C’est un silence gêné et des joues écarlates qui répondirent à Wini lorsqu’elle parla de lui trouver une petite copine. Cette fois Alix n’avait pas de réplique, il ne s’attendait pas à ça et se laissa (littéralement) mener par le bout du nez sans réussir à protester. C’est ainsi que s’installa le silence.

Entre les deux cousins, impossible de faire durer la gêne. Bientôt le sujet tabou disparu au profit d’un autre nettement plus intéressant. Celui-ci mettait l’eau à la bouche.

- Oh oui, bonne idée !

Alix se leva aussitôt du lit, abandonnant un Gimli outré par tant de précipitation à cesser de la caresser, et fut direct à côté de sa cousine. Le menton sur son épaule il était déjà prêt à lui dicter sa participation au courrier.

- Dis lui que…

Mais il sentit que quelque chose n’allait pas. La main de Wini s’était immobilisée et son visage assombri. Elle était bien trop silence et son regard fixait le vide. Sa cousine était loin de la lettre et ce n’était pas pour de bonnes raisons.

- Wini, ça va ?

Alix s’écarta un peu de sa cousine pour mieux voir son visage et glissa une mèche gênante derrière l’oreille afin de dégager ce regard parti il ne savait où. Il se demandait ce qui pouvait se passer dans cette petite tête blonde, car ce n’était pas le fait d’écrire à grand-mère qui pouvait la mettre dans cet état, pas plus que l’idée d’écrire à son père. Alors quoi ?

- Qu’est-ce qu’il y a ? s’inquiéta-t-il.

Il se pinça les lèvres comme il le faisait toujours lorsqu’il était en proie au stress ou à la peur, dans l’attente que le couperet tombe. Il aurait aimé être legilimen pour comprendre tout de suite le problème, mais puisqu’il n’était que lui il devait se contenter d’attendre que Wini revienne au présent et veuille bien lui expliquer.

Les mots de Wini touchèrent Alix en plein cœur.

- Toi aussi t’es comme ma sœur.

Pour Alix, la famille était sacrée. Wini c’était sa petite chouchoute, sans doute parce qu’ils avaient le même âge, ou bien tout simplement parce que lorsqu’elle avait débarqué dans la maison familiale elle avait éveillé chez Alix un instinct de mère poule avec son petit air perdu. Et ce matin ils étaient là, huit ans plus tard, toujours ensemble, elle à lui brosser les cheveux et lui à lui remonter le moral. Il espérait que, même après Poudlard, ils garderaient cette complicité, cette proximité qu’il ne partageait avec personne d’autre. Un rêve d’enfant, certes, mais Alix ne voulait pas le laisser se fracasser contre le mur de la réalité. Il fera tout pour l’entretenir cette relation, à commencer par rédiger le courrier de sa cousine à sa place.

- D’accord mais coiffe les bien alors hein. Si Logan débarque dans ta chambre je veux être présentable !

Il n’avait pas oublié son idée fixe d’être beau devant le copain de sa cousine. Le fait que ce soit son capitaine lui importait peu en l’occurrence car Wini lui était plus précieuse que le quidditch. Il attrapa donc le stylo de Wini, une invention étrange qu’il avait du mal à prendre en main tant elle était différente de sa plume d’aigle et commença à rédiger en lisant à voix haute en même temps.

- Winnnnni et moi… allons très bien. Elle… couuuuleuh le par…fait am…our avec… le capiiiitaine de… quidddddith de Pouf…souffle, un… garçon vraimmmment chouette qu’iiiil faut qu’on… te pré…sente. Elle… a pris… un peu… de poids, je… crois… qu’elle abuuuuse des… bonbons moldus, mais… comme elle… m’en… faiiiit profiiiiter je ne… lui… dis rien.

L’exercice prit un peu de temps, surtout dans la position dans laquelle il se tenait qui n’était pas si confortable que ça, et encore moins stable. Sans parler des protestations de Wini qui ne l’aidèrent pas à former ses mots avec le stylo moldu. Et lui il rigolait, fier de lui.

- Tu veux ajouter autre chose ? Je lui parle de cet été tu crois ?

On se déclare notre attachement et notre affection, comme souvent et les mauvaise pensées s’envolent. Il est si simple de parler avec Alix, il me comprend mieux que personne, ou presque avec Logan. Je n’ai presque aucun secret pour lui. Il n’y a que deux choses dont il n’était ou n’est toujours pas au courant. Il y avait l’histoire des lettres que j’envoyais à ma mère depuis plusieurs années, qu’il a finis par découvrir avant la rentrée quand il m’a trouvé dans le jardin couverte de boue et en larme. Le second secret, c’est l’identité de Liam. Et même si j’ai une confiance aveugle en mon cousin, je garderais ce secret pour moi.

Il accepte ma proposition de prendre soin de lui, mais en précisant qu’il devait être plus que présentable si mon petit ami surgit. JE me mets à rire avant de commencer à lui brosser les cheveux avec douceur. Il a toujours le mot pour détendre l’atmosphère. Il commence à écrire la lettre et je le vois un peu galérer avec le stylo. Je pouffe de rire en me moquant un peu j’avoue. Ces sorciers ! Pourtant c’est si simple d’utiliser un stylo et mieux encore qu’une plume. Même si j’avoue que c’est beaucoup moins classe.

Il parle de Logan, même si notre grand-mère le connait, vu le nombre de fois où je parlais de lui que ce soit avant qu’on soit ensemble ou maintenant. Dès que je lui écris, c’est simple je parle de lui. Elle m’a d’ailleurs fait remarquer que j’ai beaucoup plus parlé de Logan que de Rajani. Ce qui montre que mon amour est beaucoup plus important pour le joueur de Quidditch que pour l’ancien préfet. Par contre, je lui donne une légère tape sur la tête quand il parle de mon poids. Je fais mine de bouder et j’arrête de coiffer sa chevelure.

Hey ! Je te permets pas ! Non mais oh !

Je regarde mon arrière train, qui est tout à fait normal. En plus, je suis sûr que j’ai perdu du poids. Quand je stresse beaucoup, c’est souvent le cas d’ailleurs. Je me fais souvent engueulé par ma moitié, mais aussi Alix ou d’autres personnes de mon entourage pour ça. Il me demande s’il a oublié quelques choses. Je me penche sur son épaule, embrassant sa joue au passage. Ça aussi, c’est souvent. Que j’oublie aussi vite une dispute avec mon cousin. Je prends le temps de réfléchir.

Tu peux lui en parler déjà oui et tu as oublié les madeleines, pour cultivé mon petit boule.

Je lui tire la langue avant de rire et de me remettre à coiffer ses cheveux. JE regarde un peu autour de moi à la recherche d’un élastique que je trouve sur ma table de chevet. C’est pratique d’être une fille, on trouve toujours tout un peu partout. Et le fait que je sois un peu bordelique aide aussi, il faut bien l’avouer. Je commence à lui tresser les cheveux de manière méticuleuse.

Et toi les amours ? Tu n’as vraiment personne en vu ?

Alix riait. Il se moquait de sa cousine mais c’était pour la bonne cause : maintenant qu’elle boudait elle en oubliait ces pensées déprimantes dont elle ne voulait pas lui parler. A défaut de pouvoir la rassurer il la faisait rire, c’était déjà ça. Au moins il lui rappelait qu’il était là pour elle, c’était le plus important à ses yeux.

- Tu crois que je les ais pas vues tes poignées d’amour ? C’est Logan qui doit être content !

Il en rajoutait une couche tout en rentrant la tête dans les épaules pour essayer d’échapper aux coups de Wini. Peine perdue étant donné leurs positions mais ça ne l’empêchait pas de rire comme un enfant fier de sa bêtise.

D’un autre côté, comment ne pas continuer quant on sait qu’on est aussitôt pardonné ? A peine Alix avait-il demandé à Wini s’il devait rajouter quelque chose à sa lettre que sa cousine oubliait sa bêtise pour réfléchir à la question. Il eut même le droit à un bisou. Si ça c’était pas un aveux ! Il sursauta pourtant quand elle lui rappela le but principal de leur lettre : envoyer de la bonne bouffe, et surtout sa commande perso, les madeleines. Comment avait-il pu oublier ? Il se pencha aussitôt sur sa lettre.

- Wini vouddddrait que… tu lui ennnnvoie de… la vraie… nourrrrrritureuh sor…cière pour… avoir de jolies… fesseuh… cet été… mmmmmais elle… n’oseuh pas… te demander… de lui cuiiiisiiiiner tes… super madeleines.

Pendant ce temps Wini recommençait à boude. Enfin elle fit semblant trente secondes, le temps de reprendre la brosse pour s’occuper de ses cheveux qui bientôt furent assez démêlés pour être tressés. Alix était toujours penché sur sa lettre quand Wini l’interrogea sur ses histoires de cœur toujours aussi inexistantes.

- Hey non ! Personne ne veut de ton cousin. Je n’ai pas ta popularité.

Dans les faits Alix était connu de la moitié de l’école, si ce n’était de l’école tout entière, mais peu de personnes étaient vraiment proches de lui. Alix s’en désolait, il avait parfois le sentiment de faire fuir les gens alors qu’il les aimait tous pourtant.

Ce qu’il était facile et drôle d’embêter Wini ! Alix y prenait un malin plaisir et même s’il ne pensait pas un mot de ce qu’il disait c’était parfait. Sa grand-mère était habituée à ses frasques, elle saurait bien faire le tri dans la lettre entre le vrai et le faux, et le sermonnerait encore une fois lorsqu’elle enverrait les gâteaux demandés. Sermon que, comme toujours, Alix accepterait avant de recommencer à embêter Wini. C’était plus fort que lui, il ne pouvait pas s’en empêcher, d’autant que sa cousine était une cible parfaite pour ses blagues.

Si Alix avait pour idée fixe d’embêter sa cousine, Wini, elle, ne demandait pas mieux que de jouer la marieuse pour son cousin. Malheureusement pour elle il n’y avait aucune candidate en lice pour prendre le rôle de la fiancée. Alix n’en perdait pas le sourire pour autant, il n’était pas malheureux.

Comme Wini le poussait pour retourner sur le lit et s’enrouler dans la couette, Alix s’assit à l’envers sur la chaise pour continuer à la regarder. Il tripotait la tresse qu’elle lui avait faite. Logan pouvait arriver maintenant, Alix était désormais présentable, l’honneur serait sauf.

- Mais je suis heureuse ! rétorqua-t-il en se moquant ouvertement du lapsus de sa cousine.

Il partit d’un bel éclat de rire, s’attendant à une nouvelle bouderie et un mouvement d’humeur de Wini. Pour se faire pardonner il alla se glisser sous la couette avec elle et l’entoura de ses bras.

- Je t’ai déjà toi, et Kenneth, et Aurore… Vous tous je vous aime fort et ça suffit à mon bonheur.

De fait, Alix était bel et bien heureux comme ça, il n’attendait personne pour ça. La vie était trop belle et trop courte pour attendre la venue de quelqu’un qui lui donne la permission d’en profiter. Alix préférait de loin commencer tout seul, et si quelqu’un voulait un jour se joindre à la fête alors pourquoi pas ? En attendant Alix comptait profiter de chaque instant, dont celui-ci. Il serra Wini contre lui et l’embrassa sur la joue.

- Dis, je commence à avoir faim. A force de parler bouffe j’ai bien envie de manger, ça te dit pas qu’on aille prendre le p’ti dej ?

Puis une idée germa et il ajouta aussitôt avec un air de canaille :

- On va réveiller Logan ?

Finalement pas de bouderie. Wini rit de la moquerie de son cousin qui s’en réjouit. Raison de plus pour câliner Wini et se blottir avec elle sous la couette. Est-ce que pour Alix tout était prétexte à faire des câlins et se cajoler ? Oui tout à fait. Il assumait ce trait de sa personnalité. A vrai dire il les assumait tous, et avec grandiose qui plus est ! Alors, quand il aimait, il aimait, et il le faisait savoir.

Mais ce n’était pas tout ça ! Les conneries, les bisous et les rires c’est chouette mais ça ne nourrit pas son sorcier !
Alix avait faim et il le fit savoir… tout comme le ventre de Wini. Alix éclata de rire devant l’approbation atypique de sa cousine.

- Je prends ça pour un oui !

Pour être un oui, ç’en était un ! Ce qui fit bondir Wini hors de son lit pour aller se faire une beauté en laissant la mission habillage à Alix. Celui-ci s’en frottait les mains par avance, mais une idée de génie émergea dans son esprit entre temps.

Les deux cousins Fawley échangèrent alors un regard de connivence qui risquait de ne pas plaire à Logan. Oui, ce réveil serait mémorable…

Sourire en coin, Alix se leva du lit pendant que sa cousine disparaissait dans la salle de bain. Il anticipait déjà avec plaisir le débarquement en fanfare dans la chambre de son capitaine. Ce serait drôle, à n’en pas douter !

En attendant, il fallait habiller sa petite amie. Alix plongea avec plaisir dans la penderie de sa cousine pour voir un peu ce qu’elle y cachait. Y avait-il du nouveau depuis la dernière fois ?

Alix chantonnait le dernier tube sorcier à la mode tout en flânant dans les habits. Il dandinait du derrière, sur lequel il n’avait toujours rien mis et dansait donc en boxer devant la penderie de Wini.

- Classique, beaucoup trop classique, hum oui pourquoi pas… faisait-il tout en égrenant les cintres en même temps.

Alix extirpa un cintre qui portait une robe simple mais chouette. Oui, ça pouvait le faire. Mais ce n’était pas tout à fait ce qu’il espérait, alors il lança l’habit sur le lit et continua son exploration. C’est alors qu’il tomba sur… ça.

L’air dégouté d’Alix devant cette chose suffisait à exprimer tout ce qu’il pensait de ce que certains osaient appeler “habit”. Il attrapa le tissu du bout de doigts et le sorti de l’armoire de Wini avec une grimace expressive.

- Comment on peut oser vendre ça ? Comment t’as pu acheter ça ? Non c’est pas possible, j’ai une réputation à tenir, ma cousine ne peut pas être vue avec ça. Impossible.

Alix hochait la tête de gauche à droite devant cette chose informe, d’une couleur quelque part entre le gris et le marron.

- Allez hop !

Ni une ni deux, Alix retira cette chose de son cintre et la balança loin, le plus loin possible. Il n’avait pas sa baguette à portée de main, sinon la chose finissait en chiffon, seul rôle digne d’elle.

Alors, Alix se tourna vers le lit où il avait posé la robe.

- Bon, on va faire avec ça alors. Mais il faut les bons accessoires.

Dix minutes de plus et Alix avait choisi une ceinture, des bottes, et même les bijoux adéquats. Avec ça, Wini serait parfaite. Si en plus elle mettait une petite touche de maquillage, Logan allait tomber raide.

Il ne fallut pas longtemps pour que Wini revienne de la douche. Alix n’avait pas fini de fouiller dans le capharnaüm de sa cousine pour lui trouver LA tenue dans laquelle elle irait réveiller son copain. C’est pas que mais il voulait que sa cousine soit la plus canon ! Comme Wini débarqua en lançant la musique qu’il était justement en train de chanter, ce fut parfait quand même. Alix dansa de plus belle, jouant avec Wini, se dandinant tantôt face à la penderie tantôt en la regardant pour partager avec elle cette complicité qu’ils avaient toujours eue.

Le nez dans l’armoire après avoir jeté cette horreur aux couleurs dépassées, Alix se trémousse joyeusement toujours en quête de ce qu’il va faire enfiler à sa cousine sans se douter que celle-ci récupère son déchet derrière son dos.

- Tu l’aimes peut-être mais il est complètement dépassé ! fait-il en extirpant un haut pour l’examiner.

Le haut ne le convainquit pas, alors il l’abandonna là où il l’avait trouvé et se tourna vers la robe qu’il désigna comme vainqueur, à défaut de trouver mieux. Mais pas question pour autant de renoncer à rendre sa cousine super belle, plus que d’habitude quoi, parce que Wini était belle de toute façon. Il regarda sa cousine lorsqu’elle lui dit ne pas avoir mis la robe depuis longtemps et sourit. Alors ce serait parfait ! Logan aurait la surprise de la voir dans une jolie tenue à laquelle il ne serait pas habituée. Alix se lança donc dans la recherche des accessoires nécessaires pour sublimer l’habit.

Ce qu’il y a de bien avec Wini, c’est qu’elle est docile. Alix dit, elle fait. Dans ces conditions il est ravi de se servir d’elle comme d’un model.

- Je suis content que ça te plaise.

Il n’était pas mécontent de ce petit passage par la penderie de Wini. Elle allait être jolie aujourd’hui, d’une manière différente de d’habitude. Alix frétillait déjà, impatient de voir la réaction de Logan mais aussi du reste des étudiants. Il se retint à grand peine de taper dans ses mains pour attacher le collier autour du cou de sa cousine plutôt.

- Tu vas être sublime ! J’ai hâte de voir Logan, je suis sûr qu’il va te demander en mariage avec ça !

Bon par contre, lui il serait un peu plus quelconque… il n’était venu se glisser dans le lit de Wini qu’avec le minimum syndical pour pouvoir traverser le couloir sans trop avoir froid et sans s’exposer trop au regard d’un éveil noctambule qui serait sorti de sa chambre pile à ce moment-là. Tant pis, son look fade ne rendrait que plus flamboyant celui de Wini. Ce serait parfait. Il enfila donc le t-shirt et le pantalon qui trainaient… et réalisa que quand même des chaussures ça serait mieux que pieds nus.

- On devrait passer par ma chambre avant d’aller manger, suggéra-t-il avec une grimace.

Je laisse mon cousin me mettre mon collier, en espérant aussi que Logan me regarde avec des yeux brillants. Je me mets à rire quand il parle de demande en mariage. Il dit n’importe quoi, mais je dois avouer que mon petit cœur le désir aussi. Cela ne fait pas un an qu’on est ensemble, mais je sais qu’il est l’homme de ma vie. On a eu rarement des disputes, sauf au début de notre relation certes, mais on est toujours venu l’un vers l’autre et si on s’engueule c’était par jalousie. Je caresse mon collier du bout des doigts.

Si déjà il me trouve belle, je me verrais chanceuse.

Je me lève et pars mettre des chaussures que je trouve à côté de la porte. Je regarde mon cousin enfiler un pantalon et un haut, avant de proposer d’aller dans sa chambre. Je me mets à rire et regarde par la fenêtre. Il fait un peu frais ce matin, je me dis qu’il serait intéressant de prendre ma cape. Je cherche dans ma chambre, voir où j’avais bien pu la mettre. Car évidement, elle n’est pas sur le porte manteau, où elle devrait normalement être.

Tu as le temps de prendre une douche, même si on a pris du temps à papoter, il est encore tôt. Ecoute, va à ta chambre, prend une douche et je te rejoins quand j’aurais mis la main sur ma cape. Et je choisirais tes vêtements. D’accord ?

Je m’avance vers lui et l’embrasse sur la joue avant de repartir à la quête de ma cape. JE regarde dans le doute sous le lit, si Gimli ne l’aurait pas emporté pour dormir dessus dans la pénombre mais non. Je me mordille l’ongle soucieuse avant de me souvenir de l’endroit où je l’ai déposé hier en rentrant. Je m’avance vers le petit sofa de ma chambre et sous un plaid, je trouve ma fameuse cape. Je l’enfile et me dirige vers le miroir pour me voir et la réajuster. Sur la table de chevet, je prends ma baguette et lance un petit sort pour enlever les plis. C’est que c’est quand même vachement pratique comme sortilège.

Je réajuste une dernière fois ma tenue, en lustrant avec un pan de tissu mon insigne de préfet en chef, avant de quitter pour de bon ma chambre cette fois. L’avantage d’être en même année que mon cousin d’amour, c’est que nous sommes au même étage. Sa chambre et dans le même couloir que la mienne. Quand j’arrive devant sa porte, je frappe et y entre comme si j’étais chez moi. Je me dirige tout de suite vers son armoire.

Je suis là !