Ce jour était un jour comme les autres au château. Poudlard grouillait d’élèves et de professeurs et ses murs étaient emplis de leurs voix unies, les uns pour raconter des histoires à leurs amis, les autres pour tenter de ramener le calme.
Il n’y avait pas de chahut dans la classe de Donovan. Le professeur de potion ne l’aurait pas toléré. Il maintenait une discipline de fer lorsque les chaudrons bouillonnaient dans toute la classe de mixtures diverses plus ou moins complexes ou dangereuses à préparer selon l’année d’étude des élèves présents. L’ambiance était plus relâchée lorsque les feux étaient éteints, sans excès cependant, il ne fallait pas exagérer.
A cette heure, les élèves étaient chargés de préparer un puissant filtre analgésique. Donovan avait décidé de placer la barre haut pour les huitième années à qui il enseignait en cet instant, nombre d’entre eux sortiraient de cette salle en sueur, quelques-uns auraient échoué probablement. Le professeur estimait que c’était là un exercice stimulant duquel ils sortiraient plus compétents. Les élèves quant à eux pataugeaient dans un semi-brouillard, au sens propre comme au figuré, car la classe s’était remplie, au fur et à mesure que les potions parvenaient à leur point d’ébullition, d’une brume colorée, légèrement verdâtre. Donovan en était satisfait car cela montrait la bonne réalisation des filtres. Manifestement les élèves de médecine se montraient compétents. Il fallait le reconnaitre, Donovan en tirait une certaine fierté en parcourant les allées, passant entre les chaudrons où chaque binôme s’activait devant le feu, un grimoire ouvert non loin à la page du filtre autour duquel tournait le cours du jour.
De son ouïe affutée, il entendait certains grommeler à son encontre, ou proférer des injures ayant rapport à la mauvaise vie de la mère du filtre. Donovan les ignorait, il comprenait le désarroi. Il comprenait également qu’il n’était pas sensé entendre ces paroles insultantes, surtout destinées à évacuer la frustration. Ce qu’il ne put ignorer cependant, ce fut ce que son odorat lui rapporta. Plus fort, plus attirant, plus délicieux que le fumet de ce brouillard de filtre, flottait le bouquet unique du sang humain.
Le feu du désir s’alluma aussitôt dans les veines de Donovan tandis qu'une soif sans commune mesure le prenait à la gorge. Il voulait ce sang, il le désirait plus que tout, son corps tout entier se tendait pour réclamer ce délicieux nectar que son odorat lui promettait. Le regard assoiffé du semi-vampire courut parmi les individus présents. De qui venait donc cette délicieuse odeur ?
La voix de la jeune fille à côté de laquelle il se trouvait rappela au semi-vampire où il se trouvait, le rôle qu’il remplissait et les règles imposées. Un battement de cœur supplémentaire lui donna la volonté de dépasser son attirance pour ainsi dire hypnotique. Il inspira alors une grande bouffée d’air (goutant au passage une fois de plus le bouquet délicieusement envoutant), ferma les yeux un instant puis, lorsqu’il fut certain d’être maitre de lui-même, reparti en quête de l’élève qui venait de se blesser.
Il trouva sans difficulté.
« Miss Bellingham ? Avez-vous besoin d’aide ? »
Il fut difficile à Donovan de proposer plus. Se rapprocher de la source augmenta d’autant plus son attirance extraordinaire pour le sang qui perlait. En son for intérieur le semi-vampire commençait à comprendre que le sang de la jeune fille n’était pas ordinaire…
Il n’y avait pas de chahut dans la classe de Donovan. Le professeur de potion ne l’aurait pas toléré. Il maintenait une discipline de fer lorsque les chaudrons bouillonnaient dans toute la classe de mixtures diverses plus ou moins complexes ou dangereuses à préparer selon l’année d’étude des élèves présents. L’ambiance était plus relâchée lorsque les feux étaient éteints, sans excès cependant, il ne fallait pas exagérer.
A cette heure, les élèves étaient chargés de préparer un puissant filtre analgésique. Donovan avait décidé de placer la barre haut pour les huitième années à qui il enseignait en cet instant, nombre d’entre eux sortiraient de cette salle en sueur, quelques-uns auraient échoué probablement. Le professeur estimait que c’était là un exercice stimulant duquel ils sortiraient plus compétents. Les élèves quant à eux pataugeaient dans un semi-brouillard, au sens propre comme au figuré, car la classe s’était remplie, au fur et à mesure que les potions parvenaient à leur point d’ébullition, d’une brume colorée, légèrement verdâtre. Donovan en était satisfait car cela montrait la bonne réalisation des filtres. Manifestement les élèves de médecine se montraient compétents. Il fallait le reconnaitre, Donovan en tirait une certaine fierté en parcourant les allées, passant entre les chaudrons où chaque binôme s’activait devant le feu, un grimoire ouvert non loin à la page du filtre autour duquel tournait le cours du jour.
De son ouïe affutée, il entendait certains grommeler à son encontre, ou proférer des injures ayant rapport à la mauvaise vie de la mère du filtre. Donovan les ignorait, il comprenait le désarroi. Il comprenait également qu’il n’était pas sensé entendre ces paroles insultantes, surtout destinées à évacuer la frustration. Ce qu’il ne put ignorer cependant, ce fut ce que son odorat lui rapporta. Plus fort, plus attirant, plus délicieux que le fumet de ce brouillard de filtre, flottait le bouquet unique du sang humain.
Le feu du désir s’alluma aussitôt dans les veines de Donovan tandis qu'une soif sans commune mesure le prenait à la gorge. Il voulait ce sang, il le désirait plus que tout, son corps tout entier se tendait pour réclamer ce délicieux nectar que son odorat lui promettait. Le regard assoiffé du semi-vampire courut parmi les individus présents. De qui venait donc cette délicieuse odeur ?
La voix de la jeune fille à côté de laquelle il se trouvait rappela au semi-vampire où il se trouvait, le rôle qu’il remplissait et les règles imposées. Un battement de cœur supplémentaire lui donna la volonté de dépasser son attirance pour ainsi dire hypnotique. Il inspira alors une grande bouffée d’air (goutant au passage une fois de plus le bouquet délicieusement envoutant), ferma les yeux un instant puis, lorsqu’il fut certain d’être maitre de lui-même, reparti en quête de l’élève qui venait de se blesser.
Il trouva sans difficulté.
« Miss Bellingham ? Avez-vous besoin d’aide ? »
Il fut difficile à Donovan de proposer plus. Se rapprocher de la source augmenta d’autant plus son attirance extraordinaire pour le sang qui perlait. En son for intérieur le semi-vampire commençait à comprendre que le sang de la jeune fille n’était pas ordinaire…