Coincé sur la poutre (Ft. Roxanne) (Terminé)

-Hé, dis, t’as besoin d’un doigt de plus ou quoi? rigole Roxanne, l’air malicieuse, en se moquant d’une première année qu’elle surprend à se décrotter le nez.

La pauvre gamine pré-pubert s’enfuit, assez rouge pour rendre jaloux la crinière flamboyante de n’importe quel Weasley. Le rire de la mulâtre se mélange à celui des élèves environnants qui ont entendu sa remarque, et elle salut ses « fans en délire » lorsque certains camardes de classe lui lancent des « high five » bien mérités. Ne jamais, jamais, faire quoi que ce soit de louche ou reprochable lorsque Roxanne Weasley était dans les environs, c’était pourtant le genre de truc que tout nouvel étudiant à Poudlard apprenait assez vite… Pas que la joueuse de tours soir irréprochable elle-même, bien entendu!

-Nan, j’vous rejoint plus tard les gars, j’ai un rencart avec la douce et délicate Minerva, roucoule Roxanne en adressant un clin d’œil de circonstance à ses collègues de classe, qui quittaient en même temps qu’elle le local de Défense contre la Magie Noire.

Ouais, elle avait encore eu un billet pour rencontrer la Directrice. Roxanne les conservait depuis sa première année et les exposait chaque été sur le mur de sa chambre, son but étant d’en avoir une pleine tapisserie. Probablement que son dernier gardien de retenue n’avait pas aimé son comportement lors de sa colle la semaine passée… Bah, tant pis pour lui, ça faisait un nouveau souvenir de McGonagall pour Weasley! Et oui, cette fille voyait toujours le bon côté des choses.

Donc, déjà sur le bon étage, Roxanne avait décidé de passer voir la Directrice tout simplement après le cours de Défense contre la Magie Noire, c’était plus pratique. Il lui faudrait simplement traverser quelques couloirs et…

Qu’est-ce que c’était cette fumée? QUELQU’UN AVAIT DÉCIDÉ DE BRÛLER DES TRUCS SANS L’INVITER?! Roxanne couru en direction de ce qu’elle espérait être l’origine du problème pour engueuler l’enfoiré qui l’avait oublié à la fête. Et puis, si jamais elle se prenait des remontrances de McGonagall pour avoir été en retard, elle pourrait toujours prétendre avoir porté secours à des élèves en détresses, pris dans un incendie, comme la courageuse et fière Gryffondor qu’elle était… Bah, après tout, elle allait sentir la fumée quoi! Ça se tenait.

-Qui est là?

L’air commençait à devenir irrespirable, mais Roxanne avait beau regarder de tous les côtés, elle ne voyait personne. Extirpant sa baguette de sa poche, la sang-mêlée lance un sortilège informulé, Ventus, pour ne pas avaler de fumée. Une petite bourrasque d’air s’échappe de la pointe de sa baguette, libérant la vue autour d’elle sur un ou deux mètres, poussant la fumée plus loin. C’est ainsi qu’elle put voir la source exacte de la fumée… un simple placard à balais, dont elle ouvrit la porte sans plus de cérémonies… TOUJOURS PERSONNES!

-Y a quelqu’un? Bordel, c’est quoi toute cette fumée, au juste…?  

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Roxanne ne fit qu’un pas dans le placard à balais plein de fumée… Parce qu’elle ne pouvait pas vraiment en faire plus, après tout, ce n’était qu’une armoire oubliée, et comme elle ne connaissait pas encore l’origine de la fumée, il vallait mieux être prud… OH! Des cartes!

-C’est le jeu de papa! glousse la jeune Weasley en comprenant enfin d’où venait toute cette fumée.

Toute prudence jetée aux oubliettes, la sorcière lança le sortilège qui annulait les effets indésirables du jeu, parce que… eh bien, contrairement à quatre-vingt-dix-neuf pourcent des gens, elle le connaissait. Après tout, elle était quand même la fille du créateur de ces cartes de l’enfer. Jetant à nouveau un sortilège de ventus pour libérer la salle de ce qu’il restait de fumée, la jeune femme gloussa en songeant qu’un élève s’était fait prendre par cette farce ignoble.

Évidemment, elle avait reconnu le prototype falsifié, ce qui n’était possible que lorsqu’on est un Weasley et qu’on sait le secret. Le but étant justement qu’ils soient impossibles à distinguer des vrais par « Monsieur-Madame-Tout-Le-Monde », ces versions de l’Âne Solitaire étaient vendues à la boutique de Pré-au-Lard et de nombreux farceurs de l’école s’en procuraient pour les échanger contre les copies véritables de leurs amis… Au grand damne du personnel de l’école, qui avait fini par interdire le jeu, tout simplement.

Ne voyant toujours personne à la ronde et songeant que la victime de la farce avait dû s’enfuir en perdant le contrôle de son jeu, Roxanne ne trouva rien d’autre de mieux à faire que quitter les lieux et… entendit un objet rouler sur le sol. Intriguée, elle baissa la tête et constata qu’elle avait poussé rien de moins qu’une baguette du bout de son pied. Mais qui diable fuyait sans cet objet précieux? Cet idiot avait de la chance qu’elle n’ait pas marché des…

Enfin, une voix se fit entendre. Intriguée, Weasley releva la tête pour apperçevoir un spectacle des plus étonnants : un Serdaigle perché sur une poutre, le visage devenu grisâtre par les effets de la fumée, qui tentait d’avoir l’air « cool » malgré sa situation désastreuse. Et qui avait l’air ridicule. D’ailleurs, Roxanne se mit à rire. BEAUCOUP. Pendant un bon trente secondes après qu’il l’eut saluée, la rouquine ne trouva rien de mieux à faire que de rigoler de bon train devant la situation des plus absurdes. Ah bien, voilà pourquoi elle n’avait trouvé personne en jetant un coup d’œil à la ronde, il lui aurait fallu regarder en haut. Quelle réaction d’amatrice!

-Skywalker? pouffa la Gryffondor parce qu’elle ne parvenait jamais à retenir le vrai nom de famille de ce mec qui n’était pas de son année. Ohhhhhhhhh que je vais attendre que tu me demande de l’aide avant de bouger le petit doigt, moi! ajoute-t-elle toujours hilare, les bras croisés sur la poitrine, une baguette dans chacune de ses mains pour le narguer.

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Il ne semblait pas avoir compris la référence. Bon, ce n’était pas donné à tous les sorciers non plus de connaître autant la cinématographie moldue, après tout. Un jour peut-être Roxanne allait-elle lui expliquer la blague à propos de son nom, mais en attendant elle la riait toute seule, surtout de la tête que Weatherwax tirait en ne comprenant visiblement rien, tout en tentant de conserver une assurance qui ne collait pas du tout à sa situation.

Sans se départir de son expression amusée, la tête levée vers le pauvre Luke, Roxanne s’appuya le dos contre la porte du placard en jouant distraitement avec la baguette qui ne lui appartenait pas, la faisant tourner habilement entre ses doigts.

-Vrai, dans ce cas, il faudra que tu m’explique comment c’est arrivé, si tu ne sais pas voler, réplique-t-elle du tac au tac, l’air curieuse, et sans le moindre du monde offrir son aide. Et surtout comment tu as fait ça sans baguette, puisque tu as vraisemblablement laissée celle-ci au sol dans ton effort d'escalade? ajoute-t-elle en le narguant avec l'objet qu'il souhaitait assurément récupérer à tout prix, bien qu'il ne le lui ait pas encore demandé.

Combien de temps pourrait-il tenir, juché là-haut, avant de tomber? Était-ce un risque qu’elle était prête à courir pour la science? Bon, en fait, il ne risquait plus grands choses maintenant que Roxanne était arrivée, elle avait autan de réflexes pour lancer le sortilège adéquat à la situation que pour attraper un souaffle en plein vol. Mais c’était marrant de lui laisser croire qu’il était toujours dans de beaux draps. Quand il se résigna enfin à demander qu’elle l’aide, Weasley sourit de toutes ces dents.

-Oh, mais je suis toujours prête, je suis née prête. Mais tu as oublié la formule magique! rigole-t-elle en déviant de l’expression populaire « oublier le mot magique » en faisant toujours tournoyer la baguette de Weatherwax entre ses doigts.

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Il fallut tellement de temps à Luke pour lui répondre que pendant quelques minutes Roxanne considéra qu’il était peut-être en train de faire un AVC… ou peut-être est-ce qu’on disait ACV? Bref il lui passait clairement un caillot quelque part entre les oreilles. Et comme elle n’étudiait pas la médecine, il allait bêtement mourir là, sur sa poutre, avec personne pour le sauver, avec comme seule témoin pour entendre ses dernières volontés la farceuse du siècle, qui risquait d’aller raconter à la ronde une version « améliorée » de sa mort… Certes, il aurait été brillant de la part de Weasley de courir à l’infirmerie chercher de l’aide pour empêcher Weatherwax de subir ses moqueries après sa mort, mais… Bah elle n’était quand même pas chez les Gryffondor pour rien, hein, les bonnes idées n’étaient pas toujours les premières à apparaître dans son esprit dérangé. Là, elle était plutôt en train de scénariser comment elle pourrait raconter cette histoire à tout le monde de façon colorée pour la rendre encore plus hilarante qu’elle ne l’était déjà!

Mais finalement, après un bon moment à fixer le vide d’un air absent, le Serdaigle fit mine de se lever comme s’il voulait sauter en bas de sa poutre. BORDEL! Il y avait vraiment un caillot qui lui était passé au cerveau? Mue par un réflexe imbécile de sportive (pas moins imbécile) Roxanne avait tendu les bras comme pour le rattraper, certaine qu’il s’écraserait au sol et se casserait le cou lamentablement vu son manque flagrant d’équilibre.

-Mais qu’est-ce que tu fiches? Tu veux mourir ou quoi? Suffit de demander gentiment dans ce temps-là pas besoin de faire des acrobaties sur une poutre pour y parvenir… maugrée-t-elle entre ses dents avant de soupirer parce qu’il avait repris sa position sécuritaire.

Puis, il avait ajouté « S’il-te-plait ». Ce fut au tour de Roxanne d’avoir l’air de faire un ACV, parce qu’elle ne comprenait pas vraiment la situation. Qu’est-ce qui avait bien pu se passer dans la tête de Luke pour qu’il décide de lui demander correctement après plusieurs minutes de réflexion. C’était si difficile d’être poli au vingt-et-unième siècle?

-Bah, voilà qui est mieux! Ça fait mal à l’orgueil de demander correctement? soupire finalement Weasley en cessant de jouer avec la baguette de Luke. Mollis apparitus scande-t-elle finalement en pointant sa propre baguette sur le sol, faisant apparaître un coussin mou et confortable, alors que Luke prenait finalement le temps de répondre à sa question initiale, soit comment il s’était retrouvé là. Amplificatum, ajoute-t-elle enfin pour agrandir le coussin, qui se transforme en un matelas prenant presque tout l’espace du placard au point que Roxanne doit reculer pour sortir de la pièce. Voilà, tu peux sauter, j’crois que tu ne vas pas te blesser maintenant, outre ton égo… mais ça c’est déjà trop tard, ajoute-t-elle d’un ton moqueur en criant depuis le couloir. Ensuite tu me laisseras de la place, j’ai envie de tester l’efficacité de ce trampoline!

Ah, et surtout, pas la peine de dire merci, hein, songea-t-elle en tenant toujours la baguette qui ne lui appartenait pas, un sourire carnassier aux lèvres. Elle allait la lui rendre, bien sûr… éventuellement.

-Paniquer pour de la fumée… répète-t-elle avec ironie. T’es un sorcier ou quoi?

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Alors ce n’était pas de l’impolitesse hein? À son avis, ça lui ressemblait beaucoup en tout cas! Si grand-maman Molly avait été là elle lui aurait tiré les oreilles et fait un sermon sur les « mots magiques » de ce monde, à ce drôle de Serdaigle. Roxanne sourit en s’imaginant sa grand-mère dans la situation, ce qui passa certainement pour un sourire moqueur face à l’attitude générale de Weatherwax, qui racontait elle ne savait trop quoi sur des questions de principes. Principes idiots, de l’avis de Weasley, demander de l’aide, c’est la base d’une bonne coopération entre des joueurs de Quidditch, après tout.

Bref, au moins, il avait fini par dire merci, ce qui était le minimum dans la situation, et surtout qu’elle ne l’avait pas demandé… ça lui donna presque envie de lui rendre sa baguette. Presque. Peut-être pas tout de suite. Un jour certainement.

Avant cela, elle voulait tester le matelas. Elle était plutôt fière de son sortilège et avait eu l’impression que Luke avait bien apprécié son confort lors de sa chute. Sauf que le Serdaigle était toujours assis sur le matelas, et même s’il y avait suffisament de place, elle voulait qu’il dégage afin de lui permettre de faire toutes les culbutes et sauts qu’elle désirait au plus profond de son âme de casse-cou. Sauf que Monsieur continuait de discuter, essayant de se défendre qu’il n’avait pas paniqué… Certes, Roxanne l’avait moqué à ce sujet, mais la réalité était qu’elle s’en fichait royalement! ELLE VOULAIT JUSTE FAIRE DU PUTAIN DE TREMPOLINE!

-Juste surpris? le taquine-t-elle quand même avec un sourire visiblement moqueur. Tu montes toujours sur les poutres quand t’es simplement surpris? C’est marrant ça, tu me donne envie de renouveler l’expérience… menace-t-elle en faisant mine de réfléchir.

Tapotant son menton du bout du doigt, comme si elle s’imaginait tous les mauvais coups qu’elle pouvait lui faire subir pour le « surprendre », Roxanne a l'air d'une vraie diablesse. Son expression change du tout au tout lorsqu'il fait mine de chercher sa baguette et lui demande de la récupérer. Elle passe de mesquine à faussement confuse, comme si elle ne comprenait pas de quoi il parlait.

-Une baguette? feint-elle en cherchant partout autour d’elle de façon exagérément théâtrale. Quelle baguette? OH! Cette baguette!

Au bout du compte, il réalise qu’il lui manquait le mot magique sans qu’elle n’ait à le lui dire cette fois-ci, et plutôt que de la lui tendre, Roxanne la lance en riant dans les airs, en criant un « Attrape ! » bien senti typique de la sportive qu’elle était, puis elle passe à côté de lui en flèche pour se jeter brusquement sur l’immense matelas bien rebondissant.

-Wow! C’est un sacré beau boulot ça Weasley! se félicite-t-elle elle-même pour son apparition réussie, avant de se relever sur le matelas pour commencer à tester les ressorts, c’est-à-dire sauter d’abord… de plus en plus haut… Est-ce qu’elle allait essayé un salto arrière?

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Roxanne était-elle une personne centrée sur elle-même? Oui, pas mal, et elle ne le nierait certainement pas, dans sa tête ou à haute voix. Elle ne vit strictement rien des difficultés de Luke, ne sut pas s’il avait attrapé sa baguette, et ne le vit pas tomber. Elle lui aurait marché dessus qu’elle ne s’en serait même pas rendu compte. Heureusement pour lui, ça n’était pas arrivé, mais c’était passé proche peut-être… Pas qu’elle puisse le confirmer hein, elle était beaucoup trop focus à faire du trampoline pour le savoir.

La seule chose qu’elle remarqua est qu’il vint le rejoindre. Et rata ses tentatives de saltos qu’elle-même réussissait avec aisance, ce qui la fit se foutre de la gueule du pauvre bleu. Clairement beaucoup trop vantarde pour son propre bien, Roxanne se mit à augmenter le niveau de difficulté de ses pirouettes rien que pour le narguer alors qu’il arrivait enfin à copier l’élément de base, juste pour le décourager davantage. La Weasley ne pratiquait pas nécessairement la gymnastique à temps plein, mais pour avoir un corps athlétique d’enfer comme le sien, jouer seulement au Quidditch ne suffisait pas, il fallait s’entraîner autrement, d’où son talent dans… bref, presque tout ce qu’elle entreprenait qui demandait un peu de muscles ou de cardio.

-Comment j’ai fait? Aucune fichue idée, j’ai essayé un truc et ça a marché. Sincèrement, je suis aussi surprise que toi, avoue-t-elle en haussant les épaules et en faisant une autre pirouette sur le côté, passant à un cheveu de donner un coup de pied au visage de Weatherwax.

C’est alors que celui-ci mentionna un intérêt pour le sport, et semblait se demander qu’est-ce qu’il pourrait bien pratiquer pour avoir autant la forme qu’elle. Par Merlin, que Weasley aimait se faire complimenter sur sa silhouette de feu.

-Pas au Quidditch. À moins que tu souhaites vraiment que je t’humilie devant toute l’école, choisis autre chose que le Quidditch, les bleus se font toujours massacrer face aux rouges, c'est connu lui réplique-t-elle avec un air franchement moqueur, songeant à Clarissa et à ce qu’elle lui répliquerait si elle était là. Mais hey, tu as appris à faire un salto arrière rien qu’en regardant, tu as peut-être de l’avenir comme gymnaste, ou danseuse de ballet pourquoi pas? ajoute-t-elle toujours avec humour en insistant sur l’utilisation du mot au féminin, juste parce que… Parce que Roxanne quoi.

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Ce qui est le plus marrant quand on insulte quelqu’un, c’est quand celui-ci ne le remarque même pas… du moins, sur le coup, et qu’il ne réalise que plusieurs secondes après la pique, affichant enfin un air courroucé. C’est à peu près ce qui s’est passé avec Luke, et Roxanne s’est délecté de son changement soudain d’attitude lorsqu’il avait enfin remarqué qu’elle l’avait appelé « danseuse » plutôt que danseur. Puis, une lueur de défi était apparue dans le regard du bleu, avant qu’il décide d’affirmer que, la prochaine fois qu’ils se verraient, il saurait danser, et mieux qu’elle. Weasley éclate de rire en lui tendant la main comme pour sceller ce challenge absurde, mais Weatherwax tournait déjà les talons.

Ou plutôt, quittait le placard d’un saut bien trop distingué pour son allure de grand échalas, avec une grâce de…

-T’es vraiment une très jolie ballerine, en fait, ricane-t-elle une dernière fois avant que la musique se mette à jouer.

Enfin, si on peut appeler « musique » la cacophonie des différents accessoires rangés dans le placard que Luke avait ensorcellés pour se permettre une sortie en grandes pompes. Il fallait le reconnaître, il avait le sens du spectacle lui. Weasley le siffla alors qu’il se dandinait dans le couloir, accompagné de percussions-balais, de symbales-portes-poussières et de guitares-guenilles.

-On se revoit au bal ma princesse! lui lance la Gryffondor en quittant la cohue du placard à son tour, sans prendre la peine de faire disparaître son matelas (ça pouvait toujours servir plus tard), sachant qu’il n’avait probablement pas entendu sa dernière pique de toute façon.

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