Des retrouvailles avec un gout de première rencontre
C’est un sentiment étrange qui m’habite à ce moment précis. J’ai les mains moites et j’ai l’impression que je m’apprenne à me jeter dans la gueule du loup. Ce n’est pas normale de ressentir ce genre de sentiment, alors que l’on va rencontrer enfin un membre de sa famille non ? En plus de cela ce n’est pas comme si je ne la connaissais pas. Cela fait plusieurs années, maintenant que j’échange des courriers avec Lizbeth.
Tout à commencé quand j’étais en 3e année. Mon père m’a parler d’une cousine lointaine qu’il n’avait pas revu depuis bien trop longtemps. Il m’a dit qu’elle voyageait beaucoup dans le monde à la recherche de créatures magique. Il m’a donné son nom et j’ai essayé de la retrouver en faisant des recherches dans la presse. Cela n’a pas été des plus facile, mais c’était l’objectif que je mettais lancer. C’était une période compliquée de ma vie ou je cherchais désespérément un modèle féminin auquel m’identifier. N’ayant aucune nouvelle de ma mère depuis 3 ans, c’était plus fort que moi et indispensable à mes yeux.
J’ai réussi à trouver une adresse et j’ai écrit une lettre en expliquant qui j’étais. Je n’avais pas vraiment d’espoir de recevoir une réponse, sachant pertinemment qu’elle n’aurait probablement jamais ma lettre entre ses mains. Mais je me trompais et j’ai reçu une réponse. Ce jour-là, j’étais folle de joie ! Et j’ai commencé à correspondre avec elle. Nous avons construit notre relation sur des mots et des photos parfois. Je la trouvais tellement intéressante. Elle était devenue mon modèle. Et cet été, elle m’a annoncé que nous pourrions enfin nous voir car elle allait enseigner à Poudlard. J’étais folle de joie et prise en même temps de panique. Et si, finalement elle n’était pas comme je l’avais imaginé ? Et si finalement, elle me détestait ?
Je l’ai vu le jour de la rentrée. Je ne lui ai pas parler, mais lui ai simplement adressé un signe de la main et un sourire. Le soir même, je lui ai envoyé un hibou afin de savoir si elle avait un moment pour que l’on discute en tête à tête. Elle m’a répondu et nous avons convenu de nous voir ce jour.
Cela fait quelques minutes maintenant que je suis derrière un arbre à me cacher, n’osant pas aller plus près de la salle de cours. Pourtant, il va bien falloir. Allez, ma grande ! Tu peux le faire ! J’essuie mes mains sur ma robe mauve et me tapote gentiment les joues pour me donner du courage et avance d’un pas décidé. Une fois devant la porte, je frappe un coup et prendre une grande inspiration avant de tourner la poignée pour enfin entrer.
Bonjour Lizbeth…c’est Winifred.
Dernière édition par Winifred C. Fawley le Sam 14 Nov - 18:30, édité 1 fois