Une relation a toujours ses moments troublent

Les cours étaient terminés et j’avais un peu de temps avant de commencer mes tâches de préfète en chef. On avait une réunion ce soir concernant l’organisation des prochains examens. On était concerné en tant qu’élèves, mais les professeurs nous demandaient d’être vigilant concernant les potentielles tricheries qui pouvaient être mises en place par certains élèves. Cette année, les directives arrivaient tôt. Je ne sais pas s’il y avait une raison particulière à cela, en tout cas ce n’était clairement pas ma priorité.

D’un côté, j’avais mis un peu de coté mes propres révisions pour passer du temps avec Logan. Depuis qu’on était ensemble, on passait chaque moment libre ensemble coller l’un à l’autre. C’était vraiment la carricature du couple qui filait le parfait amour. Pourtant, il y avait toujours un sujet qu’il ne voulait pas aborder avec moi, celui de sa mère. JE n’insiste jamais, ne voulant pas me disputer avec lui, mais cela commençait à me peser. J’avais l’impression qu’il y avait des non-dits entre eux et je voulais surtout savoir si elle était au courant pour nous deux. Je l’avais aperçu une ou deux fois au chemin de traverse quand on c’était vu pour faire nos achats de rentrés. Et je crois l’avoir vu aussi une fois à St Mangouste quand je suis allée voir une tante qui c’était cassée la jambe.

Cela me trottait dans la tête depuis un moment, j’avais même hésité à lui envoyer une lettre directement pour lui parler de Logan. Je me suis ravisée, mais j’ai écrit plusieurs débuts de lettre. J’avais peur de le faire dans le dos de ma moitié. Je soupire avec toutes ses idées en tête quand j’arrive sur notre lieu de rendez-vous. Je suis la première et j’entre donc dans la salle de sortilège. Je m’installe à ma place habituelle, au milieu de la salle et commence à sortir mes manuels et ma baguette. Logan ne devrait pas tarder à arriver pour notre séance de révision.

Dernière édition par Winifred C. Fawley le Ven 14 Mai - 12:59, édité 1 fois

Je soupirais me disant que cette journée avait été particulièrement longue et éprouvante. Heureusement, j’allais retrouver Winifred à présent donc ça ne pouvait aller qu’en s’améliorant. Je me voyais déjà l’embrasser longuement pour me détendre et me rappeler du goût de ses douces lèvres. Je ne savais vraiment pas comment j’avais fait pour survivre sans Winifred jusqu’à présent. Enfin, sans elle en tant que petite amie je veux dire. J’étais devenu tellement accro à elle. Je l’avais dans la peau. Dès que mon cerveau avait un moment de dérive il pensait à Winifred. Elle était comme une drogue dure à elle toute seule. Mon nouvel oxygène.

J’avais un peu peur de ce qu’elle me faisait ressentir. Elle pourrait me briser si facilement quand j’y penses. Je me faisais trop de soucis pour rien. C’était ça qui avait fait qu’on avait autant ramer pour être ensemble. J’avais trop douté de moi et du fait qu’on avait peut-être les mêmes sentiments. Je devais être sûr de moi et arrêter de me faire des nœuds au cerveau. Profiter simplement du moment présent et de ce qu’elle m’apportait chaque jour.

Mes révisions n’avançaient pas trop mal même si elles avaient un rythme bien plus lent depuis qu’on était en couple. On passait davantage de temps ensemble et j’étudiais moins mais quand je sentais que j’abusais je me remettais bien vite à jour en faisant parfois des nuits entières de révisions. Bien sûr Winifred n’était pas au courant, je ne voulais pas l’inquiéter car c’était sûr que ce serait le cas si elle le savait. Elle se sentirait mal que je ne dorme pas suffisamment parce qu’on était trop souvent collés l’un à l’autre…

Je sentais ces derniers temps qu’elle semblait plus sombre. Comme si elle avait quelque chose sur le cœur. Je me demandais si j’hallucinais ou s’il y avait vraiment quelque chose. Oserait-elle m’en parler aujourd’hui si c’était le cas ? Peut-être. Mais en tout cas ce qui était sûr c’est que si je voyais que ça continuait je finirais par briser la glace et lui demander ce qui n’allait pas. Bref, je montais rapidement jusqu’au troisième étage afin de retrouver ma moitié dans la salle de sortilège. On se retrouvait souvent dans cette salle après les cours pour y réviser tranquillement depuis quelques semaines maintenant. Cela nous permettait de nous retrouver tout en étant un peu studieux quand même.

J’entre finalement dans la salle et la voit déjà installée en train de sortir ses bouquins. Je vais jusqu’à elle et pose mes affaires sur la table d’à côté avant de me pencher sur elle tandis que je relevais son menton vers moi pour qu’on croise notre regard.

Bonjour mon coeur… tandis que je déposais un baiser tendre sur ses lèvres.

Je m’installe ensuite sur la chaise et rapproche les tables pour les coller l’une à l’autre et être au plus proche de ma chérie.

Comment s’est passé ta journée ? On s’est raté au déjeuner de ce midi, tu m’as manqué du coup…dis-je en faisant la moue la plus mignonne dont j’étais capable.

Elle m’entend certainement entrer. En même temps je ne suis pas vraiment discret. On ne se cachait pas ou autre, ce n’é tait pas la première fois que l’on se retrouvait pour une séance de révisions après tout. Je souris tandis que je l’embrasse doucement en manque de ses douces et pulpeuses lèvres. Elle a tôt fait de répondre et je me sens bien vite soulager après ce baiser. Il était certes court, mais cela faisait un bien fou. Mon oxygène comme je disais. Je suis accro à ses lèvres et j’ai besoin de les sentir contre les miennes au moins une fois par jour pour me sentir vraiment bien. Un rituel comme un autre j’imagines et loin d’être déplaisant vu qu’elle semblait heureuse elle aussi de partager ce moment avec moi.

Mon chéri ? La première fois que tu m’appelles comme ça. J’aime beaucoup. De toute façon si je veux être complètement honnête tu pourrais bien m’appeler n’importe comment du moment que c’est toi j’accepterais tout…

En tout cas, j’ai vu qu’elle avait rougit. Je ne savais pas trop si c’était à son nouveau surnom pour moi mais elle était toujours adorable avec le rouge aux joues. Je m’installe rapidement à ses côtés puis lui fait savoir que j’avais ressentis un manque pour le déjeuner ne l’ayant pas vu. C’était souvent que l’on se retrouvait et qu’on mangeait ensemble. Du coup, je m’étais habitué. Ne pas la voir ce midi m’avait fait tout drôle…C’était sûrement stupide, mais c’était plus fort que moi. Elle m’enlace doucement avant d’embrasser le bout de mon nez et je souris amuser.

Ah les urgences n’attendent pas comme on dit. Tant pis j’ai fait sans mais tu m’habitues un peu trop bien à ta présence aussi c’est ta faute ~dis-je en rigolant.

Elle me touche encore un peu jouant même avec mon piercing. C’était une idée stupide de ma jeunesse mais pour finir je l’aimais bien maintenant. Elle me lâche rapidement pour ouvrir un bouquin et je refais la moue avant de fermer son livre et de la reprendre contre moi venant l’embrasser dans le cou. Je lui avais même enlevé sa plume afin qu’elle se concentre sur moi.

Mon cœur j’ai envie de profiter un peu de toi vu qu’on s’est pas vu de la journée. Je veux un gros câlin et des baisers amoureux…

Je faisais gamin de cinq ans capricieux, mais tant pis ce n’était pas souvent que j’agissais comme ça.

Journée très longue. J’avais hâte d’être à ce soir pour te voir. Maintenant je suis bien ma journée est meilleure.

Je souris adorant mon nouveau surnom. Mon chéri c’était juste adorable. Elle s’amuse avec mon piercing tandis que je lui dis que de toute façon venant d’elle j’accepterais n’importe quel surnom. Je l’aimais beaucoup trop pour lui refuser quoique ce soit.

Cela me va très bien mon cœur. J’aimes chacun des surnoms que tu me donnes. Il faudrait qu’on en trouve un autre quand on est juste tout les deux dans l’intimité ~

Je souriais et venait lui mordiller l’oreille doucement avant de chuchoter mes derniers mots.

Quelque chose de plus sauvage, bestial ~

On se cherchait encore et toujours. Cela faisait maintenant quelques semaines qu’on était ensemble pourtant. Mais on était bien souvent collés l’un à l’autre et à faire des messes basses entre nous, ou chuchoter des choses que seuls nous comprenions. On rigolait bien souvent d’ailleurs. Elle me tire la langue après mes paroles et je souris amuser me retenant de venir l’embrasser encore une fois.

Je finis par lui signifier mon manque d’elle et je rigole doucement en la voyant totalement hilare. Je boudais comme un gosse mais je savais qu’elle aimait ça et qu’on ressentait la même chose à ce niveau-là. Notre manque de l’autre était des plus présent maintenant qu’on était ensemble. On faisait toujours au maximum pour se voir le plus souvent possible, mais ce n’était jamais vraiment suffisant aussi bien pour l’un que pour l’autre.

Elle voulut reprendre les révisions mais je l’arrêtais bien vite dans celles-ci voulant me faire bichonner. Et je savais pertinemment comment la faire craquer à présent. Je connaissais ses points sensibles sur le bout des doigts ~ Du coup, elle ne me résista pas bien longtemps et sa main arrive rapidement dans mes cheveux tandis qu’on s’embrasse à plusieurs reprises totalement dans un moment tendre et coupé du monde.

Tu ne peux rien me refuser je suis trop beau gosse pour ça ~ dis-je malicieux.

D’abord, elle me fait de petits baisers et plus le temps passe plus ceux-ci deviennent appuyés. Ses bras s’enroulent autour de mon cou. Les révisions étaient tellement accessoires à présent. Je crois que pour ce soir c’était mort… On prend notre temps s’embrassant toujours. Cela faisait quelques minutes quand sans faire exprès Winifred finit par faire tomber un papier. Je délie mes lèvres d’elle et je le ramasse pour elle tout sourire avant de lire ce qui est marqué dessus.

Je peux savoir ce que c’est ? Tu comptais écrire à ma mère ? Sans m’en parler ?dis-je totalement blême.

J’avais l’impression que l’on me poignardait dans le dos. J’avais beau me dire que Winifred ne pouvait pas me faire ça, pourtant cette feuille devant moi ce n’était quand même pas rien…Je m’éloignes d’elle laissant cette feuille entre nous.

Comptais tu seulement m’en parler ?

On était tellement bien là, tous les deux à s’embrasser. Je pourrais rester comme ça durant des heures. Cela ne dérapait pas pour autant car la salle n’était pas fermée et que ce n’était pas le moment même si ce n’était pas l’envie qui me manquait…Elle m’avait rendu accro sur tous les plans ~

Je souris me disant que ce n’était pas facile en plus vu qu’elle avait les mains un peu baladeuses. Elle aussi avait du mal à ne pas craquer mais on savait tout les deux que ce n’était pas l’endroit. Mais en tout cas les révisions ce n’était clairement plus d’actualité.

On finit par délier nos lèvres et s’éloigner un peu afin de reprendre notre souffle après ce moment des plus câlins. Et c’est en ramassant le papier qu’elle avait fait tomber que l’atmosphère changea du tout au tout. J’aurais aimé qu’il en soit autrement, mais la colère s’insinua comme un serpent à travers ma peau. Voir le madame Winchester sur une feuille avec l’écriture et qu’elle ne m’ait jamais parlé de ça, cela me blessait et m’énervait en même temps.

D’où ce n’est pas important ?! Tu comptais écrire à ma mère et je ne devrais pas en faire cas ?!

Je la vois baisser la tête en voyant ce que c’était. C’était si compliqué de m’en parler ? Je n’aurais certes pas forcément été d’accord mais je pensais qu’elle oserait quand même me le dire. Je lui faisais peur ? Je commençais à baliser à cette idée. Je faisais peur à la femme que j’aime ? Etais-ce possible ? Je n’avais jamais trop voulu aborder le sujet de ma mère que ce soit avec n’importe qui. Je pensais qu’elle pouvait comprendre. Elle me comprenait toujours. Et pourtant en voyant cette lettre j’avais l’impression qu’on était des étrangers à cet instant précis…

Nos regards se bloque l’un dans l’autre et je pense qu’elle peut très bien ressentir à quel point ma colère a atteint un seuil important. Je ne perdais pas souvent le contrôle de mes émotions mais quand il s’agissait de ma mère j’avais du mal à me restreindre. Elle fait un pas en avant et essayes de reprendre le parchemin mais je le mets en hauteur levant le bras avec le dit papier dans les mains.

Comment je pourrais le savoir ?! Je te croyais pas capable d’écrire à ma mère et pourtant tu l’as fait sans même m’en parler !

Je l’écoute et plus ça va plus ça m’énerves plus qu’autre choses.

Tu avais des trucs à lui dire mais tu l’aurais pas forcément envoyer ? Qu’est ce qui me prouve que tu ne l’aurais pas fait ? Laisses moi réfléchir…Rien !

Je m’éloignais encore d’elle faisant les cent pas dans la salle. Serrant mes poings énervés au possible. Je finis par tourner mon regard vers elle.

Pourquoi tu m’en as pas parler ? Tu as peur de moi ? Je t’inspire de la peur ? J’ai toujours tout fait au mieux pour toi. Je veux te rendre heureuse. Et c’est en me blessant que tu me rends la pareille ? A quel moment tu t’es dis que c’était une bonne idée de garder ça pour toi ? Tu savais que ce n’était pas un sujet facile ! Tu le savais ! Tu crois que me cacher les choses c’est mieux que de m’en parler ! Si tu me l’avais dit j’aurais fait le nez, je n’aurais pas été forcément dans ton sens mais je ne t’aurais pas empêché de faire quoique ce soit. Là je me sens trahi et blessé !

J’avais toujours dit que mon amour pour elle était immense. Et je sentais mon cœur se briser en mille morceaux face à tout ça. Elle pourrait me briser, je l’avais déjà pensé et ça se révélait juste ici…Je partais sûrement en live mais ma colère et mes émotions étaient exacerbées face à la situation, face à la cause de tout ceci et face surtout à la personne qui me faisait face. La personne que j’aimais le plus au monde.

Elle essaye vraiment de sauter pour essayer de choper le parchemin mais je n’en démordais pas. Ma colère avait atteint un stade vraiment important. Ce qui n’était pas arrivé depuis très longtemps soi dit en passant. Elle finit par abandonner l’idée de récupérer le parchemin et met ses mains sur ses hanches me toisant de toute la petite taille qu’elle voulait autant dire qu’à l’heure actuelle elle ne m’impressionnait guère.

Tu as commencé !

C’était quoi cette réplique débile ?! Bien sûr qu’elle avait écris à ma mère même si ce n’était pas tombé dans ses mains pour autant. Elle avait bien écrit Madame Winchester sur ce putain de torchon que j’avais dans les mains ! J’essayes de me calmer en faisant des allers et venus dans la pièce vraiment comme un ressort prêt à exploser.

J’étais tellement survolté, tellement inquiet pour tout un tas de choses en ce moment. J’avais le stress facile et ça, c’était juste la goutte d’eau qui faisait que j’étais sur le point d’exploser. Et Winifred n’avait pas l’air de vouloir ménager la chèvre et le chou aujourd’hui. Si ce n’était pas elle qui nous arrêtait, cela semblait donc mal partit pour bien finir… Elle lève les bras au ciel face à mes dires.

Comment je peux le savoir ? Si ce n’est pas de la peur alors qu’est-ce ? Si le sujet te pèse tant pourquoi ne m’en as-tu simplement pas parler ? C’est quand même ça la base d’un couple bordel ! La communication !

On ronge tous les deux notre frein mais plus ça va et plus notre colère augmente et plus les mots sortent. Je n’arrivais pas à m’arrêter de monter en pression. J’ai été patient avec elle sur tout. Ses exs, sa mère. Comment elle pouvait me faire ça ?

C’est toi qui te fous de moi là ! Tu ressors les vieux dossiers. Pour finir tu ne me l’as jamais pardonné que je te fasse du mal c’est ça ?! Et c’est moi qui abuse peut-être ?

C’était vraiment injuste qu’elle ressorte cet épisode en sachant qu’elle m’avait dit m’avoir pardonné et ne plus vouloir en reparler. Elle allait me le ressortir à chaque dispute c’est ça ? C’était facile de me dire ça.

Et pourquoi t’as pas penser à me dire ça en premier, hein ? Plutôt qu’une réplique débile du style je n’aurais pas écrit à ta mère ! Alors que c’est bien Madame Winchester le destinataire, ça se voit comme le nez au milieu de la gueule !

Elle finit par aller chercher un petit carnet rouge dans son sac et finit par l’ouvrir pour en lire une partie.

C’est une blague c’est ça ? Plus ça va aller et plus tu vas remonter loin dans le temps ? Tu veux me dire quoi au juste que je t’ai fait du mal depuis notre rencontre ?! Eh bien soit ! Vu que je t’ai fait autant de mal et que je ne te laisse pas ton « jardin secret » qu’est-ce que je fous encore là, hein ? Je suis un tel monstre...

Je reprends mes affaires en hâte et finit par aller jusqu’à la porte. Je m’arrête au seuil de celle-ci.

Tu es la seule femme que j’ai aimé et que j’aimerais toujours Winifred. J’espères que tu trouveras quelqu’un qui te rendra heureuse, vu qu’apparemment ce quelqu’un ce n’était pas moi dis-je en passant le seuil de la porte.

Je traversais les couloirs en hâte tandis que je pleurais tellement j’avais le cœur en miette. Putain ma mère me gâchait la vie même quand elle n’était pas là. Je fouillais dans mon sac afin de trouver des mouchoirs avant de voir que j’avais une chose manquante dans mon sac…Merde ! Depuis quand je ne l’avais plus ? Je ne pouvais décemment par retourner dans cette salle.

Je finis par me dire que c’était perdu et tant pis. J’y retournerais plus tard peut-être si le cœur m’en disait. En attendant, la chose que j’avais perdu était tombé durant ma fuite de la salle de Sortilège et était tombé au sol. Il s’agissait d’un écrin dans lequel il y avait un collier représentant un vif d’or qui s’ouvrait. A l’intérieur il y avait de gravé ceci : Winifred + Logan pour toujours. Il y avait également une autre chose un peu plus basse : Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais pour la vie. Ce que je comptais lui offrir pour nos deux mois…

Une relation a toujours ses moments troublent

Plus je parle et plus il s’énerve et du coup moi aussi. Il me reproche de ne pas avoir parler, de n’avoir rien dit sur le sujet. Je trouve qu’il y va fort, car je sais très bien comment il aurait réagi. Soit il aurait esquivé le sujet ou alors il se serait énervé, comme aujourd’hui. Je lâche un rire un peu moqueur à la suite de çà.

Comme si tu auras voulu parler si je t’avais dit « Logan, je veux parler de ta mère ».

Je prends une voix haut perchée et le toise du regard. Je suis tellement en colère, quand il me dit lui faire du mal qu’en idiote que je suis, je lui rappel simplement qu’il m’a fait du mal aussi quand il m’a ignoré au lieu de venir lui parler. C’était plus que maladroit, c’était seulement pour lui signaler que c’était un peu fort qu’il me reproche un truc que lui-même à fait. D’ailleurs, il le retourne contre moi, en disant que c’est bien la preuve que je ne l’avais pas pardonné. En soit, c’était peut-être vrai, mais c’est plus de la peur. La peur que s’a arrive à nouveau.

On s’énerve et on se cris dessus. C’est notre première dispute en tant que couple et la plus grosse depuis que l’on se connait. Même celle dans l’infirmerie n’a pas été aussi violence je trouve. Il me fait remarquer que ce que je dis était débile comme défense. En seule réponse je lâche un grognement avant d’aller chercher mon journal. Je prends une page au hasard et la lit. Malheureusement, cela le concerne et encore une fois, c’est quand je me suis sentie seule sans lui.

Ce n’était pas le meilleur passage que j’ai choisi. J’aurais dû prendre le temps de lire pour moi avant de lui lire les maux que j’ai écrit. Pourtant, je ne l’ai pas fait, je suis prise dans ma colère. Dès que je termine ma phrase, je sais. Je le regrette tout de suite et ce qu’il me dit, me fait monter les larmes aux yeux. Il est en train de me quitter ?

Ne fais pas ça…

Il ne m’entend même pas, prononcer ces mots. MA gorge se serre, alors qu’il prend ses affaires pour partir. Je fais un pas en avant pour le retenir et je croise son regard qui me paralyse. Je vois la déception et mon cœur se brise alors qu’il me parle une dernière fois avant de quitter la pièce. Je reste là quelques minutes avant de me mettre à pleurer à gros sanglots. J’ai mal. J’ai encore plus mal, que lors de ma rupture avec Rajani, que Liam.

Quelqu’un passe devant la salle et me regarde comme si j’étais une extra-terrestre. Je lui hurle dessus sans raison avant de prendre mes affaires pour quitter la pièce en courant. Je retourne directement dans la résidence et m’enferme dans ma chambre. Je ne sortirais pas de la soirée. Même quand Eva frappe à ma porte, ainsi qu’Alix.

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