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Il n’y avait rien à faire, Maribel était un cas perdu. Cela faisait littéralement des heures qu’elle ne faisait que se tourner et se retourner dans son lit. La transition entre son lit à Saint-Pierre-Port et celui de Pré-au-Lard était loin d’être facile… Ce qui n’était pas peu dire pour une fille comme elle qui, d’ordinaire, pouvait s’endormir n’importe où! La cause sous-jacente de cette misère lui échappait totalement.

La sorcière poussa un long soupir. Inutile de rester allongée plus longtemps, car il était évident qu’elle ne fermerait pas l’oeil de sitôt. Elle fit donc la seule chose qui lui venait en tête et qui lui assurerait de retrouver une certaine paix d’esprit : elle prit la direction des cuisines.

Évidemment, à cette heure tardive, il n’y avait aucune âme qui vive dans les parages. La jeune femme ne perdit pas de temps pour mettre la main à la pâte… littéralement! Mélangeant les ingrédients en chantonnant, elle ne tarda pas à produire une pâte à biscuit qu’elle fit réfrigérer une trentaine de minutes. Ce court délai lui permit de récupérer des emporte-pièces en forme de fleurs et de cercles de sa chambre. Elle roula alors la pâte, découpa ses biscuits et mit le tout au four. Une dizaine de minutes plus tard, elle plaçait ses confections sur une plaque de refroidissement. Elle laissa les biscuits refroidir quelque temps avant de mettre de la confiture aux fraises sur ceux qui n’étaient pas troués au centre.

Vint enfin le moment d’assembler ces petites merveilles : un morceau recouvert de confiture en-dessous et l’autre avec un trou sur le dessus afin de voir ladite confiture! L’universitaire avançait de bon train lorsqu’une figure apparut tout à coup dans la cuisine. Elle sursauta et échappa le biscuit qu’elle avait dans les mains. « Oh non! » Elle s’empressa de nettoyer son maigre dégât, jetant la nourriture qui était désormais non-comestible. Puis elle jeta un regard désolé au nouvel arrivé.

- Je suis vraiment navrée… Je ne pensais pas faire assez de bruit pour réveiller quelqu’un… Oh, mais attendez… Elle se redressa. Ne vous ais-je pas déjà vu quelque part? Vous m’êtes familier… Ah, mais oui! Vous jouez pour notre équipe de Quidditch, pas vrai?

Maribel n’était peut-être pas une sportive comme sa cousine, mais elle était tout de même en mesure de reconnaître le visage des athlètes… Surtout ceux appartenant à sa propre maison.

- Servez-vous, si vous avez une fringale. Ce sont des biscuits à la confiture tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Je m’appelle Maribel, d’ailleurs, annonça-t-elle en tendant une main au nouveau venu.

descriptionCobaye culinaire [PV Duncan] EmptyRe: Cobaye culinaire [PV Duncan]

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Qu'est-ce qu'il avait à toujours faire l'imbécile, cela demeurait pour tous et pour Duncan lui-même un long mystère insoluble. D'ordinaire, il ne s'y attardait pas, car il appréciait les pétrins dans lesquels il se mettait. Néanmoins, aujourd'hui il avait commis une bien grande gourde, plus grande que les autres conneries habituelles. Logan s'était vraiment fâché contre lui et avec raison, ce qu'il avait fait à Winifred avait réellement dépassé les bornes. Il décida donc qu'il irait s'excuser du mieux qu'il le pouvait le lendemain matin.

En attendant, il n'arrivait pas à dormir, donc il resta dans son lit, en fixant le plafond. C'est alors qu'une douce odeur vint le titiller, une odeur qui soudainement, lui rappela Angela. Douce, chaude et sucrée… il n'y avait aucun doute à y avoir, quelqu'un venait de mettre des biscuits dans le four, comme le faisait la gouvernante de son vieil orphelinat dans le vieux temps. La nostalgie de sa figure maternelle le tira de son lit, en bas de pyjama mais le torse parfaitement sculpté à nu. D'un coup que c'était une belle meuf qui cuisinait.

Il déambula donc hors de sa chambre puis dans la cuisine avant de tomber face à face avec une fille qu'il n'avait encore jamais vu, du moins il le pensait. Elle échappa son biscuit au sol et se précipita aussitôt pour se ramasser, mais Duncan parvint à voir les détails de celle-ci, comme figé sur place par l'accident. Elle avait de joli yeux, d'un magnifique vert clair et vivant. Elle était assez petite, enfin, la plupart l'étaient en sa comparaison. Elle était somme toute très mignonne cette cuistot de minuit.

Elle s'excusait? Alors que c'est elle qui venait de perdre son biscuit à cause de lui? Oh mais la pauvre, même Duncan hésitait alors à dire un truc pour flirter avec elle, elle qui semblait alors si fragile et pure. Il lui serra toute même la main.

- Ravi que tu sois une fan ma jolie, mais ne t'inquiète pas, j'étais déjà réveillé. Quoique, si tu veux, tu pourrais venir m'aider à mieux dormir?

Avec un large sourire, il passa à côté d'elle pour ramasser un biscuit et mordre dedans avec entrain.

- Quelle drôle d'idée de cuisiner à cette heure-ci, n'est tu pas fatiguée? T'es un peu bizarre toi pour le coup non?

Il pouvait bien parler, il était bien debout devant elle à la même heure, et en plus il bouffait des biscuits en se moquant d'elle. Des miettes recouvraient alors son corps exposé quand il ajouta, comme pour mettre la cerise sur le gâteau.

- Dis, t'aurais pas aussi trait une vache, j'ai soif et y'a rien de mieux que du lait avec des biscuits, tout le monde sait ça non?

descriptionCobaye culinaire [PV Duncan] EmptyRe: Cobaye culinaire [PV Duncan]

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Pourquoi certains garçons avaient-ils la manie de dormir sans chandail? La pauvre sorcière avait beau essayer de regarder ailleurs et d’agir le plus normalement possible, ses yeux revenaient toujours au même endroit. Elle ne voulait pas passer pour une perverse! Car elle était tout le contraire de ça. Oui, oui, elle était de type très pudique. N’importe qui la connaissant un tant soit peu pouvait attester en ce sens.

Maribel couina maladroitement : elle, rejoindre un presque inconnu… dans son lit... en pleine nuit!? Impossible! Elle n’oserait jamais. Elle plaqua ses deux mains sur ses joues, muette. Les mots ne lui venaient plus. Ce qu’elle devait avoir l’air idiote à faire la carpe tandis que l’athlète se servait dans ses confections. Pas que ce dernier point la dérangeait, elle l’avait tout de même invité à le faire.

- J-Je… pas… Ç-Ça n-ne serait pas ap-p-approprié, balbutia-t-elle de peine et misère.

Et voilà qu’il la traitait de bizarre. Ciel, ça devait être son incapacité à prononcer ne serait-ce que trois mots d’affilée sans bafouiller qui lui donnait un air dérangé. À moins que ce soit à cause qu’elle louchait du regard… La huitième année déglutit, il y avait trop de choses qui la faisaient paraître bête en même temps.

- J-Je… Je ne m'acclimate pas au dortoir universitaire. Je me suis dit que faire de la popote aiderait à me calmer les nerfs.

Sa tactique avait fonctionné… l’espace d’une petite heure. Elle s’était consacrée corps et âme à créer un classique culinaire, ce qui avait bel et bien réussi à la calmer. C’était l’arrivée du joueur de Quidditch sans chandail qui la bouleversait à présent.

- Oui… En fait, non, je veux dire. Il n’y a pas de vache à Poudlard, mais il y a du lait dans le frigo.

Sans réfléchir, Maribel récupéra un verre qu’elle remplit ensuite de lait. Elle le fit glisser sur la table en direction du sportif. Puis elle se remit à l’assemblage de ses biscuits. Ça lui permettrait de se changer les idées un peu… Et surtout de garder ses yeux rivés sur quelque chose qui n’était pas classé 18+.

- Quant à vous, qu’est-ce qui explique votre manque de sommeil?

Car de ce que la Guernesiaise avait compris, ce n’était pas le bruit de sa cuisine qui l’avait expulsé de son sommeil. Elle se doutait que l’odeur de ses confections avait joué un rôle pour que le jeune homme finisse dans la cuisine plutôt qu’à un autre endroit, mais il devait y avoir une autre raison. C’était peut-être indiscret de le demander… Mais elle voyait difficilement de quelle autre façon continuer à faire de la petite conversation. Ce n’était pas comme si parler de la température en pleine nuit était de circonstance.

- D’ailleurs, votre nom m’échappe… Elle fit une légère grimace. Elle n’aimait pas ne pas connaître le nom des gens avec qui elle conversait… Ce n’était pas convenable. Moi, c’est Maribel. Maribel Loveridge, précisa-t-elle avec un sourire qu’elle regretta aussitôt. S’il fallait qu’il pense qu’elle lui faisait de la façon! Q-Quelle position avez-vous au Quidditch?

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Balbutiements et regards nerveux, Duncan se sentait sur le point d'éclaté de rire tellement la situation l'amusait. C'était un bon divertissement qui contrastait bien avec sa journée ardue. Il savait bien que se délecter de l'inconfort de la godiche n'était pas tout à fait correct et donc, même s'il appréciait son regard porté vers son torse par maladresse sociale, il décida de passer par le salon, ramassant une couverture pour se couvrir avant de revenir vers sa locutrice.

Son sourire narquois toujours au visage, il semblait toujours en train de cuisiner des réponses sagaces et ironiques. À la même manière qu'un sorcier malveillant concocte une potion de malices insoupçonnés. Le grand borgne à la chevelure dorée fit craquer ses doigts comme pour signaler qu'il venait de trouver exactement la manière dont il allait répondre. Il décida d'opter pour aider la pauvre jeune magicienne stressée.

Il prit dans sa main le verre de lait qu'elle lui avait versé et il le but d'une traite, laissant à sa bouche une belle moustache nivéenne. Il la ressentait mais la laissa là, pour détendre un peu la fille devant lui, voire même la faire rire un peu.

- Moi c'est Duncan Vancliff, je suis l'un des batteurs. Cependant, je n'aime pas trop parler de moi, Maribel Loveridge, tu as un joli nom qui s'agence bien à ton beau petit minois. Pour ce qui est de mon sommeil, disons simplement que j'ai l'esprit très occupé mais que tes biscuits en valent bien la peine, tu as un sacré talent!

Il lui sourit pour éviter qu'elle ne s'inquiète, les poufsouffles avaient la fâcheuse tendance à s'encombrer des soucis d'autrui et en tant que sorcier de la classe jaune, il avait lui-même la tendance à ne pas laisser les pauvres inconnus s'embarquer dans ses problèmes.

- Ça fait longtemps que tu popote?

Il croqua alors un autre biscuit avec une expression rappelant un critique culinaire sérieux. Le biscuit était excellent, rien à redire, mais comment élevé le goût d'un biscuit déjà très bien exécuté? Les ingrédients actuels étaient bien simples, peut-être en ajoutant…

- Peut-être qu'en ajoutant un peu de cannelle…

Ses yeux devinrent ronds, il venait de réfléchir tout haut. Il n'y connaissait rien à la cuisine alors il ne savait même pas si son idée était bonne ou pas.

- Je voulais pas juger me permettre de juger ou quoi que ce soit, désolé Maribel.

L'ainé essuya sa moustache de lait et resserra la couverture sur lui comme par gêne d'avoir eu l'air d'une fine bouche. Il la regarda pour voir ce qu'elle en ferait. Évidemment il avait déjà une bonne idée de sa réaction, elle agirait en poufsouffle : elle essayerai l'idée ou alors elle s'excuserai pour ne pas avoir fait les meilleurs biscuits au monde.

- Je crois qu'il est temps pour moi de te laisser tranquille, tu n'as pas besoin de moi et je veux surtout pas te déranger, à moins que tu veuilles essayer de faire une autre cohorte de biscuits pour que j'y goûtes à nouveau.

Il devait se l'admettre, elle lui plaisait déjà cette petite, elle avait très clairement un cœur en or et ne faisait pas mal aux yeux. En plus il se rendait compte qu'il était plus gentil qu'à son habitude, elle l'avait attendrit aussi rapidement? Non, ça devait être la nostalgie de ses biscuits qui frappait plus fortement que prévu.

Dernière édition par Duncan Vancliff le Mer 24 Nov - 2:36, édité 1 fois

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La Poufsouffle se demanda si elle avait offusqué son confrère de maison en le questionnant sur la cause de son insomnie lorsque celui-ci quitta la pièce sans rien dire. Elle n’avait en aucun cas voulu le mettre mal à l’aise. Elle en déduisit qu’elle aurait dû écouter la petite voix dans sa tête lui conseillant d’éviter cette question. Elle grugeait le bout d’un ongle, se questionnant sur ce qu’elle pourrait faire pour se racheter, quand il revint dans la cuisine… Le torse couvert cette fois.

Oh. Il devait en avoir marre des coups d'œils déplacés qu’elle lui lançait incessamment bien malgré elle… Ce qu’elle comprenait tout à fait. Devrait-elle s’excuser de son comportement?

La question mourut dans sa bouche avant même que Maribel ne prononce la première syllabe. Duncan, dont elle venait d’apprendre le nom, avait à présent une moustache de lait. Elle leva un doigt, comme pour l’en aviser, mais elle n’osait pas l’interrompre pour le faire. Elle avait envie de sourire face à ce spectacle cocasse… Toutefois, le compliment sur son apparence la poussa plutôt à rougir. Cette dernière était des plus ordinaires, du moins le croyait-elle, mais ça lui faisait quand même plaisir à entendre. Elle replaça distraitement une mèche derrière son oreille.

- Je garderai un oeil ouvert pour vous lors du prochain match, alors… Quoique si ma cousine se trouve aussi sur le terrain, je serai déchirée quant à qui encourager! C’est Roxanne, Roxanne Weasley, de l’équipe des Gryffondor, précisa-t-elle. Elle ne doutait pas un instant que son interlocuteur sache qui était la capitaine des rouges, mais il n’était peut-être pas au courant du lien de parenté entre les deux demoiselles. Et je suis heureuse que mes biscuits vous plaisent.

La Guernesiaise devait admettre que son compagnon de nuit avait un charmant sourire, malgré sa moustache laitière.

- Oh, depuis que je suis capable de tenir une cuillère! Ma famille a dû faire preuve d’énormément de patience au fil des ans, car ce n’était pas toujours bon au début. Je me souviens de ma première tentative de crêpes alors que je n’avais que sept ans… J’avais voulu les gâter en mettant plein de dragées surprises de Bertie Crochue dans le mélange. Disons que mon frère Gabriel ne fut pas ravi de sa bouchée à saveur d’oeuf pourri et de morve de troll…

Oh, la sorcière en riait maintenant, mais ça l’avait été une toute autre histoire à l’époque. Elle avait été horrifiée de voir son frère aîné vomir sa première bouchée, rapidement suivi par sa grande soeur recrachant la sienne avant d’en être malade. Elle avait été des semaines à ne plus vouloir s’approcher de la cuisine tant elle culpabilisait de ce qu’elle avait fait subir à sa famille. Voyant la mine du joueur de Quidditch, elle craignait qu’il n’y ait un élément peu goûteux dans ses biscuits à la confiture.

- D-De la cannelle? Elle prit un biscuit et y goûta. Elle mâcha lentement, question d’analyser ce que pourrait apporter l’ingrédient si elle décidait de l’ajouter. Elle constata alors que son compagnon était mal à l’aise. Oh, mais ce n’est pas grave, pas du tout, voyons. À chacun ses goûts, vous savez. Rien ne vous oblige à préférer ma recette à une autre!

Maribel avait en horreur de voir quelqu’un être inconfortable avec elle quand il n’y avait pourtant rien de mal à la situation. Elle se leva à la hâte, prête à l’empêcher de partir sur une mauvaise note. Elle triturait l’ourlet des manches de sa chemise de nuit.

- Eh bien… Je ne vois toujours pas le sommeil pointer le bout de son nez… Alors, pourquoi pas? Elle haussa les épaules. Votre cannelle m’a donné une idée de recette. Des biscuits linzer à la fraise, plus précisément. Vous n’êtes pas allergique aux noisettes, n’est-ce pas? Car il y en a dans la pâte. Vous pourriez même me donner un coup de main, si vous en avez envie.

Souriante, l’universitaire récupéra son livre de recettes et en feuilleta les pages jusqu’à ce qu’elle trouve ce qu’elle cherchait. « Nous y voilà, » pensa-t-elle à voix haute. Elle récupéra les ingrédients nécessaires en un temps record, preuve qu’elle passait effectivement beaucoup de temps dans la cuisine. « Si vous pouviez préparer les ingrédients secs pendant que je réduis les noisettes en chapelure avec la cassonade, ce serait apprécié. » Bien sûr, un coup de baguette et le mélange se faisait de bon train. Ça lui permit de crémer le beurre, ainsi que les autres ingrédients humides, en attendant. Quelques minutes plus tard, elle combinait tous les ingrédients ensemble.

- Il faudra une trentaine de minutes avant de pouvoir rouler la pâte et la mettre au four, expliqua-t-elle, car le froid aide les biscuits à mieux se tenir durant la cuisson au lieu de s’étendre pour ne finir qu’en un seul morceau difforme. À l’aide d’un peu de magie, elle nettoya la cuisine en un rien de temps et put préparer ses plaques à cuisson. Le reste est plutôt simple. Ce sera de rouler la pâte et couper les morceaux avec ces emporte-pièces puis de rajouter de la confiture une fois le tout refroidi. La touche finale sera de saupoudrer du sucre en poudre dessus et… voilà! Nous aurons des biscuits linzer à la fraise. Elle se gratta la nuque. Évidemment, si vous êtes fatigués, rien ne vous oblige à rester ici. Je peux très bien vous en garder quelques-uns pour demain. Enfin… Pour tout à l’heure.

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Le batteur blond avait dû réprimer un rire à la mention de Roxanne Weasley, non pas par manque de respect, car il la respectait énormément en tant que personne et joueuse de quidditch. Il faillit rire en se rappelant de son dernier match contre gryffondor, il avait remplacer le vif d'or par un véritable vivet d'or vivant. Tout le monde avait été bluffé par la blague qui avait duré tout le match avant que la pauvre Weasley ne l'attrape et ne se fasse mordre par l'oiseau. Le blond se demanda même si elle avait eu des points de suture pour ça… Enfin, il avait eu une grave réprimande pour ça, un mois entier sans pouvoir jouer au quidditch. Ça aurait été trois si @Logan Winchester n'avait pas été un si fin diplomate cette fois là.

Cependant il gloussa légèrement sans retenue à l'histoire de la cuisinière quand elle lui raconta son histoire de crêpes aux dragées surprises de Bertie Crochue. Il fit exactement ce qu'elle lui avait demander en mélangeant les ingrédients secs d'un coup de baguette rapide et décisif. En accomplissant cette tâche, il se surprit à rêvasser en regardant la fille faire, si bien qu'il n'arriva pas trop à regarder son mouvement aller. Il y parvint quand même, grâce à la simplicité de la tâche.

Des biscuits linzer à la fraise, de la cannelle... Le visage de l'athlète s'illumina soudainement de mille-et-une lumières, comme si ses yeux étaient parcourus de feux d'artifices de toutes sortes de couleurs. Il venait en fait de réaliser que c'est exactement les biscuits qu'Angela faisait pour lui et les autres orphelins il y avait de cela déjà très longtemps. Une larme coula soudainement sur sa joue, la nostalgie l'avait submergé et il s'ennuyait d'Angela, sa mère de cœur. Il lâcha d'une voix étouffée :

- J'arrive pas à y croire… Putain… C'est les même biscuits que ma gouvernante me faisait quand j'étais gamin… J'avais même pas capté!

Il essuya rapidement sa joue, espérant que la fille ne l'avait pas vu et il toussa pour éclaircir sa gorge un peu.

- Impossible que je parte, je me sens bien réveillé maintenant qu'on a commencé et puis… - Les joues du jeune homme se teintèrent d'un rouge pivoine et il sourit doucement, cette fois-ci le sourire n'était pas une façade. - T'es agréable comme compagnie quand même…

Son regard évita le plus possible de croiser celui de sa nouvelle connaissance, il n'était pas confortable avec sa vulnérabilité du moment. Pire encore, il avait peur, non, il était terrifié. Terrifié de ressentir quelque chose de vrai et que quelqu'un puisse s'en apercevoir. Il décida donc de briser le silence pour tenter de passer à un autre sujet avant qu'elle ne se rende compte de son état.

- Nous pouvons aller marcher dehors en attendant la cuisson si tu veux, ou encore on peut aller sur le toit, le ciel est très joli à l'heure qu'il est présentement.

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La sorcière ne pensait pas faire mouche avec sa suggestion de biscuits linzer à la fraise. Elle s’était simplement inspirée de la proposition de son accompagnateur de fortune à la suite de la dégustation de celui-ci, ainsi que des ingrédients à sa disposition. Sa sélection de cette recette si spéciale n’était que le fruit du hasard… Et pourtant, elle était aussi touchée que le joueur de Quidditch de cette coïncidence.

Les autres maisons pouvaient bien se moquer des blaireaux, mais elles sous-estimaient le pouvoir de la nourriture. L’odorat et le goût étaient les sens les plus fortement liés à la mémoire. On pouvait réellement se rendre jusqu’au coeur de quelqu’un en passant par son estomac.

Malgré tout, Maribel fit mine de ne pas remarquer la vague d’émotions chez son compagnon. Ce n’était pas tout le monde qui était à l’aise d’afficher leurs sentiments de façon aussi évidente… Encore moins de les partager avec des inconnus. C’était d’autant pire pour les garçons qui étaient parfois élevés avec une vision toxique de la masculinité. Elle serait là s’il décidait d’en parler, mais elle ne le pousserait pas à le faire.

… Pourquoi rougissait-il tout à coup?

Son cœur se mit à battre la chamade avant même de savoir où Duncan voulait aller avec sa phrase. Fait qui ne s’améliora pas une fois qu’il l’eut terminée.

La Guernesiaise ouvrit la bouche mais, n’ayant aucune idée de ce qu’elle pouvait donner comme réponse, elle resta plantée là avec son air de carpe hors de l’eau. Le remercier aurait pourtant été la réaction normale. Ce n’était pas complexe de prononcer : « merci », un mot de cinq lettres… Sauf que ça ne venait pas. Il n’y avait que ses yeux qui étaient fonctionnels et qui lui permettaient de le dévisager à la manière d’une biche devant les phares d’une voiture moldue.

La Pouffsouffle attachait probablement trop d’importance à ce qu’avait dit l’athlète. Ce n’était qu’un petit compliment de rien; elle devait passer à autre chose.

Par chance, le batteur décida de faire de même. Il devait trouver son silence insupportable et elle ne lui en voulait pas pour ça. C’était loin d’être son meilleur moment. En fait, l’universitaire aimerait bien qu’il oublie entièrement son blanc de mémoire. Ça serait préférable pour son égo meurtri.

Duncan, en revanche, ne savait pas qu’il avait affaire à une romantique finie pour lui proposer une marche poétique au clair de lune ou d’admirer les étoiles sur le toit des résidences. D’autant plus que la brunette faisait partie du club d’astrologie, alors elle adorait ce genre d’activités à la base! Ce fut donc à son tour de se ragaillardir… jusqu’à ce qu’elle se souvienne d’un détail.

- N’y a-t-il pas le couvre-feu? Ça pourrait nous causer des ennuis, non?

Ah, douce naïveté, quand tu nous tiens…

Maribel n’envisageait pas d’aller à l’encontre des règlements pour l’unique raison qu’elle ne les avait jamais enfreints. Elle n’était pas exactement l’archétype de l’étudiante rebelle… La chose la plus dissidente qu’elle ait faite était de cuisiner en pleine nuit… Alors autant dire qu’elle était à son « pire » aujourd’hui. Elle était innocente au point d’imaginer une brigade surveillant les entrées des dortoirs et qui n’attendait rien de mieux que de coller des retenues aux élèves récalcitrants.

On pouvait cependant voir dans ses grands yeux verts que l’idée d’aller marcher tranquillement dans les rues de Pré-au-Lard l’intéressait. Elle n’avait jamais eu l’occasion d’explorer le village après le coucher du soleil… ou juste avant le lever de celui-ci. Elle mordilla à nouveau l’ongle de son pouce tandis qu’elle pesait le pour et le contre de risquer un avertissement, voire une punition. Elle était peut-être la meilleure amie de leur préfète en chef, Winifred, mais ça ne l’excluait pas de toute réprimande.

La sorcière lança un regard plein d’attente à sa nouvelle connaissance.

- Tu crois vraiment que nous pourrions ne pas se faire prendre en flagrant délit? Elle se frotta les bras pour se réchauffer. Je vais revêtir des vêtements plus chauds… Disons que je ne suis pas vraiment habillée pour une sortie. On se rejoint ici dans quelques minutes?

Il était trop tôt pour dire si le blondinet serait une mauvaise influence, mais qu’y avait-il de si mal à prendre l’air en attendant que les biscuits raffermissent dans le frigo? On ne les expulserait pas de Poudlard pour ça, n’est-ce pas?

La blairelle se dépêcha de regagner sa chambre. Elle dénicha une robe blanche de style bohème aux manches longues. Elle agrémenta son ensemble d’un châle à motif à carreaux dans aux teintes bourgogne. Elle termina le tout avec des ballerines. Elle retourna ensuite à la cuisine, où se trouvait déjà son compagnon. « Je suis désolée de t’avoir fait attendre… J’ai essayé de faire vite. » Elle baissa les yeux sur ses chaussures.

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Elle a hésité, je l'ai vu, mais ses yeux ont aussi laisser entrevoir l'excitation. Elle a eu peur car elle ne veut pas se faire prendre et tacher sa réputation d'élève modèle au près des membres de la faculté ainsi qu'au yeux de ses camarades. Elle est tombée sur la mauvaise personne, je suis LE mec avec la réputation de mauvais garçon. Il y en a d'autres aussi, bien sûr, mais disons qu'on parle beaucoup de moi, autant en bien qu'en mal.
Je me sens donc presque mal de l'attirer dans mes délires passionnels, mais en même temps je me dis, qu'on peut possiblement s'influencer chacun dans une direction favorable pour nous deux. Je peux l'aider à se détendre et ne pas prendre tout trop au sérieux, et elle peut m'aider à rester sur un chemin raisonnable. Un peu comme avec @Logan Winchester ! D'ailleurs je ne sais même pas s'il me pardonnera alors autant me faire une amie sur le tas de cette histoire.

Alors qu'elle est partie se changer dans des vêtements plus chauds, je m'habille aussi plus chaudement pour faire face au froid mordant des vents de minuit. Pas que je ne sois frileux, mais je ne veux pas tomber malade et ainsi me voir refuser de jouer au quidditch, mieux vaut prévenir que guérir!
J'enfile un pull noir sobre ainsi qu'une paire de combine sous mes vêtements. Je détache mes cheveux pour les laisser tomber sur ma nuque. Je les replace dans le miroir pour m'assurer d'être présentable, ils vont ainsi garder ma tête des petits vent frisquets. Enfin, je rejoins Maribel dans la cuisine mais elle n'y est pas encore, je l'attends donc un peu.
Une petite pensée vient me faire douter, et si elle avait renoncé à l'idée par peur d'être réprimandée. Possiblement, mais je choisi d'avoir un peu de foi en elle, après tout elle ne m'a pas donné l'impression d'avoir une parole qui ne vaut rien. Elle a dit qu'elle viendrait alors elle le fera, j'y crois fermement.

Comme je l'eu prédit, elle se pointe le bout du nez dans la cuisine à nouveau, à peine une ou deux minutes plus tard. Elle s'excuse de m'avoir fait attendre, j'aurais pu le prévoir évidemment, ça me fait presque pouffer de rire. Elle regarde ses chaussures, toute gênée la pauvre.

- Ne t'inquiètes pas, petite cuistot. Il n'y a pas le feu au foyer. D'ailleurs les meilleurs moments sont ceux qui sont le plus attendus. L'anticipation d'un acte peut être si.. enivrant. Ça me rends parfois tout fébrile.

Je lui tends mon bras pour faire bras dessus - bras dessous avec un petit sourire narquois comme à mon habitude

- Milady. Si vous le voulez bien.. Commençons!

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La Guernesiaise se sentait terriblement coupable d’avoir incarné le cliché de la demoiselle qui prend une éternité à faire sa toilette tandis qu’un charmant jeune homme poireautait seul dans son coin. Elle avait pourtant pris la première robe longue dans son tiroir, choisi des chaussures s’y agençant et agrippé le châle qui traînait sur sa chaise.  Elle ne s’était en aucun cas attardé à parfaire son apparence, mais… elle était incapable de chasser son sentiment de culpabilité.

Cette raison la poussait à détailler ses pieds outre mesure. L’universitaire faisait une étude approfondie du motif floral découpé de ses ballerines, qui rehaussaient le côté romanesque de son ensemble. Tout pour ne pas croiser le regard vraisemblablement déçu du joueur de Quidditch… Elle ne se croyait pas apte à le sutenir.

Enfin, jusqu’à ce que le principal concerné lui intime de ne pas s’en faire. La sorcière leva alors vers lui un regard désolé. Elle se doutait bien qu’il ne disait cela que pour qu’elle se sente mieux et c’était sympathique de sa part de se soucier de son état d’âme. Peut-être devrait-elle le croire et cesser de se taper mentalement sur les doigts?

- … L'anticipation d'un acte peut être si.. enivrant.

L’anticipation de quel acte parlait-il…? Oh. Ooooh. Sainte brioche! Maribel fut soudainement envahie d’une série d’images indécentes qui n’avaient pas l’habitude de flotter dans sa tête. Elle fut en proie à une bouffée de chaleur qui ne tarda pas à colorer son visage d’une rougeur de celle coupable d’une imagination de débauchée. Si le blond était fébrile, elle, elle se demandait combien de temps ses jambes parviendraient encore à la supporter.

La pauvre prude riait jaune lorsqu’elle accepta le bras de son guide nocturne. Hors de question qu’elle refuse, ce serait non seulement mal poli, mais préjudiciable à son besoin de soutien pour ne pas s’effondrer par terre. Elle gémit faiblement quand il la qualifia de « milady » - si chevaleresque! - et pria intérieurement qu’il ne s’en soit pas rendu compte. Une seconde plainte à peine audible s’échappa de sa gorge au moment où l’effluve de son odeur corporelle se rendit à ses narines. Oula, il ne sentait pas le vestiaire de Quidditch après un long et rude match en cette magnifique soirée.

- C-Certes, commençons, messire croassa-t-elle.

« Cesse de penser à des insinuations qui ne te concernaient sans doute même pas. Il devait se remémorer d’anciennes conquêtes. Tu es beaucoup trop banale pour un gars comme lui, » se raisonna-t-elle, uniquement pour qu’une petite voix lui rappelle qu’il l’avait invitée à l’aider à mieux dormir un peu plus tôt. Bon sang, elle ne savait plus où donner de la tête!

Tout à coup, des voix retentirent un peu plus loin. Les personnes se trouvaient clairement près de la porte d’entrée du dortoir. Loveridge couina et se rua dans le salon afin de s’y cacher. Pourquoi devait-il y avoir quelqu’un dans le corridor la fois où elle décidait d’enfreindre un règlement? Son coeur battant à tout rompre, elle chercha une issue. Ses grands yeux verts se posèrent sur la fenêtre.

- Tu crois qu’on peut sortir par là?

La brunette risqua un dernier coup d’oeil dans le couloir. Ce serait ridicule de se faire prendre simplement parce qu’ils n’auraient pas pris le temps de vérifier qu’ils pouvaient passer à l’action. « La voie est libre, » chuchota-t-elle. Elle sursauta lorsqu’elle remarqua que Vancliff était déjà rendu à l’extérieur. Elle s’empressa de se rendre à la fenêtre et s’assit sur le bord de celle-ci. Hmm… Sa longue robe n’était pas conçue pour de telles galipettes! Hélas, elle n’avait pas le luxe d’attendre.

La Poufsouffle tenta de passer une jambe de l’autre côté, mais perdit aussitôt l’équilibre. Elle poussa un petit cri et agrippa le cadre de fenêtre de justesse. Cette fois, cependant, son rire était sincère. Elle tendit un bras en direction de son compagnon. « Oh, Duncan, aide-moi! » le supplia-t-elle. Les bruits de pas se rapprochaient de plus en plus. « Vite, s’il-te-plaît. » Elle était plus que prête à se cramponner à son complice pour ensuite se cacher avant qu’on ne les surprenne dans leur méfait.

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Encore une fois je me retrouve désemparé complètement par elle, je ne sais pas comment elle fait mais on chaque fois que je m'essaies à être moindrement séducteur, sa réaction toute innocente de fille gênée qui cherche quoi faire ou dire m'adoucit et j'en perds toute ma confiance l'espace ne serait-ce que d'une demi seconde au minimum. Au moins elle ne semble pas trop s'en rendre compte pour le moment ce qui me permet de continuer de me la jouer et d'avoir l'air encore du type populaire intouchable qui n'a pas ce genre d'émotions pour personne.

Je suis époustouflé aussi par ce qu'elle porte, ça n'a peut-être rien d'extraordinaire de base mais l'ensemble lui va comme un gant et j'aime beaucoup l'effet qu'il lui ajoute, simple mais efficace. En plus elle regarde ses pieds comme par peur de croiser mon regard. Je me demande si c'est parce qu'elle est angoissée à l'idée que je puisse la juger négativement ou positivement ? Quoi qu'il en soit, je n'ai pas envie de profiter d'un créature aussi délicate qu'elle, ce qui est rare pour moi qui normalement saute sur tout ce qui bouge, mais elle s'est différent.
J'ai plutôt envie de la préserver et de lui éviter mes mauvaises manières de garçon peu recommandable. Peut-être aussi parce qu'elle compte déjà plus pour moi en ce court échange que la plupart des élèves ici. Normal puisqu'ils s'arrêtent à me détester, me jalouser ou un mix des deux qui se traduit régulièrement par une peur bleue de ma personne.

Certes j'ai toujours aimé ce statut qui me faisait avoir l'air d'un homme mystérieux et détaché du reste de l'école. Il faut dire que je pense très différemment des autres étudiants de base aussi, c'est d'ailleurs pour ça que je n'ai toujours eu que Logan comme ami à Poudlard, il est bien le seul à me comprendre et me connaitre autant et aussi c'est grâce à lui uniquement que j'ai supporté mon propre excentrisme.

Je dois dire que je suis un peu soulagé que Maribel accepte de s'accrocher à mon bras, elle me prouve encore une fois son unique comportement. J'ai eu peur qu'elle ne s'enfuit en courant pendant un bref instant, mais elle reste à mes côtés. Sa fragrance envahit mes narines naturellement de par sa proximité, un doux parfum qui avait jusque là, été camouflé par les effluves des biscuits de la cuisine.

Je la regard du coin de mon œil en espérant qu'elle ne se rende pas compte de l'attention que je lui porte, elle est réellement ravissante, ses pommettes sont teintées de rougeurs et je me surprends à hasarder sur ce qu'elle pense dans le moment présent, je suis forcé d'admettre qu'elle allume en moi une passion inconnue et que je me soucies de son regard sur mon âme de pauvre jeune homme irritable.

C'est alors que nous entendons une paire de voix et que je vois Maribel paniquer, sans attendre, je me précipite vers la fenêtre la plus proche et habilement dans un mouvement rapide je me place sur le rebord en m'appuyant avec fermeté de ma main sur la paroi circulaire de la partie "tour" du dortoir.

- Psst.. Maribel vite… par ici.. !

Je ne pense pas qu'elle ne m'ait entendu ou vu quitter sa compagnie. Heureusement elle finit par approcher et s'assoit au bord de la fenêtre avant d'essayer de me rejoindre sans succès, mon cœur saute un battement et je ne passe pas loin de me jeter à sa suite pour la protéger d'un chute certainement douloureuse. Je parviens à stopper mon début d'élan quand elle agrippe le bord de ladite fenêtre. Bien sûr que je vais l'aider à me rejoindre, je tends mon bras pour agripper sa main fermement. Ce contact me chavire une nouvelle fois, c'est un contact presque électrique qui me secoue un peu d'un manière étrange mais je ne laisse rien paraitre.

Je la hisse assez facilement contre moi, elle me semble légère comme une plume la petite aux yeux d'émeraude. Les voix se sont tant rapprochées que je peux entendre ce qu'elles racontent très nettement, ils ne sont pas alertés par notre présence, ils ne font que passer par routine, des veilleurs à ce que j'en déduis. Ils doivent passer pour vérifier que personne n'ont une idée comme la notre. J'ai ma baguette déjà sortie et prête à lancer un sort de diversion mais ils finissent par passer leur chemin et continuer leur route ailleurs.

C'est seulement à se moment que je réalise que je tiens Maribel très près de moi et que nos visages sont presque collés. Un peu plus et je serais en train de l'embrasser. Mes joues se remplissent rapidement d'un teinte pivoine vive et je suis figé là d'adrénaline. Aussi frimeur que je me permet de l'être, je n'ai jamais été intime avec qui que ce soit et même cet acte qui peut sembler tout à fait innocent, me mets dans une gêne démesurée. Je me sens perdu de tous moyens.

- … Je.. euh… enfin je pense que… on est seuls à nouveau. Tu veux poursuivre vers le toit ?

Dire ses mots m'a déjà demander un effort considérable. Je peux sentir la douce haleine de Maribel, menthe poivrée ? Possiblement mais quoi qu'il soit, le parfum m'intoxique de désir actuellement. Je préfères combattre mes instincts, après tout je ne la connais même pas et je me suis promis de ne pas gâcher sa pureté plus tôt dans la soirée, hors de question pour moi d'abandonner pour si peu, non ?

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