Il n’y avait rien à faire, Maribel était un cas perdu. Cela faisait littéralement des heures qu’elle ne faisait que se tourner et se retourner dans son lit. La transition entre son lit à Saint-Pierre-Port et celui de Pré-au-Lard était loin d’être facile… Ce qui n’était pas peu dire pour une fille comme elle qui, d’ordinaire, pouvait s’endormir n’importe où! La cause sous-jacente de cette misère lui échappait totalement.
La sorcière poussa un long soupir. Inutile de rester allongée plus longtemps, car il était évident qu’elle ne fermerait pas l’oeil de sitôt. Elle fit donc la seule chose qui lui venait en tête et qui lui assurerait de retrouver une certaine paix d’esprit : elle prit la direction des cuisines.
Évidemment, à cette heure tardive, il n’y avait aucune âme qui vive dans les parages. La jeune femme ne perdit pas de temps pour mettre la main à la pâte… littéralement! Mélangeant les ingrédients en chantonnant, elle ne tarda pas à produire une pâte à biscuit qu’elle fit réfrigérer une trentaine de minutes. Ce court délai lui permit de récupérer des emporte-pièces en forme de fleurs et de cercles de sa chambre. Elle roula alors la pâte, découpa ses biscuits et mit le tout au four. Une dizaine de minutes plus tard, elle plaçait ses confections sur une plaque de refroidissement. Elle laissa les biscuits refroidir quelque temps avant de mettre de la confiture aux fraises sur ceux qui n’étaient pas troués au centre.
Vint enfin le moment d’assembler ces petites merveilles : un morceau recouvert de confiture en-dessous et l’autre avec un trou sur le dessus afin de voir ladite confiture! L’universitaire avançait de bon train lorsqu’une figure apparut tout à coup dans la cuisine. Elle sursauta et échappa le biscuit qu’elle avait dans les mains. « Oh non! » Elle s’empressa de nettoyer son maigre dégât, jetant la nourriture qui était désormais non-comestible. Puis elle jeta un regard désolé au nouvel arrivé.
- Je suis vraiment navrée… Je ne pensais pas faire assez de bruit pour réveiller quelqu’un… Oh, mais attendez… Elle se redressa. Ne vous ais-je pas déjà vu quelque part? Vous m’êtes familier… Ah, mais oui! Vous jouez pour notre équipe de Quidditch, pas vrai?
Maribel n’était peut-être pas une sportive comme sa cousine, mais elle était tout de même en mesure de reconnaître le visage des athlètes… Surtout ceux appartenant à sa propre maison.
- Servez-vous, si vous avez une fringale. Ce sont des biscuits à la confiture tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Je m’appelle Maribel, d’ailleurs, annonça-t-elle en tendant une main au nouveau venu.
La sorcière poussa un long soupir. Inutile de rester allongée plus longtemps, car il était évident qu’elle ne fermerait pas l’oeil de sitôt. Elle fit donc la seule chose qui lui venait en tête et qui lui assurerait de retrouver une certaine paix d’esprit : elle prit la direction des cuisines.
Évidemment, à cette heure tardive, il n’y avait aucune âme qui vive dans les parages. La jeune femme ne perdit pas de temps pour mettre la main à la pâte… littéralement! Mélangeant les ingrédients en chantonnant, elle ne tarda pas à produire une pâte à biscuit qu’elle fit réfrigérer une trentaine de minutes. Ce court délai lui permit de récupérer des emporte-pièces en forme de fleurs et de cercles de sa chambre. Elle roula alors la pâte, découpa ses biscuits et mit le tout au four. Une dizaine de minutes plus tard, elle plaçait ses confections sur une plaque de refroidissement. Elle laissa les biscuits refroidir quelque temps avant de mettre de la confiture aux fraises sur ceux qui n’étaient pas troués au centre.
Vint enfin le moment d’assembler ces petites merveilles : un morceau recouvert de confiture en-dessous et l’autre avec un trou sur le dessus afin de voir ladite confiture! L’universitaire avançait de bon train lorsqu’une figure apparut tout à coup dans la cuisine. Elle sursauta et échappa le biscuit qu’elle avait dans les mains. « Oh non! » Elle s’empressa de nettoyer son maigre dégât, jetant la nourriture qui était désormais non-comestible. Puis elle jeta un regard désolé au nouvel arrivé.
- Je suis vraiment navrée… Je ne pensais pas faire assez de bruit pour réveiller quelqu’un… Oh, mais attendez… Elle se redressa. Ne vous ais-je pas déjà vu quelque part? Vous m’êtes familier… Ah, mais oui! Vous jouez pour notre équipe de Quidditch, pas vrai?
Maribel n’était peut-être pas une sportive comme sa cousine, mais elle était tout de même en mesure de reconnaître le visage des athlètes… Surtout ceux appartenant à sa propre maison.
- Servez-vous, si vous avez une fringale. Ce sont des biscuits à la confiture tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Je m’appelle Maribel, d’ailleurs, annonça-t-elle en tendant une main au nouveau venu.