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Les demoiselles se rencontrent


Je soupire et manque de joie de vivre depuis le bal. Alors que cela devait être une soirée magique, enfin… Elle l’a été, je ne peux pas le nier. J’ai pu la passer avec mon Rajani et je dois bien l’avouer que j’en ai profité pour me pavaner devant mon ex. Mais cette soirée merveilleuse à un gout bien amer, quand on apprend au petit matin l’envers du décor. Plusieurs élèves ont qui quitté le château suite à l’attaque du village. J’avoue que je n’y suis pas retournée depuis, mais d’après les échanges que j’ai pu avoir avec mes camarades, l’ambiance est plus que morne. Plusieurs boutiques sont fermées, ayant subis des dégâts matériels de l’attaque et pire encore.

Rien que cette idée, me fait frémir d’effroi, alors que je resserre mes livres contre moi. Mes professeurs ont perdu la vie là-bas, je ne sais pas si j’arriverais à y retourner tout de suite. Je n’ose même plus regarder le village de ma fenêtre, ça me fait trop mal au cœur et me donne envie de vomir. Je me dirige d’un pas lourd vers la salle de défense contre la magie noire. Au moins, je serais au calme pour refaire le point sur mes cours. C’est presque ironique d’ailleurs, je vouloir réviser cette matière. Je reste devant la porte bêtement, durant quelques minutes. Quelques élèves passent derrière moi, mais ne font aucun commentaire. Le climat est tellement étrange en ce moment.

Je frappe à la porte, pour être sûr que notre nouveau professeur ne soit pas là. J’attends une bonne minute, mais je n’ai aucune réponse. J’ouvre donc la porte de la salle de cours pour constater qu’effectivement elle est vide. J’y entre donc et la laisse entre ouverte, afin de signaler ma présence. Mes pas raisonnent dans la pièce, jusqu’à ma place ou je m’y installe. Je pose mes livres et parchemin à coté de moi et reste un moment à ne rien faire. Je soupire, comme si j’étais au bout de ma vie. C’est peut-être le cas, d’une certaine façon. Il se passe dix bonnes minutes avant que je me décide à ouvrir mon livre et de reprendre les notes de mes cours. Je les lis de manière distraite. Je ne suis pas très concentré, pensant à tout et n’importe quoi. Je relis au moins cinq fois la même phrase sans la comprendre et sans me rendre compte non plus que je la lis encore et encore.


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Journal intime de Solveig, 08 Nov 2020 07h00 : Qu’elle horreur, quand même une attaque au Près au lard après toutes ces années de paix. Ne dit-on pas si tu veux la paix prépare la guerre ? Mais les mages sont trop confiants dans la magie pour penser qu’un nouveau seigneur noir vienne pointer le bout de son … ah non, je n’ai rien dis ! Je l’ai lu dans une lettre de ma mère au réveil, si j’avais plus d’amis ici j’aurais peut-être su plus tôt, je suis assez vieille pour aider à soigner des blesser légers, au lieu de ça, j’étais seule dans ma chambre pendant le bal à pleurer sur mon asociabilité et à tenter d’apprendre toujours plus.

Après tout, si je fais le tour de la question, j’ai failli tuer le beau Rajani en lui tombant littéralement sur le coin du nez avec mes grosses fesses d’incompétente et cette incompétence a obligé le géant Logan à m’aider à reparler et penser normalement et tout ça parce que j’ai eu un crush sur une Serdaigle en venant ici ? Tu es stupide Solveig, ta mère t’a pourtant répété que les relations humaines ne mènent à rien, et tu le crois au fond de toi, que seules les créatures magiques comptent, mais non tu veux des amis, de l'amour, des bisous, des câlins, tous les jours … tu es comme ça, affectueuse comme pas deux avec tout et tout le monde.

Je sèche mes larmes, je prends une bonne douche chaude et je vais aller préparer mon cours de protection contre la magie noire, on ne peut plus vraiment faire grand-chose d’autre, heureusement Machaon est là pour me faire des câlins à coup de bec et tirer mes cheveux pour me sortir du lit. Je dois avoir les yeux rouges de la nuit sans folie que j’ai passé.

Journal intime de Solveig, 08 Nov 2020 12h35 : J’ai rencontré quelqu’un d’extraordinaire, enfin je crois … Je vais tout écrire pour être sure. Je marchais le plus dignement possible vers la salle de classe, me livre dans les bras, leur faisant le câlin le plus torride qu’un étudiant n’eût jamais fait, mais d’une certaine manière ils me protégeaient du regard, des pensées et des autres marquant une barrière entre moi et le devant. La porte était entre ouverte, je frappais donc avant de passer une tête, qu’elle idée après tout, imagine une tête sans corps volant dans l’encolure de la porte ?
Pas de prof, ni d’élève mis à part une jeune femme visiblement tellement dans la lune qu’elle ne m’avait pas entendu… je crois… où alors elle faisait semblant pour ne pas me parler ? Non non non Sol’ arrête de penser ça.
J’approchais à pas de loup (très belle métaphore cerveau, je te félicite) en essayant de faire du bruit pour ne pas faire attraper une attaque cardiaque à Mlle révisions. Je lui lançais mon plus large et beau sourire avant de déclamer avec le plus de bonne humeur que le climat délétère me permit.

« Bonjour, je suis Solveig Darlig Ulv de Serpentard, enfin ça tu l’aurais deviné. Je peux m’asseoir à côté de toi ? Je n’ai pas encore pu assister à ce cours à Poudlard et tu as l’air aussi pugnace que moi alors je me dis que peut être on pourrait … s’aider » ma voix a du complètement disparaître, et je sentais mes joues s’enflammer littéralement. Oh vraiment, je ne me reconnais plus, c’est l’effet Poudlard qui m’intimide autant ? Il y a aussi, c’est certain, des grands magiciens qui ont été au sein de Beauxbatons, je dois vraiment travailler ma confiance en moi… et ce sans potion ratée pour m’aider.

Dernière édition par Solveig Darlig Ulv le Dim 22 Nov - 15:07, édité 1 fois

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Quelqu’un frappe à la porte, mais je ne l’entends même pas. Trop occupée à penser et à essayer de comprendre ce que je suis entrain de lire. Je cligne des yeux lentement, comme si j’allais m’endormir. Mon regard est attiré vers la fenêtre, quand j’entends quelques gouttes tomber. En plus, il se mets à pleuvoir. Cela me déprime et je pousse un soupire profond. C’est à ce moment-là, qu’une fois attire mon attention. Je me redresse sur ma chaise, restant assise et tourne le visage vers la porte d’entrée. Je vois une jeune femme aux cheveux noir. Elle aborde un grand sourire, comme si elle était heureuse de me voir. Cela me surprend, car en ce moment, je ne vois pas grand monde sourire. Même moi qui suis plutôt du genre jovial j’ai du mal. Je la regarde quelques secondes, trop pour être naturelle avant de secouer la tête et de passer ma main sur mon visage, comme pour me réveiller.

Excuse-moi…oui bien sur tu peux venir à côté de moi.

J’enlève mes affaires pour lui faire de la place. Tout ce mélange dans ma tête. Je suis tellement ailleurs et perturbée d’être aborder de la sorte qu’on dirait que je ne sais même pas ce que je dis. Je fais des allers-retours du regard entre elle, la fenêtre et mes cours en face de moi. J’ai l’air de quelqu’un de perdu et qui ne sait elle-même pas où elle est. Je prends une profonde inspiration afin de me ressaisir. Elle va croire qu’elle me dérange ou une bêtise dans le genre. Je lui accorde enfin le sourire qu’elle mérite, en la regardant de mes yeux vairons.

Oui je te connais, on a déjà eu cours ensemble. Je suis Winifred la préfète en chef des universitaires. Enchanté Solveig. Et excuse moi pour mon accueille un peu…déplacé. J’ai eu du mal à émerger de mes pensées.

Mes traits deviennent plus doux que tout à l’heure. Mes inquiétudes disparaissant grâce au sourire de la jeune Serpentarde. C’est fou comme un sourire suffit à nous faire oublier nos tracas, je temps d’un instant. C’est pour cela que je m’efforce à toujours voir le coté positif des choses et j’avoue que cela me fait défaut en ce moment. Cela me fait du bien, que pour une fois, je me laisse guider par quelqu’un.

Tu viens d’une autre école il me semble. Je ne t’ai jamais vu les années précédentes.


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Suite de l’entrée au Journal intime de Solveig, 08 Nov 2020 12h35 :
Qu’est-ce que je me sentais bête quand la jeune femme sembla s’éveiller, elle était seulement perdue dans ses pensées, je n’avais même pas remarqué la pluie dehors tellement j’avais stressé en la voyant dans la salle, je pensais me glisser en catimini et ne déranger personne. La pluie me rendait comme tout le monde nostalgique, mais à la fois cela avait pour effet de me détendre, le simple bruit des gouttes me ramenait à de belles soirées à moi. Machaon volant dans la pièce, moi lisant un bon livre des histoires d’Artus Petrus avec mon chat ronronnant contre mes cuisses.
Elle avait l’air finalement plutôt préoccupée que dérangée de ma présence, je ne faisais pas preuve d’une grande empathie de pars mon manque de relations humaines mais voyant les deux yeux vairons. Elle semblait me connaître, j’avais effectivement probablement des cours en commun avec elle mais je ne l’avais jamais rencontré, je me sentais très intimidée et elle me porta le coup de grâce en mentionnant son rang de préfète en chef.

Ce moment me fît penser à ma dernière rencontre avec le préfet de Gryffondor et je ne sais pas pourquoi je me suis sentie obligée d’en parler, je devrais parler moins parfois… Toi au moins tu es un journal je peux m’étendre pendant des lignes et des lignes tu en te plains jamais.

« Tu es préfète en cheffe ? Tu es la cheffe de Rajani du coup ? Je l’ai rencontré, enfin, c’est gênant surtout, il m’a sauvé d’une chute de balai dans les gradins… Et je crois qu’il était pas très content et que j’ai fait quelque dégât … » Le rouge devenait ma deuxième nature, au fur et à mesure que je racontais cette stupide mésaventure je sentais mes joues devenir brûlante, est-ce qu’on pouvait faire cuir des œufs dessus ? Certainement !

Elle avait le visage si tendre, on lui donnerait le « bon Dieu sans confession » comme disent les moldus, et semblait très observatrice, pour m’avoir vu et fait le rapprochement de mon arrivée, c’était vraiment reposant de se dire que tout le monde ici n’était pas intéressé que par son propre nombril. Je répondis sans trop de détour, jouant avec mes mains, recoiffant mes cheveux en parlant.
« Oh tu as remarqué ? Oui je viens de Stockholm à l’origine, mon père était vétomage, j’ai fait le cursus normal à Beauxbâtons et quand j’ai entendu parler du cursus universitaire en médecine de Poudlard, je n’ai pas pu m’empêcher de vouloir venir. Je veux devenir vétomage également et plus généralement aider et protéger les gens et animaux fantastiques. Et toi tu es dans quel cursus ? Tu as fait toute ta scolarité ici ? »

La conversation pouvait sembler banale, mais j’éprouvais un véritable intérêt intellectuel pour la jeune femme dont l’esprit me captivait par sa sincérité et sa bonté. J’écoutais les réponses en hochant la tête doucement et en reformulant certaines phrases pour être sûre de ma compréhension et montrer également que je l’écoutais véritablement.

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Elle vient s’installer à coté de moi, après que j’ai pu faire de la place. C’est que j’ai tendance à m’étaler facilement quand je suis seule. D’ailleurs, je pose mes livres et parchemins sur la table derrière nous, afin de ne garder en face de moi qu’un bouquin et mes notes. Je profite qu’on ne soit que toutes les deux. Elle semble surprise que je sois la préfète en chef et parle de Rajani. Sur le coup, je la regarde de manière suspicieuse. Est-ce que c’est une de ses admiratrices ? Elle est tellement belle, que cela ne va pas me plaire du tout ! Finalement, elle raconte une mésaventure qu’elle a eu avec lui. Il ne me faut pas longtemps pour savoir de quoi elle parle et le ris amuser. Je positionne ma main devant ma bouche, afin d’être un minimum discret. JE la regarde, avec les yeux pleins de malice.

Oh je vois…tu es la jeune demoiselle qui a envoyer à l’infirmerie mon petit ami ? J’ai beaucoup entendu parler de toi.

Je me moque un peu je l’avoue. Mais ce n’es pas méchant loin de là. Je pose ma main sur son bras de manière chaleureuse avec de la rassurer. Je peux voir que c’est une demoiselle très expressive, surtout quand je vois ses joues rougir quand elle parle de soucis qu’elle a eu avec lui. Je ne veux pas qu’elle se mette à paniquer, surtout que je viens de lâcher très naturellement qu’elle a amocher mon aimer.

Mais ne t’inquiète pas, il n’est pas méchant. Il a juste souvent un sale caractère quand on ne le connait pas.

Je connaissais ma moitié et je savais que beaucoup d’élèves ne le portaient pas dans on cœur. Il faisait beaucoup d’effort depuis qu’on était ensemble. Pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de me faire l’avocat du diable quand on parlait de lui. Elle finit par me confirmer qu’elle est nouvelle ici. Et elle m’apprend qu’elle a fait ses études à Beauxbatons. Je la regarde les yeux pleins d’étoiles.

Tu es allée en France ? J’aimerais tellement y aller. Dis-moi comment c’était ? Du coup tu parles français ?

Ma voix est joyeuse et enjouer. J’apprécie de discuter avec elle. En plus, elle a l’air tellement douce, loin des stéréotypes des Serpentard. Après, je suis la première a essayer de laver leur image de personnes hautaines et froides, donc ça serait vraiment stupide que je m’arrête moi aussi a des apriori. Je prends une plume et comme à dessiner des spirales sur mon parchemin.

Je suis là depuis mes 11 ans oui et je suis actuellement en cursus sort et magie avancés. J’aimerais faire le tour du monde et être archéomage.

Je repose ma plume et me tourne un peu plus vers elle. Je change de position sur ma chaise, mettant mes jambes au-dessous de mes fesses. Je suis assise face à elle sur les genoux. C’est une position peu conventionnelle, mais je me sens détendue.

Comment trouves-tu Poudlard ? C’est si différent de Beauxbatons ?


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Journal intime de Solveig, 08 Nov 2020 15h06 :
Désolé petit journal, nous avons été coupés, donc je te disais que je racontais ma mésaventure à Winifred qui ne me fit pas marcher, mais carrément courir, elle avait un regard malicieux que j’avais mal interprété au premier abord, surtout quand elle mentionna que Rajani était son … petit-ami. Oh mon Dieu j’ai dû ouvrir la bouche tellement grande qu’un cognard pourrait s’y introduire sans aucun souci. Et elle avait déjà entendu parler de moi ? Mais pourtant je n’avais rien fait de spéciale, j’étais tombé, mon gros cul ayant fait office de barycentre de la chute avant de prendre la place de Rajani, de sauvée j’étais passée à sauveuse conduisant le jeune homme ténébreux sur mon dos jusqu’à l’infirmerie.
« Je n’ai pas trouvé qu’il avait si mauvais caractère compte tenu qu’il a du rattraper ma carcasse tombée du ciel. Et une fois ensorcelé pour qu’il ait moins mal ça a été facile de le transporter. Heureusement, que je suis une animagus et que mon animal n’est pas un rat sinon ça aurait été compliqué. » J’imaginais la scène du rat essayant de transporter le jeune homme.
Elle semblait montrer un grand intérêt à mon passage en France, pourtant je pensais qu’il était rapide d’y aller depuis Londres. Mais après tout peut être que ce n’était pas qu’une question de temps, je lui répondis en français « Oui, un petit peu, mais je ne maitrise pas toutes les subtilités… » Je traduisis instantanément avant de continuer ma diatribe, « Oui j’ai passé un été à Paris, c’était merveilleux, des gens gentils, des pâtisseries, oh mon Dieu j’ai cru que j’allais devenir obèse et je dois en baver encore rien que d’y penser » Vérifiant ses commissures de lèvres, mais rien, « ah non c’est bon, je sais pas pourquoi je te dis tout ça. » Je continuais de parler de Paris en long en large et en travers.

Je souris tendrement quand Winifred me dit qu’elle voulait devenir archéomage, en soit elles étaient d’un bout à l’autre de la chaine, d’une part les créatures fantastiques vivantes, d’autres part, du moins en partie, celles qui avaient été.
Finalement vînt la question qu’on lui posait le plus depuis qu’elle était ici, à croire que les mages ne se parlaient pas pendant les jeux magiques, elle la regardât intéressée et rassemblant ses idées, sa camarade avait changé de position pour sans doute être plus confortable dans la discussion.
« Oh oui, c’est complétement différent, les gens à Beauxbâtons ne sont qu’apparence, tout le monde est faussement gentil avec tout le monde et les coups bas se font sur la réputations des grandes familles. Heureusement n’en faisant pas partie j’étais juste la pariât à qui personne ne parlait. Ici j’ai pu rencontrer quelques personnes, pas beaucoup, j’ai gardé mes habitudes de louve solitaire, à croire que mon animagus était tout trouvé. Donc j’ai rencontré Rajani comme tu le sais, mais aussi en venant j’ai partagé ma cabine avec une Serdaigle un peu hautaine et pas très bavarde au cheveux bleus, et Logan de Gryffondor m’a aidé parce que j’ai fait une erreur sur une potion, je ne pensais et parlais plus qu’en alexandrins, c’était infernale … Tout ça pour essayer d’avoir du courage pour parler à Mila … » Je réfléchissais après coup, pourquoi je parlais à cœur ouvert comme ça, je ne connaissais pas la préfète en cheffe et pourtant je lui parlais de ma vie, mon œuvre et surtout mes erreurs, à croire que je ne faisais que ça.

« Tu as un super pouvoir pour faire parler les gens Winifred ? Car j’ai l’impression que je peux tout te dire, sans réfléchir mais je dois t’ennuyer sévèrement, non ?» Encore une fois les mots étaient sortis seuls, elle savait me mettre en confiance sans soucis, c’était agréable de se sentir écoutée pour une fois.

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Les demoiselles se rencontrent


Comme je l’avais prédit, je peux voir à sa réaction qu’elle est toute perturbée quand je lui annonce que Rajani est mon petit ami. Je ris doucement en me cachant de ma main. Ce n’est pas correctement de ma part de me moquer comme ça, surtout qu’elle a l’air vraiment en panique. Heureusement, que je la rassure tout de suite. D’ailleurs, elle me raconte plus en détail comment elle a pu lui venir en aide, après l’avoir lourdement assommé. Comme ça c’est une animagus. Je la regarde avec des yeux pleins d’admiration. Je trouve ça toujours impressionnant, les élèves qui prennent le temps et surtout qui ont la motivation d’apprendre ce genre de chose. Je ne me lui jamais lancé, étant déjà décourager en l’étudiant simplement en cours. Je manque beaucoup trop de confiance en moi pour me lancer dans l’aventure. Mais qui c’est, peut être un jour je me déciderais.

En tout cas, je la laisse poursuivre, alors qu’elle me répond avec un mélodieux accent en français. Je la regarde avec encore plus d’admiration que tout à l’heure. Je trouve que ceux qui ont un accent on un charme fou. Je l’écoute avec attention, alors qu’elle me parle de la France. Rien que de l’entendre parler, ça me donne faim, d’ailleurs cela lui donne envi aussi, d’après ses mots. Je lui offre un sourire bienveillant et pose ma main sur la sienne.

J’adorais aller en France, surtout pour la nourriture. Et j’adore t’entendre parler.

Je me redresse et enlève ma main assez rapidement. Je suis du genre assez tactile facilement, même si c’est des gestes sans arrière-pensée. Mais il est vrai, que beaucoup de monde n’apprécie pas ce genre de familiarité. Je me contente donc, de rester de mon coté de la table tout en la regardant, alors qu’elle répond à ma question sur son ancienne école. Cela casse un peu le mythe, mais me réconforte sur le fait que Poudlard est un endroit accueillant. Quand elle me parle des quelques personnes qu’elle a pu rencontrer depuis ici, j’arrive sans difficulté à identifier chaque personne. Quand elle parle d’une Serdaigle aux cheveux bleus, je peux sans problème certifier qu’elle parle de Mila. Il n’y a pas beaucoup d’élève avec cette caractéristique. Et je peux deviner, que je ne suis pas la seule à être troublé en présence de la belle Serdaigle. Et oui, ce n’est pas parce que mon cœur est pris que mon esprit n’en profite pas un peu quand je croise d’autres personnes.

Un nouveau sourire amusé ce dessine sur mes lèvres, quand elle parle de mon meilleur ami et se trompe de maison. Je la trouve vraiment adorable comme fille. Cela me fait vraiment plaisir de pouvoir discuter avec une Serpentard de manière aussi désinvolte et sans chercher à montrer ma valeur. J’éclate d’un rire franc, quand elle me demande si j’ai un super pouvoir. Cela me rappelle ce fameux soir avec Rajani qui m’a dit exactement la même chose.

Tu ne m’ennui pas du tout au contraire. Et je ne sais pas si j’ai un super pouvoir, mais il parait qu’il est facile de parler avec moi.

Je lui fais un clin d’œil avant de lui tourner le dos, pour fouiller dans mon sac tout en poursuivant notre échange.

Je connais très bien Logan, c’est mon meilleur ami. Il est à Poufsouffle comme moi. Et cela ne m’étonne pas qu’il te soit venu en aide. C’est un gentil garçon, toujours près à aider la veuve et l’orphelin.

Je me redresse en poussant un léger soupire plaintif et sort de mon sac une petite boite que j’ouvre et installe entre nous. A l’intérieur, on peut y voir des salés aux formes différentes.

Tu en veux ? Tu peux te servir.


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Journal intime de Solveig, Suite de l’entrée du 08 Nov 2020 15h06 :

Elle se moquait clairement de moi et de ma réaction à l’annonce que Rajani était son petit ami. Je rougis légèrement mais bon il n’était pas réellement mon type, tu le sais bien toi cher journal que j’ai des goûts différents de ce que ce monde de sorcier appel la norme. Enfin bon, ma lignée s’arrêtera probablement avec moi, est-ce bien grave après tout ? Je n’ai pas peur de disparaître tant que c’est sans souffrance.

« - Oh, pas de soucis, je préfère les filles de toutes manières. » J’avais sorti cette phrase le plus naturellement du monde, cette Winifred avait vraiment un don pour mettre à l’aise.

Son regard était plein de tendresse et d’étoile à l’annonce de ma transformation. Je pensais bien lui proposer de lui montrer mais avant de ne pouvoir le proposer nous étions repartis sur le français que je maîtrisais avec parcimonie, enfin forcément assez correctement mais mon accent était toujours là, ce n’était après tout pas ma langue natale.

C’est drôle petit journal, elle connait également Logan, son meilleur ami et son copain me sont venus en aide et maintenant je tombe sur elle toute pensive et à l’allure triste. Peut être que le destin tirait quelques fils. Je lui racontais finalement qu’il avait fallu une potion pour me désenchanter, et heureusement que Logan était un géant car le livre était planqué en haut d’une étagère et avec mes habitudes de ne pas utiliser la magie pour tout et rien, je ne l’aurais probablement pas attrapé en premier.

C’est vrai qu’il m’avait bien sorti de l’embarra ce jour-là, il faudrait que je le remercie comme il se doit un de ces jours. Surtout maintenant que j’étais plus habituée à Poudlard je devrais pouvoir avoir un semblant de vie sociale. J’avais senti la boite de gâteau avant qu’elle ne l’ouvre, elle m’en proposa, je la remercie en prenant le premier qui venait, il avait une forme d’étoile.

En attrapant le centre je mangeais les branches en premier tout en réfléchissant, ne gardant que le cœur entre mes mains je devais ressemble à un lapin qui grignote une carotte. Je la regardais dans les yeux l’air très sérieuse avant de lui lancer un :
« Quoi d’neuf docteur tututu ? » et je mis à rire comme une idiote.

« Tu avais l’air intriguée quand j’ai parlé de ma forme animagus, tu voudrais voir ? Promis je garde mes esprits donc même si j’en ai pas l’air je suis douce comme un agneau sous ma forme de louve. »

Elle était vraiment belle, douce et intelligente le genre de personne qui devait être populaire et qui savait se faire des amis, elle devait être super appréciée des autres contrairement à moi qui doit passer pour l’associable de service, mais bon on se refait pas…

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Après avoir évoqué un peu sa rencontre avec mon petit ami, elle me précise que dans tout les cas elle préférait les filles. Cela me surprend, surtout que je ne m’inquiétais pas du fait qu’elle puisse être intéressée par Rajani. Surtout, je suis surprise par le naturel dont elle m’annonce cela. Décidément, cette fille est loin d’être banale. Elle ne ressemble pas vraiment au stéréotype des serpentard, ce qui était plutôt agréable. J’ai une pensée pour Léo, en me disant qu’il aurait été mieux pour lui qu’il rencontre une personne comme Solveig.

Je garde cette idée dans un coin de ma tête, alors que nous continuons de discuter comme de bonne copine. Elle dit que c’est facile de parler avec moi, mais je peux penser la même chose la concernant. Après, je ne suis pas une sauvage et je discute assez facilement avec les autres. Mon rôle de préfète m’aide beaucoup pour cela. Car il est vrai, que lors de mes débuts, j’étais assez timide, il faut le dire. En tout cas, elle accepte volontiers un des gâteaux que je lui propose et commence à le grignoter comme un petit lapin. Je lâche un petit rire amusé, loin d’être moqueur. Surtout que, je mange en général mes gâteaux de la même manière qu’elle. J’ai souvent le droit à des petites moqueries à la maison pour cela d’ailleurs. Mais jamais rien de méchant. Nous avons plus de point commun que je ne le pensais et cela me plait beaucoup.

Mon rire est beaucoup plus grand, quand elle me sort un « quoi d’neuf docteur tututu ». Je ne sais pas ce qu’elle voulait faire exactement, mais c’est amusant. Je me cache derrière un biscuit en forme de cœur, pour reprendre mon sérieux. Elle rebondit sur le sujet de son animagus et me demande si j’aimerais voir sa transformation. Je la regarde, les yeux brillants. Pourtant, ce n’est pas la première animagus que je rencontre, il parait que la petite amie de Logan en est une aussi. Un lapin. J’ailleurs, j’aimerais trop la rencontrer sous sa forme pour lui faire un câlin. Mais cela serait peut-être mal vu non ?

En tout cas, je mets de coté mon meilleur ami et sa petite amie, pour me concentrer sur la jeune femme en face de moi. Je pose mon gâteau sur la table et sautille sur ma chaise comme une enfant le jour de noel.

Oh oui ! Je veux voir ! Ce n’est pas très sérieux en tant que préfète en chef, je l’avoue, mais je trouve ça tellement impressionnant ! Ce n’est pas donner à tout le monde de pouvoir être un animagus.

Je m’approche d’elle et pose mon doigt sur ma bouche et lui murmure.

Ca sera notre secret, je ne dirais à personne que tu t’es transformée dans l’enceinte de l’école.

Je lui fais un clin d’œil avant de glousser comme une enfant.


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Journal intime de Solveig, entrée du 08 Nov 2020 19h35 :

Cher journal, la journée est finie et je n’ai toujours pas fini de te raconter mon aventure de ce matin, je manque à tous mes devoirs littéraires et j’en suis désolée. Donc après ma blague un peu stupide, elle sourit, elle est vraiment très belle cette jeune femme, je suis fort aise de l’avoir rencontré après tout ce n’est pas comme si j’avais beaucoup d’amis à Poudlard. C’était un vrai soulagement de pouvoir parler librement avec quelqu’un. Surtout que bon, mon expérience à Beauxbâtons avait toute sa superficialité ne m’avait pas forcément donnée un avant-goût des études très intéressant.

Elle se cacha derrière un biscuit en forme de cœur, je lui fît un clin d’œil en lui disant de faire attention que si elle continuait j’allais lui voler (en parlant de son cœur) avant de rire gaiement.
Puis elle s’approche avec un signe de ne rien dire pour me préciser que ce serait notre secret cette petite transformation, je mis mon doigt également sur mes lèvres avec un petit sourire en coin. Posant ensuite ma baguette sur le bureau avant de me lever et me mettre dans la rangée du côté de Winifred. Ce n’était que ma troisième transformation j’étais encore pleine d’appréhension à l’idée d’avoir mal lors de la transformation comme la première fois, bine que ma seconde fois était bien moins douloureuse.

Inspirant profondément je me concentrai sur ma forme de louve et me transforma sans mal finissant à 4 pattes devant la jeune femme à hauteur de ses genoux… gaps, c’était gênant à y repenser. Je m’assise en face d’elle vérifiant qu’elle n’avait pas peur, avant d’approcher pour poser ma tête sur ses cuisses pour l’inviter à toucher mon pelage si elle le souhaitait. Après, quelques instants je reculais pour lui montrer des tours pour la faire rire, rouler sur le côté, faire un tour sur moi-même, donner la patte. Un bruit dans le couloir m’effraya, plus pour elle que pour moi, je me retransformais directement, mais finissant par perdre l’équilibre et tombant sur les fesses les 4 fers en l’air comme un gourde.

 « - Aïe, ça va faire un sacré bleu je pense. » m’exclamais-je avant de me relever dignement tout en me massant l’arrière-train douloureux.

A ce moment là j'avais surtout mal à ma dignité, quand je regarde dans la glace, j'ai effectivement un bleu d'une certaine ampleur sur la fesse gauche...

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Après lui avoir donner la « permission » de me montrer sa transformation, elle se lève pour changer de place. Je la regarder se déplacer dans l’allée à coté de moi. Je la fixe, déjà excitée de ma voir se transformer. Je me souviens quand j’allais au cirque, petite avec mes parents d’avoir la même excitation devant les magiciens. Pourtant, c’est mon monde maintenant et pour certaines choses, je réagis encore comme une enfant.

En quelques secondes, je la vois devenir une louve devant moi. Je ne peux pas m’empêcher de lâcher un « ouha ! ». Je me tourne sur le coté et la regarde. C’est vraiment impressionnant. J’en ai la chair d poule. Je ressens presque une légère appréhension d’un coup, comme si j’avais un doute que ce soit Solveig devant moi. Elle doit le ressentir, car elle se mets assise devant moi avant de poser sa tête sur mes genoux. J’hésite un moment, me disant que c’est bizarre si je la caresse non ?

Finalement, je me mets à caresser son pelage qui est incroyablement doux. Cela ne dure pas longtemps et elle finit par reculer avant de faire des tours, comme on peut l’apprendre à un chien. Cela me fait rire. Quand elle me donne la patte, je la prends et la secoue légèrement comme si je serrais la main de quelqu’un.

Enchanté Miss Louve.

Le moment de récréation pris rapidement fin, car un bruit se fit entendre dans le couloir et Solveig pris peur. Elle se recula et se retransforma avant de tomber au sol, me montrant au passage sa culotte. Je n’ai pas le temps de réagir pour l’empêcher de tomber. Je la regarde un peu paniquer avant de l’aider à se relever.

Ça va ?Tu ne t’es pas fait mal ?

Même si elle venait de me dire qu’elle allait avoir un bleu et qu’elle c’était fait mal, je pose quand même la question par réflexe. Je me gratte la nuque un peu gênée avant de rougir quand je la vois soulever sa robe pour regarder son fessier. Je détourne le regard pour regarder vers la porte qui est toujours fermé. Heureusement, car si quelqu’un rentrait là maintenant, ça serait bizarre non ?

Je suis désolée, à cause d’un caprice tu t’es fais mal.

Une fois que sa jupe fut remise correctement, je pu enfin la regarder à nouveau. JE me mords la lèvre, me disant que je ne pourrais rien faire pour elle. Après, aller à l’infirmerie pour ça n’était peut-être pas nécessaire, ça passerait au bout de quelques jours. Je me remets assise sur ma chaise et lui tend la boite de gâteau pour un peu de réconfort.
Cela t’a pris beaucoup de temps à maitriser ça ?Et pourquoi un loup ?



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Journal intime de Solveig, suite de l’entrée du 08 Nov 2020 19h35 :

Bon journal, me retrouvé les 4 fers en l'air toute culotte dehors devant une camarade classe c'est une chose, mais quand elle est belle à se damner c'est vraiment stupide. Elle va croire que je la drague lourdement maintenant. Enfin, j'espère qu'elle a bien compris que ce n'était pas intentionnel vu qu'elle m'a demandé si je ne m'étais pas fait mal. Alors bon, si je me regarde la dans la glace, j'ai juste à soulever ma jupe pour voir un hématome assez propre.

 « - Non ça va pas si mal que çà. » je me sentais rouge vu la chaleur dans mes joues.

Je lui expliquais que ce n'était pas sa faute, que j'avais fait le choix de lui montrer, on aurait pu aller à l'extérieur pour le faire et qu'on ne nous surprenne pas mais au final nous étions resté là par mon choix. Elle ne devais pas s'en faire, mais je lui lançait en tirant la langue et un clin d'œil "tu me dois juste un massage maintenant" mon rire m'échappa dédramatisant la chose, un rire franc, joviale et sonore.

Elle me demanda le temps que j'avais mis pour maîtriser ma transformation, je lui expliquais les étapes, mon envie de comprendre les espèces animales me forçait à tenter l'expérience tout d'abords.
Je lui dis que j'ai du m'y reprendre à trois fois pour garder cette foutue feuille de mandragore dans ma bouche, le goût était de loin le plus affreux que j'ai jamais connue...
La potion une fois prête, je lui racontais les 42 mois à répéter tous les matins la même incantation et enfin la douleur infinie ressentie lors de la première transformation...

A vrai dire, je lui admis que je n'avais jamais refais l'expérience avant de devoir emmener Rajani à l'infirmerie sur son dos... L'urgence de la situation l'avait aidé à surmonter son angoisse de la transformation...

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Les demoiselles se rencontrent


La petite démonstration tourne vite mal. Enfin, « mal » c’est un bien grand mot. Solveig me rassure rapidement en rabaissant sa jupe en disant qu’elle ne ce n’était pas fait mal. Vu le rouge sur ses joues, elle a dû se rendre compte que son geste était un peu étrange. Je ne fais pas de remarque là-dessus, ne voulant pas la gêner encore plus.

Alors que je culpabilise, elle me rassure en me disant que ce n’était pas de ma faute vu qu’elle avait choisi de le faire ici. Je lui lance un petit sourire timide mais chaleureux. Cela fait du bien de pouvoir discuter avec une Serpentard qui ne rentre pas dans les stéréotypes de sa maison. J’aimerais bien que Léo la rencontre. Quoi que, si elle se transforme en louve, le pauvre va avoir encore plus peur.

On échange pendant un long moment sur sa capacité d’animagus. Je la regarde avec les yeux remplient d’admiration. Je suis toujours impressionnée par ceux qui ont la force d’aller jusqu’au bout surtout quand cela touche au physique. Quand elle me parle de la douleur ressentie, mon visage se deforme. Je prends sa main dans la mienne par reflexe.

A ce point-là ? Tu es très courageuse pour être aller jusqu’au bout. Je suis quelqu’un de douillette, je n’imagine même pas y arriver !

Pourtant qu’est ce que j’aurais aimer pouvoir me transformer en animal. Après j’avoue que je n’ai pas trop d’idée. Peut être en lapin, c’est mignon. Ou alors en koala ? Pour comprendre et discuter avec Gimli. D’ailleurs, est ce qu’elle comprend les animaux sous sa forme de louve ? C’est toujours une question que je me suis poser. Je garde pourtant cette interrogation pour moi, de peur de passer pour une idiote. Je soupire et lâche sa main en m’installant au fond de ma chaise.

Et bien je pense que mine de rien c’était le mieux. Tu penses que tu aurais pu te retransformer de ton plein gré ? Je veux dire, en te disant « aller je retente ! ».



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Journal intime de Solveig, suite de l’entrée du 08 novembre 2020 21h04 :

Elle n’aurait pas un copain mon cher journal je pourrais avoir un crush sur son sourire, sa bonne humeur est vraiment communicative. Elle a vraiment l’air intéressée par ce que je dis, c’est vraiment un plaisir de lui parler de ma vie mon œuvre. Sa main est douce sur la mienne, j’ai envie de lui faire un câlin, c’est renversant (et pas dans le sens où on finit avec un bleu de la taille de Tokyo sur les fesses) d’avoir une personne à qui parler, moi qui n’avais vécu solitaire jusqu’à maintenant je me retrouvais avec une personne inconnue à qui parler.
Toi tu es toujours là petit journal, mais je te connais par cœur maintenant, découvrir une nouvelle personne à ce petit quelque chose de grisant, de folie que je ne vivais plus depuis très longtemps.

« - Je suis certaine que toi aussi tu as vécu des épreuves qui t’ont rendue plus forte. » Elle était tellement compréhensive, mais avait cette petite pointe dans la gorge comme si elle admirait les autres plus qu’elle ne s’admire elle-même. S’en fut trop journal, je la pris dans mes bras sans trop réfléchir. Aussitôt fait, mes joues se mirent à brûler, mais qu’est ce que j’étais en train de faire. « - Désolé ce n’était pas très normal, mais je veux que tu sâches que tu as l’air d’une personne formidable. » Deuxième poussée de chaleur sur les joues, pourquoi dire la vérité (même quand elle est gentille) met tellement mal à l’aise ?

Elle me demanda ensuite si je comptais me retransformer avant de devoir le faire pour sauver son compagnon. C’était une bonne question, on en a d’ailleurs débattu plus d’une fois toi et moi petit journal, mais qui sait si j’eusse osé le faire finalement ?

« - Je ne veux pas dire jamais, car justement il est des circonstances qui font que tu es dans l’obligation de. Néanmoins, je t’avoue que la douleur lors de la première fois était si atroce que je me suis dit que je ne voudrais jamais la revivre. Et pour finir, mon corps a dû s’y habituer et maintenant ça finit par passer tout seul. » Je repris mon souffle et rassembla mes pensées « Après c’est une expérience de liberté presque absolument, tous tes sens s’aiguisent et s’éveille, moi par exemple mon odora devient si puissant que je peux repérer une odeur connue à plusieurs dizaines de mètres et j’ai une ouïe super développée. Après je me doute que certaines autres transformations doivent être moins drôles. »

Nous étions en train de discuter depuis déjà de longues minutes sans que personne ne finisse par venir nous rejoindre, il devait y avoir quelque chose à la suite des évènements de la veille pour que personne ne vienne. Sans doute une veillée, où une excuse générale pour rester à pleurer dans sa chambre, peut-être des petits groupes de soutiens de-ci de-là. Il faudrait se renseigner, je volais un dernier biscuit à ma consœur aux yeux « bicolores » lui redisant qu’ils étaient super bons.

« Je pense qu’il n’y aura pas cours aujourd’hui, on devrait peut-être aller voir ce qui se trame dans la salle commune ? Ou bien tu préfères peut-être passer du temps seule. Moi j’avoue que te voir m’a fait très plaisir, ça fait du bien de pouvoir discuter avec quelqu’un de vrai dans ce monde. »

Je ne pensais plus vraiment à peser mes mots, j’étais vraiment béate de plaisir par notre conversation, nos rires et nos idioties malgré la légère douleur sur ma cuisse ravivée par un changement de position qui me fit lâcher un petit couinement pas du tout sexy.

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Les demoiselles se rencontrent


Quand je lui exprime mon admiration face à ses prouesses en magie, notamment pour son animagus elle me prend dans ses bras ce qui me surprend. Je lâche un petit rire nerveux et lui tapote dans le dos avant qu’elle ne se recule et s’excuse de son geste. Elle est vraiment drôle comme fille. Elle ne correspond pas du tout au stéréotype que l’on se fait des Serpentard. Cela fait du bien d’ailleurs, d’avoir des personnes agréables dans cette maison qui souffre de sa mauvaise réputation. Je passe ma main dans mes cheveux en la regardant amusée.

T’excuse pas pour ça, je suis quelqu’un de très caline.

C’est vrai, que j’aime aussi montrer mon affection ou du réconfort à ceux qui m’entoure en les prenant dans mes bras ou en posant simplement ma main sur son épaule. Il y a beaucoup de monde qui n’aime pas cela. Ce que je peux comprendre aussi. J’essaye de faire attention la plupart du temps, mais on n’est jamais à l’abris d’un louper.

Après se câlin imprévu, mais agréable on reprend le fil de notre conversation. Je la questionne sur ce qu’elle aurait fait au sujet de sa transformation, si elle n’avait pas eu l’occasion de sauver mon petit ami. Elle réfléchit avant de me répondre et j’hoche la tête, attentive à ce qu’elle me raconte. Je pense que c’est pour ça, que n’importe qui ne peut pas être animagus. Il faut savoir supporter l’insupportable d’une certaine façon. En tout, cas cela n’enlève en rien à son courage pour avoir voulu explorer cette magie. Juste en l’entendant parler, cela me fait peur. Je ne suis pas quelqu’un de très courageuse.

Elle me donne plus de précision sur son ressenti en tant que louve. Et j’avoue que ça par contre ça envoi du rêve. Au-delà du fait d’avoir l’apparence d’un animal, elle a aussi ses capacités et caractéristique. Je trouve ça fascinant. J’imagine ceux qui choisisse de devenir un oiseau. Pouvoir voler et observer le monde d’en haut. Un frisson d’excitation et en même temps de peur me parcours, juste en y pensant.

En tout cas cela montre que tu es une grande sorcière avec de la volonté. Tu fais honneur à ta maison ma belle.

On discute et mange des gâteaux, avant qu’elle m’évoque le fait que les cours n’auront sans doute pas lieux. Elle me propose donc de quitter la salle pour aller à la grande salle ensemble. Je m’apprête à accepter son invitation quand le souvenir de mes obligations me vient en tête. Je soupire tristement.

J’aimerais beaucoup, mais je dois retourner à mes obligations de préfete en chef. Cela a parfois des avantages, mais aussi beaucoup d’inconvéniant.

Je lui fais un petit sourire, alors que je me lève. Je commence à ranger mes affaires avant de la regarder.

Et si je t’accompagnais jusqu’à la grande salle ? Au moins on pourrait encore discuter un peu. J’aime beaucoup ta compagnie Solveig.





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