Le blond et la sportive

Je me promène dans les couloirs du sixième étage dans un but bien précis, pour une fois. C’est de chercher mon beau blond qui me sert d’ex petit ami. Depuis qu’il est arrivé à Poudlard en septembre, on n’a pas trop eu l’occasion de papoter tout les deux. Même si je suis du genre à parler de tout peu importe les gens qui sont là, c’était toujours sympathique quand on discute en tête à tête parfois. Comme lors de mes soirées commérage avec Mapple ou ma rencontre avec Lizbeth. Je repense à elle et sourit un peu bêtement. Je me demande comment elle va ? Elle aussi je ne l’ai pas vu depuis un petit moment. En tout cas, je passe et repasse dans le couloir sans trouver la salle de classe de Joseph. Cela commence à m’agacer et je tourne même en rond.

Je m’arrête quelques minutes devant la fenêtre pour regarder dehors. Je vois un couple qui se bécote près d’un arbre. Je ne sais pas qui sait, ils sont beaucoup trop loin, amis en tout cas ils ont l’air de bien s’amuser les deux là. Je ris bêtement avant de repartir me perdre dans cet étage de l’enfer.

Qu’ils profitent les jeunes, ils sont où mes 17 ans ? Putain, je me fais vieille quand même !

Je vagabonde encore et encore. Je fais même des petits pas de danse, vu que je ne croise personne. Un moment je m’arrête au milieu du couloir, fait un tour sur moi-même les yeux fermer le bras tendu devant moi.

UN DEUX TROIS JE VAIS PAR LA !

Je m’arrête brusquement et ouvre les yeux. Mon bras pointe une partie que je n’ai pas vu tout à l’heure. Enfin je crois. Disons plutôt que je l’espère. Je baisse donc mon bras et me dirige vers cette porte en criant dans le couloir.

JOSEPH ! BOUGE TON PETIT BOULE ET AIDE TON EX A TE TROUVER !

La discretion n’est vraiment pas mon truc. D’un côté, il le sait déjà. Il ne me faut pas beaucoup de pas avant d’arriver vers la fameuse porte et de l’ouvrir brusquement comme ci je voulais le surprendre.

AH ! Tu es…pas là…

Je soupire dépiter et m’engouffre dans une salle de classe qui n’est pas du tout la classe de rhétorique. Je vois des schémas du corps humain et d’organes. Je suis fatiguée de chercher. Du coup, je décide de faire une pause et de rester dans la salle de classe vers le squelette. Je touche les faux os, enfin j’espère que c’est un faux et m’amuse à le faire danser.

Dernière édition par Abbygaël H. Lyod le Sam 14 Nov - 18:25, édité 1 fois

Une prairie sans fin et une maison au milieu des montagnes enneigée, je m'y dirigeais doucement ma dernière prise de pêche à la main voyant les silhouettes floues de ma famille s'amuser devant. Je vis vraiment une vie de rêve. Rêve ? Mais rêve de quoi ? Mon esprit s'embrouilla et tout s'effaça en quelques instants, j'ouvris les yeux la tête collée contre une copie ma bave s'écoulant sur cette dernière. Légèrement perdu je me remis droit m'étira tout en baillant et commença à me poser quelques questions.

« Ouah, j'ai fait un bon petit somme... Quelle heure est-il au juste ? » Je regardai ma propre horloge et me rendis compte que ça ressemblait plus à un roupillon qu'à une sieste. Je pris le temps d'essuyer cette pauvre copie qui avait quelque peu subit mon visage et m'aida de mes accoudoirs pour me lever. Mon dos avait souffert et il me le faisait bien payer.  « Aie aie aie, oh mon pauvre dos ».
Je regardais dehors afin de voir le soleil qui allait bientôt montrer des signes de fatigue ou, autrement dit se coucher, mais mes yeux aperçurent des jeunes amants qui s'embrassaient au rythme des feuilles mortes qui tombait ponctué de la lumière orangé du soleil. Je souris de les voir ainsi soupirant de nostalgie.« Qu'ils profitent les jeunes, ils sont ou mes 17 ans ? Purée, je me fais vieux quand même ! »

Je me mis donc en mode rangement et commença à remettre mes papiers en ordre, mais pendant que je casais tout dans ma pochette, je fus surpris par un bruit venant du couloir, je me rapprochai donc du fameux couloir et regardai de chaque côté si je pouvais appercevoir quelqu'un. Mais il n'y avait visiblement plus personne, j'étais pourtant sûr d'avoir entendu quelqu'un. Naturellement, je commence donc à revenir vers mon bureau. Mais encore une fois, je fus interrompu durant mon processus. Cette fois-ci, je suis sûr d'avoir entendu mon prénom, le reste est plus ou moins flou, enfin disons que je pense avoir mal entendu ou j'espère du moins. Mais cette fois-ci, j'ai une direction où chercher, je m'avance donc dans les couloirs d'où venait le bruit et fait face à plusieurs choix possibles, mais j'entends du bruit au fond du couloir et entrevoie une porte ouverte. J'allais enfin choper le petit malin qui tente de me rendre fou, je me retrouve enfin en face de la fameuse porte et je commence enfin à regarder ce qu'il se tramait dans cette salle.

Je fus surpris pendant un instant avant de relâcher d'un coup ma pression et de sourire. C'était mon ancienne petite amie qui semblait bien s'amuser avec un pauvre squelette innocent. Je croisai les bras et m'épaulai sur le dormant de la porte laissant la scène se jouer sous mes yeux. Je repensais ainsi à la phrase que j'avais entendue précédemment et cela faisait beaucoup plus de sens maintenant que je savais de qui il s'agissait. C'est vrai que je ne l'avait pas vu depuis un moment et j'aurai du prendre le temps de parler avec elle bien avant, mais je ne m'attendais pas à ce que mon travail actuel me prenne autant de temps pour bien m'adapter.

Même si j'appréciais grandement le spectacle de mon point de vu, je décidai quand même d'y couper court au bout d'un petit moment.  « Alors Mademoiselle la professeur de vol, je crois que pour votre relation avec ce squelette, il y aura un os » Pas peu fier de ma blague, je m'avançai les bras écarté afin de saluer correctement ma petite Abbygaël.

« Ça me fait très plaisir de te revoir Abby. » lui dis-je avec la plus grande des sincérités. Avant de me reculer pour la regarder de bas en haut, et de lui dire sur le ton de la moquerie.  « Mais dis moi, c'est depuis hier qu'on ne s'était pas revu où tu n'as pas vieilli d'un poil ? ». Rigolant à mon propre pic, je me préparais au pire maintenant que j'avais lancé la machine.

Je suis très heureux de la réaction d'Abbygaël, même si je la connaissais suffisamment pour savoir plus ou moins qu'est ce qu'elle allait faire, je n'étais pas à l'abri d'une surprise. En parlant de surprise elle se vengea de ma petite boutade en me signalant que même si cela pouvait être un atout, je commençais à avoir des cheveux gris. Bien qu'au fond, conscient de la blague, je pris soin d'attraper une de mes mèches afin de vérifier que cela n'était effectivement pas le cas.

Certes, je suis fier de mes cheveux, mais si j'avais eu le coup de foudre pour elle, c'était, certes pour son caractère, mais aussi pour ses cheveux qui avaient bien aidé aussi. Elle continue sa prise de parole en m'expliquant qu'elle ne s'attendait pas à ma venue dans ce lieu. Ce à quoi, je lui réponds instantanément. « Eh oh ! Parce que tu crois que je m'attendais à voir la joueuse professionnelle de quiditch Abbygaël enseigner ici ?! Enfin même rien qu'enseigner ça me parait encore bizarre ». Car oui autant, elle s'attendait pas à me voir, autant, je n'avais pas prévu de la voir non plus. Je continu donc mon élocution en lui tapotant l'épaule pour accentuer mes propos. « Tu sais que c'est à cause de toi que j'ai pris l'habitude de lire la rubrique sport. Et c'est grâce a ça que j'ai pu savoir que tu avais arrêté ta carrière. » Je n'ai rien contre le Quidditch, mais hors tournois internationaux, je ne me tenais pas trop au jus.

En parlant de jus, elle me fit aussi remarquer que je pourrais me faire pardonner en lui réservant une soirée. Elle avait visiblement resté la même toujours aussi opportunisme, je dévie donc sur ce sujet en reprenant la parole « Tu l'aura ton verre, on a toute l'année voir plus ! Je ne pense pas être trop occupé au Ministère et toi pas trop prise par un entraînement ? » Certes, c'était avant tout une petite blague, mais je nous critiquais par la même occasion. Si l'ont s'était séparé, c'était avant tout de notre faute, et quand je dis nous, je précise bien à tous les deux.

J'avais maladroitement fini ma phrase, mais juste avant qu'un blanc ne s'installe, je vois la lueur de la pièce qui perd peu à peu son éclat, je regarde alors la fenêtre et voit le soleil qui s'apprête à nous quitter, une idée me traverse donc la tête et je me remet donc droit. J'attrape la main d'Abby et l'entraîne vers la fenêtre, je me mets derrière elle et la prends par les épaules, j'ajuste ma tête afin d'être aligné avec la sienne et commence à pointer de la main le décor magnifiquement orangé du soleil couchant.

« Je veux voir cette scène chaque jour de ma vie, c'est pour cela que je suis ici. Le soleil brillant de mille feux éclairant les terres magiques. » Je fais une pause de quelques secondes et je reprends lui murmurant « Et toi ? Dis-moi une raison de ta venue ici ! » Je sais, je sais, je suis trop émotif, mais j'aime beaucoup les coucher de soleil, et même si je m'emporte un peu en disant que je ne suis venu que pour ça, ça reste mon pêché mignon.

Je regarde mon interlocutrice alors qu'elle me parle pourquoi elle avait quitté le Quidditch, on peut dire qu'elle avait quand même bien grandi, pas changée au fond, mais son sentait que la maturité avait légèrement pris le dessus, même si je reste persuader qu'il serait facile de la refaire basculer de l'autre coté en la titillant un peu. Mais elle a dit qu'elle allait me réserver une place pour boire un coup, alors j'allais pour le moment m'y tenir, je ne sais pas pourquoi mais je me sens d'humeur mesquine maintenant.

Puis Abby commence à me raconter des histoires comme quoi, elle était une très bonne prof, que nenni, je secoue la tête d'indignation afin de montrer que je n'en crois pas un mot. Bien évidemment, cela m'amuse beaucoup de la voire se défendre contre ça, et je n'ai aucun doute quant à ses capacités à voler, juste que je pense que niveau enseignement, j'avais vu plus pédagogique qu'Abby. Quand elle précise que cela était seulement quand elle ne leur criait pas dessus, je me mis à rire aux éclats. J'avais raison. Mais en attendant elle avait déjà de l'avance en tant que prof et je suis sûr qu'elle est déjà remarquable.

C'était drôle et bien amené, je ne m'attendais pas à cela et j'avoue que cette petite blague me fit bien rire. « Évite tout de même de les casser des leurs premiers vols. ». Dis-je tout en souriant de malices, j'avais envie de me moquer aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi. Je crois néanmoins que c'est pour éviter de parler de notre séparation.

Je ne doute en aucun cas qu'Abby avait su passer a autre chose, pour ma part j'ai eu un peu plus de mal. Il m'a fallu une bonne thérapie familiale pour retrouver le courage de me remettre sur pied quant à la joie de la romance. Surtout qu'à l'époque, mon travail ne m'avait pas épargné. J'y repensais et cela me rappelait ma famille ainsi que de Joie.

Je m'écartais très légèrement pour reprendre une discutions plus formel, je levais les yeux au ciel afin de lire dans mon esprit m'accompagnant de mon doigt. « Ça me fait penser, tu dois sûrement te rappeler de Joie, ben, tu lui manques, enfin bon tu la connais même un cailloux lui manquerait. Sans parler de mes parents qui m'ont questionné des jours pour savoir pourquoi nous avions rompu. » Je soupire tout en ricanant, amusé par ma famille.

J'enchaîne sur ma complainte, haussant mes épaules et mes mains, « Tu sais rompre, avec ma famille, c'est pire que résilier une assurance, j'ai mes sœurs qui me dispute et l'inquisition parentale qui ne me lâche pas pour un moment. »
Après avoir bien parlé de moi, je fis un tour sur moi-même et pointai du doigt de mes deux mains Abbygaël en la questionnant à son tour toujours en profitant de l'occasion pour me lancer des louanges en persiflant. « Et toi ? Tu n'as pas rêvé de moi trop longtemps ? J'espère que tu n'as pas noyé ton chagrin dans la Bièraubeurre. »

Je me tiens droit, les mains sur mes hanches riant aux éclats. n'ayant pu retenir mon rire quant à ma propre boutade.

Je la voyais me jouer la comédie tout comme je venais de le faire, elle utilise mes propres armes contre moi, c'était déloyale, mais je ne pus m'empêcher de m'en amuser avec elle. Je croise mes bras en l'écoutant puis tant dis ce que je la regarde se détacher les cheveux, je me frotte le menton en repensant a la dernière fois que je l'avais vu les cheveux long et détaché. Mais alors que j'étais en pleine réflexion, voilà qu'elle me fait une phrase toute tristounette accompagnée d'un demi-sourire à l'abord de chagrin.

Mon sourire s'effondre, je m'empresse de m'avancer à ses devants et de me baisser à son niveau, le visage coupable et la voix tremblante, je tente de réparer son petit engrenage tout cassé. « Oh non non non non non, tu ne vas pas me faire ça hein, tu sais que moi voir un joli visage aussi triste, ça me rend triste aussi. »  Je lui attrape les joues et lui remodèle le visage afin qu'il soit plus chaleureux et moins lugubre « Alors tu vas me remettre cette bouille en place, et tu vas arrêter de culpabiliser pour rien. »

Je me remets droit et commence à faire les cent pas le visage crispé, je donne mes directives sans lui laisser le temps d'en placer une.
« Tu vas tout de suite me faire le plaisir d'oublier cette idée ridicule, et reprendre cette énergie qui te sied si bien. C'est toi la sportive ici. Si on a besoin d'un pleurnichard dans cette pièce, ne t'en fais pas, je suis la pour ça. »

Je me remets face a elle, le visage souriant et lui dis en lui tapotant la tête. « Plus sérieusement, écoute donc mon conseil, n'arrête jamais de sourire, même si tu es triste, car tu ne sais pas qui pourrait tomber amoureux de ton sourire. » Bon ok, ce n'est pas de moi, mais une bonne citation ne fait jamais de mal, je reprends ensuite afin de prouver mes dires. « Et tomber amoureux de ton sourire, crois moi sur parole, c'est largement faisable, j'en sais quelque chose. »

J'avais dévié du sujet initiale, mais cela me semblait être une nécessité, il ne fallait pas qu'on tombe dans le cercle vicieux de la déprime qui revient inlassablement. J'ai donc pris les devants en rappelant à l'ordre ma chère et tendre qui s'était perdue en chemin. Exprimer ses émotions n'a rien de mauvais, mais nous portons tout deux des masques souriant pour cacher nos peines, et je ne suis pas sûr d'arriver à garder le mien assez longtemps si quelqu'un d'aussi fort qu'Abby laisse tomber le siens.

Afin de re détendre l'atmosphère et de finir sur une note positive, je laisse ma créativité s'exprimer. Je pose ma main contre sa joue et la gronde comme un enfant. « Et si je te reprends avec une moue pareil, je te jure que la prochaine fois que je voudrais danser, au lieu de te proposer, j'irais avec notre ami Squelettique qui se trouve dans le coin. Je l'ai vu danser et il était particulièrement doué. »  Je laisse un rire lent et fort sortir, fier de ma petite blague qui rappelait la situation initiale.

Mais je vois le soleil nous quitter peu à peu et la salle s'obscurcir de plus en plus, je regarde donc Abby et tapote en silence la montre invisible se trouvant à mon poignet, afin de signifier que le temps ne nous attendait pas lui.

Je fais une légère courbette théâtrale après les remerciements d'Abby puis je pose ma main contre mon cœur et dis fermement. « Je jure solennellement de rester positif cette année ! » Je fini ma phrase le rire aux lèvres et reprend une posture moins formelle.

Comme je l'avais fait remarqué précédemment la journée se finissait et je ne comptais pas rester coucher ici. Enfin, même si j'avais déjà fait ma sieste contre mon bon vouloir. Je fais donc signe a Abby de sortir de la salle et fais un clin d'œil au Squellette. « Allez Abby, on s'en va, a plus mon pote ».

Nous nous retrouvons donc dans les couloirs et je prends les rennes de notre destination « Je vais vite fait chercher mes affaires dans ma salle de classe, tu m'accompagnes ? Ça te permettra de me trouver sans avoir a hurler dans les couloirs la prochaine fois ». Le sourire narquois, je jette un œil en coin sur Abby en commençant à marcher vers ma salle de classe.

Pendant notre marche, je repense à notre conversation et plus particulièrement les élèves d'Abby, je soulève donc un point et dit en toute franchise « T'as de la chance d'apprendre au plus jeune en majorité toi, les universitaires, c'est la galère, parfois, j'ai l'impression qu'il n'y a que deux types d'élève, soit il dit rien de tout le cours, soit il est persuadé de tout savoir ! Enfin au moins je ne fais pas tant d'heures que ça ! C'est l'avantage ». C'était comme un mix entre une plainte et de l'auto persuasion, je l'avoue, c'était plus pour combler que lancer un vrai sujet de conversation.

Mais au moins nous étions arrivés à ma salle de classe, j'entre donc les bras ouverts faisant des tours sur moi-même. « Voilà mon antre, pour longtemps, je l'espère ! ». Je range rapidement ce qu'il me reste de papiers dans ma mallette et commence à repartir vers la sortie, je regarde une dernière fois derrière moi et soupire de soulagement. « Ce n'est peut-être pas la plus grande des salles, mais c'est la mienne et au moins elle reste plus grande que mon bureau au Ministère ». Je lache un rire nerveux et ferme la porte pour la journée.

Je me dirige cette fois-ci vers les escaliers en vérifiant qu'Abby me suive bien. Cette fois-ci, je ne dis rien, je repense à notre conversation et à ce qu'il se passera dans le futur, petit à petit, je me rends compte que cette fois-ci on ne se quitte plus sans être sûr de ne pas se revoir et ça me réchauffe le cœur. J'aime mon travail, je retrouve des amis, je m'en fais d'autre, je suis nourris logé blanchis et je ne suis pas pris pour un moins-que-rien. Ma vie est parfaite, et cela, je m'en rends compte juste d'avant d'entrer dans les escaliers.

Je lâche alors ma mallette, me dirige précipitamment vers Abby et la sert fort dans mes bras, me dandinant de joie. « Oh, je suis si heureux qu'on se soit retrouvé, et qu'on se retrouvera régulièrement maintenant. » Je la lâche alors et m'écarte quelque peu le sourire aux lèvres. Je laisse un moment passer, puis je reprends ma mallette et m'élance dans les escaliers. Haussant la voix et saluant Abby « Je retourne dans ma chambre un coup, on se revoit au repas de ce soir ! ».