Cela faisait quand même deux semaines maintenant. Cela faisait immensément long. Comment j’avais pu tenir avant ? C’était un truc de malade là. Deux semaines me paraissaient bien plus longues que le mois que je l’avais évité avant. C’est complètement dingue. Je lui ai dis que je lui laisserais du temps autant qu’elle le voulait, mais là j’étais vraiment en train de devenir taré.

On ne se voyait quasiment plus du tout et quand on se croisait, elle changeait rapidement de pièce. Du coup, je me demandais si c’était un signe pour me dire que c’était fini entre nous pour de bon ? Je soupirais me disant que je surréagissais peut-être trop non ? Je me faisais des films, et au final c’était sûrement exactement ce qu’elle avait dû ressentir quand je lui avais fait la même chose. Peut-être que c’était une manière pour elle de me faire savoir à quel point elle avait souffert ? Mais avait-elle souffert comme moi ? Après tout j’étais amoureux d’elle, c’était sûr, donc je ressentais une douleur encore différente, non ? A part si elle ressentait vraiment la même chose que moi.

Je ne savais plus trop quoi en penser et ces deux semaines, je ne ressemblais plus qu’à l’ombre de moi-même. Et bien sûr toute mon équipe s’en était rendu compte. Pour autant il ne savait aucunement le pourquoi du comment car j’étais muet comme une tombe. Ils essayaient vraiment de me remonter le moral mais peu importe ce qu’ils faisaient, rien n’y faisait. Du coup, ils décidèrent d’un commun accord de me faire une blague, pour en même savoir le fin mot de l’histoire sur ce qui faisait que je n’étais pas bien.

Ils avaient je ne sais pas avec l’aide de qui trouver du verita serum et ils comptaient clairement me le balancer dessus au détour d’un couloir où que sais-je encore afin de pouvoir me faire dire la vérité. Bien sûr je n’étais au courant de rien et je faisais mon petit bonhomme de chemin dans les couloirs jusqu’à ce qu’on arrive au niveau du parc et des couloirs ouverts sur le parc. D’ailleurs en arrivant justement à cet endroit je croisais Winifred.

Je ne saurais dire si elle allait bien ou non. Mais si ce n’était pas le cas elle le cachait bien mieux que moi clairement. Je ne savais pas trop si je devais ou non l’approcher car je voulais vraiment aller ne serait-ce que lui dire bonjour, mais plus j’y pensais et plus je me disais que ce n’était pas ma place…Cela ne le serait sûrement plus jamais…

Je ne sais pourquoi mais par réflexe je fis un pas sur le côté et vit un peu de liquide de je ne sais où finir au sol. Je me retournais rapidement et vit Duncan et un autre de mes coéquipiers avec une potion bizarre. Vu la couleur et l’odeur qui s’en dégageait j’avais peur de comprendre…

Dun…lâche ça…

C’est pour ton bien Logan…

Nope, je ne crois pas non. Quand je vis qu’il était bien attaché à sa potion ni une ni deux je partis comme une fusée faisant le tour du parc sans attendre mon reste franchement irrité. Hors de question que ce verita serum m’arrive sur la gueule. Cela ne regardait que moi et moi seul ils n’avaient pas à se mêler de mes affaires bordel ! Je courais partout et à un moment ils m’avaient tout deux coincé dans un coin pourtant au dernier moment j’effectuais une dérobade de la dernière chance et la potion fut évitée, du moins pour moi. Par contre Winifred, qui avait fini derrière moi tandis qu’elle discutait avec une camarade, se la pris de plein fouet, sa robe fut bien imbibé et elle en reçut également sur le visage…Merde…

Dernière édition par Logan Winchester le Lun 1 Fév - 22:33, édité 1 fois

J’ai glissé chef…

Deux semaines, quatorze jours et bientôt quinze. C’est la dernière fois que j’ai parler à Logan à l’infirmerie et je n’en garde pas un bon souvenir. J’ai pleuré un petit moment après ça avant de devoir sortir de ma chambre. Je lui ai dis que j’avais besoin de temps pour mettre mes idées au clair. C’est deux semaines de distance m’ont fait plus de mal que de bien, il faut être honnête. Et de base, je ne voulais même pas que cela dure aussi longtemps. C’est surtout que j’ai été pris par mon rôle de préfète et je me suis laissée envahir par la gêne.

Dès que nous étions dans la même pièce, je ne me pensais pas bien et pourtant, mon cœur était heureux de le voir. Je le cherchais même du regard, avant de partir dès que possibles pour éviter qu’il ne me parle. Au début, c’était parce que c’était trop douloureux. J’avais envie de pleurer dès que mon regard croisait le sien. Et après, c’était à cause de la culpabilité que je ressentais de l’avoir autant mal menée la dernière fois. JE n’ai même pas pris le temps de me questionner sur mes sentiments pour lui de manière ouverte. Pourtant, la décision de mon cœur était déjà limpide.

Je ne rêvais que de lui, mais le lendemain j’oubliais aussi vite mes rêves. Ou du moins, je faisais comme si je ne m’en souvenais pas. J’avais honte surtout d’être à coté de lui, parce que je n’ai pas été à l’écoute de sa peine. Il me l’a dit. Pour lui aussi c’était dure de ne plus ce voir et de ne plus se parler. Maintenant que je fais la même chose, je peux comprendre ce qu’il a ressenti. Ce qui me ronge le plus, c’est que je ne peux en parler à personne.

JE ne peux pas en parler à Alix, vu qu’il est dans la même équipe que lui. Et je suis sur qu’il irait tout de suite le voir pour l’engueuler, il manquerait cruellement d’objectivité. Et je ne peux pas en parler à Eva non plus, c’est son cousin après tout. Je me retrouvais seule, avec mes pensées et mes sentiments confus. En tout cas, c’est dans cet état d’esprit que je vagabonde dehors. J’ai besoin de prendre l’air. Une camarade me rejoint afin de me poser des questions sur le dernier cours de duel. Concrètement, cela ne m’enchante pas du tout. Mais au moins, cela à le don de me faire penser à autre chose. Pourtant, je vois tout de suite Logan quand il vient vers nous. Je prends une profonde inspiration par réflexe, quand mon cœur manque un battement.

Il n’a pas l’air bien. Lui qui est si joyeux de base. C’est de ma faute. Pourtant, je ne vais pas vers lui. Je baisse la tête et l’ignore, alors que Duncan et un autre élève le rejoint. Il discute ensemble et je ne peux pas m’empêcher de leur jeter des regards. Cela a l’air de contrarié Logan. Qu’est ce qu’il se passe dans sa vie ? J’ai envi de savoir et d’être là pour lui.

Je me mets des baffes mentalement pour me concentrer sur l’échange que j’ai avec ma camarade, quand je vois du mouvement. Ils se mettent à courir et cette fois, je ne peux pas ignorer cela. C’est étrange. Je les regarde de travers et ma camarade fait de même. Même si cela concerne Logan, Duncan et l’autre semblent faire des siennes. Je dois intervenir, mais pas en tant que « meilleure amie », si je le suis toujours. Je soupire et m’avance d’un pas, alors qu’ils arrivent vers moi. J’ouvre la bouche pour me préparer à leur demander ce qu’ils font quand je me retrouve couverte d’une potion à la drole d’odeur.

J’en avale et me mets à tousser. Ma camarde recule, alors que je dégouline, lâchant un petit « eurck ». Duncan lui rigole en me regardant.

Désolé Madame la préfète, mais je pense que ça va être drôle maintenant. Alors Maintenant Wini je veux tout savoir ! Avoue m’as maté une fois dans la résidence.

J’ai envi de ne pas lui répondre, mais c’est plus fort que moi ? Je ne contrôle pas ce que je dis.

Jamais, pour être honnête, je me moquer plutôt de toi car tu ressemblais à une capre hors de l’eau.

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C’était vraiment insoutenable cette attente. J’aurais préféré qu’elle arrache le pansement rapidement et qu’on en finisse, que je sache si j’avais encore une chance avec elle, ou au moins savoir si on pouvait encore être ami. Bref, non c’était mieux que ça prenne du temps que je souffre encore plus de cette situation. C’était ma punition pour lui avoir fait autant de mal. En plus son rôle de préfète devait lui prendre tellement de temps aussi avec tout ce qu’il s’était passé. Je me demandais malgré tout ce qu’elle devait faire, si elle voyait le temps passé aussi peu vite que moi…

Heureusement, on s’était croisé à quelques reprises et j’avais pu respirer de nouveau ne serait-ce que quelques secondes en la voyant. Mais, on n’avait pas parlé depuis cet épisode à l’infirmerie et je ne savais pas si je pouvais engager la conversation. C’était déplacé de ma part. C’était à elle de revenir vers moi si elle le souhaitait et si ce n’était pas le cas, je me devais de rester dans mon coin. Mais qu’est-ce que c’était putain de dur… Dommage que les conneries de mes camarades ne suffisaient pas à me changer les idées. Mais en fait quand j’y penses, le sujet était bien trop important pour que j’arrive à être distrait avec si peu.

Et comme je ne voulais en parler à personne qu’à la concernée, je ne pouvais aucunement déversée ma frustration. Quand je la vois dans le parc, malgré ma peine mon cœur se gonfle de bonheur de la voir. Elle est si belle. Si seulement je pouvais l’approcher et lui parler… J’aurais potentiellement pu en parler à Eva, mais ce n’était pas une bonne idée dans le sens où elle était née dans le respect et l’entraide de la famille et elle ne serait pas du côté de Wini alors que c’était clairement moi qui avait merdé dans l’histoire. Du coup, non je n’avais personne à qui en parler et certainement pas à Duncan qui ne comprendrait pas et n’essayerait pas de comprendre.

Je suis rapidement complètement dépassé. Quand il s’amène justement avec un autre camarade. Il n’était pas celui que je connaissais le plus, mais il semblait aussi stupide que Duncan s’il le suivait dans ses conneries. J’avais failli me prendre du sérum de vérité sur la gueule, mais c’était juste hors de question. Duncan ne saurait rien de tout ça tant qu’il n’y aurait pas de point final à cette histoire, et en fait, même encore après c’est mort… Il était beaucoup trop con…

Je finis par me retrouver à courir à en perdre haleine autour du parc pour éviter de me prendre de la potion de vérité. Je n’aimais pas être au centre de l’attention et là ça allait être compliqué de ne pas l’être vu comment on était les mecs tout sauf discret. J’étais en train de me dire que ce n’était vraiment pas la bonne heure pour faire ça ou en tout cas que Wini allait certainement intervenir. Pas besoin d’être mon ami pour cela…Son rôle de préfète suffisait bien assez. D’ailleurs, elle était arrivée vers nous juste au moment où j’évite la potion de justesse et c’est elle qui a tout pris…

Elle allait parler quand je la vois clairement ? et les autres aussi d’ailleurs, en avaler. Oh merde, il fallait que je la sorte de là au plus vite, avec Duncan autour ça allait mal finir cette histoire. Je n’eus pas le temps de dire ou faire quoique ce soit que Duncan partait déjà dans une première question. Il voulait que Wini avoue qu’elle l‘avait maté à la résidence et à son grand étonnement, ce ne fut absolument pas le cas. Sa réponse fut bien moins sympathique et rendit Duncan bouche bée…

Une carpe hors de l’eau ? Avant même que je n’ai pu m’en empêcher j’éclates de rire franchement hilare face à cette réponse qui vient du fond du coeur.

Tu vois Dun, tu n’es pas le tombeur que tu penses être, toutes les femmes ne tombent pas à tes pieds. Tu ressembles au moins pour l’une d’elle à un poiscaille c’est très flatteur ~dis-je toujours à moitié hilare.

Je souris et finit par prendre la main à Winifred sans plus attendre.

C’est pas qu’on s’ennuie mais on va vous laissez les carpes et oubliez pas de fermer la bouche ~ dis-je tandis que j’entrainais déjà Wini loin d’eux afin qu’elle ne subisse pas d’autres questions mal venue.

Une fois dans un coin un peu plus tranquille je la regardais et lançais un coup de baguette afin de remettre sa tenue en ordre.

C’était une potion de vérité. Tu ne peux pas t’empêcher de dire la vérité, voilà pourquoi je t’ai entraîné à l’écart. Duncan est bien trop con, pour ne pas profiter de ta vulnérabilité à cause de la potion.

Je soupire me pinçant l’arête du nez.

Vraiment désolé de ne pas avoir pu empêcher ça.

Je massais ma nuque gênée.

Tu vas bien ? dis-je innocemment avant d’écarquiller les yeux me disant que j’avais posé une question.

Merde…En espérant qu’elle ne répondrait rien de gênant à cette phrase…

C’était fou ce que ça faisait un bien pas possible de rire. Cela ne m’était pas arrivé depuis un moment. Je pense que Dun serait content pour moi si ce n’était pas à ses dépends cependant. Tant pis il le méritait grandement à faire son cador tout le temps comme ça. En tout cas, je n’étais pas le seul à rire la camarade de Wini m’accompagnant ainsi que mon autre coéquipier. Ah la la Duncan, avait du prendre cher à son égo de mal de savoir que Wini n’avait absolument aucun attrait pour lui-même pas physiquement parlant. Il n’était cependant plus temps de traîner ici surtout avec un Duncan vexé comme un cochon. Je pris donc la main de Wini ce qui l’a fit sursauter, mais pour autant elle ne me repoussa pas.

Je sens mon cœur bondir de nouveau dans ma poitrine face à nos mains liées. Elle ne me repousse pas ! Cela veut il dire qu’elle me laisserait une chance ? Pour le moment je mettais ça dans un coin de ma tête pour profiter pleinement de cette sensation qui prendrait bientôt fin malheureusement. On arrivait un peu plus à l’écart histoire que je lui explique la situation. Je prends également la peine de nettoyer sa robe rapidement me disant que je n’aimerais pas être couvert d’un liquide visqueux trop longtemps à sa place. Ne sait-on jamais.

Je soupire quand elle me demande le pourquoi du comment ils voudraient me faire boire ça.

C’est potentiellement, parce que je ne serais plus que l’ombre de moi-même depuis bientôt quinze jours… dis-je en rougissant me massant la nuque ne sachant pas quoi dire d’autres.

De toute façon, je ne pouvais et ne voulais pas lui cacher quoique ce soit. C’était fini. Je serais honnête avec elle même si ça m’embarrasse.

Je comprends répondre aux questions de Duncan ce serait vraiment très gênant je penses. Ce mec n’a clairement pas sa langue dans sa poche et à tendance à souvent penser en dessous de la ceinture…

Je n’étais pas du genre innocent pour autant. Je pensais à la femme que j’aime et parfois pas toujours de manière catholique. Mais jamais j’étais dans le style de Duncan à vraiment faire des sous-entendus tout le temps à tout le monde. C’était beaucoup trop lourd. Et je ne voulais pas que Winifred pense que j’étais un pervers. Enfin, je ne savais pas si elle ne le penserait pas si on devenait plus intime. Je n’en sais rien et je commence à m’emmêler donc je vais penser à autre chose et me recentrer sur la discussion…

Elle finit de me tirer de mes pensées quand elle ôte sa main de la mienne dans un geste vif comme si je l’avais brûlée...Merde c’était si dégoutant que ça de me tenir la main… ? Ne fallait pas que je pleure, je suis un homme putain…Mais mon cœur était en train de se briser en mille morceaux face à cette réaction. Je respirais plus fort pour éviter de craquer et continuais de sourire tout en lu demandant si ça allait avec mon masque de tout va bien dans le meilleur des monde…

Mais en fait, quand je posais la question je me dis que j’avais merder et quand je l’entends en effet, même un petit ça va ne serait pas passer sans conséquence…Elle se sentait donc seule ? Aussi seule que moi ? Le fait que je sois là l’apaisais vraiment ? Je lui avais vraiment manqué ? Ce n’était clairement pas possible qu’elle puisse mentir sous l’effet de la potion alors sans même m’en rendre compte je sentis mon souffle reprendre une allure normale tandis que mon sourire revenait au grand galop.

Elle finit par rapidement mettre ses deux mains sur sa bouche pour s’empêcher de parler de nouveau. Je comprenais tout à fait l’idée. C’était assez gênant ce qu’elle venait de dire vu la situation actuelle. Elle venait de m’avouer clairement que cette situation ne lui convenait pas et lui pesait… Je vois qu’elle regarde autour de nous, sûrement pour trouver n’importe où on se cacher voire s’enfuir loin de moi. J’avais tellement envie de la prendre dans mes bras à cet instant précis. Pour lui dire que je ne ferais rien de tout cela et que je la protégerais jusqu’à ce qu’elle ne soit plus sous l’influence de la potion mais je ne pouvais pas. On était encore « en froid ». Je ne voulais pas que ça rallonge la durée si je faisais un geste inapproprié.

Elle s’exprimait de nouveau et ne finissait pas sa phrase car Duncan surgissait de nouveau pour nous emmerder. Il nous disait savoir qu’on lui cachait quelque chose et ce mec était vraiment têtu et pot de colle quand il s’y mettait…

Dun sérieusement, dégages de ma vue…dis-je sévèrement…

Duncan me regardait plus sérieusement faisant le yoyo entre moi et Wini et se retourna. Je soupirais tandis que je me tournais de nouveau face à Wini.

On a échappé au…

Winifred ! Que cachez-vous ?! Est ce que ça a un rapport avec le fait que Logan à le moral dans les chaussettes ? Est ce que le fait que tu n’en pinces pas pour moi à une quelconque chose à voir avec le fait que tu en pinces déjà pour Logan ?! dit Duncan en surgissant en traître de derrière moi.

Je le repoussais bien rapidement et lui jetais le sort de Silencio avant qu’il ne puisse demander plus de choses à Winifred. Puis j’enchainais avec un autre sortilège. Le Poiroreilles cette fois. Des poireaux lui poussèrent au niveau des oreilles et je le vis d’un coup courir de partout et je rigolais tandis qu’il me regardait d’un air mauvais en mode je m’en souviendrais. Puis il quitta rapidement le parc en direction de ce qui semblait être l’infirmerie. Mais il ne l’avait pas volé en même temps, si ?

En revanche ce dont j’avais peur à présent c’étaient les réponses de Winifred, car c’était peut-être à elle que j’aurais dû faire un Silencio pour le coup…Là c’était trop tard elle commençait à répondre aux questions de Duncan sans que je ne puisse rien y faire. Même si je voulais les réponses les avoir de cette façon n’était pas juste ni bien.

Je finis donc par lui dire le pourquoi du comment on était dans cette situation. Elle parut surprise que je lui dise ce que je ressentais vraiment, ou alors elle était choquée dans le sens qu’elle ne s’attendait pas à ce que je sois aussi franc ? Dans tous les cas, elle ne me dit rien par rapport à ça. Pas de bien fait pour toi, pas de méchanceté ou de remarque, absolument rien. Je la regardais et me disais qu’elle était vraiment merveilleuse. Elle pourrait vraiment me faire du mal comme je lui en ai fait et pourtant rien, elle restait égale à elle-même une femme merveilleuse et bienveillante.

Je me sentais moi aussi seul. Mais je ne me voyais pas parler de ce qu’il se passait entre nous à part avec elle. En tout cas, je lui demandais si tout allait bien et me maudissait derrière car j’avais zappé la potion. Et qu’avec celle-ci n’importe quelle question devient un véritable piège pour celui sous l’influence de la potion et elle n’y coupait pas car, elle faisait savoir des choses qu’elle n’aurait pas forcément dis de base.

Duncan, arrivait de nouveau auprès de nous ne voulait pas pardonner à Wini le fait qu’elle n’avait vraiment aucun intérêt pour lui. Mais genre vraiment aucun d’aucune sorte. Je lui fais savoir rapidement qu’il n’est pas le bienvenu. Je n’étais vraiment pas apte à subir ses conneries aujourd’hui et il était hors de question qu’il fasse le moindre mal à Wini. Il en avait déjà bien assez fait pour aujourd’hui.

Mais il en avait décidé autrement, sûrement trop blessé dans son égo de mâle pour abandonner aussi facilement. Mais je le calmais bien vite en le faisant taire et en le rendant incapable d’entendre ce que pourrais bien répondre Winifred. Il me regarda très sévèrement mais je n’en avais que faire, c’était Winifred la plus importante et ça serait toujours le cas peu importe sa décision.

J’entendis Winifred commencer à parler et mon premier réflexe fut de mettre mes mains sur mes oreilles pour ne pas l’entendre parler. Cela avait beau être important pour un potentiel nous ou non, je n’avais pas à le savoir de cette manière. Elle ne voudrait certainement pas que je le sache de cette manière. Je finis par me retourner pour la regarder et voir qu’elle avait les larmes aux yeux. Bordel Duncan, je vais te tuer, comment tu as osé faire pleurer la femme que j’aime ?!

Vu son corps tendu à l’extrême elle a fini de parler et essaye de contenir un tant soit peu sa colère contre Duncan. Elle finit par s’exprimer d’ailleurs en disant que si jamais elle l’apercevait dans son champ de vision il allait prendre cher. Elle était encore plus en colère qu’à l’infirmerie. Je finis par me rapprocher d’elle et la pris finalement dans mes bras. Tant pis, si ce n’était pas la bonne chose à faire. Je n’en avais rien à faire actuellement, je voulais simplement lui apporter le réconfort dont elle avait besoin.

Winifred, détends toi, ça va aller. Je n’ai rien entendu de ce que tu as dit. Tu es la seule qui sais ce que tu as dit. J’ai mis les mains sur mes oreilles car je sais très bien que tu ne veux pas forcément dire les choses comme elle sorte à cause de cette potion et parce que tu y es obligé. Tu as le droit de vouloir dire les choses quand tu penses que c’est le moment. Je ne te volerais pas ça. Donc respire ma belle, tout va bien. J’irais frapper Duncan jusqu’à ce que ce que même sa propre mère ne le reconnaisses plus, ok ?

Je finis par m’éloigner d’elle et prends tendrement ses mains dans les miennes pour pouvoir sécher ses larmes.

Duncan va tellement prendre cher quand je vais le choper. Te faire pleurer est bien la dernière chose qu’il aurait dû faire… dis-je plus sévère.

Ce con allait vraiment regretter d’être né. Les sortilèges que je lui avais lancés n’était rien face à ma colère en cet instant. Et quand il la subirait, il allait regretter les sortilèges, moi qui vous le dis !

Je me demandais bien ce qui lui passait par la tête à ce moment précis. N’ayant rien entendu, je ne savais pas l’importance de ce qui se jouait vraiment dans son esprit. Je me demandais de mon côté ce qui était le mieux à faire. Je n’avais pas u paraitre très intelligent mes mains su les oreilles en mode gamin de 5 ans qui fait un caprice, mais je voulais vraiment redorer mon blason auprès de Wini. De plus, je voulais vraiment savoir les réponses à ses questions sans l’aide d’une potion à deux balles. Je voulais qu’elle puisse exprimer ces sentiments, même si ça devait venir dans le désordre comme j’avais tendance à faire.

Je finis par me décider pour l’enlacer. Après tout, c’était une des meilleures méthodes que j’avais quand elle était vraiment dans un état comme celui-ci, émotionnellement intense et compliqué. Un câlin ça la détendait toujours en espérant que la situation actuelle ne changerait pas cette affirmation. Je lui fais savoir aussi qu’elle n’a pas à s’inquiéter et que tout ce qu’elle avait pu dire n’était connu que d’elle et qu’elle n’avait pas à se faire de nœuds, lui faisant aussi comprendre par la même occasion que j’attendrais qu’elle me le dise quand elle serait prête avec ses propres mots.

Elle ne me repoussait toujours pas malgré l’étreinte et les paroles, donc je continuais de tenter ma chance en me reculant et en prenant ses mains afin de sécher ses larmes. Je n’aimais pas la voir pleurer. Cela me brisait le cœur à chaque fois que je la voyais comme ça. D’aussi loin que je m’en souvienne j’avais toujours fait en sorte de sécher ses larmes. On s’était d’ailleurs notamment rencontrer de cette façon. On était bien plus jeunes à cette époque-là, j’allais à je ne sais plus quel cours quand je l’avais vu dans le parc en train de pleurer toute seule dans un coin. Je n’avais pas pu m’empêcher d’aller la voir oubliant totalement mon cours pour m’asseoir à ses côtés et lui tendre un mouchoir d’une main lui caressant les cheveux de l’autre. Je ne lui avais rien demander. J’étais simplement rester auprès d’elle afin qu’elle ne soit pas seule.

Elle me regarde dans les yeux et semble soudain beaucoup plus calme. Je souris en voyant qu’elle semble apaisée. Finalement, les câlins ça marchait toujours aussi bien. Je n’avais pas l’air de m’être trompé semble-t-il. Je sentis l’une de ses mains quitter les miennes afin de la poser au niveau de ma joue. Je fermais les yeux tout en frissonnant face à sa caresse. Elle finit par s’avancer vers moi et je la regarde perplexe avant qu’elle ne se mette sur la pointe des pieds et dépose ses lèvres contre les miennes…Oh merde…C’est vraiment en train d’arriver ?

Mon cœur fait un looping digne des meilleurs grand huit tellement cette sensation me fait chavirer. Ce baiser est salé, mais je n’en ai cure, il n’en reste pas moins parfait et je ferme les yeux pour le lui rendre même s’il ne dure que quelques secondes. J’ai l’impression que toutes mes craintes, mes doutes et mes peines viennent de s’envoler en un clin d’œil juste par ce baiser. Tous mes sentiments négatifs que je ressentais depuis deux semaines s’étaient tous éclipser pour se faire remplacer par un bonheur lumineux. Mon sourire s’était élargi.

Elle se recule doucement et semble trembler. Elle relève la tête vers moi et garde sa main sur ma joue tandis que je pose ma main sur la sienne venant entrelacer nos doigts.

Tu es très douée pour les déclarations… dis-je charmé toujours plus.

Je récupère sa main de sur ma joue pour embrasser tendrement le dos de celle-ci avant de la tirer vers moi tendrement.

Je t’aime Winifred, et je crois qu’au fond de moi, j’ai été sous ton charme dès notre première rencontre… dis-je tandis que c’était moi cette fois qui caressais sa joue de ma main de façon tendre.

Je me rapproche d’elle et pose mon front contre le sien nos regards plongeant l’un dans l’autre.

Excuses moi pour tout, j’aurais dû t’en parler, et te chérir encore plus que de faire ce que j’ai fait. Moi-même je ne me pardonne pas le mal que j’ai pu te faire. Mais si tu me donnes vraiment la chance que je crois que tu me donnes alors je ferait tout pour te rendre heureuse, mon amour dis-je étant tellement à fond dans ma déclaration que je ne me rends même pas compte du surnom que je lui donnes.

C’était tellement bon ses lèvres sur les miennes. Je n’avais jamais ressenti un tel bonheur. Les lèvres de Chizu n’était rien comparé à ses lèvres à elle. C’était tellement tout mieux…En fait je me rendais vraiment compte d’à quel point chaque sensation avec elle était décuplée par rapport à ce que j’avais pu ressentir pour mon ex. Je comprenais mieux pourquoi elle m’avait quitté elle avait raison, mon cœur appartenait à une autre durant tout ce temps. Mais je ne le regrettais pas. C’était pas n’importe quelle femme, c’était ma meilleure amie et bientôt ma petite amie si je faisais les choses bien…Elle rigole doucement quand je lui fais part qu’elle est forte pour se déclarer. Ce rire, cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais plus entendu. Cela ma paraissait une éternité, mon cœur, ne tarda pas à bondir dans ma poitrine pour exprimer le bonheur que cela me procurait d’entendre ce doux et mélodieux son.

Je la tire vers moi afin de l’étreindre tendrement et de lui déclarer plus explicitement ma flamme, car à l’infirmerie c’était vraiment sortie n’importe comment, et ce n’était pas forcément dans les bonnes conditions non plus. Elle récupère ma main sur sa joue faisant doucement pression sur celle-ci tandis que je la vois doucement sourire. Je n’en ai cependant pas terminé voulant faire les choses proprement, voulant m’excuser également pour mon comportement.

Je sens ses deux mains se poser sur mon cou et je frisonne de bonheur face à cette sensation nouvelle. Elle n’avait jamais été aussi proche de moi. En tout cas, sans que la symbolique ne dépasse l’amitié jusqu’à maintenant. Son sourire s’agrandit une fois que j’ai finis de parler et je souris à mon tour en retour en voyant qu’elle semble particulièrement heureuse. J’ai dit quoi déjà à la fin ? C’est là que j’ouvre les yeux plus grands en me rendant compte que je venais de l’appeler comme dans ma tête. Oh merde…Mais si elle souriait c’était qu’elle appréciait ça non ? En tout cas, c’était un peu trop tard pour faire machine arrière…

Wini, je…Si je ne dois pas m’en vouloir alors ne t’en veux pas non plus d’accord ? Je me suis rendu compte que j’avais tort. Je ne veux pas te perdre non plus.

Elle finit par poser sa tête sur mon torse et je me demande si nous sommes ensembles à présent. Est-on en couple ? Après tout on s’était embrasser non ? Quand elle finit par s’exprimer et qu’elle se déclare à moi comme je l’ai fait plus tôt je ne peux m’empêcher de sourire très largement. Genre, je pense clairement que mes zygomatiques vont rester bloquer…Elle rouvre les yeux et vient frôler ses lèvres des miennes.

Tu as raison allons de l’avant, je ne veux plus y penser non plus. Je veux un avenir avec toi… dis-je tandis que je me penche sur elle afin d’engager un nouveau baiser plus long que le premier.

Je ne voulais pas me contenter de frôler ses lèvres ou de juste appuyer mes lèvres contre les siennes. Je viens rapidement mordiller voire lécher ses lèvres pour quémander l’accès à sa bouche et venir taquiner sa langue de la mienne. Je finis par rompre ce baiser plus profond et amoureux.

On a assez perdus de temps, tu veux bien être ma petite amie Winifred ? En plus de devenir le couple le plus glamour de l’école, on sera aussi et sûrement le plus heureux ~ dis-je dans un clin d’œil complice.

Je rigole doucement amusé par mes propres bêtises et saisis doucement une mèche de cheveux de Wini pour l’embrasser.

Tu es la meilleure chose qui me sois arrivé, je me sens enfin de nouveau entier quand tu es avec moi. Tu es la seule qui arrive à combler ce manque que j’ai toujours eu au fond de moi…

Je la regarde comme la huitième merveille du monde à cet instant car je n’arrive pas à mettre de mots assez fort sur à quel point elle peut m’être importante.

Je vois qu’on semble d’accord tout deux pour ne plus s’en vouloir l’un l’autre pour ce qu’on avait fait à l’autre. C’était une promesse. Silencieuse certes mais pas moins importante que si on l’avait vraiment formulé à haute voix. D’ailleurs, c’était la première et dernière dispute qu’on aurait en tant qu’amis car maintenant notre relation prenait une nouvelle dimension bien plus importante tout en étant clairement des plus agréables.

Mon sourire face à sa déclaration vaut certainement toutes les déclarations du monde, car je n’ai jamais souris comme je le fais actuellement.  Le bonheur qui emplit chacun de mes pores n’a rien à voir avec tout ce que j’ai pu expérimenter jusqu’à présent. J’étais vraiment très heureux que mes sentiments soient partagés. Je n’aurais jamais cru que ce serait le cas. Je connaissais les exs de Winifred après tout, et j’étais bien différents d’eux. Je ne savais pas ce qui lui plaisait vraiment en moi, mais du moment que je lui plaisais je n’allais pas m’en plaindre bien au contraire. Mais potentiellement je lui demanderais à l’occasion vraiment curieux de savoir la réponse.

En tout cas, elle semble très heureuse de voir que je souris largement. Elle a sûrement remarqué elle aussi qu’il était bien plus prononcé qu’il ne l’avait jamais été. Après tout, elle ne me connaissait comme personne d’autres…Je finis par l’embrasser de nouveau bien plus langoureusement que notre premier baiser. Je voulais lui montrer toujours plus mes sentiments et pas seulement par des mots mais également par des gestes. Et rien de tel qu’un baiser pour faire passer de nombreux sentiments éprouvés.

On rigole doucement après notre baiser tandis que je fais un peu d’humour pour entendre de nouveau son joli rire. Je fais mouche d’ailleurs.

Tant mieux alors, parce que maintenant que tu es avec moi, je ne comptes pas te laisser partir mon amour. Je vais tout faire pour te rendre accro à moi même si je suis sûr que tu l’es déjà ~ dis-je en rigolant.

Je lui embrasse la joue.

En tout cas, moi je suis déjà tout à toi.

Je la vois rougir quand j’embrasse l’une de ses mèches de cheveux. J’avais fait ça de manière tout naturel et ne m’attendais pas à cette réaction, mais c’était vraiment adorable.

Je vois que tu aimes toujours autant les moments romantiques, mon amour, Eva te nourrit encore de nombreux Webtoons plus romantiques les uns que les autres avoue ~dis-je lui faisant comprendre que j’avais bien remarqué son rougissement et la taquinant un tantinet.

Je rigole en la sentait tout excitée dans mes bras par la suite. C’était le fait qu’on était officiellement ensemble qui la mettait dans tout ces états comme ça ? Je souris amuser tandis qu’elle s’exprime de nouveau.

En effet, ma meilleure amie et ma petite amie. Le combo gagnant. Je ne pouvais que tomber sous ton charme…dis-je en l’embrassant sur la tempe.

Je souris tendrement tandis que je me fis la réflexion que j’étais tellement concentré sur le moment que j’en avais oublié le reste. Je ne savais même plus si j’avais cours ou pas après et en fait je m’en contrefichais complètement à l’heure actuelle. Seule ma nouvelle petite amie comptait.

Tu voudras qu’on le dise ensemble à Eva, ça a beau être ma cousine, c’est aussi ta meilleure amie mon cœur. Cela me paraitrait donc normal qu’on lui dise à deux qu’on est maintenant ensemble. D’ailleurs elle à sûrement du se douter de quelque chose entre nous, vu que Duncan a senti qu’on lui cachait un truc…dis-je perplexe.

C'était quasiment sûre qu'elle avait vu un truc se passer entre nous a voir ce qu'elle savait de tout ça ou pensait savoir en tout cas. Enfin, je fus bien vite interrompus dans mes pensées quand Duncan revint tout frais sans sortilège et se posta devant nous en mode vainqueur.

Ca y est vous vous êtes réconciliés et avez conclus ? Franchement vous étiez deux âmes en peine l'un sans l'autre il était temps que vous vous trouviez. Va falloir me remercier quand même parce que ça serait jamais arriver sans moi tout ça ~ Ce que vous pouvez être coincés. En tout cas, ravi de voir que vous semblez bien plus souriant et heureux maintenant. Beaucoup de bonheur les amoureux faudra m'envoyer un faire-part quand vous vous marierez ! Je veux être le témoin ! Et faites pas style que ça sera dans longtemps, vu comment vous vous bouffez du regard, ce ne sera pas pour tout de suite certes, mais je vous vois bien mariez d'ici trois ans ~ Je tiens le pari ! dit-il en rigolant hilare.

Je soupirais en l'entendant.

Tu es vraiment fatiguant gars, tu ne t'arrêtes donc jamais ?

Je regardais Winifred un regard penaud m'excusant pour Duncan.

D'ailleurs Dun, je n'irais pas jusqu'à te remercier, tu as fait pleurer la femme que j'aime donc estimes toi heureux que je ne te casses pas la gueule déjà... dis je en le regardant sévèrement.

Pff...ingrat...dit-il dans sa barbe.

Je me rends compte qu’on a en effet perdu assez de temps, car il n’était pas dur de se rendre compte à quel point l’un comme l’autre, nous étions heureux de nous retrouver enfin. On pouvait respirer de nouveau normalement et ça c’était génial. J’avais clairement changé de surnom la concernant alors qu’il y a encore peu je l’appelais sista ou crevette, là les deux allaient dégager pour d’autres surnoms bien plus gnian gnian et romantique comme elle aimait. En tout cas, mon amour avait l’air de très bien passé. Les romans qu’elle lisait et qu’Eva lui passait devait raffoler de ce genre de surnom dans tous les sens donc que ça lui arrive en vrai j’étais persuadé que ça lui plaisait.

Je te connais oui, peut-être même mieux que moi-même, mais ça c’est parce que je m’intéresses à toi et suit attentif à chacun de tes dires ou presque ~ dis-je en tirant la langue.

Je rigole doucement à la suite de ses paroles.

Toi encore plus fleur bleue ? C’est possible ça ? Je vais peut-être réfléchir tout compte fait… dis-je faisant mine de réfléchir.

Puis après quelques secondes je l’embrasse sur le bout du nez.

C’est tout réfléchis, je t’aime comme tu es après tout et j’adore ton côté fleur bleue.

Je me demandais vraiment si elle le deviendrait plus mais dans tous les cas ça ne me gênait pas cela pouvais se traduire par le fait qu’elle était heureuse tout simplement. Pour ce qui était dispute de couple, ça allait être compliqué de voir ça avec ma meilleure amie vu qu’elle serait celle avec qui j’aurais eu la dispute, mais je ne me faisais pas trop de soucis à ce niveau-là. La plus grosse dispute qu’on avait eu c’était, il y a deux semaines…Je laisse cette idée de côté pour le moment et lui fait savoir que je voulais qu’on l’annonce à Eva tous les deux. Car il n’y avait pas de raison que je sois le seul à lui annoncer sous prétexte qu’elle était ma cousine. C’était sa meilleure amie après tout. Je comprenais son besoin de vouloir lui dire aussi. Elle sembla d’accord avec cette idée d’ailleurs.

C’est vrai que niveau rumeurs ça file assez rapidement. Et si on passe notre temps coller l’un à l’autre comme on le fait là on va vite se faire griller par ce crétin de Peeves. Quoique Duncan serait assez con pour le crier sur tous les toits…

Oui j’étais vraiment en train de me demander quel était le pire entre Duncan et Peeves à l’heure actuel. C’est fou, mais Duncan pouvait être adorable, comme il pouvait être le pire des abrutis. D’ailleurs en parlant du loup il se ramena la gueule enfarinée, en mode tout ça c’est grâce à moi baiser moi les pieds. Pardon ?! Ce foutage de gueule. Il n’avait vraiment honte de rien celui-ci, surtout que vu ce qu’il avait fait à Winifred, se montrer devant nous deux c’était vraiment la pire idée qu’il avait pu avoir…

Je vois le visage de Winifred changer totalement. Son sourire radieux et sa colère transparait dans son expression. De base j’essayes donc de dégager Duncan pour qu’il prenne vraiment la poudre d’escampette mais rien. Il se fiche pas mal de ce que je lui dis. Bon tant pis gars, tu ne m’écoutes pas ben tu vas juste pleurer ta mère c’est tout. Winifred est très gentille mais faut pas l’énerver…Surtout qu’il a tendance à oublier qu’elle est préfète en chef et qu’il a voulu me balancer une potion qui a fini sur elle. Autant dire qu’il était clairement dans une position d’infériorité là maintenant.

Winifred finit par quitter la chaleur de mes bras tandis qu’elle fait face à Duncan, un sourire clairement pas chaleureux sur les lèvres. Je n’aimerais clairement pas être à la place de Dun là maintenant… Déjà quand elle lui fit le constat de ce qu’il avait fait ça sentait moyennement bon pour son grade. Cela passait même pas du tout. Il aurait de la chance s’il n’était pas renvoyé quelques jours ou que sais-je encore. Mais connaissant Winifred, elle allait appuyer là où ça fait mal…

On pourrait presque croire qu’elle va mordre ta copine Logan. dit-il en rigolant.

Cependant, son visage commence lentement à se décomposer quand elle lui jette un sort qu’il le paralyse complètement et qu’elle tourne autour de lui. Elle lui fait rapidement part de ce qu’elle pensait faire dans les prochaines heures voire jours. Le professeur Lyod ? Oh merde, ce n’est pas bon pour lui ça. Un match ok, mais toute la nouvelle saison ça allait être coton pour lui surtout qu’il ne tenait pas en place…Ensuite, elle lui fait savoir qu’elle pouvait aussi lui faire subir cette potion qu’il aimait tant…Oh ça c’était très intéressant ~

Je suis tout à fait pour cette dernière solution. J’ai hâte de savoir quelques-uns de tes secrets Dun, je suis sûr que ça peut être très croustillants.

T’es malade Logan ? Ne la laisse pas faire tout ça ! C’était pour t’aider…

Tu ne t’y prends jamais de la bonne manière Dun, et tu n’avais pas a te mêler de ça. Si je veux t’en parler à un moment donné, c’est à moi de venir vers toi, tu n’as pas à me forcer à parler. Tu mérites très clairement ta punition dis-je en haussant les épaules.

Je vis Winifred se pencher à l’oreille de Duncan et celui-ci paru beaucoup moins confiant.

Winifred, mon coeur, on le laisse là et on va se boire un chocolat chaud maison à la résidence ? dis-je amusé narguant très clairement Duncan.

Il me regarda de nouveau paniquer puis avec un regard noir. Je rigolais, il l’avait mérité donc tant pis, ça lui ferait les pieds, de subir un peu les conséquences de ses actes pour une fois.

J’aimais vraiment être la personne qui la connaissait au mieux. En tout cas, je l’espérais vraiment. Je voulais son bonheur avant tout autre chose donc oui j’aimais savoir ce qu’elle aimait et tout ce qui la concernait pour la mettre le plus à l’aise possible. C’est plus fort que moi car qu’elle soit heureuse faisait mon propre bonheur. On parla d’Eva et on se demandait d’ailleurs qui serait susceptible de gâcher notre révélation à ma cousine, pensant surtout à Peeves et à Duncan.

Cependant, j’aurais préféré que Duncan n’arrive pas juste au moment où je parlais de lui. J’ai la poisse ou bien ? En tout cas, je souris amuser en voyant que Winifred était entré dans un mode vengeance totale. Duncan ne savait pas à qui, il avait à faire et clairement il allait regretter de ne pas l’avoir prise au sérieux dès le début. Quand elle parle de le sanctionner de Quidditch là il sent qu’il est bien dans la merde.

Je fais savoir à Winifred que je plussoie sa façon de faire et que je ne ferais rien contre son gré. Après tout, c’était une belle façon de se venger. L’idée d’aider Duncan m’avait effleuré rapidement l’esprit mais avec Winifred dans cet état je n’aurais rien changer. Elle était bien trop en colère. En plus, elle restait préfète donc je préférais clairement ne pas me la mettre à dos. Duncan n’était clairement pas aussi important que Wini qui plus est donc le choix était vite fait. Je lui fais même un peu le moral à ce crétin, mais finalement il ne comprend les choses que quand il dépasse les limites. Autrement dit quand il est déjà trop tard…

Wini lui fais savoir qu’elle parle avec les autres filles et que certaines ont été avec Duncan d’ailleurs. Elle se pose sur le muret non loin de lui et lui souris de manière tout à fait sadique. C’est grave si je dis qu’elle est très sexy en agissant comme ça ?

Ah oui tu as des petits soucis Dun ? Ce serait quand même dommage que tu utilises déjà des médicaments à ton âge ~ dis-je moqueur.

Logan, espèce d’enfoiré ! dit-il ne pouvant rien faire de plus que de parler malheureusement pour lui.

Je l’ignore totalement et finit par proposer à ma nouvelle petite amie un chocolat chaud maison à la résidence quitte à le laisser là planter comme un piquet. Elle semble aimer l’idée mais me fait savoir qu’elle veut déjà finir ce qu’elle a commencer avant. Il était vrai que si on le laissait la maintenant quelqu’un aurait tôt fait de le libérer et il ne serait pas puni comme il le devrait. Ce qui serait bien dommage au passage.

Je comprends, je te laisse finir mon cœur, j’ai tout mon temps, je te laisses tout le temps dont tu as besoin.

Elle finit par se relever et se poster en face de lui afin de faire tomber la sanction. En tout cas, a cet instant elle a une telle prestance. Si belle, vraiment comment j’ai fait pour ne pas me rendre compte plutôt d’à quel point elle fait battre mon coeur ? En tout cas, elle finit par lui dire qu’elle voulait passer du temps avec moi et donc qu’elle allait être pas trop sévère si je comprends bien. Pour finir, ce n’était pas privé de toute la nouvelle saison, mais de deux semaines d’entraînement ainsi que de son balai. Et bien sûr elle allait s’en assurer auprès du professeur Lyod.

Il la regarda et me regarda. Je lui fis un signe de tête en mode acceptes, ça aurait pu être pire. Il soupire mais finit par acquiescer.

Désolé d’être aller trop loin. Je voyais que Logan n’allait pas bien. J’avoue que c’est possiblement parti en cacahuète…

A peine…

Il finit par demander sa libération et je la lui rendis avant qu’il ne parte sans demander son reste s’excusant encore une fois auprès de Wini.

Je pense qu’il a compris la leçon. Dommage qu’il comprenne seulement quand c’est déjà trop tard…

Je me rapproche d’elle et l’enlace tendrement lui embrassant la tempe.

Alors du coup ? Chocolat chaud à la résidence ? Ou tu as une autre envie ?

Ah pauvre Duncan. Il était vraiment trop stupide pour rester à sa place. S’il n’était pas venu se pavaner devant nous toute cette histoire aurait eu le temps de se tasser et peut-être que Winifred aurait été plus clémente. Mais c’était plus fort que lui fallait toujours qu’il pense que c’était grâce à lui que tout arrivait. Le stéréotype du gars qui se pense irrésistible et indispensable. Ce qui n’est clairement pas le cas on est bien d’accord. Ce n’est pas un si mauvais gars, mais il a pas mal de défaut qui le font souvent passer pour un connard imbu de lui-même…Je pense que Winifred ne l’aimerais peut-être jamais mais qui sait ? Qui vivre verra comme on dit.

En fin de compte, Winifred était bien moins méchante qu’elle n’aurait pu l’être dans la sentence qu’elle lui donna. Bon j’aurais été sûrement dégouté comme il devait l’être si j’avais eu à subir ça. Après tout même si je ne voulais pas faire joueur professionnel, les entraînements me permettaient très clairement d’évacuer la pression que je pouvais subir à cause de mes cours. Bon je m’en mettais peut-être beaucoup trop aussi, mais je voulais vraiment réussir…

Bref, Wni était bien gentille et c’était grâce notamment au fait que l’on s’était retrouvé et qu’on voulait rattraper le temps perdu. Il devait donc s’estimer heureux. Il finit par se rendre compte qu’il avait eut tort et accepta sa punition tout en s’excusant. Je savais bien que c’était du au fait que je me sentais mal, mais il avait vraiment besoin de changer sa façon de faire qui laissait toujours à désirer. Je finis par le laisser partir après avoir annuler le sort de mon aimée. Puis je vais jusqu’à elle en la prenant dans mes bras afin de l’embrasser tendrement.

Cela fait tellement de bien d’être de nouveau réunis surtout que notre relation avait maintenant pris un nouveau tournant que je ne pensais pas possible. Et c’était comme dans un rêve. J’avais peur que ça ne s’effondre à tout moment. Que ce ne soit qu’un rêve et que je me réveille, mais chaque geste était bien réel ça ne faisait aucun doute. Mon coeur bondissait de bonheur dans ma poitrine. Elle se tourne de nouveau vers moi ayant repris son air radieux face à moi comme si l’épisode je punis Duncan n’avait jamais existé. J’étais assez ravi de lui faire oublier des passages comme celui là sans trop d’efforts. C’était très flatteur.

Et moi j’en veux un avec la femme que j’aime. Je crois que nous sommes sur la même longueur d’onde mon cœur. Rattraper le temps perdu oui. C’est vrai qu’on a louper pas mal de choses des deux côtés.

Elle finit par se mettre sur la pointe des pieds pour m’embrasser de nouveau et je réponds à ce nouveau baiser. J’ai l’impression que plus je suis avec elle aussi proche d’elle je respire de nouveau. Comme si je pouvais de nouveau vivre normalement et pas me contenter simplement de survivre. Une fois le baiser terminé elle prit ma main entrelaçant nos doigts ensemble pour rentrer à la résidence des jaunes.

Je m’en suis pas remis aussi vite qu’escompté non. Mon corps avait du mal à s’en remettre car, je ne me nourrissais que très peu. Pendant, ces deux semaines, je n’avais pas goût à grand-chose. Du coup, je me suis remis que la semaine dernière.

On arrive assez rapidement jusqu’à la résidence et on va jusqu’à la cuisine. Je souris et la porte la surprenant sûrement quelques peu tandis que je la fais s’asseoir sur le plan de travail que je n’utiliserais pas. Je viens lui voler un nouveau baiser en souriant.

Et toi alors ? Ton travail de préfète à eu l’air de te prendre encore beaucoup de temps. Tu travailles trop. Il faut que tu prennes soin de toi mon cœur. Ce n’est pas un mal de dire que tu es fatigué tu sais ? dis-je tandis que je sortais les ingrédients pour faire le chocolat chaud.

Je prends des plaquettes de chocolats que je fais fondre dans une casserole. Le temps que cela fonde je reviens vers la jeune femme me collant à elle pour un câlin et pose mon front contre le sien vu qu’elle est à ma hauteur.

Je t’aime Winifred, promets moi de me dire si jamais tu as besoin de quoique ce soit d’accord ? Peu importe ce que c’est je serais là pour toi. Quand tu as besoin de parler je suis là aussi peu importe l’heure ok ? Même si c’est à cinq heure du matin je serais là.

Je retournais touiller le chocolat et vit qu’il semblait bien fondu. Je goûtais voir au niveau du sucre et cela semblait bon. Je souris remis le doigt dedans avant de me tourner et de poser mon doigt sur son nez en rigolant doucement.

C’est pas bien de jouer avec la nourriture mon coeur ~ dis-je amusé.

Je vois que le fait que je parle d’elle comme la femme que j’aime la fait sourire de manière radieuse. Elle semble appréciée beaucoup ce fait. Elle est tellement adorable…En fait, j’adorais vraiment voir à quel point elle était fleur bleue dans ces instant-là. Je me demandais si avec Rajani elle était aussi fleur bleue ou non. Mais j’avais des doutes quand j’y penses car Rajani n’étais pas dans ce style. Après pourquoi pas, mais j’avais des doutes. Je lui demanderais peut-être plus tard les différences qu’il pouvait y avoir entre moi et Rajani cela m’intéressait de savoir un peu comment c’était avec mon ancien rival. Peut-être que quelque part je voulais savoir surtout pour ne pas faire les mêmes erreurs que lui.

Je lui fais savoir que je ne me suis pas remis aussi vite que c’était prévu de mon accident de Quidditch car ces deux semaines avaient été particulièrement compliquées. Je mangeais pue et mon organisme avait donc dû s’adapter à ma sous-alimentation. En en parlant je savais très bien qu’elle allait s’en vouloir, mais je m’étais aussi promis de toujours être honnête avec elle à présent donc je lui devais bien ça.

Ne culpabilises pas mon amour, toi aussi tu as du souffrir terriblement durant ses deux semaines. Je crois sans me tromper que tu as maigris. Mais maintenant qu’on est ensemble et de nouveau heureux, on va pouvoir rattraper notre retard ensemble et aussi sur la bouffe dis-je en souriant amusé.

Une fois à la résidence on file rapidement à la cuisine et je la prends avec moi pour la mettre sur le plan de travail et donc à ma hauteur quand je lui parle et que je veux l’embrasser ~ D’ailleurs je ne me fais pas prier pour lui voler un nouveau baiser. Elle réajuste ma cravate durant celui-ci d’ailleurs. Ma petite amie multi-tâches. Je lui demande un peu plus de détail sur son travail de préfète savoir un peu ce qu’elle a comme travail tout ça.

Oui j’imagines bien. Tu vois ? On est tous les deux aussi bête l’un que l’autre je crois. On se rendait malheureux l’un l’autre à rester loin de l’autre comme ça. Oui ce serait bien de ralentir, c’est mieux pour qu’on puisse passer plus de temps ensemble, à part si tu préfères travailler plutôt que de me voir ~ dis-je en rigolant doucement et en venant lui voler un nouveau baiser amusé.

On ne pourrait pas se voir autant que des couples normaux clairement, vu qu’elle avait son rôle de préfète en chef et que moi j’étais moi-même occuper entre mes révisions pour les Lamas et le Quidditch. Mais on était dans la même résidence car même maison donc on trouverait quand même sûrement des périodes durant lesquelles on pourrait se voir et profiter de l’autre. Là maintenant par exemple, ce n’était pas spécialement prévu qu’on passe du temps ensemble pourtant tout deux avions le temps donc on n’allait pas se faire prier. Au contraire on avait tant de temps à rattraper.

Je me rapproche de nouveau pour la câliner tandis qu’elle enroule ses mains autour de mon cou. Elle m’embrasse du bout des lèvres tandis que je me dis que je suis peut-être un peu trop protecteur ? Elle va peut-être en avoir marre au bout d’un moment ? Quoiqu’après elle savait comment j’étais, donc ça devait lui convenir j’imagines ?

Tant mieux mon cœur. Plus de secret non plus, je serais toujours honnête avec toi mon amour. Je ferais la même chose, promis.

Je souris par la suite lui mettant une lichette de chocolat fondu sur son nez. Elle l’enlève rapidement pour la porter à sa bouche. Apparemment, elle adore grave le chocolat vu les étoiles dans ses yeux. Elle se saisit de ma cravate pour me rapprocher de nouveau d’elle et elle prend mon doigt avant de le porter à sa bouche pour prendre également le chocolat sur celui-ci.

Je….euh…tu….euh… dis-je buggant totalement face à son regard et son geste.

Je finis par rapidement récupérer mon doigt. Je me retourne tandis que je finis le chocolat chaud en mélangeant celui-ci avec du lait. Je mélange bien rajoutant de la cannelle et finit par faire deux mugs pleins fumant. Je prends les mugs et les pose sur le plan de travail à côté de ma belle.

Voilà deux mugs de chocolat chaud prêts rien que pour nous. C’est encore chaud fait attention de ne pas te brûler mon cœur. Pas que ça me dérangerait d’être ton infirmier personnel mais bon ~.

Je rigole doucement tandis que je m’approche de nouveau d’elle la reprenant dans mes bras.

Désolé pour tout à l’heure j’ai buggé…pas que j’ai pas aimé hein…juste que mon esprit à commencer à imaginer d’autres choses et j’ai préféré accourcir le moment avant que cela devienne gênant pour moi… dis-je en espérant qu’elle ne m’en voudrait pas.

Je finis par prendre l’un des mugs et bu une première gorgée en douceur pour ne pas me brûler la langue et je souris assez ravi du résultat. Il semblait meilleur que d’habitude. Ou alors parce que cela faisait un moment que je n’en avais pas fait ? Ou alors potentiellement parce que je l’avais non pas juste pour moi, mais aussi et surtout pour la femme en face de moi ? Je pense que c’est plutôt la dernière option car je ne veux pas la décevoir ma belle.

J’espère qu’il sera aussi bon que d’habitude pour toi. Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas partagé un chocolat chaud. Cela me manquait mon cœur.

On était vraiment bêtes tous les deux. Être amoureux l’un de l’autre au point de ne plus manger tellement une dispute entre nous avaient été fortes, c’était fort quand même. Cela montrait pour finir à quel point on s’aimait mais aussi à quel point l’autre pouvait nous faire du mal. Donc tant mieux si on fait en sorte de ne plus se disputer de manière aussi rude. Je n’en avais plus envie de toute manière. Maintenant l’abcès était crevé et on était à présent ensemble. Je pense que c’était notamment ce nouveau fait qui faisait redescendre toute cette pression accumulée.

On finit par rapidement se rendre à la résidence et je prépare un chocolat chaud de mon cru à ma dulcinée. Je savais qu’elle adorait ça. On se faisait la promesse d’être honnête l’un envers l’autre et je ferais tout pour la tenir. Si vraiment je ne lui disais pas quelque chose cela serait simplement pour ne pas gâcher une potentielle surprise. Car oui hors de question de ne pas faire de surprise à ma petite amie. J’aime lui faire plaisir et je suis sûr que je peux allier ça à la surprise pour que ce soit encore mieux.

On eut par la suite un moment de gène. Wini venait de faire un geste qui n’aida pas mon imagination à rouler dans le bon sens. Pour ça que je me suis vite remis à la tâche comme si de rien n’était car j’avais vraiment pensé à des trucs pas catholiques sur le moment et j’avais honte de moi. Honte de penser à ça alors qu’on était à peine ensemble. J’avais l’impression de l’avoir souillée rien qu’en pensant à elle de cette façon ce qui était stupide en soi, elle n’avait pas enfilé des perles avec Rajani vu le temps qu’ils avaient passés ensemble, mais je m’en voulais. Comment je pouvais l’imaginer comme ça alors qu’il fallait qu’on prenne notre temps avant ? On avait besoin de se retrouver en tant que meilleurs amis, mais aussi de se découvrir en tant que couples. On aurait tout le temps, par la suite, pour dériver sur quelque chose de plus intimes. Fallait vraiment que je calme mes hormones en sa présence…

Je la laisse prendre l’une des deux tasses tandis que j’avais finis la préparation du chocolat perdu dans mes pensées.

Avec plaisir mon coeur.

Le chocolat chaud, un rituel entre nous très clairement. Et cela faisait depuis le pique-nique de la rentrée qu’on n’en avait plus partagé ensemble. Autant dire que cela commençait à faire long. Cela faisait un bien fou de reprendre nos rituels d’avant. Je lui avais quand même fait un thermos complet à la rentrée je me demandais le temps qu’elle avait mis à le boire. Sûrement la journée, même pas. Elle aimait tellement ça. C’était son péché mignon après tout.

Je finis par venir m’excuser auprès d’elle m’être reculé par rapport à notre moment de gêne. Elle me regarde surprise avant de me regarder plus malicieuse et je sens qu’elle va ma taquiner là.

Euh….oui…c’est vrai…mais euh….c’est à dire que…

Je deviens rouge pivoine de nouveau face à sa question. Certes on avait dit plus de secret mais là c’était peut-être un peu trop intime et pas encore le temps de parler de ce genre de choses…Elle finit par poser sa main sur ma joue et rigole doucement tandis qu’elle reprend la parole.

Ouf…j’ai flippé un instant j’avoue…J’avoue que je pense que je vais garder ça pour moi pour le moment. Je te le raconterais au moment venu ne t’en fais pas. Juste je pense qu’on a besoin d’avancer doucement dans notre relation…Mais maintenant je saurais que tu aimes me gêner… dis-je en l’embrassant tendrement.

On prend le temps de siroter tout deux notre chocolat chaud tandis qu’elle finit par revenir tendrement de ses songes.

Tout ça pour la meilleure petite amie de la terre en tout objectivité évidemment dis-je en me moquant un tantinet.

Du bruit se faire entendre dans la pièce principale. Notre temps seul n’aura pas duré longtemps. Je souris et lui caresses la joue.

Je dois te laisse, j’ai pas mal de révisions à rattraper.

Je lui embrasse la joue tendrement et passe au niveau de son oreille chuchotant tendrement.

Je t’aime mon cœur on se voit bientôt ~dis-je prenant mon mug et remontant pour aller m’enfermer dans ma chambre pour une séance intensive de révision.