Certaines personnes aiment les dimanches, l'absence des cours et bien...Pas le petit Léo, parce que sans prof il s'en prenait généralement plein la tronche. Du coup il ne quittait jamais la salle commune autre que pour manger! Mais dans certaines journées c'était compliquée de rester dans sa chambre de dortoir a avoir peur de tout. On lui apporta une lettre qui avait été envoyée par hibou, une lettre de son père! Ce dernier ne connaissait pas les tracas de son fils adoptif, il ne voulait certainement pas l'inquiété! Même si il avait été mit au courant pour l'histoire du stupéfix. Dans sa lettre, il disait qu'il espérait que Léo passe un peu de temps dehors avec les autres à jouer avec la neige, arg c'était comme si il avait lut en lui! Le seul fait de rester là à ne rien faire le faisait culpabiliser, il ne voulait tellement pas le décevoir! De ce fait il prit son courage a deux mains. Il mit son bonnet, ses gants et son écharpe que son père avait cousu main n'ayant pas les moyens d'en acheter des neufs de bonne qualité. Et au final Léo les préférait comme ça, c'est comme si il s'en dégageait une sorte de chaleur réconfortante.
Prenant son courage a deux gants, il finit par sortir de sa zone de confort et à rejoindre celle du parc où des gens jouaient avec des boules de neiges. Il devrait approcher, demander à jouer avec eux mais...Rien que l'idée d'aller demander le faisait trembler de peur. Peur du refus, peur des moqueries, qu'on s'en prenne à lui. Les joueurs avaient l'air gentils pourtant, mais en bon élève harcelé, vaincre sa peur était beaucoup plus facile à dire qu'à faire.
Au final...Il finit par se cacher et fuir, sans réfléchir. Il allait juste se poser dans un coin du parc et prier pour qu'on lui propose...Mais en se mettant dans un coin un peu reculé. Histoire de, quand même, ça serait juste pas de bol qu'on le trouve pas, olala. Oui il se cherchait des excuses comme toujours. Il ne fit même pas attention aux vocalises d'une elève qui était non loin de lui, et il aurait du! Puisqu'il buta pour se vautrer totalement sur la jeune femme. Typique de Léo. Il se redressa tellement paniqué qu'il en tomba à la renverse, puis il mit ses bras devant son visage, par réflexe, se cachant derrière:
-Pardon pardon pardon, désolé me frappez pas, pitié!