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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Je pense au bal qui va arrivé bientôt, celui de noël. Ce bal qui a lieu dans trois semaines et ou je vais y aller seule comme l’année dernière. Cela me rend un peu triste, en y repensant. Je dis seule mais, je serais accompagné d’Eva comme souvent et peut être Logan. Je ne l’ai pas beaucoup vu maintenant qu’il est dans le cursus universitaire. Cette pensée me déprime encore un peu plus. Je soupire et pose ma tête sur mes bras sur ma table. Il est tard, enfin tout est relatif. Disons que tout le monde est entrain de manger et je suis la seule à être dans une salle de cours vite.

L’excuse que j’ai sorti à mes camarades, c’est que je voulais rester seule pour préparer ma réunion avec les préfets tout à l’heure. J’aimerais leur parler et leur proposer plusieurs de mes idées pour faciliter les rounds. Mais ce n’est pas simple pour moi, car je suis assez intimidée par plusieurs d’entre eux comme le préfet en chef des universitaires, James St Lucas. Il me fait un peu froid dans le dos d’ailleurs, il a l’air toujours super strict et indifférent à ce qui l’entoure. Mais la vraie raison, c’est que je sais que souvent, il y a un garçon qui traine à cet étage, un Serpentard. Je l’ai vu depuis la rentrée. J’ai l’impression qu’il me regarde parfois. Je me sens à chaque fois rougir bêtement avant de me dire que je dois sans doute me faire des idées. Pourtant, depuis la rentrée, je me surprends à chercher son regard ou à simplement le croiser. Au début, ce n’était pas forcement volontaire.

Mais même quand je suis en cours, je pense à lui de temps en temps avant de m’insulter moi-même et de passer à autres choses ou du moins essayer. Ce soir, je ne sais pas pourquoi exactement, je me suis dis que j’allais attendre ici et espérait le voir passer devant la salle. C’est complétement stupide, je le conçois. Surtout que je suis tellement dans mes pensées, que je ne fais pas attention au passage devant la porte. Je me trouve bien stupide de croire qu’un garçon puisse me regarder moi. Je soupire et dessine des spirales sur mon parchemin en m’imaginant au bras d’un garçon en particulier pour le bal de Noel.


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Ton regard est atypique – novembre 2018


Son regard est atypique, il est attrayant, je comprends que tu puisses hésiter devant la porte de cette salle. Surtout que tes intentions sont douteuses. C’est quel genre de gars qui prend une fille en filature après l’avoir aperçu ? Mais Wini ce n’était pas n’importe qui, c’était la meilleur amie de cette femme qui t’étais destiné. Cette Evangelyn que tu évitais. Pas que tu la déteste pas mais elle semblait vraiment te haïr, elle évitait ton regard quand elle ne se contentait pas de tout bonnement t’éviter. Pourtant elle devait savoir qui tu étais, elle devait connaitre la fatalité qui vous unissait. Elle te détestait surement, comme elle détestait ta famille, tu pouvais le comprendre. Mais toi tu étais perdu, hein, entre la haine de cette absence de choix, et l’allégeance à ta famille. On dit de toi que tu es torturé, c’est à raison !

T’abuses franchement ! T’es comme les autres en fait aliéné par les rumeurs de ce con de Peeve… Bref reprend !

Yes, my lord ! Cette jolie préfète, tu l’avais repéré. Parmi le groupe d’amis de ta futur femme, c’était elle qui en semblait le plus proche, et on va pas ce mentir, c’était elle qui te charmait le plus. Ses yeux pétillants plein de couleurs, son sourire… Tu te trouvais peut être déjà dans de beaux draps pour la suite de ton plan, si tu cherchais sa présence et son regard, si tu t’oubliais dans son parfum et son sourire. Wow mais arrête de me contaminer Liam ! D’abord si t’étais là, à tenter de te rapprocher d’elle c’était même pas pour ses beaux yeux, mais pour en apprendre plus sur Eva ta fiancé… Ne l’oublie pas ! Alors vient pas faire le lover, moi je connais l’histoire je sais que tout n’était pas rose, même si peut être tu l’aurais préféré !

T’es vraiment un monstre… Le pire des narrateurs… Du jamais vu ! C’est presque de la sorcellerie !

Ahahaha c’est marrant ça comme tu es un sorcier ! Bon trêve de plaisanterie, laisse moi me remettre dans mon rôle, renouer avec l’émotion de ce moment et…

Tiens, je pensais pas avoir à ce point lu dans tes pensées !

[strike]Arg petit con…[/color] tu venais de poser une assiette avec une part de gâteau sur le cahier plein de spiral. Et le plus amusant, c’était que cette pâtisserie était un roulé à l’orange. Donc un gâteau en forme de spiral. Tu te grattais l’arrière du crâne un peu gêné, faisant se mouvoir ton longue tignasse brune. Tu restais debout ne sachant trop comment agir ensuite malgré que tu sois en dixième année à Poudlard, tu n’avais pas l’aisance de Lancelot. Quoi dire, quoi faire, c’était surtout sous la pression que tu t’en sortais. Alors tu essayes de faire la conversation comme tu peux

Ils allaient tout dévorer sans t’en laisser une miette ! Ils pourraient penser à toi un peu plus, tu te démènes pour le bien de tout le monde ! Mais dis-moi, ça a un sens ces spirales que tu dessines ?

Tu te rapproches d’elle, bougeant un peu l’assiette et effleurant sa main, pour observer les graphitis grimant ses pages. Un instant tu avais levé le regard pour le plonger dans le sien avant de le baisser, un peu gêner par la proximité avec la demoiselle et son regard si envoutant. Attention jeune Liam !

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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Je suis tellement perdue dans mes pensées, des pensées assez futiles pour certains, que je n’entends pas les pas venir vers moi. Pourtant, je devrais faire plus attention à ce qu’il se passe. Car après tout, c’est de lui dont je suis entrain de penser en plus. Je vois apparaitre devant moi un gâteau, alors que je dessinais sans vraiment réfléchir. Je sursaute un peu et lève mon regard pour le voir lui, celui que j’attendais sans vraiment le faire. Dans ma tête, c’est presque comme un shojo. Je beug totalement devant lui. Mon cœur manque un battement quand je croise son regard. J’ai du mal à croire qu’il soit vraiment là. J’esquisse un petit soutire timide, tout en me disant que je dois être bien niaise à ce moment-là. Si Eva me voyait…je me moque d’elle sur son crush sur Avery, mais je n’étais pas mieux qu’elle enfaite. D’ailleurs, je viens de me rendre compte qu’il était ami avec lui.

Il prend la parole et il se passe bien trop de chose dans ma tête à ce moment-là. Il a pensé à moi ? Ce n’est pas une coïncidence ? Il me connait ? Il m’a remarqué ? Oh mon dieu ! Dans ma tête je peux entendre ma petite voix intérieure crier et sautiller partout. J’ouvre enfin la bouche, alors que je peux el voir se rapprocher et sentir sa main frôler la mienne. Oh mon dieu ! Il m’a touché !

M…merci..ce n’est pas grave tu sais s’il n’y avait plus rien. Je suis plus chocolat…

Mais espèce de conne ! Tu ne pouvais pas juste dire merci ? Je m’insulte moi-même et rougis. Je passe ma main dans mes cheveux pour essayer de me cacher derrière tellement je me sens bête. Je regarde mon cahier et les spirales un peu partout. Je caresse les pages de mon cahier et en profite pour cacher une feuille qui dépasse discrètement. C’est que je pourrais mourir sur place, s’il voyait les « Liam » avec un cœur sur le i écrits sur cette feuille. Et oui, je sais comment il s’appelle.

hm…pas vraiment, j’ai fais ça sans vraiment réfléchir enfaite.

Je lâche un petit rire, avant d’enfin lever à nouveau mon regard vers lui. Je le regarde et je sens mon petit cœur d’adolescente battre. Je pousse mon cahier et pose le gâteau entre nous avant de le couper en deux avec mes doigts fins.

Tu prendrais bien la moitié avec moi ? Je me sentirais mal de le manger toute seule.


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Ton regard est atypique – novembre 2018


AH AH ! Tu vois je t’avais dit qu’elle préférait  le chocolat, imbécile de Liam ! Retient bien ça petit, les femmes et le chocolat c’est une grande histoire d’amour ! Si en tout temps le chocolat a été associé à l’amour ce n’est pas pour rien, le chocolat c’est la plus grande des armes de séduction de l’humanité, connais tu seulement une personne qui n’aime pas le chocolat ? Même toi tu aimes ça tant qu’il est  aussi noir que ton âme d’émo-dark…

T’es vraiment épuisant comme narrateur à toujours me faire passer pour… Je sais pas quoi ! Pfff c’est bon j’ai noté l’astuce ! Mais avoue que ça fait gamin de se ramener avec une chocogrenouille !

Ne me remercie pas petit ! N’oublie jamais, la clef du succès pour atteindre le cœur de quelqu’un c’est de combler son appétit et ses hormones et pour ça rien de mieux qu’une pâtisserie fait maison. Tu devrais lui faire ton gâteau marbré la prochaine fois, j’avoue c’est une tuerie, au lieu de te contenter des mets de Poudlard. J’ai rien contre les elfes de maison qui charbonnent en cuisine mais n’est-ce pas mieux de dire qu’on a cuisiner pour quelqu’un ?

Ahahahah ! Du chocolat c’est noté ! La prochaine fois je te ferais le seul gâteau que je sais faire alors !

Ah, mais cuisiner pour quelqu’un c’est différent n’est-ce pas ? Je sens le trouble monter en toi et te figer un instant. Heureusement d’apparence tu ne  fais que fixer Wini avec un sourire, mais à l’intérieur tu souffres d’avoir promis une telle choses. Non ne me met pas la faute dessus, j’ai juste proposé que tu le fasse, je t’ai rien imposé moi, tu t’es foutu dans la merde tout seul, Liam ! T’as qu’a demander de l’aide au club de cuisine, je sais pas me regarde pas comme ça. Elle en a bien de la chance cette préfète, car pendant que tu te fustiges mentalement, elle, elle peut cacher tout ce qu’elle veut discrètement, que ce soit, sont visage aux petites joues rosés ou cette page douteuse qui dépassait et qu’elle a délicatement remis dans le rang. On ne cache pas une page de dessin, non ? Enfin pas une page de spirales comme tu avais vu, mais alors…

J’en ai déjà mangé en fait… Mais si tu insistes… Le plus petit bout alors !

Mon vieux… Je crois que tu te rends pas bien compte de la chance que tu as. Partager un gâteau avec une jeune femme c’est peut être enfantin… Mais quand les hormones chavirent, et que l’adolescence vous prend à la gorges c’est un graal et une épreuves en même temps. Ewi manger c’est technique mine de rien, en mettre partout c’est pas sexy. Il faut savoir charmer même dans des moments comme celui-ci. Mais comment ne pas faire d’erreur quand un regard pareil nous effleure… Moi-même je sais pas… J’imagine qu’il faut accepter d’être ridicule aussi. Montrer des faiblesses c’est montrer qu’on est humain, même une préfète à des défauts, même si tu les vois pas trop obnubilé par ses qualités. J’avoue que sa peau à l’air douce, son regard est envoutant et sa chevelure ne demande qu’à être caresser… Votre pronostic mon cher Serpentard ?



C’est bien ce que je pensais vous êtes confus en dans votre confusion vous vous infliger des dégâts. Non mais quel idée de ne pas la quitter des yeux et vouloir croquer dans cette pâtisserie sans même la regarder. Evidement que tu croques l’air et tu finis par te mordre la langue. Ta main, guidé par la douleur, se referme sur le gâteau synonyme de ridicule et il se brise, atterrissant un morceau sur le table et le sol, tandis  que des gouttes de sang viennent perler sur la table et le cahier de la demoiselle, alors que tu ouvres la bouche.

OUPS… Me suis ‘ordu… ‘el ‘aladroit !

Tiens donc. Être aussi tête en l’air ne t’arrivais plus depuis les cours d’histoire de la magie. Je parle même pas des cours de divination, là c’est pas que t’écoutait pas juste que tu trollais la matière, le prof et que tu foutais la merde dans ce cours en particulier… Mais en même temps la divination… Qui peut t’en vouloir ? Est-ce que seulement t’as besoin d’un cours pour ça ? En tout cas ce coup- là tu l’as pas vu venir mon con et il a fait mal ! Tu vois que c’est utile de se regarder un peu dans la glace ? Ah c’est bien beau d’éviter son reflet et son avenir, mais quand il s’agit de croquer la vie à pleine dents, voilà ce qu’il en coute !

C’est marrant de se moquer du malheur des autres, hein, sale monstre !

Pfff je préférais quand tu mangeais ta langue, au moins on te comprenais plus trop et c’était drôle ! Mais après on dit que je suis méchant, en tout cas c’était un sacré coup, Wini s’en souviendrais surement de cette sanglante première rencontre, peut-être a-t-elle une solution dans sa manche ou toi dans la tienne, mais pour le moment ton cerveau semble être sur off. Quel dommage, une vraie désillusion en perspective ! Rougir dans cette circonstance ne te rendra pas plus mignon, je crois que c’est mort, mon brave soldat !

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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Alors que je m’insulte moi-même d’avoir répondu que je préférais le chocolat au lieu de simplement le remercier et sourire, je suis surprise par sa réponse. Il rit et me dit qu’il le fera lui-même la prochaine fois. Il n’en fallait pas plus, pour que mon petit cœur manque un battement. Je me mords la lèvre pour me contenir et croise les jambes sous la table qui veulent danser toute seule. Dans la tête c’est n’importe quoi par contre.

OH MON DIEU ! IL VEUT ME REVOIR ! IL VEUT ME FAIRE UN GATEAU !

Si on était dans une série, il y aurait un arrêt sur image, ou je me mets à danser sur la table avant de me calmer pour revenir à la normal devant lui. Je lâche un rire un peu timide, mais aussi ridicule il faut le dire tout en remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je fais ça involontairement, mais dans les films romantiques toutes les filles le font et souvent les garçons aiment ça. Pourtant ce n’est rien de particulier. Ils sont vraiment un peu cons dans les comédies romantiques. Un peu comme moi à cet instant, entrain de faire les yeux doux à un étudiant qui ne doit même pas connaitre mon prénom.

Vraiment ? Et bien j’attends de voir ça alors.

J’ai envi d’ajouter un petit « ça veut dire qu’on se reverra », mais j’ai trop honte pour ça. Enfin, honte ce n’est pas le mot le plus adapté, disons plutôt que je n’ai pas assez confiance en moi. En tout cas, j’en ai assez pour lui avoir proposé de partager ce gâteau avec moi, ce qui est un gros pas en avant me concernant. Il accepte et prend donc le plus petit bout. Je fixe sa main qui prend le morceau que je le temps. Je suis en attente, d’espérer frôler ses doigts, mais rien. Comme s’il pouvait lire dans mes pensées, je gouris me sentant bien stupide de penser à un truc pareil. Il faut vraiment que j’arrive à me détendre, parce que sinon il allait vraiment me prendre pour une débile. Je baisse les yeux, n’osant pas le regarder. Si je veux retrouver mes esprits et avoir un minimum de conversation avec lui, il faut que je me recentre. Et ce n’est pas en le regardant que je vais y arriver. Je picore des bouts de mon gâteau. Une pensée futile me vient en tête, plus longtemps je mets à manger et plus longtemps il restera. Et oui ! La logique veut qu’il ne parte pas, avant que j’aie terminé de manger ce qu’il m’a apporté. Ce raisonnement est le plus DEBILE que j’ai jamais eu. Au secours, sauvez-moi !

Je n’ai pas le temps de me morfondre sur ma manière de penser et de retenir un garçon que je vois une tache de sang coloré ma page. Je lève mes yeux vers lui un peu paniqué, alors qu’il semble s’être mordu. Je lâche sans réfléchir mon gâteau qui tombe au sol, alors que je me lève. Je sors de mon sac un mouchoir en tissus propre. Et oui, c’est le genre de mouchoir comme les petits vieux. Je m’approche de lui et pose le tissu leger et blanc sur sa bouche avec delicatesse.

Prend ça, ça va ?

Je pose mes yeux un peu inquiet sur lui. Après cela ne doit pas être très grave non plus, ce n’est pas un vampire. Mais cela ne m’empeche pas de m’inquieter. Dans la précipitation, j’ai fais tomber mon cahier, laissant glissé la page que j’ai essayé de dissimuler tout à l’heure au sol. Je ne fais pas attention à cela, trop occupée à l’observer. Pendant quelques secondes, je me pers dans mes pensées. Mes doigts fins replace une mèche de ses cheveux lui tombant devant le visage. Je rougis et retire ma main, comme si je mettais brûlée.

Excuse-moi…j’avais l’impression que ça te gênais tes cheveux devant les yeux…

Je lui lance un petit sourire au coin et malgré moi, je lui fais les yeux doux en papillonnant des cils.

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Ton regard est atypique – novembre 2018


C’est bon, c’est bon ! Annulez les ambulances magiques et les potions repousse langue si ça existe, l’alarme sanglante est levé ! Une jolie infirmière sans uniforme (pas qu’elle soit nu hein on se comprend elle a juste pas de blouse blanche met une robe d’étudiante de Poudlard car en fait c’est pas une infirmière t’as percuté c’est juste Wini et son mouchoir… Je m’enfonce c’est ça ? Que j’arrête tout de suite cette métaphore ? Rolalala  si on peut même plus avoir une licence littéraire et faire des comparaison où va le monde.

Bah à Sainte Mangouste pour voir de vraies infirmières…

Eh oh c’est bon là, la ramène pas. On a tous des délires, toi c’est les yeux vairons de Wini, moi c’est… Ouai bon voilà ! Chut là on continue l’histoire ! Tout ça c’est ta faute d’abord avec ta vieille morsure, t’aurais pu te couper le bout de la langue au moins non ? Que ça fasse grave… Mais non juste une entaille sur la langue. Classique, même pas besoin de la soigner en vrai alors pourquoi y a autant de mouvement. La préfète dépose le mouchoir en tissu sur ta bouche. Avait elle prévu le coup, ou bien elle se promenait vraiment avec un mouchoir de vieux sur elle ? Manquerais plus qu’il soit broder avec ses initiales et son prénom dessus. Allez là fait pas la chouineuse partage nous les détails !

Merci Wini… Kof kof…

Bon il fallait soit que tu arrêtes de parler un moment soit que tu trouves un sort de soin ou une potion pouvant guérir les plaies sinon on allait y passer des heures et tu vas rendre un mouchoir écarlate à ton interlocutrice ça serait dommage de souiller plus que ça la blancheur de son mouchoir déjà taché de plusieurs taches de sangs éparpillé. Elle était réactive et avenante, tu voyais bien dans son regard cette pointe d’inquiétude et de gène, comme si elle voulait éteindre un feu juste avec sa main. Comme si elle avait peur de te toucher, ou rien qu’effleurer tes cheveux. Pourtant même maintenant elle donnait l’impression de te faire les yeux doux et sourire. Mais ça doit être un effet d’optique hein, elle veut quand même pas embrasser un mec qui à la bouche en sang. Ah moins que Twilligt est eu raison de toute les adolescentes et les filles de la décennie.

C’est quoi ça ?

Quoi ? Cette feuille qui c’est échapper du cahier de ton interlocutrice dans sa précipitation ? Surement une feuille complète de spirale, des notes pour sa réunion avec les autres préfets ou peut être un poème pour son crush… Va savoir ! Le cerveau d’une adolescente est trop imaginatif je ne peux pas deviner. Eh tu devrais pas la ramasser, tu risques de te mordre la langue en te baissant, surtout que tu te penches en direction de la demoiselle t’aventurant à ses pieds… Surtout ne lève pas le regard sale fou ! Reste calme, redresses toi ! Oui voilà sur ta chaise c’est bien ! Hop un petit Accio informulé et tu récupères la plume de la blonde, et te met à griffonner sur le papier. A ce stade-là tu n’avais pas encore lu le verso de la page, tu n’avais pas vu ce petit mot qui rendait Wini si honteuse, et que tu lui montrait  sans même te rendre compte, avant de retourner la feuille, pour montrer un message à l’adresse de la préfète tandis que son message subtile, se pointait lui devant tes yeux.

mieux vaut éviter de parler tu m’accompagnes à l’infirmerie ?

Comment profiter d’une faiblesse pour rester avec elle plus longtemps. Normalement ça aurait dû couper court au moment, mais pourquoi ne pas tenter l’inverse ? Intrigué tu tournes la tête pour lire ce qu’avait griffonné la jeune Poufsouffle de ce côté de la page.

Liam ?

Avec un cœur sur le i, monsieur, oui oui !  Mais t’emballe pas  tu dois pas être le seul Liam, pas besoin d’avoir chaud et de laisser ton cœur battre la chamade mon grand, ne pense pas être unique. Toujours penser au pire comme ça on est jamais déçût ! Mais bon j’avoue que c’est surprenant, moi aussi j’aurais perdu l’équilibre !

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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Il accepte sans trop de difficulté mon mouchoir et ne semble pas gêné par le fait que je lui touche les cheveux pour voir un peu mieux son visage. Il me remercie en toussant un peu. Cela ne doit pas être agréable pour lui. Je me pers un peu dans sa contemplation et je ne fais pas attention à ma feuille volante. Surtout que j’en ai beaucoup des feuilles orphelines comme celle-là. JE suis tellement dans le moment, que je ne me souviens même pas de celle que j’ai caché il y a à peine quelques minutes.

Je vois son regard partir vers le sol et sortir sa baguette pour ramasser la feuille. Sur le coup, je suis impressionnée par ce simple sort lancé sans aucun mot. Il ne m’en fallait pas beaucoup, je l’avoue. Je n’étais pas encore arrivé à ce stade et puis, le concernant, je le regardais avec des yeux brillants peu importe ce qu’il faisait donc.

Par contre, mon regard de midinette change rapidement quand je le vois écrire sur la feuille et la retourner à mon intention. Dans le mouvement, je peux voir distinctement, son prénom écrit à plume. Un petit hoquet de surprise sort de ma bouche, alors que mes yeux ne savent plus où regarder. Ils font des allers-retours entre son mot, me demandant de l’accompagner à l’infirmerie et son visage.

Je peux voir clairement à son visage qu’il a vu ce que j’ai écris et cela se confirme quand il le lit l’air surpris. Je deviens rouge, puis blanche. Je ne sais plus quoi faire, alors que mon cœur fait un arrêt de plusieurs secondes qui me semble une éternité. J’ouvre la bouche pour essayer de lui répondre et le seul son qui sort de ma bouche c’est un couinement.

Je suis entrain de me ridiculiser devant lui. Je prends la feuille un peu trop brusquement et la remets vite dans mon cahier. Je ne sais pas quoi faire à ce moment-là. Je ne peux même pas faire comme s’il n’avait pas vu, puisqu’il l’a lu ! Et vue la lenteur avec laquelle j’ai réagis, il a pu lire au moins dix fois pour être sûr.

Je retente une autre fois de parler et cette fois je lui tourne le dos à moitié. Je fixe la table et mon cahier avec mes spirales dessus. JE m’insulte moi-même.

Pardon je…tu dois me trouver ridicules et une gamine d’écrire ton nom comme ça…je…

J’ai l’impression de m’enfoncer clairement. S’il ne se moquait pas encore de moi, cela n’allait pas tarder à arriver. Surtout qu’au lieu d’avouer comme ça bêtement que c’était bien son prénom, que c’était bien lui je pouvais faire passer ça pour quelqu’un d’autre. On est je ne sais pas combien d’élèves dans cette école. Je suis vraiment bête quand j’y pense. J’ai envi de pleurer et d’aller m’enfermer dans ma chambre, tellement j’ai honte. D’ailleurs, mes yeux deviennent humides rapidement, mais je tiens bon j’essaye de retenir mes larmes et d’avoir la tête haute.

Si tu veux je…t’emmène et te laisserais tranquille après…


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Ton regard est atypique – novembre 2018


AH, ça la couineuse, je peux te confirmer qu’il l’a lu et relu. Heureusement d’ailleurs que le petit Black avait une raison de rester muet car il se serait mis à bégayer en comprenant toute l’ampleur de ta révélation. Mais j’avoue j’ai été mauvaise langue, Liam, faut croire que t’as une touche avec Wini, elle vient de l’avouer à demi-mot. T’as bien de la chance dit donc, en plus elle est tellement gênée qu’elle ose plus te regarder, et heureusement car tu es actuellement plus rouge que l’insigne des Griffondor… Quel affront pour ta maison ! Respecte le sang-froid du serpent, et sa malice insidieuse… On est où là les enfants, il faut se ressaisir ! Buvez cul sec votre petit cocktail d’hormone et on repart !

Pourquoi tu viens gâcher le moment ? Tu respectes rien ou quoi ? LAISSE NOUS CRUSH ET TOMBER AMOUREUX COMME DES GAMINS SI ON VEUT ! T’es pressé ? T’as un train à prendre ?

Non mais… C’est mignon, tout ça, mais, on est pas dans un shojo là, j’ai pas envie de me taper mille posts avant de vous voir vous tenir la main, moi. Comprends moi j’ai des lecteurs impatients sur le dos qui demande à lire votre premier baiser alors votre délire de gamins timides ça va deux minutes mais on me menace pour que ça avance.

C’est pas mon problème, adaptez-vous à notre rythme ! Merde !

T’es vraiment pas cool Liam, j’suis sûr que Calum il aurait été plus conciliant, non mais c’est ma faute j’ai toujours su que je racontais l’histoire du mauvais frère ! Enfin, pardon chers lecteurs pour cet interlude, revenons aux papouilles de collégiens entre universitaire et lycéenne.

Reste…

Tu avais été concis et presque directif, pour économiser ta salive et réduire l’utilisation de ta langue. Mais dans ta voix s’entendait une douceur rare et chaleureuse, timide certes mais présente. Tu n’étais pas un aussi bon séducteur que Lancelot, surtout dans ce genre de circonstance vraiment plus intime, face à une jolie fille toute gêné et presque emmouraché. Mais contre toute attente tu avais fait un pas vers elle après qu’elle est fait le premier pas, certes maladroitement et sans le vouloir, mais elle avait ouvert le champ du possible avec un pas titubant. Ah c’était bien Wini ça la maladresse et les gaffes, ce que c’est charmant. Tout comme cette étreinte qui vous lie en cette instant. Un câlin si mignon pour accompagner ta demande en un mot… Reste. Bon t’aurais peut-être dû lui faire plus tard genre à l’infirmerie car là j’avoue que ça mène à la confusion. Genre quoi on reste ici du coup t’as trouvé un sort ? Genre elle reste ici, gentil toutou pas bouger j’y vais sans toi finalement ? Genre reste comme ce qu’il y avait au sol avec vos conneries ? Du gâteau partout c’est le concierge qui va être content, tient !

Mais ça va lààààà c’est bon ! Ca suffit de se moquer elle a très bien compris je suis sûr !

Moi je dis que non ! Mais t’as pris sa main à la fin de ce câlin improvisé pour la guider et l’emporter avec toi. Tu sais je crois que c’était pas la peine elle connait bien Poudlard elle aussi et genre elle sait où il faut aller. Mais si tu lui sourit comme ça aussi… Elle sait plus comment elle s’appelle c’est normal. Mais qu’est-ce que ça va être quand l’infirmière va vous voir débarquer. C’est vrai que t’avais coutume de t’y rendre plutôt souvent durant ton cursus classique, mais plus du tout depuis le cursus universitaire, disons que vivre hors de Poudlard poussait forcément à ne plus dépendre de ce lieu puis bon tu avais assez de connaissance et d’ingrédients pour te soigner seuls dans la demeure universitaire des Serpentard

Oh ! Des revenants ! Je ne pensais pas que vous auriez encore besoin de moi, Mr Black. Ça vous manque de vous faire materner c’est ça ? Oh Miss Fawley, c’est rare, vous l’accompagnez ? Attention à vos fréquentations, madame la préfète ! Alors c’est quoi le problème ? Eh mais me tire pas la langue comme ça sale garnement tu… Ah oui je vois !

L’infirmier qui vous avez accueilli était une vrai boule d’énergie et il semblait bien te connaitre Liam, comme par hasard. Bon il faut dire que t’es un Black pur souche et faire des connerie et te blessé c’est dans tes gênes donc forcément t’as dû passer un paquet de fois par ici, pour ça que t’es si proche du soignant qui te vanne sans préambule. Mais le plus drôle, c’est qu’il vous a grillé en moins de deux et qu’il a foutu un de ses malaises. Putain j’adore ce gars, je l’ai pas vu venir quand il s’est tut qu’il a regardé ta langue, toi, puis Wini, puis le mouchoir de la préfète puis toi, puis re la Pouffsouffle avant de sourire.

Vous savez les jeunes, normalement on y va que avec la langue, pas avec les dents ! Allez y plus doucement la prochaine fois que vous vous embrassez, hein miss Fawley ?

Un génie ce gars je vous dit ! Putain j’ai mal aux côte à force de rire il est plus fort que moi pour mettre des malaise et taquiner Liam. Respect monsieur ! Je vous veux comme prof !

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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Je ne me sens même pas la force de l’emmener enfaite. J’ai envi de prendre mes jambes à mon cou et de quitter la pièce le plus vite possible. Je m’insulte intérieurement, me disant que je n’aurais jamais dû venir ici pour le voir. Pourquoi provoquer le destin, alors qu’il sera forcément en ma défaveur ? J’aurais dû faire comme Eva et me contenter de le regarde loin, comme elle le fait avec Avery. Et comme ça, j’aurais pu continuer à écrire des Liam avec des petits cœurs sur le « i » dans mon coin tranquille. D’ailleurs, je me prépare à revenir sur ma proposition et de prendre mon sac sur l’épaule pour partir quand j’entends sa voix me dire de rester. Je marque une pause et lève les yeux vers lui. Une larme coule sur la joue avant qu’il ne me prenne dans ses bras et là, c’est la fin.

Mon cœur manque un battement et je bug totalement. Dans la tête, ma petite voix est en PLS dans un coin et convulse ne sachant pas comment gérer l’information. Timidement, j’agrippe les manches de sa veste sans bouger le reste de mon corps. Je peux sentir son odeur qui étrangement me rassure.

OH mon dieu ! Il sent bon ! Je veux m’endormir dans ses bras !

Pourquoi c’est ce qui me vient en tête, là maintenant ? On s’en fou ! Je veux profiter encore un peu. Il finit par me lâcher et je n’ose pas le regarder. Mon teint est devenu aussi rouge que la cravate d’un Gryffondor d’ailleurs. Il me prend par la main et se geste me fait un peu redescendre sur terre. Nous quittons la salle de cours, main dans la main et je reste un peu en retrait. Mon regard fait des allers-retours entre nos mains et son dos. Il semble, musclé en plus de ça. J’ai pu le sentir quand il avait ses bras autour de moi et quand il me tient la main. Je profite qu’il ne me regarde pas pour me penser l’épaule. Je fais une petite grimace, non je ne rêve pas. Je crois que c’est le plus beau jour de ma vie.

Je me mets à sourire bêtement, alors que nous arrivons à l’infirmerie. Nous sommes accueillit par le collègue de Monsieur Southman, qui semble bien connaitre Liam. Cela me surprend un peu. Il me dit de faire attention à mes fréquentations, comme si Liam était un mauvais garçon. Je le regarde du coin de l’œil. C’est vrai qu’il a un coté bad boy. Ça le rend encore plus attirant.

Bonjour Monsieur, oui d’habitude j’accompagne les blessés de Quidditch.

Il est vrai que je suis souvent là avec Alix ou même Logan. Je ne dis rien de plus, voyant Liam tirer la langue devant l’infirmier pour qu’il montre sa blessure. Je pouffe de rire, trouvant l’image assez drôle. D’ailleurs, l’infirmier au vu de son sourire trouve cela drôle aussi. Par contre, ce qu’il dit par la suite ne me fait plus rire du tout. Je lâche un nouvement couinement comme tout à l’heure, quand Liam a découvet ma feuille. Je regarde l’homme, puis Liam et nos mains toujours l’une dans l’autre. Je la lâche un peu trop rapidement, pour que cela ne soit pas suspect.

Je me mets presque à sautiller sur place et secoue les bras devant moi. J’ai l’air vraiment d’une cruche à faire ça non ? Va y ma grande ridiculise toi encore plus !

Mais non voyons ! Je…enfin…on c’est pas…on est pas ensemble ! Je ferais pas ça ! Enfin je veux dire, je parle pas de l’embrasser, je parle de mordre. Mais…argh !

J’ai envi de mourir là, maintenant, tout de suite. Ma petite voix intérieure me hurle et en devient même vulgaire. D’un côté, elle a raison, « Mais tu vas fermer ta gueule ! Souris, soit belle et TA GUEULE ! ». Je n’arrive à faire, rien de ce qu’elle me dit. Je ne souris pas, trop stressée par la situation de honte, je ne suis pas belle, car je ne me sens pas belle. Et je ne me tais pas.

C’est la faute au gâteau.

Intérieurement, je me frappe. Je ne pouvais pas dire quelque chose de plus débile que ça.


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Ton regard est atypique – novembre 2018


Sacré gâteau, hein ! Je sais pas qu’elle vieille vous a fait un pavé pareil capable de presque couper une langue en deux…

Je crois qu’il se fout de votre gueule et votre histoire de gâteau, c’est magique ! Ahahaha ! Ca a beau être la vérité, c’est vrai que c’est assez surnaturelle d’associer un gâteau à tout ça. Surtout pour l’infirmer ce Cupidon dans l’âme qui ne peux désormais plus croire que sa seule théorie du baiser trop fougueux après avoir vu la liaison de vos mains. IMPOSSIBLE ! Vous êtes d’ors et déjà fiché dans le livre des ships ! A croire que Peeves n’est pas votre seul ennemi dans la danse des rumeurs et de la séduction.

Eh !

Chuuuuut ! Ferme là et bois ça !

De plusieurs petite tapes humiliantes sur la joue le soignant fait taire tes protestations. On sait tu voulais soutenir la pauvre préfète en détresse, qui ne faisait que vous enfoncer de plus en plus avec ses excuses toujours plus vrai mais improbable. D’ailleurs oui tu as bien entendu, elle tente peut-être de défendre le fait que vous n’êtes pas ensemble en allant contre la théorie du maitre des lieu, mais elle a avoué en quelque sorte qu’elle voulait t’embrasser ou qu’elle ne ferait jamais ça, ou c’était te mordre, bref j’ai pas compris… Embrasse là !

Mais stop ! Arrêtez tous de me mettre la pression là ! C’est quoi vous voulez nous faire fondre de honte ? Puis tu sais très bien que je suis fiancé à Eva toi, là, alors pourquoi tu forces avec ça ! Tu sais bien que j’ai pas le droit de m’attacher à elle, que j’ai pas le droit de l’aimer.

Oui… C’est vrai… Avec toute cette émulsion, j’avais oublié que ce rapprochement n’avais aucun sens, aucun avenir, que c’était même malsain. Mais je ne sais pas qui blâmer dans toute cette histoire. J’aimerais vous voir heureux que ce moment dure pour l’éternité. Mais le futur est fugace, cruel et vaporeux, tu le sais mieux que moi, Liam. Tu finis par empoigner la fiole que l’infirmier te tend, une petite potion mauve, un gout de myrtille. Qui a dit que les médicaments était forcément immonde. Celle-ci a un gout très agréable mais…

Humpf

Dans ta bouche ce gout agréable finit par se muter en un feu ardent. Par réflexe tu attrapes de nouveau la main de Winifred, la serrant un peu dans la tienne. Tiens tu avais besoin de la chaleur de la demoiselle alors que tu te consumais de l’intérieur ? Ou alors tu étais devenue émotif et tu avais besoin de sa présence pour accepter la douleur ? Maintenant que tu crachais des cendres, on comprenait mieux à quoi servait ce plat profond. Mais ce n’étais pas finit, après la destruction vient la reconstruction ! Ta bouche vidé de sa langue subit l’assaut d’un renouveau. Oui une nouvelle langue naquit faisant son apparition, papille par papille, s’étirant, pour revenir à sa taille originel. Pendant ce temps tu triturait la main de la pauvre Poufsouffle qui était bien gentille d’être toujours là.

Putain mais t’avais pas un truc moins violent ?

T’agitant tu avais fini par remarqué que ta main était de nouveau dans celle de Wini tu l’avais lâché, un peu gêné. Tu préférais toiser le soignant plutôt qu’affronter le regard charmeur de la préfète. Ah la fierté des braves… Toute une histoire ! Et tu sais quoi, ce gars est vraiment un génie bordel, mon nouveau modèle ! L’infirmier le plus badass que j’ai vu.

Si bien sûr mais c’était pour vous passer l’envie de manger des gâteaux sans m’en apporter après ! mwahahah !

Puis il s’approche de ton oreille pour te chuchoter :

Ne me remercie pas surtout ! Tu sais les femmes aime les hommes qui savent endurer, Mr le bad boy !

Ce forceur cosmique, c’est beau putain, le pire ça serait si Wini avait entendu ce qu’il avait dit, que va-t-elle penser. Et si elle a rien entendu, elle va vouloir savoir elle va te questionner et tu vas devoir trouver un truc. Quoi qu’il arrive ça va être cringe, mais quel masterclass ! Et toi maintenant que tu as retrouvé ta langue tu te tais. Je vois qu’on donne sa langue au chat ! Bon si tu veux pas parler redonnons la parole à Miss Fawley, elle a surement plein de truc à nous dire, sinon elle va imploser la pauvre petite choupette à la journée bien rempli !

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Au vue de sa remarque, il ne semble pas convaincu pour l’histoire du gâteau. Pourtant c’est vrai ! Je prends quelques minutes pour réfléchir cette fois avant de parler, me disant que cela ne serait pas trop mal en effet. JE me rends compte qu’on est arrivé main dans la main ce qui peut effectivement prêter la confusion. Et en y repensant. Si je croisais des élèves dans les mêmes circonstances et qui me sortaient la même excuse, je ne la croirais pas non plus. Je pousse un profond soupire un peu dépiter de la situation. Tout ce que je voulais, c’était espérer le voir. Je n’avais pas tant de prétention que ça. Je ne cherche donc pas à parler, alors que l’infirmier revient vers Liam le tapotant sur les joues de manière affectueuse, mais assez forte quand même pour le faire taire et qu’il est les joues légèrement roses.



Il ne tait donc, ne cherchant pas à prendre la parole. Il semble pour le moins contrarié, mais je ne sais pas si c’est l’infirmier ou mes propos. Je réfléchis à nouveau au débit de connerie que je viens de sortir et je m’insulte. Est-ce qu’il a compris que je ne voulais pas l’embrasser ? Pourtant ce n’est pas le cas, enfin je veux dire, je ne veux pas juste l’embrasser. Oh putain ! Je me prends la tête toute seule moi maintenant ! Je suis tellement perturbée par mes pensées de midinette, que je ne fais pas attention quand Liam prend la potion. C’est quand il prend à nouveau ma main que je sors de ma réflexion. Je lève les yeux et le vois tousser des cendres.



La scène est assez impressionnante et vue comme il sert ma main cela ne doit pas être des plus agréables. Je lui rends donc son étreinte, pour le montrer que je suis là. Je deviens assez pâle. Le fait qu’il me tienne la main, m’aide à ne pas tourner de l’œil. D’un côté, le mec pour qui j’ai un faible est entrain de cracher des cendres ! Je me sens légèrement tanguer et me tiens donc au jeune homme. JE recule même un pas en arrière pour essayer de cacher mon état.



Liam se mit rapidement à pester contre l’infirmier qui lui était mord de rire. Suite à cela, il lâcha ma main rapidement avant de se concentrer sur l’homme en face de nous. Cela ne m’arrangeait pas, car même s’il semblait s’être remis, moi je ne me sentais toujours pas dans la meilleure des formes. C’est que j’étais une petite nature.



JE fais un pas en avant, alors qu’ils échangent tous les deux. Mais ce n’était pas vraiment une bonne idée en soit. Je me mets à tituber légèrement. Je n’entends pas ce qu’ils se disent et temps le bras vers l’avant voulant attraper le premier bras qui me tombe sous la main.



Je ne me…sens pas très bien…



Je tiens la manche de l’infirmier, alors que mon corps s’appuie contre celui de Liam. Ma tête arrivant en dessous de son épaule. Je ferme les yeux afin d’éviter d’avoir la tête qui tourne trop. J’essaye de prendre de profonde inspiration, mais mon cœur s’emballe quelques peu. La proximité avec le Serpentard n’est pas très aidante, pourtant un peu quand même.



C’est d’un compliqué le sentiment d’une adolescente. Mon bras disponible par s’enrouler autour de celui de Liam, cherchant un peu plus de soutien. Je sais que ça ira mieux dans quelques minutes. Il faut juste que je me remette de mes émotions. J’ouvre les yeux et regarde l’infirmier, parlant d’une petite voix.



Vous avez pas…un peu de sucre…




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Ton regard est atypique – novembre 2018


Du sucre ? Mais je croyais que vous étiez en train de manger des gâteaux…

C’est vrai que la requête de Winifred est un peu contradictoire avec toute votre histoire qui vous avez mené jusqu’ici. Toi, à peine remis te voilà aux bras d’une femme visiblement prise d’une hypoglycémie. C’est vrai qu’elle avait l’air pale, et si au début tu avais arqué un sourcil interrogateur à la question de la belle brune, tu fronçais maintenant les sourcils devant sa pâleur maladive. Par instinct tu as posé ta main sur son front, pensant y trouver une chaleur accablante. Elle pouvait être malade depuis le début et le cacher. Grave erreur ce fut le contact de trop. A l’instant où ta main froide a toucher son front, ton regard se posa sur la fiole vide que tu venais de rendre à l’infirmier. Un verre transparent dans lequel ton reflet et celui de ta dulciné se reflétait. Cette image percuta ta rétine et déjà comme éblouit par milles rayons de l’astre divin, de nombreuse images défilaient sur cette toute petite fiole. Elles dansaient devant toi, dans un chaos indomptable.

Les gens attendent toujours quelque choses de clair, de précis de la part des « devins », mais nous, on le sait, le futur comme l’esprit est chaotique, fluctuant… Comment voulez-vous qu’on comprenne les présages de votre avenir quand on ne vous comprend pas, quand on ne vous connait pas. Les prophéties ne sont que des contes, qui parfois se réalise !

Ok monsieur le voyant, mais on peut quand même savoir ce qui t’as presque fait lâcher ta belle. Tu sais je ne suis pas le seul à avoir senti que tu étais devenu fébrile. Et notre pauvre infirmier n’as plus trop l’air de vouloir rire avec toutes vos conneries. Il récupère Wini dans tes bras et vous fais assoir tous les deux sur un lit avec un verre d’eau et une chocogrenouille chacun. L’homme qui vous fait face, n’a plus cet air malicieux qu’il arborait il y a quelques minutes à peine. Il semblait plutôt préoccupé. C’était dans son caractère il avait tendance à vite (trop vite) s’emballer quand ça touche la santé des élèves. Il pense conspiration, épidémie, boulot en masse et carnage… Oui toujours dans l’abus cet homme ! Un marseillais dans l’âme, même si on ait en Grande-Bretagne laissez-moi tacler les gens de nos belles régions avec des clichés svp !

Un gâteau vous avez dit… Quel genre de gâteau, qui vous l’a cuisiné, c’est quelqu’un qui vous l’a donné ? DITES MOI, TOUT !

Tout !

Oh l’affronter… Il a osé ! Ce genre de blague c’est comme un coup de poignard en plein cœur, surtout dans une discussion sérieuse. Et puis dit avec son ton et ce petit sourire. Non c’est trop Liam, tu vas trop loin. Il t’aide, il te donne du chocolat et c’est comme ça que tu le remercie et te foutant de sa gueule ? Heureusement, que tu ne le laisse pas sur ça le pauvre. Ce « tout » suivit d’un silence de mort. Ca aurait été trop cruel. Un homme de sa trempe ne mérite pas ça ! Tournant le regard vers la préfète qui était assise à côté de toi, tu avais fini par enchainer et dire.

Arrête d’halluciner, c’était rien qu’une part de gateau. Je l’ai récupéré et amené à la préfète car elle était parti avant le désert. Tu connais les gens d’ici, c’est des grands morphales ils lui auraient rien laisser si j’avais pas pris un bout pour lui amener… Mais peu importe elle préfère le chocolat de toute façon… Ton médoc m’as refilé la migraine tsss !

C’est faux tu cherches juste une excuse pour justifier irritabilité que tu choppes à chaque fois que ton don s’active. Et voilà comme d’habitude tu préfères te taire et tu te mets à déchirer en petit morceau l’emballage de ta chocogrenouille. Même pas pour la manger, on t’as déjà forcé à le faire ça, non tu déchire l’emballage en tout petit morceau juste pour te détendre en pestant intérieurement que c’est nettement mieux avec du papier. Ah bah oui, mais on a pas toujours ce qu’on veut dans la vie. C’est comme moi par exemple, j’aimerais bien savoir ce que tu as vu et qui t’as fait vaciller mais bien sûr toi c’est les seul moment où tu la ferme, hein. Quand c’est un peu croustillant tu te tais… PFFF on voit le mec utile et sympa. Toujours le même hein ! Fait péter les secrets, partage merde !

Tait toi bordel ! Toujours à jacasser… Tu te rend compte de ce que tu demandes ? Ce n’est pas mon avenir, je n’ai pas le droit de le partager comme ça. Je ne veux pas la partager !

Tu voulais dire « le », hein, Liam ? A moins que tu parles de Wini… Non ne me dit pas que tu as vu son futur et tu es jaloux des gars que tu as vu rejoindre sa vie. Je croyais que tu t’en foutais, moi. Que ça n’avait pas d’importance… Putain mais je veux encore plus savoir ce que tu sais maintenant ! Raaaaa c’est bien la première fois que je veux être toi ! Tu vas me tuer avec ton silence là… L’ignorance c’est la ruine Liam, me laisse pas comme ça, nous laisse pas comme ça, brise le silence, brise se suspens je t’en supplie. Non non non nooooooon, le post se termine et tu ouvres la…


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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Cette logique qu’il avance est évidente. J’ouvre la bouche pour essayer d’expliquer, que je n’ai pas eu le temps de manger ce fameux gâteau qui a atterri au sol. Mais je referme la bouche et me contente de respirer calmement pour reprendre des couleurs. Je peux sentir la main du Serpentard se poser sur mon front avec douceur. Je souris malgré moi, trouvant le geste agréable. J’ai envie de me réfugier dans les bras de Liam, me disant qu’il n’y a que là où je pourrais me sentir bien et mieux. Mais je sens son corps flancher à son tour et c’est l’infirmier qui me rattrape. J’ouvre les yeux et voit le visage du jeune homme déformer. Je m’inquiète à nouveau pour lui et me dit que c’est sans doute un effet secondaire de la potion.

L’infirmier arrête rapidement de se moquer de nous et nous mets assis l’un à côté de l’autre sur un lit avec une chocogrenouille chacun. Même s’il est particulier toujours à se moquer de ses élèves, ont peut voir qu’il est toujours là pour nous. J’en suis reconnaissante et lâche un léger merci du bout des lèvre en déballant ce qu’il m’a donné. Je prends mon temps, parce que même si je suis assise, j’ai la tête qui tourne encore un peu. Il nous demande plus de détaille sur le gâteau en question, pensant qu’il a été empoisonné. Bon, il s’inquiète peut-être un peu trop. La seule potion qui aurait pu avoir dans ce gâteau c’est du véritaserum ou un filtre d’amour, c’est le genre de chose que font les élèves. Ils n’essayent pas de tuer leur camarade. Je jette un coup d’œil à Liam, en me disant qu’il n’est pas du genre à faire ce genre de chose.

Quand il répond « tout » à l’infirmier. Je me cache avec l’emballage de ma chocogrenouille pour rire. Il ne m’en faut pas beaucoup pour me faire rire je l’avoue. JE suis plutôt bon public en général. Je prends un bout de pate de mon chocolat et le mange afin d’avoir la bouche occuper pendant qu’il explique simplement les fait. Je rougis quand il précise que je préfère le chocolat. Est-ce que je l’ai vexé quand j’ai dit cela ? Je me dis que j’ai cacher mes chances, juste avec ça. Quand on est une adolescente, un rien peut nous mettre dans tout nos états. Je le vois malmené l’emballage de sa chocogrenouille et je décide de mettre mes états d’âme de coté pour venir à son secours, maintenant que j’ai retrouvé de légère couleur. Ma voix reste assez basse tout de même.

C’est vrai et je n’ai pas eu le temps d’en manger, comme Liam c’est blessé on est venu ici tout de suite. C’est surtout la potion qui m’a impressionné. Je n’ai pas beaucoup manger aujourd’hui alors…il m’en a pas fallu beaucoup.

Je baisse la tête me sentant coupable de mon aveu. Et encore, je l’ai minimisé, car cela fait deux jours que je n’ai pas manger grand-chose. Je grignote une tartine ou trois cuillères de céréale pas plus. Je veux tellement être à la hauteur de mon travail de préfète que je n’ai pas pris le temps de manger. Le regard réprobateur de l’infirmier sur moi, me force à garder la tête baissée. Pourtant cela est de courte durée, car Liam a force de malmené son emballe à coté de moi, ouvre sa friandise. La grenouille en sort tout de suite pour sauter directement sur la tête de l’infirmier, ou plutôt sur son visage. Il pousse un cri et essaye de la retirer. Il y arrive sans grand mal, mais la pauvre se retrouve écraser au sol dans « splash » peu ragoutant. L’infirmier soupire et nous regarde l’un après l’autre tout en passant une main dans ses cheveux.

J’ai compris, je vais chercher ce qu’il faut. Interdit de bouger avant que je ne revienne !

Il nous pointe d’un doigt accusateur avant de quitter la pièce. Un silence pesant s’installe entre nous et je joue avec les plis de ma jupe, alors que Liam continu de malmener ce qu’il reste de son emballage. Pourquoi je sens comme une gêne maintenant entre nous ? Je soupire cherchant un moyen de pouvoir faire disparaitre cette ambiance pesante. Je regarde autour de moi et vois mon emballage vide. Je le prends et lui tend.

J’ai l’impression que ça te détend…

Je lui fais un petit sourire timide avant de laisser tomber ma main sur le lit, contre sa cuisse. JE regarde devant moi, fixant la porte. Un échange d’emballage ce n’est pas ce qui allait enlever cette drôle d’impression. Je lui jette des petits regards au coin, réfléchissant à ce que je pouvais lui dire. Tellement de chose me vienne en tête. Je prends une profonde inspiration avant de prendre mon courage à deux mains.

J’étais dans cette salle parce que…je voulais te voir…Enfin…

Ce n’était peut-être pas la meilleure chose à dire finalement. LE silence ce n’était pas si mal enfaite.



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Ton regard est atypique – novembre 2018


EMB… Eh mais tu fais quoi là, pourquoi t’approches ton visage de celui de Wini, pourquoi, t’approches tes lèvres des siennes ! Et le consentement dans tout ça monsieur… Les serpentards tous les même putain, à nourrir la culture du viol ! Raaah !

Faut savoir tu voulais que je l’embrasse et maintenant que je succombe à tes attentes, tu me fais des reproches… T’aurais pas un pet au casque ?

Non mais prévient quoi, que je puisse annoncer la chose correctement, tu me laisse jamais annoncer les choses, moi je suis là, je suis narrateur, je fais monter le suspens et la pression et toi comme ça sans prévenir tu pécho le demoiselle… Mais on est où on est dans un zoo ? J’suis pas Magizoologiste je suis narrateur respecte moi un peu. TU TE REND PAS COMPTE QUE C’EST UN MOMENT EMOTION ? PFFF les jeunes tous des racailles ! Ça se croit tout permis… Non mais les sang pur je vous jure… Regarder le poser sa main sur la joue de la préfète et déposer un baiser sur les lèvres de cette tomate de Poufsouffle… J’suis sûr qu’il a fait ça pour la faire taire. Elle s’enfonçait à essayer de parler. Et voilà que les battements de son cœur s’emballe, et c’est à qui de décrire tout ça ? Oui, c’est Bibi, non mais des fois je me dit que j’aurais dû faire concierge on aurait chiller dans la forêt interdite les soirs de pleine lune… Mauvaise idée, ah bon ?

… PANIQUE ! J’avoue j’ai paniquer, je sais pas pourquoi j’ai fait ça… Euh il y a eu sa main sur ma cuisse, ses joues rouges, ses bafouillages et son geste de don d’emballage… Je sais pas  mes neurones ont grillé me juge pas tu sais bien que je suis pas très fin en drague, t’as pas arrêter de te foutre de moi durant des année pour mes vieux flirt et ma friendzone… Comment j’aurais pu savoir que Meredith préférait les femmes…

Ah ça… T’aurais jamais dû suivre autant Lancelot…Lui il sait faire… Toi non ! Tu peux pas m’en vouloir c’était un peu drôle. Comme ce baiser d’ailleurs. T’es là tu l’embrasse et maintenant tu sais plus quoi faire. Continuer ? Arrêter ? bouger ta main ? Caresser sa joue ou ses cheveux ? Fondre ? Fuir ? Disparaitre… Oui une évasion tu as raison il n’y a plus que ça ! En plus l’infirmier n’est toujours pas loin tu l’entends farfouiller, tu entends ses pas. Quel pression. Mais en même temps c’est excitant n’est-ce pas ? La surprise, ce sentiment d’instabilité, de pouvoir être pris sur le fait à n’importe quel moment. Le frisson du danger, du risque et de l’imprévisible… Ça te donnait du baume au cœur maiiiiis les pas sont plus pressant, plus audible et tu coupes tout contact physique avec la sorcière au regard duochrome te levant d’un bon et fonçant vers la sortie de l’infirmerie rouge de honte, sans même te retourner, donnant surement l’excuse la plus improbable du monde.

Je dois partir… Je dois compter les étoiles… C’est important !

Mais gros c’est la pire excuse que j’ai jamais entendu… Quel indignité ! Et ça se dit sang pur… T’as même plus de cours d’Astronomie dans ton cursus tu nous fait quoi là… C’est une catastrophe ! Et tu vas la laisser là, toute seul, mal en point alors qu’elle elle t’as accompagné quand tu étais mal… C’est donc ça l’honneur des Black ? Ouai bah c’est pas ton hésitation sur le pas de la porte qui va te racheter, Liam ! Agit en homme, assume ton acte ! Pour moi c’est déjà trop tard tu es un ado maladroit qui sait pas y faire avec les filles et tu ne pourras jamais changer ça, mais est ce que Wini a besoin de le savoir tout de suite ? HUUUUUUM !

Tu es plus cruel que n’importe lequel des mages noirs que ce monde est connu… JE TE DETESTE, OKAY ?

Alors tu l’aimes bien finalement cette petite préfète au regard envoutant, hein ? Finit les petit jeu et les manipulation pour te rapprocher de ta promise… Je t’avais prévenue on ne joue pas avec l’amour et les sentiments sans se bruler ! Mais tu sais quoi j’ai la solution, on peut se recentrer sur ta mission originel et repartir sur… Putain mais tu m’écoute pas en fait ! Reste tranquille j’ai dit tu peux pas être amoureux en une rencontre et un baiser, ce n’est dû qu’à ce filtre explosif que sont les hormones ! Nous pouvons encore nous en sortir il suffit que tu quittes la pièces. NON ! Ne cherche pas son regard ! TU M’ECOUTE JAMAIS ! Et après tu te plains d’être dans la merde… Tu forces, Liam !

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Une situation peut-elle être plus gênante ?



Je me baladais une fois de plus dans Poudlard. Je m’ennuyais et essayais désespérément de trouver de nouvelles cibles à torturer avec mes farces toutes plus amusantes les unes que les autres. La majorité des gens étaient en cours alors les couloirs étaient plutôt vide. Je soupirais assez déçu de voir qu’il n’y avait pas âme qui vive. Enfin c’était ce que je pensais jusqu’à ce que j’entende des voix vers l’infirmerie ?

Je m’approchais toujours plus passant la tête à travers un mur en hauteur afin d’avoir une vue plongeante sur la situation tout en faisant en sorte que l’on ne me voit pas. Je regardais ce que j’avais de beau en cible et rigolais d’avance. La nouvellement préfète Winifred Fawley qui semblait avoir un gros crush sur le garçon qui se tenait sur le pas de la porte. Liam Black il me semble ? Pas la première fois que j’entends parler de lui.

Les deux étaient des cibles intéressantes et la tension qui régnait là maintenant je la connaissais. La tension entre deux jeunes gens qui se cherchent ~ Le jeune homme avait l’air enclin à peut-être revenir dans la pièce et je lui lançais un sort afin de le faire aller jusqu'à sa chérie. Je fis ensuite dépasser un bout de draps du lit juste avant celui de Winifred. Je n’avais rien à craindre sur le fait d’être vu, vu qu’ils étaient tout les deux en train de se regarder dans le blanc des yeux, enfin il s’agirait plutôt de se bouffer du regard en fait…

A peine avait-il mit le pied sur le drap que je l’enlevais sans attendre et il perdit l’équilibre arrivant sur Winifred sans aucun arrêt d’élan. Elle finit sur le dos du lit totalement à la merci de ce petit Liam. Leur visage si proche l’un de l’autre qu’ils devaient sentir le souffle de l’autre sur leur peau. J’éclatais de rire tandis que j’apparaissais devant eux.

Ah les jeunes d’aujourd’hui c’est des rapides ! ~Oh il me semble entendre des pas à plus les tourtereaux ~

Je disparaissais sans plus attendre tandis que l’infirmier revenait les prenant sur le fait.

Vous allez encore me faire croire que vous êtes pas ensemble ?

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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Je me maudit moi-même d’avoir ouvert la bouche et lui avoir dit que je l’attendais. C’est un peu creepy comme aveux non ? J’allai ouvrir la bouche pour lu dire d’oublier ce que je venais de dire quand je sentis une douce caresse chaleureuse sur mes lèvres et ma joue. Il ne me faut qu’une seconde pour prendre ce qu’il m’arrive et sentir mon cœur s’accélérait brutalement. Liam était entrain de m’embrasser et j’en avais des papillons dans le ventre. Ce baiser, n’a durée que quelques secondes en soient, mais pour moi le temps c’est arrêté. Je ferme les yeux et y répond avec douceur. J’étais sur mon petit nuage, d’avoir mon premier vrai baiser avec lui. Et je ne parle pas d’Alexander qui m’a embrassé en primaire sur le menton parce qu’il n’arrivait pas à viser, cela ne compte pas.

Mais je tombe rapidement de mon nuage quand ce baiser prend fin. Il me regarde paniquer et je peux voir du regret je crois. Il se lève brusquement et me sort une excuse à dormir dehors avant de prendre ses jambes à son cou. Je touche mes lèvres totalement perdues. J’embrasse si mal que ça ? Je le regarde, pleine d’incompréhension.

Liam…

Je l’appelle et il se tourne vers moi à ce moment-là. Je ne sais pas si c’est parce que je l’ai appelé ou non. Nos regards se croisent et mon cœur s’emballe. Je ne peux pas le laisser partir comme ça. Je me lève et me retrouve debout près à aller vers lui quand je le vois glisser vers moi. Ce n’est pas naturel et je regarde un peu partout autour de moi qui pourrait bien le faire se déplacer comme ça. Tout se passe très vite, et sans que je n’aie le temps de réagir il tombe littéralement sur moi.

On se retrouve allongé sur le lit où nous étions assis l’un à coté de l’autre il y a quelques minutes. Je n’ai encore une fois pas le temps de parler que j’entends la voix de Peeves se moquer de nous avant de disparaitre pour laisser place à l’infirmier.

Il ne faut pas longtemps à l’adulte pour faire ses propres conclusions en nous voyant dans cette position. Je pose mes mains sur le torse de Liam pour le repousser et me redresser. Je suis rouge de honte et le mélange d’émotion en moi ne fait pas bon ménage. Je ne cherche même pas à me remettre assise. Je me retrouve tout de suite sur mes deux pieds. Je regarde Liam et l’infirmier pour distinguer leurs réactions, mais surtout celle de celui qui vient de m’embrasser. Mais je ne vois rien, car mes yeux se remplissent de larme. Pourquoi il fallait que cela se passe comme ça ? Je serre les dents pour ne pas pleurer, mais c’est peine perdu.

Je tourne la tête pour ne plus voir le Serpentard et prend mes jambes à mon cou en fondant en larme. Je laisse mes affaires derrière moi et bouscule même l’infirmier sur mon passage qui essaye de me retenir. Je me dégage d’un mouvement de bras.

Laissez-moi tranquille !

Ma voix est stridente et je tourne à droite en sortant. Je ne risque pas d’aller bien loin, car il n’y a rien de ce coté-là. Juste un couloir donnant sur un renfoncement ou je me refugie pour pleurer toute seule. Je me sens ridicule et dans ma tête j’ai perdu toutes les chances de plaire à Liam à cause de ce maudit esprit frappeur de malheur et de cet infirmier bien trop curieux.


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Ton regard est atypique – novembre 2018


Oula oula oula… J’ai besoin de deux secondes de pause et une aspirine, pour éponger toute les conneries qui se sont produite en moins de 20 secondes. Permettez je ne suis qu’un narrateur mais j’ai le droit d’être dépassé par la situation. Comment ça j’ai pas le droit ? Non mais je vais faire grêve si vous êtes pas content… Vous allez juste vous retrouver avec deux phrases de cet abruti de Liam, vous allez moins rire ! Non mais déjà d’où quelqu’un d’autre peut te contrôler toi, l’amoureux transit… Genre le sortilège d’impérium n’est pas interdit ? Il est vicieux cet esprit frappeur là… C’est donc lui Peeves la mascotte turbulente de Poudlard ? Je l’apprécie moyen moi !

Lui ou toi-même merde pour moi !

PARDON ? Mais t’es sérieux là ? Je fais tout pour toi, je te mets dans les meilleurs situations de drague et tu me compares à se bourrin chaotique ? T’es vraiment un ingrat ! Tu vois même pas par-delà mes taquinerie. A quoi ça sert de ce décarcasser si c’est pour avoir un tel accueil. Regarde toi, t’es là, tout penaud laissant ton regard osciller entre l’infirmier et la porte grande ouverte. C’est pas ma faute si la préfète vous a laissé en plan, c’est pas ma faute si ton cœur a manquer un battement en la voyant sortir en pleurs.

Vous êtes tous des gros lourd à Poudlard !

Ton regard était devenu sévère. Tu en voulais à l’infirmier et ce foutu perfide petit tourmenteur fantome ! Il paye rien pour attendre ! Je te le jure Liam, on va se liguer contre lui et lui faire la misère, il va regretter d’être né, ou d’être mort… Je sais pas trop comment on menace des fantôme j’avoue. Mais pas le temps de blasphémer les morts et les esprits peu éclairés, on a une demoiselle à retrouver et des affaires à rendre. Et surtout tu dois t’expliquer et réconforter la préfète. Prenant ses affaires tu te rue à ton tours dehors. NON Mais Liam, un peu de tenu ! Je sais que le parfum de Wini hante ses affaires mais quand même, ne fourre pas ton nez là-dedans, vraiment gars colle pas ton visage dans les affaire d’une fille, ça peut très mal finir !

Voilà exactement ce que je disais, comme toujours t’abuses et tu me fait passer pour un pervers, un dévergondé, une mauvaise fréquentation ou que sais-je !

Roooh ça va ça reste entre nous, moi au moins j’impose rien à ta dulcinée. D’ailleurs elle n’est pas dans le couloir qui fait face à l’infirmerie. Pourtant ce long couloir est l’unique issue, tu devrais la voir, même si elle avait tapé le sprint de sa vie. Etrange. En tendant l’oreille, tu avait capté des sanglots. Ta tête c’était tourné vers la droite de la porte, cette petite enclave qui ne menait à rien, un petit coin pépère à l’abris des regards, où les gens avaient l’habitudes d’attendre des nouvelles des blessés quand on ne pouvait attendre dans l’infirmerie directement. Elle était là, déversant ses larmes. Tu posais ses affaires devant elle avant de venir t’assoir à coté d’elle te flagellant intérieurement pour n’afficher aucune appréhension, aucun doute, juste un sourire.

Longue journée hein ?

Bien vu le détective t’en a d’autres des comme ça ?

Comment tu vas gérer ta réunion sans ton carnet de note ?

Tu en avais donc d’autres en réserve… Incroyable ! Ouai continue comme ça enfonce là, dis lui que sans note elle va foirer sa réunion ! Non maiiiiiis Liam tu t’entend parler ! Soit doux avec les femmes, merde ! Je sais pas fait lui un bisou pour le front et excuse toi pour toutes tes conneries.

Pardon pour tout ça… J’ai pas géré… Et j’imagines que tu m’en veux… Mais moi j’aimerais vraiment qu’on se revoit si t’en as envie et que tu as du temps !

Ah merde. Tu l’as vraiment fait. Tu as balayer ses larmes d’un geste tendre embrasser son front, et posé ta tête contre la sienne pour qu’elle puisse poser la sienne sur ton épaule si le cœur lui en disait. Puis la petite déclaration en demi-teinte… Non franchement, propre mon gars. Dommage que dans cette position, elle pouvait entendre ton cœur battre la chamade. Ne surtout pas lui montrer que tu as peur ou que tu l’aimes c’est la règle Liam, retiens bien ça ! T’écoute jamais rien pffff !


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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Il ne faut pas beaucoup de temps à Liam pour me retrouver. D’un côté, je n’avais pas choisi la meilleure des cachettes non plus. Est-ce que je voulais vraiment le fuir ? JE pense qu’au fond de moi j’espérais qu’il me cherche et me rassure en me disant que l’incident avec Peeves n’était pas grave. Après j’avais des gros doutes là-dessus, car après tout, il avait voulu partir juste après m’avoir embrassé. Il n’y avait pas d’autre manière de comprendre la chose.

Pourtant, je suis quand même surprise quand je vois mes affaires apparaitre devant moi. Sur le coup je me dis que c’est sans doute l’infirmier qui est venu me ramener mes affaires. J’ai encore moins envi de le voir lui avec ses commentaires à deux balles ! Je lève légèrement les yeux et voit Liam s’installer à coté de moi et me parler. J’aimerais que cette journée n’est jamais eu lieu ! J’ai été ridicule devant le garçon qui me plait depuis plusieurs mois et maintenant je ne ressemble à rien. J’ai les yeux larmoyants et je suis rouge à cause des larmes. En plus, pour une fois que je mettais maquillée, j’ai des traces noires sur les joues. On dirait un panda.

Vu que je ne réponds pas, il reprend la parole en me disant que j’aurais sans doute besoin de mon carnet pour ma réunion ; Cela me rappelle, que j’ai caché la feuille avec son nom écrit dessus dedans d’ailleurs et je me sens encore plus mal. D’une voix cassée et un peu fragile, je prends enfin la parole.

Je m’en fiche…de la réunion…j’irais pas…

Un manque de maturité flagrant peut se ressentir. Ne pas vouloir aller à une réunion pour une peine de cœur ce n’est pas sérieux. J’aimerais avoir quelqu’un à qui parler mais Logan n’est plus avec moi et Eva ne comprendrait pas. Je pourrais en parler à Alix, mais j’ai peur de sa réaction. Qu’il exagère parce que je me suis entichée d’un Serpentard et pire encore ! Le connaissant, il ira voir Liam pour l’engueuler. Je vais rester seule, avec ma peine de cœur. J’ai l’impression que ma vie est foutue. C’est le pire jour de ma vie !

Pourtant, je peux sentir une lueur d’espoir quand Liam reprend la parole. Je le regarde surprise et mon cœur manque un battement quand il me dit qu’il veut me revoir. Ma voix intérieure me hurle dessus « WESH !!!!!!!!!!!!!!!!! MEUF !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! TU GERES !!!!!!!!!!!!!!!!!! ».

Je ne sais plus quoi dire, surtout quand sa main caresse ma joue pour enlever les larmes n’ayant pas encore séchées. Je ferme les yeux par reflexe et prendre une profonde inspiration quand ses lèvres touchent mon front. Ses mêmes lèvres qui ont touché les miennes il y a quelques minutes encore. Mon cœur cette fois s’emballe et je ne réagis plus du tout. Mon corps se laisse guidé par les mouvements et gestes du jeune homme. Ma tête se pose sur son épaule et je me rends compte que son cœur bat aussi vite que le mien. Un sourire niait se dessine sur mon visage.

Je prends mon courage à deux mains et prend sa main dans la mienne pour entremêler nos doigts ensemble. Ce n’est qu’un geste anodin, mais pour moi c’est le bout du monde. Je reste comme ça une longue minute avant d’oser prendre enfin la parole.

Je…j’aimerais beaucoup te revoir aussi…et pas…en espérant simplement te croiser comme aujourd’hui. Je…tu me plais beaucoup enfaite.

Je me jette à l’eau et ma petite voix intérieur fait presque une crise cardiaque. Je me redresse brutalement, enlevant ma tête de son épaule. Je reste toute fois assise par terre et lâche sa main. Je pivote légèrement sur le coté pour lui tourner à peine le dos.

C’est très gênant…


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Ton regard est atypique – novembre 2018


Gênant ? Pas tellement mais pour le duo d’adolescents inexpérimentés que vous êtes, ce mot est presque un euphémisme, n’est ce pas miss Pivoine. Enfin hein t’es pas mieux Liam, tu ne passes pas pour un con dépassé par la situation seulement car tu n’arrives pas à sortir un seul mot de tes lèvres. On peut lire en vous deux comme dans un livre ouvert. D’ailleurs ce livre est une étrange comédie romantique… Enfin pour le moment c’est comique ! Mwahahaha… Je sais pas si j’aurais dû ouvrir ce livre j’ai lu la fin pour le délire et c’est… Etrange ! Mais pour le moment c’est si miiiiiignon ! Oh regardez elle lui a lâcher la main et maintenant il en profite pour l’enlacer et poser sa tête sur son épaule moooooh so cute ! EH EH EH ! Attend tu lui susurre quoi à l’oreille là ? Pas un truc coquin j’espère ? Pourquoi tu fais tout en scred ? C’est quoi la prochaine étape tu vas filer à l’anglaise ?

Tu crois que je veux te le dire ? T’arrêtes pas de nous tailler, tu parles d’un confident ! En plus t’es nul comme narrateur !

Ouch ! Les sortilèges impardonnables font moins mal que tes mots, Liam. Tu penses à mon cœur ? A mon Ego à tous ceux qui suivent tes aventures ? Tu veux vraiment les insulter de la sortes et les priver de cette phrase qui a fait se lever la jeune préfète ? Punis moi, moi, mais pas nos lecteurs ! Vas y je rembobine et je me bouche les oreilles. On refait la scène. Tout le monde est prêt ? C’est bon ? Action !

Tu me plais aussi… Je… Si tu veux pas aller à ta réunion… Viens avec moi !

Oh le vilain ! Ah oui pardon quoi ? J’ai rien entendu… Oulala mais qu’à donc dit Liam à l’oreille de Wini, surement une saloperie le connaissant. (clin d’œil, clin d’œil). Du coup tu te détaches de ta nouvelle conquête pour te lever. Déjà fini ? Mais non, tu lui tend la main pour l’aider à se relever, tel un bon gentlemen. Hum… D’ailleurs tu veux l’amener où ? Laisse moi deviner… Pourquoi pas la salle où tout à commencer ? Non trop facile, certains élèves traines encore dans les couloirs et risque de venir vous déranger dans cette salle. Déranger pour quoi… Ah ça…

La serre ! J’ai quelques chose à lui montrer !

… Mais t’es vraiment pas drôle comme mec en fait Liam ! Nous on est là on essaie de deviner, on se met dans la peau de Wini, et toi tu casses notre mood comme ça… La prochaine fois je te met sous spoiler… Non tu sais quoi si tu recommences je te mets sous hide, ça t’apprendra à ruiner la découverte des gens… Sérieusement là… En plus la serre quoi… pfff c’est bon tu m’as saoulé, je prends une pause !

Comme je fais partis du club de Botanique je peux y aller un peu comme je veux et puis je connais les horaires de cours… On sera tranquille là-bas… C’est calme, je m’y sens bien et on pourra discuter tout en jardinant, c’est bien, non ? Ah mais si elle aimait pas les plantes, si c’était pas assez viril pour elle si je passais pour un gros tocard… Il me reste du temps pour me renseigner et ajuster mon tir pour lui plaire !

Euh… Je… Sais pas trop où tu te sens bien mais si tu veux je peux te montrer où moi je me détends… Tu promets de pas te moquer hein ?

Ouai finalement t’as pas trouver comment demandé et du coup t’improvises comme un bleu en espérant que ça passe. Classique ! Mais c’est si mignon ! En avant les amoureux ! baladez-vous dans les jardins aussi et aux abords du lac. Promis zéro vannes c’est du romantisme à l’état pur !


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Ton regard est perturbant – novembre 2018


Je me sens stupide et j’ai envi de faire machine arrière, mais c’est impossible. Je peux peut-être encore fuir ? Pourtant ça serait bête, surtout qu’on se plait l’un l’autre, alors pourquoi partir ? Il se penche vers moi et vient me murmurer à l’oreille. Rien que son souffle chaud contre ma peau me fait frémir et rougir. Quand il me dit que je lui plais, je souris bêtement avant qu’il ne me propose de le suivre aux lieux d’aller à ma réunion. Ce n’est pas sérieux, vraiment pas. D’un côté, il y a quelques minutes, je ne voulais pas y aller parler que je pensais avoir le cœur brisé. Maintenant, c’est parce que je veux le suivre. Je trouve ça très romantique, comme dans mes romans.

Il se lève et me tend la main. Je la prends timidement pour me lever à mon tour. Je le regarde interrogative. Il a une drôle de lueur dans le regard, comme s’il était en pleine conversation avec lui-même. Je me demande ce a quoi il peut bien penser. Il poursuit en me disant qu’il voulait m’emmener là où il se sentait bien. J’étais toute excitée rien qu’a l’idée d’en découvrir plus sur lui. Je serre sa main dans la mienne en rougissant. Je baisse un peu le regard.

Je n’ai pas…d’endroit où je me sens bien, mais je veux te connaitre. Et promis je ne me moquerais pas.

Je lève ma main libre comme pour lui faire une promesse. Je me rapproche de lui timidement et l’embrasse sur la joue. J’ai les joues qui deviennent brulante. JE me sens tellement niaise à ce moment précis. Je le laisse le guider avant de me stopper. Je le regarde.

Sans me dire où tu m’emmènes, tu peux…me donner des indications ? Comme ça on pourra prendre un passage secret pour aller plus vite. Depuis que je suis préfète j’ai…appris quelques trucs.

Cela ne fait même pas cinq minutes que je lui confis déjà les secrets de l’école. JE suis vraiment un cœur d’artichaud. D’ailleurs, est ce qu’on est ensemble ou pas ? Cette question me vient soudain en tête. Et si c’est le cas est ce que çachange ? Je secoue la tête, envoyant mes cheveux voler autour de mon visage pour me sortir ses questions. Je veux simplement profiter du moment et rien de plus.

Dit moi juste à quel étage.

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Ton regard est atypique – novembre 2018


-Pas d’étage ma belle, c’est à l’extérieur ! Et tu sais je suis peut-être pas préfet mais je connais aussi les passages secret intéressant du châteaux !

C’est vrai que tu payes pas de mine mais t’es un fouineur de première, t’as même créer un club pour ça ! Le mystery club ! Quel non de merde… Limite Scoobydoo et ses potes ont un meilleur blase de groupe que toi… Et eux ils enquêtent sur de vrais crimes ! Quoi ils sont fictif ? Mais toi aussi mon pote… Toi aussi ! Non t’inquiète j’ai rien dit… Ouai ouai soit amoureux c’est cool, c’est pas comme si ça apportais que des emmerdes…Enfin !

Des fois t’es dur à suivre… Tu veux pas juste narrer ? C’est quoi cette manie de divaguer ? Tu veux être la star de mon histoire ? T’as donc aucune notion de romantisme et de narration ?

Pfff monsieur le Serpentard fait la star car il a trouvé une jolie fille qui l’aime… On verra ce que ça donne dans deux ans et on en reparlera… OUPS ! Mais du coup pour le moment les amoureux filent main dans la mains direction le passage secret qui les mènera à la cours arrière non loin de la s… AAAAAAAH ! Ok ! Non mais ok je vois ! Oui mais… Non pourquoi pas ! La préfète est romantique elle risque d’aimer cette aspect de toi oui, aussi fragile qu’une plante, parfois vénéneux, piquante, vorace, destructrice, certaines même dévorent ou aspire les âmes qui s’aventurent trop près de leur attrayant aspect. En un sens tu es comme ces plantes nimbé de mystère, de beauté, et de danger !

Mais qu’est-ce que tu racontes ?

Rien, rien, je dis juste au gens que cette passion te vas étonnement bien ! Que tu es plus proche des plante qu’il n’y parait que comme elle tu essaies de croitre et de devenir come ce qu’on voudrait que tu sois, même si tu voudrais être une autre plante… C’est un peu triste d’être un filet du diable qui aspire tout dans son sillage. Maiiiiiis assez parlé de plante je te laisse lui ouvrir les portes de ton jardin secret, ton Eden ! Tu arrives devant l’une des salles de botanique et l’ouvre. C’était la journée et il n’y avait aucun cours à cette heure alors elle restait ouverte à disposition des membres du groupe de botanique et des autres.

Tadaaaa ! Voilà ! C’est ici que j’aime bien me réfugier ! on est protégé, il fait frais et je peux admirer la croissance des plantes que je fais pousser ici ! Tu ne t’attendais pas à ça, hein ? Oui j’aime la botanique, les plantes, les fleurs… Ca fait pas très viril je sais mais ça me détend, j’ai bien essayer le Quidditch mais… Bon voilà ! T’en dis quoi ?

Qu’est-ce que tu veux qu’elle en dise ? Certains pensent que tu fais pousser de la drogue ici, mais eh il s’avère que non, t’es sage de ce côté là… Mais dis-moi tu veux lui montrer sur quoi tu travailles en ce moment ? Tu veux lui montrer tes plantations ? C’est la première fois que quelqu’un montre littéralement son jardin secret… Au premier degré ! Mais dis donc qu’en pense notre jolie petite préfète est-elle émerveillé de la révélation ou au moins étonné ? Ehhhh mais te caches pas et arrête de rougir elle a dit qu’elle se moquerais pas elle a promis en plus c’est un jolie premier pas que tu fais vers elle, elle doit en être honoré d’en apprendre plus sur toi.


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Ton regard est perturbant – novembre 2018


J’ai un petit hoquet de surprise quand il m’appelle « ma belle », mais au font de moi je jubile. C’est vraiment trop beau pour être vrai, alors que nous marchons main dans la main. Ma petite voix intérieure n’en peut tout simplement plus tellement je suis heureuse « oh mon dieu ! Il me trouve belle ! Je suis SA belle ! C’est le plus beau jour de ma vie ! ». Il ne fallait pas grand-chose à un cœur d’adolescente pour être dans tout ses états. Tout en souriant, je le suis sans me poser de question vers son coin secret.

Je me demande bien où il peut m’emmener. J’essaye de trouver par moi-même, avec ce que j’ai pu observer de lui. Je me souviens de l’avoir vu beaucoup avec Avery, même si ce dernier semble beaucoup plus solitaire depuis le début de l’année…J’avoue être triste pour lui, ce qui lui est arrivé à fait le tour de l’école. Enfin bref, je n’imagine pas vraiment Liam sur un balai j’avoue, a moins que ce soit ça son secret. J’avoue ne pas être très doué pour les énigmes.

Finalement, on arrive après quelques minutes de marche devant la serre. Je ne mets pas longtemps à comprendre, avant même qu’on n’entre par une porte ouverte. Je lâche sa main, alors que je regarde autour de moi. Il fait assez frais et je fremis, mais c’est normal pour les plantes. Il m’explique que c’est son petit plaisir donc et qu’il aime venir ici et s’occuper des plantes. Je reste silencieuse quelques minutes, alors qu’il me demande ce que j’en pense en précisant qu’il savait que ce n’était pas viril.

Je me retourne vers lui et le regarde en souriant, ravi d’apprendre un secret sur lui. Je ne doutais pas du tout qu’il aimait ce genre de chose et je me sens encore un peu plus privilégier. Je retourne vers lui et prend sa main dans la mienne jouant avec ses doigts timides.

Je trouve ça très romantique et à ton image. Mystérieux et encore plus plaisant.

Je détourne le regard, alors que même la pointe de mes oreilles devienne rouge. Même s’il fait frais, j’ai un peu chaud d’un coup de lancer des vérités comme ça. C’est gênant, c’est la première fois que je dis ce genre de chose à un garçon autre que mon cousin… Mais Alix ne compte pas, c’est comme mon frère !

Je remets une mèche tombant devant mes yeux derrières mon oreille, mais elle retombe tout de suite après. Je lâche finalement sa main pour aller poser mon sac dans un coin. J’aimerais pouvoir découvrir l’endroit sans être encombrer de trop d’affaire. Je me retourne à nouveau vers lui.

Tu me montres ce que tu fais ? Par contre, pour être honnête je suis plutôt moyenne en botanique, j’espère que tu seras indulgent avec moi si je n’y connais pas grand-chose.


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