridicule de s’infliger autant de désagréments pour une foutue friandise.

- Dites, professeure Lyod… est-ce que je peux vous tutoyer? Si vous dites vrai et que vous êtes en fait… quoi… ma cousine? Enfin, je pense qu’on pourrait se permettre plus de familiarités. Un air légèrement mélancolique au visage, Elyas détailla la femme avec intérêt. Sa famille… pourquoi n’y avait-il jamais songé avant maintenant? As-tu des souvenirs de mon père? Enfin… peut-être pas… Ma famille… je veux dire… est-ce que tu peux m’en parler? Je ne connais rien ni personne. Ma mère n’a jamais voulu m’en parler… Même si j’insistais. J’ai fini par lâcher le morceau…

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Ta tête de schtroumpf me dit un truc


Quand je tombe sur le mauvais bonbon, il n’hésite pas à ce moquer de moi au passage. Cela ne me dérange pas, au contraire, je l’ai fais sourire donc. Je profite un peu de cela pour demander de quoi on était entrain de parler. Je ne savais pertinemment, vu que c’est moi qui aie lancé le sujet. Mais je voulais savoir s’il voulait continuer sur ce sujet ou tout simplement partir en me tournant le dos. J’aurais pu comprendre dans les deux cas. Je n’ai pas pris de gants pour lui annoncer l’information. Heureusement pour moi, il reste sur ce sujet et ne par pas en courant.

Il m’écoute avec attention quand je lui explique comment j’ai fait le lien avec lui. Ce n’était pas bien compliqué quand on avait une mère comme la mienne qui se souvenait de tout. Elle est capable de me reprocher le jour où j’ai volé un bonbon dans une boulangerie alors que j’avais 5 ans. Elle se souvient même de ce que je portais ce jour-là. Personnellement, j’en ai volé plusieurs fois des bonbons, alors me souvenir de cette fois-là précisément…

En tout cas, il semblait un peu perturbé par ce que je disais. JE devrais sans doute ralentir la cadence pour le bien de son petit cœur et de son petit cerveau. Il pose ce que je viens de dire avant de me parler de sa mère et de savoir si son nom me parle. Je claque des doigts et le regarde.

Exactement ! Elle avait fait même un gâteau au citron le jour là…oh merde je deviens comme ma mère...

JE lui fais un petit sourire, pour détendre l’atmosphère. Il m’avoue ensuite ne connaitre que le prénom de son père. Cela me pose question j’avoue. Pourquoi elle ne lui parle pas de son paternelle ? Elle l’a bien aimé un jour ? Alors pourquoi faire comme s’il n’avait jamais existé. Le petit Elyas n’est pas né dans un chou ! Je m’apprête à répondre à sa question quand il m’interrompe alors que j’allais prendre un dragé qui semblait être encore un mauvais choix. Ma main va donc plutôt prendre une petite vérine de mousse au chocolat pour la peine. Je le regarde en lui faisant un clin d’œil.

Merci cousin !

Bordel ! Je veux me mettre des claques. Je n’avais pas dit que je devais y aller doucement ?

Lyod non, parce que c’est le nom de mon paternel. Mais le frère de ma mère s’appelait bien Jacob. Et leur nom de famille c’est Millman.

JE le regarde prendre un bonbon, alors que je mange ma petite mousse. Je suis un boulet quand même. Je me dis que je n’aurais peut-être pas dû venir comme ça avec mes gros sabots. C’est un gosse après tout. Je le vois s’étouffer à moitié et lui tape dans le dos alors qu’il prend de quoi soulager sa gorge. Aparemment, c’était piment. Je fais la grimace et le regarde de manière compatissante. Je n’aime pas ce qui est trop épicé. J’avoue que je suis contente de ne pas être tombé dessus tout à l’heure. Sinon, je pense qu’on m’aurait retrouvé au sol à convulser. J’exagère un peu non ?

Il finit par se calmer, avant de me demander si on pouvait se tutoyer. Un large sourire apparait sur mon visage. Je suis contente que ma manière brutus ne lui ai pas fait peur. Je me serais sentie bien con sinon. J’hoche la tête en terminant ma vérine. C’est vraiment trop petit ce truc.

Bien sûr ! Tu peux même m’appeler Abby si tu veux ou cousine ou même la folle. Fait toi plaisir.

J’éclate de rire, alors que je prends une autre vérine qui semble être à la vanille. Je l’écoute avec attention, alors qu’il me confirme qu’il ne connait rien de son père. Je lève les yeux pour le regarder un peu tristement. Je pose ma main sur la sienne, de manière chaleureuse.

Je m’en souviens un peu oui. Avant que tu n’arrives, j’étais souvent punie parce que je faisais des bêtises. Et ton père me filait du gâteau en douce quand ma mère avait le dos tourné. Bon, il n’était pas très discret et je faisais engueulé du coup.

Je lâche un rire léger avant de réfléchir un peu plus à ce que je pouvais lui dire. Je ne voulais pas lui faire de la peine. D’un côté, je me dis qu’il a besoin de savoir, qu’il a compté pour lui.

La dernière fois que je l’ai vu, c’était quand on est venu te voir. Il te tenait dans les bras. Il avait l’air super heureux.


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C’était... étrange. Enfin, la proximité de professeure Lyod ne le dérangeait pas vraiment, mais jamais il n’aurait cru avoir ce genre de conversation un jour avec une représentante du monde des sorciers. Certes, il avait eu la ferme intention de questionner davantage sa mère, lorsqu’il en aurait davantage l’occasion (après tout, il n’était plus un enfant maintenant et avait le droit de savoir!), mais il avait toujours cru que ces informations lui seraient transmises par elle, pas par une « étrangère ». Or, la professeure Lyod était beaucoup plus familière qu’il ne l’aurait préalablement cru. Si d’abord il avait pensé faire face à une femme différente des autres membres du corps professoral, il n’aurait jamais cru, de prime abord, que des liens de sang les unissaient. Maintenant, il la voyait d’un autre œil...

Esquissant un sourire en coin, Rosenbaum était tout de même heureux de voir qu’elle acceptait qu’ils se tutoient. Après tout, s’ils partageaient la même parenté, il se voyait mal la vouvoyer au quotidien. Certes, dans un cadre plus formel scolaire, il essaierait d’éviter ce genre de familiarités, par crainte de représailles de la part du personnel de l’établissement (envers lui ou envers Abbygaël), mais en dehors du cadre plus « professionnel »... Enfin... ce serait étrange, toutes ces marques de politesse.

Visiblement, sa vis-à-vis était d’accord avec lui, car dès lors, elle lui proposa d’utiliser le sobriquet « Abby » ou « cousine » lorsqu’il s’adresserait à elle, désormais. Pour dire vrai, le deuxième surnom lui faisait encore beaucoup trop étrange pour l’utiliser couramment. Il avait besoin d’en savoir davantage et de digérer l’information avant tout.

- Allons-y pour Abby, alors, conclut-il, un sourire un peu gêné au visage.

Alors qu’ils venaient d’échanger sur sa méconnaissance flagrante du côté paternel de ses gênes, Elyas accueillit le regard attristé d’Abby avec un pincement au cœur. Il était vrai que sa situation faisait de la peine à voir. Il était là, à ne savoir que dalle sur un père qu’il aurait adoré connaître, alors qu’il aurait dû, minimalement, prendre connaissance de son nom de famille. Or, il ne savait rien! Ou presque! Enfin, outre quelques anecdotes familiales somme toute heureuses que sa génitrice voulait bien partager avec lui, ici et là. Mais il n’avait aucune information tangible au sujet de Jacob. Pour dire vrai, il en voulait à sa mère, maintenant. Honnêtement, ça avait toujours été le cas. Il se sentait idiot à présent... ou ignorant! La main d’Abby, apposée sur la sienne, était chargée de réconfort.

Massant sa nuque de sa paume libre, Elyas lui jeta un bref regard reconnaissant. Elle déclara alors qu’elle se souvenait un peu de Jacob Millman (le nom de famille de son père! Il le connaissait enfin et tâcherait de ne jamais l’oublier). Un oncle gentil, visiblement. Le genre à vouloir redonner le sourire malgré les indications autoritaires de sa sœur, lorsque cette dernière grondait sa fille. Son manque de subtilité avait valu plusieurs réprimandes à Abby, mais somme toute, le geste partait d’une très bonne intention. Cette mention toute simple de la générosité de Jacob fit naître un sourire à la fois chaleureux, reconnaissant et un peu émotif chez l’adolescent. On lui avait souvent dit qu’il était un garçon généreux avec un bon fond. Ça venait de son père, assurément. Enfin, il ne doutait pas de la bonté de sa mère, mais elle n’arrêtait pas de lui dire qu’il était le portrait craché de son père (d’où la haine que Wilson – son beau-père – lui portait).

- Vraiment? Rétorqua-t-il, une lueur d’espoir dans ses iris vertes. Il était heureux... avec moi et ma mère... Enfin, je sais qu’elle l’aimait à la folie, elle me l’a dit à plusieurs reprises... Mais elle a beaucoup de mal à parler de lui. Elle dit que c’est trop douloureux. Je ne sais pas pourquoi elle fait autant de cachoteries lorsque vient le temps de parler de mon père. J’en suis venu à me dire qu’il trempait peut-être dans des trucs douteux ou je ne sais pas. Qu’il était le genre de type qu’il fallait éviter pour notre bien-être. Je sais qu’il est presque impossible d’en parler quand mon connard de beau-père est dans les parages. C’est un sale type celui-là et il a beaucoup d’emprise sur elle... Un vrai parasite! Bref.

Il balaya l’air de la main tout en se raclant la gorge pour chasser l’émotion qui menaçait presque de se pointer. Pour dire vrai, il détestait montrer quelconque faiblesse et le sujet de Jacob Millman représentait une zone sensible chez lui.

- Mais dis-moi cousine, fit-il en appuyant sur le terme avec un sourire amusé. Parle-moi un peu de notre famille. Tu parlais de ta mère... Tu as des frères et sœurs? Des cousins que je ne connais pas non plus? Vous êtes tous des sorciers purs ou pas? Vous vivez où? Ouais, il la bombardait littéralement de questions. Il ne savait plus où donner de la tête tant il y avait des choses à savoir. Mince, j’ai tellement de questions, c’est hallucinant!

À cette vitesse, il s’égarerait devant toutes les informations qu’il aimerait savoir sur Lyod et sa famille. Se prenant la tête à deux mains un instant, il décida finalement d’agripper une brioche à la cannelle avec hâte, puis enfourna cette dernière dans sa cavité buccale dans une bouchée copieuse. Levant les yeux au ciel devant toute la satisfaction ressentie, l’adolescent de 16 ans jeta un coup d’œil vers Abby qui voulait tout dire : mieux valait manger pour se calmer ET pour s’éviter de parler encore et encore dans des questionnements sans fin.

D’un mouvement de la main, il fit signe à la professeure qu’elle pouvait procéder à élaborer ses réponses si elle le souhaitait. Il se contrôlerait dans sa hâte évidente d’en savoir davantage, en occupant sa bouche alors qu’il dévorerait sa pâtisserie avec envie.

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Ta tête de schtroumpf me dit un truc


Je lui propose plusieurs surnoms et il opte pour Abby. J’hoche la tête ne voulant pas insister plus sur notre lien de parenté. Après tout, il vient d’apprendre que la famille de son père était encore là et juste à coté de lui. Ce n’est pas des plus simples comme information à assimiler.

Quand je lui raconte les souvenirs de son père que j’ai, celui d’être l’oncle gentil avec qui je faisais beaucoup de bêtise, je peux voir un sourire différent sur son visage. Ce sourire, me réchauffe le cœur et le serre en même temps. Pourquoi c’est moi qui lui dit ce genre de chose ? Je prends conscience que je suis sans doute la seule personne depuis des années qui lui parle de son paternel, alors que je le connais peu. Cela me rend triste et me laisse dans l’incompréhension totale. Par réflexe je pose ma main sur la sienne pour lui montrer que j’étais là maintenant. J’hoche la tête quand il me demande confirmation et mon cœur se brise quand il évoque le fait que son père était heureux avec eux. Comme s’il en doutait.

Il me parle un peu plus de la raison de ses nombreuses questions sur son père. Ce qui suscite en moi aussi beaucoup d’interrogation. Il est vrai que là disparition/mort de mon oncle est un mystère même pour ma mère. Personne ne sait où il est passé, ou alors comme l’évoque Elyas, personne ne veut en parler parce qu’il trainait dans des trucs louches. Cela m’étonnerait beaucoup car de ce que ma mère m’en dit, il n’était pas du genre à faire des trucs bizarre ou mauvais. Surtout si cela pouvait mettre en péril sa famille. J’ai plus l’impression que la mère de mon cousin et juste quelqu’un d’égoïste et qui se laisse submerger par le chagrin et prive son fils de son père à travers son vécu à elle. Je suis sans doute sévère de la juger comme ça, après tout je ne la connais pas. Mais je fais le parallèle avec ma propre mère qui malgré la perte douloureuse de mon père, m’en parle tout le temps. On dis souvent que chacun vit son deuil différemment après tout…

Je finis par lâcher la main de mon cousin et le regarde le plus sérieux du monde quand il évoque son beau père. Je tape mon poing contre ma main.

Je peux aller lui casser la gueule si tu veux ?

Je n’étais pas totalement sérieuse. Je n’allais pas casser la gueule à un mec que je ne connaissais pas. Quoi que…maintenant que j’avais pris contact avec mon cousin, je comptais bien le surveiller d’un peu plus près. S’il fallait que j’intervienne chez lui si ce…machin toucher à un cheveu de sa chevelure blonde.

Il finit par m’appeler cousine et je lui fais un grand sourire. J’aime ça ! Au moins cela veut dire qu’il est à l’aise avec moi ! Je vais pouvoir l’appeler cousin ! J’avoue c’est mon petit plaisir coupable à moi ! Il me bombarde de question et finit par se faire taire en se goinfrant. J’éclate de rire, voyant en lui les même reflexe que j’ai. On est bien de la même famille.

T’inquiete pas j’aime les questions ! Autant quand on me les poses que l’inverse. Enfin ça depend…certains élèves me posent des questions tellement con…enfin là n’est pas la question, justement.

Je prends un bol et me serre une ile flottante. Je tapote sur les blancs en neige pour les voir glouglouter en riant comme une débile. Depuis toute petite je suis fan de ce truc.

Et bien non je suis fille unique parce que je suis la perfection…non blague à part ma mère m’a toujours dit que j’étais une vrai tornade donc une seule suffisait.

Je prends une bouchée de mon dessert en souriant toujours. C’est vrai que je trouvais toujours le moyen de me faire remarquée déjà petite.

Et nos parents n’étaient que deux, donc il n’y a pas d’autres cousins à ma connaissance. Par contre je pourrais demandé demander à ma mère plus de détail et même des photos de ton père si tu veux.

Je me disais qu’avoir des photos de son paternel lui ferait plaisir. Je ne savais pas s’il avait déjà vu a quoi il ressemblait ou pas du tout. Je voulais pouvoir combler ce manque qu’il ressentait sans doute.

Ma mère est une sorcière et mon père était un moldu. Elle vit dans un petit village à deux heures de Londres un peu prêt. Et moi ben…j’ai vécu à droite à gauche enfaite. Comme j’étais joueuse de Quidditch pro je n’avais pas vraiment de maison à moi.

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Il mâchait sa brioche frénétiquement uniquement dans le but de calmer ses ardeurs en termes d’interrogations. Si ça continuait, il allait étourdir la professeure de vol plus rapidement qu’un balai hors de contrôle en haute altitude! Heureusement pour lui, Abby n’était pas du genre à s’offenser pour si peu! D’ailleurs, elle s’empressa de le rassurer quant au fait qu’elle appréciait les questions en général, puis laissa tomber un commentaire au sujet de certains élèves de première et de leurs interrogations parfois ridicules... Assurément, cette réplique hors du commun pour un membre du corps professoral eut pour effet de faire pouffer Rosenbaum de rire, le forçant à plaquer une main sur sa bouche pour éviter bêtement de tout recracher sur la table, dans le processus.

Afin de lui permettre d’avaler son encas sans mourir d’une asphyxie délicieusement sucrée, Abby décida de se servir une île flottante. Pour sa part, Elyas se tapota la poitrine du poing dans le futile espoir de dégager ses voies respiratoires des miettes de brioche, chose qui porta fruit, fort heureusement. Dans un geste relevant davantage de la survie, le gamin de 16 ans empoigna son verre de jus et en avala une lampée avant de finalement pousser un soupir de satisfaction. Relevant son regard embrumé par les larmes (découlant du fait qu’il avait failli MOURIR étouffé… il exagérait à peine) sur sa cousine, il nota donc mentalement qu’elle était fille unique et qu’il n’y avait donc aucune chance qu’il ait d’autres parentés. Pour dire vrai, il s’en foutait un peu. Simplement le fait de savoir qu’il avait encore une tante et une cousine du côté de sa famille de sorciers, c’était amplement suffisant pour lui.

- Toi, une tornade? J’ai peine à y croire… Commenta-t-il, d’un air sarcastique. Par la simple façon dont elle l’avait abordé, quelques minutes plus tôt, il pouvait bien s’imaginer le genre de tempérament qu’elle possédait. Remarque… Il aimait les gens énergiques et directs, c’était d’ailleurs pourquoi il entretenait une relation d’amitié aussi serrée avec Roxanne Weasley. Dis, nous avons encore des grands-parents paternels?? Ils étaient tous les deux sorciers?

Son regard s’illumina littéralement lorsque sa vis-à-vis mentionnant l’hypothèse de mettre la main sur des photos souvenirs de son paternel ou quelques détails de plus le concernant. Ce qui était génial avec le monde des sorciers, c’était entre autres que les photographies n’avaient rien d’ordinaire : elles étaient animées, comme si les souvenirs des gens y figurant les incitaient à se mouvoir et interagir avec qui posait le regard sur elles.

- T’es sérieuse? Fit-il, plein d’espoirs. Tu penses que ta mère aurait ça, chez elle? Oh bon sang, j’adorerais!

Ainsi, la mère de Abby était également tombée amoureuse d’un moldu. Il fallait croire que c’était dans leurs gênes d’aimer des individus non magiques. Lui-même avait quelques copines moldues à son actif (des amours d’été qui se terminaient lors de la rentrée scolaire, pour la plupart), mais aucune ne faisant partie du monde des sorciers. À croire qu’il suivait malgré lui les traces de son géniteur.

- Tu as joué longtemps au Quidditch Pro? Je te connais très peu et je ne suis pas le plus calé en matière de sports… alors pardon, je n’en savais rien. Mais c’est très cool! Tu as voyagé beaucoup? J’adorerais voir le monde, un de ces jours… Peut-être après mes études… Je sais pas.

Pour l’instant, il s’était contenté de Londres et de Pré-au-Lard. Rien de bien spectaculaire. Il fallait dire que sa mère n’avait absolument pas les moyens de payer quelconque voyage pour elle et son fils… Oh wait! Sauf en ce moment, apparemment, puisqu’elle était partie en croisière avec son crétin de conjoint!

- Mais j’y pense… si tu étais une joueuse de Quidditch Pro… pourquoi tu es venue enseigner à Poudlard? Je veux dire… ta vie d’avant était forcément plus palpitante que d’élaborer un plan de cours pour les gamins de première, non? Enfin, je dis ça, je dis rien!

Si d’abord son intérêt était principalement dirigé vers l’existence de son géniteur, il avait décidé d’en apprendre davantage sur sa cousine, cette dernière se révélant être beaucoup plus intéressante qu’initialement escomptée!

- C’est qu’elle est cool, tout compte fait, ma cousine la tornade, balança-t-il tout bonnement, un sourire en coin foncièrement amusé. Tu jouais quelle position? À voir les matchs qui se déroulent à Poudlard, il ne faut pas avoir froid aux yeux quand même… Tu t’es déjà cassé des trucs à cause de mauvaises chutes? Mon amie Roxanne s’en est prise plein la gueule l’autre jour à cause d’un cognard bien placé… Ouf, je n’aurais pas aimé être à sa place, ajouta-t-il avec une grimace. Mais c’est une dure à cuire, elle s’en est remis sans même ronchonner.

Weasley était une Gryffondor. Elle n’avait peur de rien, alors ce n’était pas un débile de cognard sur la gueule qui allait l’handicaper. Prenant une lampée de son jus, le jeune homme se repositionna sur son siège avant de hausser les épaules.

- Pour part, je n’étais pas trop intéressé à intégrer l’équipe de Poufsouffle. Enfin, j’aime bien regarder les matchs, mais j’aime mieux ma liberté et me concentrer sur autres choses. Les entraînements et tout… ça prendraient beaucoup trop de mon temps.

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Ta tête de schtroumpf me dit un truc


J’avoue que quand je vois mon cousin s’étouffer à moitié parce qu’il mange comme un goinfre, je me mets à rire. Après évidement que s’il devient bleu je vais l’aider ! Je ne vais pas le laisser mourir comme ça non plus, alors que je viens de le retrouver. Je ne suis pas un monstre. Sauf sur le terrain mais ça c’est une autre histoire.

Je réponds donc à ses questions tout en mangeant beaucoup trop de truc sucré en même temps. C’est sûr que vue comme c’est parti, je vais être bien malade moi ! Mais bon ce n’est pas grave, au bout de deux, trois jours j’irais beaucoup mieux et je recommencerais lors du prochain banquet. En tout cas, quand je lui dis que je suis une tornade depuis enfant il se moque de moi. Je l’aime encore plus tiens mon cousin ! Il demande un peu plus de précision sur nos ancêtres et je me fais un plaisir de lui répondre.

Yep tout les deux sorciers, il reste grand papy mais il perd un peu la boule. La dernière fois que j’y suis allée il voulait faire un tour de balai. C’était pas simple de le faire changer d’avis.

Faudrait que j’aille le voir tiens ! Et si j’emmenais Elyas avec moi ? Même s’il veut connaitre sa famille, il ne veut peut-être pas passer une après-midi avec un vieux à jouer aux échecs. En plus il triche le vieux ! Tout le temps ! La dernière fois il a remplacé sa tour par un gâteau sec et il a cru que je n’allais pas le voir. Quand j’ai voulu protester, il m’a rappelé qu’il me filait toujours des bonbons en cachette de ma mère. Donc évidemment, je ne pouvais plus rien dire. Il ne perd pas autant la boule que ça finalement…

On continue de discuter et je lui propose donc de voir avec ma mère si elle a des photos de son père quand il était petit. Je vois des étoiles briller dans ses yeux quand j’évoque cette possibilité. Cela me fait chaud au cœur et je ne veux pas le décevoir. D’ailleurs, je sors tout de suite un bout de papier et commence à griffonner dessus. Je ne veux pas perdre de temps, plus vite j’envoi ma lettre et plus vite ma mère me renverra des photos pour le plus grand plaisir de mon cousin.

Tu sais quoi, je vais lui écrire tout de suite. Avec un peu de chance j’aurais un retour avant la fin des vacances comme ça on pourra les regarder ensemble. Ou la connaissant elle va se ramener à Prés-au-Lard pour te rencontrer. Je te préviens, ma mère est une chouineuse.

J’imagine tout à fait ma mère le prendre dans ses bras et le câliner jusqu’à ce qu’il devienne bleu. Finalement, il ne mourra pas à cause d’un bout de brioche, mais à cause des retrouvailles avec ma mère. Une fois que j’ai finis d’écrire, je mets le bout de papier dans ma poche en attendant. Mon hibou ne va pas tarder de toute façon pour voir s’il n’y a pas quelques choses à manger au passage.

Je lui parle un peu de ce que je faisais avant de venir me perdre ici en tant que professeur de vol et il s’excuse de ne pas me connaitre. Bah ! Je ne vais pas lui reprocher de ne pas aimer spécialement le sport. Heureusement pour lui, ce n’est pas une condition obligatoire pour être dans ma famille. J’ai des anciennes coéquipières c’était non négociable ! Si quelqu’un disait que le Quidditch était nul, elles le rayaient de sa vie. Un peu extrémiste, il faut le dire. En tout cas, cela le surprend de changement de carrière brutale, comme beaucoup d’ailleurs. Moi vouloir me poser dans un coin tranquille, cela ne me ressemblait pas. Mais bon, je me faisais vieille.

Des que je suis sortie de Poudlard j’ai intégré une équipe pro. J’étais capitaine des Gryffondor à l’époque de l’école…c’était le bon temps ! Et j’avais envi de me poser un peu. J’avais le mal du pays à force de bouger tout le temps. La crise de la trentaine.

En tout cas, j’ai dû piquer sa curiosité car il se mets à un peu plus me questionner sur ma personne et ma carrière. Cela me fait plaisir qu’il s’intéresse à moi et veuille me connaitre. Après tout moi aussi je voulais savoir qui était ce bonhomme à la tête blonde.

Poursuiveuse et oui j’en ai eu des blessures. Je ne les compte même plus. J’ai perdu connaissance une fois pendant plusieurs jours d’ailleurs. C’était quand j’étais encore élève à Poudlard. Et oui, tu as raison le Quidditch c’est une vraie passion ! Mais et toi ? Tu as parlé que tu voulais voyager non ? tu veux aller où ? Et tu as une idée de ce que tu veux faire plus tard ?


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Une étincelle brilla tout naturellement dans son regard lorsqu’il comprit qu’il avait un grand-père encore bien vivant dans sa famille paternelle. Pour dire vrai, il n’avait jamais connu ses grands-parents, ni du côté de sa mère ni du côté de son père (bien entendu). Ses grands-parents maternels étaient décédés il y avait de cela plusieurs années et sa mère ne leur parlait plus depuis belle lurette avant cet événement funeste. Ces derniers avaient décidé de renier leur unique fille, n’acceptant pas qu’elle ait choisi Jacob pour unir sa vie. Cet état de fait avait contribué à l’idée un peu négative (malgré lui) qu’il s’était forgé de son paternel. Encore heureux, il comprenait que son père était originellement un type bien. N’empêche, il adorerait rencontrer, un de ces jours, ce fameux « papy » sorcier! Même si ce dernier n’avait pas toute sa tête, Elyas s’amusait à imaginer un homme âgé assez fou pour monter sur un balai, ne serait-ce que par plaisir de s’élever dans les airs. Tant pis pour les rhumatismes! On avait qu’une vie à vivre! YOLO!

Rencontrer sa tante avant la fin des vacances! C’était incroyable tout de même. Bien qu’il avait encore par moment un peu de mal à imaginer tout ça, une petite part de lui désirait très fortement en apprendre davantage sur sa famille. C’est pour cette raison qu’il ne put s’empêcher de hocher frénétiquement de la tête, alors qu’il terminait de mâchouiller sa chocogrenouille préalablement ingurgitée. Évidemment, il ne put s’empêcher de glousser lorsque la prof de vol décida de le prévenir sur le côté « chouineuse » de sa génitrice. Oh, sa mère était très chouineuse aussi, le genre difficile à battre, donc autant dire qu’il avait l’habitude.

Avec toute son attention, il écouta le récit d’Abby qui, bien généreusement, avait accepté de lui parler de son passé à elle. À priori, le tout ressemblait un peu à un scénario de film de sport américain : elle avait étudié, puis avait tout quitté pour se concentrer sur sa passion du Quidditch, sport dans lequel elle excellait d’ailleurs. La preuve, elle avait même dirigé l’équipe de Gryffondor, pendant ses années d’études! Honnêtement, ça ne l’étonnait pas. Forcément, ayant intégré une équipe professionnelle, elle avait été appelée à voyager énormément. Ainsi, c’était le mal du pays et son âge qui l’avaient poussé à arrêter? Esquissant un sourire goguenard, Elyas effectua un mouvement du menton en sa direction, un air semi-incrédule au passage.

- La trentaine? Toi? T’es sérieuse? Bin voyons, je t’aurais donné 23 ans, tout au plus!

Bon, il blaguait à moitié. Peut-être ne lui donnait-il pas réellement 23 ans, mais il aurait pensé qu’elle avait atteint la fin de la vingtaine, tout au plus. Elle avait l’air vraiment jeune… Peut-être son tempérament différent de la moyenne des professeurs aidait-il, également? Oh et puis… Il avait appris à utiliser la flatterie pour avoir ce qu’il voulait. Si ça ne fonctionnait pas à tout coup, ça avait aidé à quelques moments dans sa vie, surtout avec sa mère et son crétin de Wilson… ou même avec d’autres « figures » d’autorité, par le passé.

- Sérieux? T’as déjà perdu connaissance sur le terrain? J’imagine pas le coup porté à la tête… ouf! Il esquissa une légère grimace. Il savait que les cognards pouvaient frapper fort (leur nom leur allait bien, en fait), alors de sérieuses blessures pouvaient en découler. Haussant les sourcils devant le changement de sujet soudain, Rosenbaum se racla la gorge. Ouais voyager… Tu sais… J’aimerais aller un peu partout quoi. Là où le vent me porterait. Moi, mon sac et le monde! Ce serait trop sympa… Il eut un moment rêveur. En fait, il avait souvent rêvé de partir sans regarder derrière, loin des contraintes et des pressions ressenties lorsqu’il était à Londres. Heureusement, Poudlard avait changé bien des choses. Bref! Je sais pas, peut-être que je commencerais par me balader à travers les États-Unis, ou encore en Asie, qui sait? C’est complètement différent, mais être dans un endroit inconnu me plaît particulièrement. Mais j’éviterais l’Australie. Paraît que tout veut te tuer là-bas! En passant par les crocodiles, aux feux de brousse, aux araignées géantes et aux scorpions tueurs d’hommes!

Ouais, il avait vu ça sur Internet, l’été dernier! C’était fascinant et effrayant! Si ça se trouvait, même les koalas avaient un petit quelque chose de louche! Terminant son verre de jus, Elyas balaya l’air du revers de la main, chassant l’Australie et ses dangers de son esprit.

- Tu as voyagé pas mal aussi. Tu as un endroit à me suggérer? Qui t’a particulièrement plu, disons. Ou, au contraire, qu’as-tu détesté le plus?

Tendant la main vers une dragée surprise, il la porta à sa bouche et fit une grimace vu le goût très acide du citron qui envahissait sa cavité buccale.

- Bon, stop, il faut que j’arrête de manger. Trop de sucre. Trop de nourriture. Je vais devenir obèse comme un chat de salon si ça continue.

Tiens, c’était à se demander s’il tenait son aspect « goinfre » du côté de son père, justement. Visiblement. Abby mangeait beaucoup également. Cette pensée le faisait sourire, d’ailleurs. Il repoussa donc la nourriture qui trônait toujours sur la table d’un mouvement lent du bras.

- Au fait, pourquoi tu es ici? Je veux dire, c’est les vacances des Fêtes. Tu ne devrais pas être auprès de ta mère, justement? Ou alors tu as été obligée de rester? Genre, vous avez pigé à la courte paille et tu as perdu?

Il esquissa un nouveau sourire, puis se remit doucement à gratter sa guitare, simplement parce que ça le relaxait.

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Ta tête de schtroumpf me dit un truc


Quand je lui parle de notre famille, de grand papy et de ma mère, je peux voir qu’il est heureux de la conversation. Je suis curieuse à mon tour et me demande bien ce que sa mère à bien pu raconter sur nous. Ou peut être qu’elle n’a simplement rien dit. Elle a sans doute fait comme si nous n’existions pas, comme si nous avions disparu comme le père d’Elyas. Cela me rend triste, je dois bien l’avouer. Je ne comprends pas vraiment ce choix de la part de sa mère, pourtant je ne juge pas et je ne pose pas de question. C’est à lui de me poser des questions et non l’inverse.

Je lui raconte un peu la raison de ma venue ici et je lui dis que j’ai trente ans par la même occasion. Dans un commentaire plus d’exagérer il dit qu’il m’aurait donné à peine 23 ans. J’éclate de rire et papillonne des yeux tout en passant une main dans mes cheveux de manière tout aussi exagérer avant d’ajouter d’une voix aigue de fille qui se la pete un peu.

Ouais je sais, je suis une bombe !

Je fais claquer ma langue contre mon palais, en mode petite princesse avant de me mettre à rire assez fort je dois dire. J’ai du mal à me calmer et j’attire quelques regards vers nous. Je pose ma main sur ma bouche et lâche un chut à l’intention de mon cousin, alors que clairement c’est moi qui fais le plus de bruit. Tu parles d’un professeur sérieux franchement ! J’arrive quand même à reprendre contenance en buvant un peu de jus de citrouille.

Je le regarde amuser quand il montre un certain étonnement quand je parle de mon accident de Quidditch. C’est sûr, qu’il ne faut pas avoir peur aux bobos ou être défiguré quelques peu quand on fait du sport. Heureusement, avec la magie on peut réparer tout. Quand je vois certains sport moldu et l’état des sportifs…je suis bien contente d’être une sorcière. Après, j’avoue que j’ai pu garder une cicatrice sur la cuisse d’une de mes chutes de balais. C’était un peu comme un trophée genre « t’as vu celle-là ! Ben je l’ai eu comme ça ! ». C’est complétement puéril, mais je m’en fiche bien.

Il parle de voyage et il semble tout aussi intéressé et me dit où il aimerait aller. Il évoque des lieux qui m’intéresses aussi, mais où je n’ai pas pu aller vraiment. Quand il me parle de l’Australie, je me mets à rire. C’est que ce qu’il en dit n’a pas l’air des plus accueillant, mais j’avoue que c’est ce qui m’attire un peu dans ce pays qu’il me décrit.

Si je pouvais avoir un crocodile de compagnie ça serait trop cool. Tu m’imagines déambuler dans les couloirs à dos de croco ? J’aurais la classe non ?

Je lui tire la langue et termine mon jus de citrouille tout en réfléchissant aux différents lieux où j’ai pu aller durant mes voyages.

Beaucoup de voyage en Europe enfaite, la France, la Suisse ou l’Allemagne. La Grêce aussi…c’était magnifique ! La plage, le sable…j’aimerais bien y retourner.

Je suis déjà en train de planifier mon prochain voyage, alors qu’il me demande aussi celui que j’ai le moins aimé. Il me fait réfléchir un peu plus pour pouvoir lui répondre.

Et bien…je dirais l’Italie. Il faisait moche, donc on a pas pu en profiter. C’est dommage il parait que c’est une belle ville.

Elyas s’exclame en disant qu’il allait devoir faire une pause concernant le buffet offert par l’école. Je souris et lui serre donc un peu de thé pour mieux faire passer tout ça. Je m’arrête et lui jette un coup d’œil.

Tu es plus thé ou café ? Quoi que tu es peut être un peu jeune non pour boire du café ?

Je repose ma théière et attend sa réponse, alors qu’il me demande ce que je fais ici exactement pendant les vacances. C’est vrai qu’on n’est pas beaucoup de professeur et que souvent il n’y a pas beaucoup de volontaire pour rester. Certains en profite pour aller voir leur famille ou simplement s’éloigner des élèves.

Je suis là de mon plein gré. Je voulais revivre la magie de Poudlard durant les fêtes et être un peu au calme pour faire connaissance avec mes collègues que je ne connais pas. Et en plus, ça m’a permis de te rencontrer.

Je lui fais un clin d’œil avant d’ajouter d’une voix plus basse et plus posée.

Et toi ? Que fais-tu ici pour les fêtes ?



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Café ou thé? Un débat assurément classique chez beaucoup d’adultes. Pour sa part, à peine âgé de 16 ans, Elyas ne pouvait pas vraiment trancher de quel côté flanchait son appréciation : il n’avait encore jamais bu de café en tant que tel. Toutefois, il en appréciait l’odeur et la saveur lorsqu’incorporé dans des desserts (comme les tiramisus, par exemple). Mais du thé, ça le ferait assurément! Hochant de la tête alors qu’il désignait la théière, le blondinet tendit le bras et se saisit d’une tasse qu’il mit en évidence devant lui.

Le liquide fut versé dans le récipient aux couleurs de Noël et Elyas ne se fit pas prier pour glisser ses doigts dans l’anse et humer l’odeur rappelant la cannelle, le gingembre et le clou de girofle. Typiquement festif comme boisson, quoi! D’ailleurs la chaleur qui l’envahissait avait de quoi lui faire le plus grand bien, dissipant également le surplus de sucre qui tapissait toujours ses papilles gustatives.

Il esquissa un sourire à la réponse de sa cousine, laquelle précisait qu’elle était présente aux Fêtes de son plein gré. Il fallait dire que l’ambiance qui régnait dans Poudlard était carrément différente du reste de l’année. Les gens y étaient reposés, joyeux et une ambiance ludique y régnait, malgré le fait qu’ils étaient loin de leurs proches.

- Je ne me plaindrai jamais que tu aies choisi de rester, je crois… Balança-t-il avec un regard reconnaissant, son sourire caché derrière sa tasse fumante.

Jamais il n’aurait cru rencontrer un membre de sa famille au sein de son établissement scolaire. Ça avait ce quelque chose d’apaisant, de doux même. Et puis, Lyod était franchement marrante. Elle ne dégageait pas cette autorité sévère et naturelle de plusieurs professeurs.

- Oh… bin parce que personne ne m’attend à Londres, répondit-il au questionnement de sa vis-à-vis, en haussant des épaules. Mon beau-père a dégoté un montant d’argent d’on-ne-sait-où et lui et ma mère ont décidé de profiter des Fêtes pour partir en croisière dans les Caraïbes. Lui qui n’a jamais un rond, a soudainement les moyens de se payer ce genre de voyage, pour s’assurer que je sois loin d’eux alors que j’ai congé. Bref. Je m’en fous, au final. Qu’ils en profitent, moi je suis bien ici. Et lui, je le méprise tout particulièrement de toute façon…

Il prit une autre gorgée de sa boisson, puis balaya l’air du revers de la main, comme s’il tentait de chasser une mouche gênante. Tournant le regard vers l’une des grandes fenêtres, Elyas esquissa un sourire. De gros flocons tombaient paresseusement du ciel.

- Dis-moi… ça te brancherait de sortir un peu? J’ai besoin de me dégourdir les jambes. Tout ce sucre… ça en fait de l’énergie à dépenser!

Il se leva d’un bond, termina sa tasse en une rasade et agrippa ses effets.

- Je vais chercher des vêtements chauds dans les dortoirs. On se rejoint dans le hall?

Sa cousine semblait bien emballée par l’idée. Tournant son regard vert clair vers sa guitare alors qu’elle avait été désignée, Elyas esquissa un sourire.

- Oh oui, ça fait un moment que j’en joue. J’ai toujours adoré ça. Pour dire vrai, c’est un voisin, là où j’habite à Londres, qui m’a initié. Un vieux type sympa…

Et ils marchèrent côte à côte et sortirent de la grande salle à manger avec la ferme intention de continuer à faire davantage connaissance… Être à l’écoute et échanger, ça faisait un peu partie du mandat entourant le concept de famille, non?

[FIN]

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