Je me levais ce matin avec un mal de crâne carabiné. Je n’arrivais pas des masses à me bouger pour me lever et aller prendre une douche. Ce n’était pourtant rien, mais j’avais l’impression que ma tête était coincée dans un étau. Pas le genre de sensation que j’apprécie, mais genre vraiment pas. Je n’arrivais pas à aligner mes pensées correctement et tout s’embrouillait dans mon esprit. Je me recouchais tandis que j’essayais de penser a ce que je devais faire aujourd’hui. J’avais des cours, plusieurs même, mais dans mon état c’était juste impossible de suivre quoi que ce soit.

Je soupirais me disant que tant pis mais j’allais sécher les cours du matin. On verrait bien si l’après-midi je serais mieux ou non. Ce n’était pas du tout mon style de sécher j’avais même horreur de ça, mais je n’étais clairement pas en état de faire quoique ce soit. Dormir était la seule solution pour que je me sente mieux je pense.

Je réfléchissais à comment j’avais pu attraper ça. Déjà ce n’était pas une gueule de bois vu que je ne buvais pas d’alcool dans les soirées. J’aurais chopé un coup de froid ? Mais en quoi faisant ? C’est vrai que c’était un peu compliqué après les entraînements de Quidditch quand il faisait froid mais là pareil, ce n’était pas le cas. Serait-ce alors dû à la dernière douche que j’ai prise. Je l’avais prise bien froide car sur le coup j’avais trop chaud et j’avais eu besoin de rafraichir mon corps.

Le changement de température avait été trop brusque peut-être ? Je soupirais tout en fronçant les sourcils ayant toujours plus mal au crâne. Si une gueule de bois faisait cet effet-là, je promettais de ne jamais commencer à boire…Je devais voir Duncan aujourd’hui pour l’aider à réviser. Il va sans doute en profiter pour aller courir la gueuse. Je lui ai imposé cette séance de révisions car je ne voulais pas être seul et que Winifred était occupé avec son rôle de préfète.

Ne pas me voir arriver, il allait sûrement s’inquiéter puis se dire que j’avais dû trouver peut-être Winifred et qu’on passait du bon temps tout les deux. Je devais bien avouer qu’on n’était pas toujours très sages ces derniers temps et qu’il passait souvent après elle. Mais il ne m’en voulait pas me disant qu’il ferait pareil à ma place. Bon il voulait toujours des détails mais je ne lui en donnais jamais, il n’avait pas à tout savoir.

Winifred…J’espères qu’elle ne serait pas trop inquiètes. J’aimerais la voir. Mais je ne veux pas la déranger dans son rôle de préfète. Faut que je dorme ça va certainement passer. Je suis un gros malabar après tout, on se remet vite. Faut bien que ça me serve d’avoir une bonne santé et d’être sportif, non ? Peut-être que quand je me réveillerais je verrais Winifred à mon chevet ? J’aimerais tellement ça. Mais Je ne voulais pas pour autant qu’elle change tout ses plans pour moi. Son rôle était important lui aussi.

Mon mal de crâne était si intense que la fatigue de l’encaisser finit par me faire m’endormir.

Dernière édition par Logan Winchester le Mar 31 Aoû - 20:19, édité 1 fois

Je sens une caresse comme une plume sur mon front et je souris un sentiment de bien être m’envahissant malgré mon mal de crâne toujours aussi présent. Je ne savais pas depuis combien de temps je dormais et même quand je m’étais endormi. J’avais beaucoup de mal à ne serait-ce qu’ouvrir les yeux. Une voix familière arriva subrepticement à mes oreilles mais ma tête bourdonnait surtout…

J’essayais d’ouvrir les yeux mais la lumière était trop forte dans la pièce et me faisait d’autant plus mal au crâne. Je me retournais avec plus ou moins de mal pour mettre la tête dans mon coussin.

Lumière…trop forte…rideaux…s’il te plait…

Je ne savais pas à qui je parlais mais je me doutais que cela était soit Duncan, soit Winifred. Je ne savais pas quelle heure il était donc l’un comme l’autre était possible. Mais je voyais plus Winifred. Duncan était plus du genre il n’est pas venu réviser je vais donc aller courir la gueuse sans vergogne. Sûrement que Wini l’avait pris en flagrant délit en plus. Cela ne m’étonnerait pas en tout cas. La lumière finit par baisser grandement et je me sentis plus serein pour ouvrir doucement les yeux.

Je finis par apercevoir la silhouette de Winifred avant qu’elle ne devienne totalement nette et paraissant très inquiète.

Hey mon cœur…Ta réunion ? Déjà finie ?

Après tout, il me semblait bien qu’on n’avait pas prévu de se voir avant le soir et donc après sa réunion. Mais peut-être avait-elle changer d’avis ? Elle avait peut-être gagné du temps sur je ne sais laquelle de ses activités ? Je sentais tout mon corps courbaturé mais j’en avais que faire j’essayais tout de même de me redresser face à elle pour lui sourire et ne pas trop l’inquiéter.

Ne t’inquiètes pas mon cœur. Une grosse grippe ça va vite passer. J’ai un petit creux. C’est déjà l’heure du repas du soir ? J’ai dormi si longtemps ?

Je me posais pleins de question dont je n’avais clairement pas les réponses. Surtout que les radioréveils tout ça il n’y avait pas car pas d’électricité. J’avais pour habitude d’avoir une horloge interne plutôt efficace. Mais là pour le coup j’étais totalement décaler. Je ne retrouvais plus mes petits comme on dit et j’avais du mal à cerner à quel moment on était de la journée. Pourtant s’il y avait de la lumière il n’était pas le soir, si ?

Mon cœur, je…est ce que c’est égoïste de ma part de vouloir que tu restes avec moi… ? dis-je en la regardant tout penaud et me rallongeant n’arrivant pas a rester trop longtemps redressé.

Je me sens vraiment mal. Pour le coup, je n’ai pas l’habitude qu’une grippe soit aussi forte. Généralement, j’arrives quand même à aller en cours. Là j’étais vraiment totalement flapi et je n’avais absolument aucune notion de l’heure ou d’autres choses. Le monde qui m’entourait était bien vague à l’heure actuelle. La seule constante était Winifred. Je sus que c’était elle et non Duncan, car elle m’embrassa le front avec la douceur qui la caractérise.

Elle ferme les rideaux et je me sens mieux par la suite. Elle se repositionne à côté de moi sur le lit et me regarde assez surprise. Ben quoi j’avais dit quelque chose de mal ? Je n’avais pas vu qu’elle était aller jusqu’à la salle de bain. Et elle prit la peine de déposer une serviette humide sur mon front ce qui me fit un bien fou. Je soupirais d’aise face à son geste. Elle s’occupait vraiment bien de moi. Quand elle me dit que nous ne sommes qu’en milieu de matinée je me rends compte que ma notion du temps est vraiment à chier. Je souris tristement.

Tu dois me prendre pour un fou...Une mandarine ?

C’est vrai que maintenant que l’on parlait manger, ben j’avais faim et mon estomac se mit à grogner doucement. J’essayes de me redresser mais sans succès et je lui demande timidement si elle voudrait bien rester avec moi. C’était égoïste je le savais mais j’en avais besoin. J’avais besoin de la femme que j’aime à mes côtés. Je me sentais si inutile…

Je suis désolé d’être aussi faible mon cœur...ne me quittes pas s’il te plaît je suis rien sans toi... dis-je les yeux humides au bord des larmes tellement j’étais fragile à cet instant.

Je n’avais pas l’habitude que ma constitution me fasse autant défaut et je ne voulais pas la faire fuir. J’avais tellement peur de ça, qu’elle ne se rende compte qu’elle pouvait trouver bien mieux que moi. Elle finit par me rassurer me disant que je n’étais pas égoïste et qu’elle allait rester.

Tu es sûre ? Je ne veux pas être un poids pour toi...

Elle caresse mes cheveux et comme à mon habitude je ferme les yeux quand elle le fait. Je vois qu’elle a finalement trouver ce qu’elle cherchait. Sa fameuse mandarine, et qu’elle commence à l’éplucher tandis qu’elle me pose des questions.

Ce matin ? Hier soir, ça allait bien...l’infirmerie ? Non, je voulais juste dormir alors, je me suis recouché et j’ai redormis...

Je la vois finir de dépecer sa mandarine puis elle la pose sur la table de chevet tandis qu’elle se met à l’aise. Puis elle se pose à ms côtés dos à la tête de lit et reprends les quartiers de fruits. Je souris amuser à l’idée qu’elle me nourrisse. J’aimais bien même si j’aurais préféré que ce soit dans d’autres circonstances plus réjouissantes…

C’est nul pourquoi je suis malade ? J’aime pas être malade, ça veut dire pas de bisous ni de câlins pour pas te refiler mes microbes. C’est trop injuste dis-je en bougonnant comme un gosse de cinq ans.

Elle me fait savoir qu’on est encore le matin et je panique vraiment sur le fait que ma notion du temps est vraiment dans mes chaussettes. Cette grippe était vraiment importante pour le coup. Je n’avais encore jamais été malade comme ça. J’avais soudain peur et me faisait des films débiles sur le fait qu’elle pourrait potentiellement me quitter.

J’avais tellement peur de ça qu’elle se rende compte un jour qu’elle pouvait avoir qui elle voulait et que je n’étais pas la meilleure partie possible pour elle. Je n’avais rien à lui offrir autre que mon amour éternel. Est ce que je lui suffirais toujours ? J’étais tellement un abruti, mais la maladie avait des tendances à me faire douter énormément de moi. Elle caresse rapidement mes joues pour sécher mes larmes tandis qu’elle me sourit et me parle pour me rassurer comme elle sait si bien le faire.

C’est vrai ? Tu me le jures ? Toujours avec moi ? Même dans des moments comme celui-ci ou je suis un gros débile qui doutes de tout ?

Elle soulève la serviette de mon front et embrasse celui-ci avant de retourner à son épluchage de mandarine.

Merci mon amour je t’aime. La préfète en chef est bien bonne avec moi.

Je ne me sens pas forcément mieux physiquement, mais mentalement avec elle à mes côtés je me sens d’affronter n’importe quoi. Je me devais d’être fort pour elle. Ce n’était pas cette petite maladie de rien du tout qui allait avoir raison de moi quand même. Je suis un grand gaillard donc on va se remettre. Je ferais tout ce qu’elle me préconise et j’irais vite mieux.

Je rigole tandis qu’elle me nourrit avec un bout de mandarine, je ferme les yeux appréciant le fruit et son sucre surtout. Cela faisait du bien de manger. Cela ne m’empêche pas de bougonner vu que je me rends comptes que je n’aurais pas de bisous ni de câlins tant que je suis malade. Tellement d’injustice dans ce monde parfois. Bref, je râlais plus pour la forme qu’autre chose et cela fit rire ma chérie.

Ouais je vais faire ce qu’il faut je veux revenir en mode roucoulade et bisounours. Merci mon amour de t’occuper aussi bien de moi.

Elle remet la serviette de mon front dans l’eau pour la rafraichir de nouveau et la remettre. Puis elle va me chercher de l’eau tranquillement.

Ok mon amour, je serais fort, je ne vais pas pleurer en attendant ton retour promis dis-je d’une petite voix de gamin toujours et surtout pour la faire rire cette fois.

Je la regardais revenir vers moi et la regardait amoureusement.

Tu sais quoi ? J’avais prévu un de ces quatre que tu serais mon infirmière mais le contexte était tout autre et surtout aucun de nous deux ne serait malade ~ dis-je de manière malicieuse.

Le sous-entendu était assez clair je pense et j’avais hâte d’avoir sa réaction. Si elle allait rougir ou si elle allait rire, ou encore autre chose. Mais j’étais sûr qu’elle allait apprécier la connaissant…

Je vais faire en sorte de me rétablir vite et te remercierais comme il se doit par la suite, tu auras tout ce que tu voudras de moi ~

Malgré la maladie je retrouvais mon côté joueur déjà c’était bon signe pour un rétablissement rapide.

J’étais un vrai môme avec cette maladie, même si je gardais tout de même mon côté joueur interdit aux moins de dix-huit ans...En fait, je faisais limite de la concurrence en matière de beauferie à Duncan dans mon état actuel...Je suis vraiment vulnérable à cet instant et doutes de tout et perds ma confiance en moi me sentant juste comme une merde. Cela me fait donc du bien qu’elle me rassure à chaque instant. C’était ma future femme après tout...En tout cas, pour moi c’était une évidence qu’on était fait l’un pour l’autre et qu’on resterait ensemble jusqu’à nos vieux jours.

Sur la tête de Gimli ? Bon je n’ai vraiment rien à craindre alors. Tu l’aimes énormément cette mignonne boule de poil. Et moi aussi je l’adore d’ailleurs. Il est trop adorable et encore plus chou quand il se met en boule. C’est comme toi en fait, vous êtes aussi adorable l’un que l’autre qu’on a envie de passer notre temps à vous câliner. Ce n’est pas très pratique quand je suis malade...

J’adorais qu’elle s’occupe de moi. C’était bien la première à se soucier autant de mon bien être. Cela me faisait un bien fou mais me rappelait également que ma propre mère n’était plus là pour ce genre de chose depuis longtemps à présent. En tout cas, qu’elle mette en pause toute sa journée rien que pour rester avec moi et prendre soin de moi me fait chaud au cœur. C’est vraiment la perle rare, je n’ai plus aucun doute depuis longtemps, mais cette journée en est encore une preuve évidente à mon sens.

Héhé ! J’aimes que tu sois fier de mon cœur. Je ferais n’importes quoi pour toi.

Je finis par ricaner malicieusement tandis qu’elle change ma serviette. Lui faisant part du fait que j’avais des idées avec elle en tant qu’infirmière et que ça n’était pas du tout dans ce contexte-là.

Depuis que t’es là, ça va déjà mieux mon cœur.

Elle embrasse le bout de mon nez à défaut d’autres choses et pose ses mains sur mes joues tandis que je lui fais part que je lui donnerais tout ce qu’elle désirera de moi et je souris quand elle me fait savoir qu’elle aimerait un rendez-vous amoureux.

Oui mon cœur je me calmes promis. J’ai sommeil je vais dormir encore un peu pendant que tu vas chercher les médicaments. Et mille fois oui pour le rendez-vous. Passer toute une journée avec la femme que j’aime c’est quand tu veux mon cœur... dis-je fermant déjà les yeux tandis que je m’assoupis rapidement.

Je ronflotte déjà alors qu’elle n’ait pas encore partie. J’ai un sourire heureux sur les lèvres. Je rêve de nous plus âgé dans une grande maison avec une petite tête rousse qui court partout. Notre enfant avec Wini ? Je souris amuser et ravi de cette vie future et voulant que celle-ci se réalise. Je dors bien trente minutes voire une heure avant de me réveiller et de me redresser doucement clignant des yeux avant de me frotter ceux-ci et de bailler me sentant déjà moins fatigué et avec moins de migraines.

Je fais le tour de la pièce du regard et voit que Winifred n’est pas encore revenu. Je pars à la douche et me prends des vêtements de rechange étant en sueur. Ce n’est pas forcément bon de rester comme ça donc une petite douche me rafraichirait et les changes me permettrait de suer moins et de ne pas choper encore une merde en plus du virus que j’avais déjà…

Je dois bien admettre que j’ouvre un peu trop ma bouche quand je suis malade. Je me saoule moi-même. Que quelqu’un m’achève ou me mettre quelque chose dans la bouche pour que je la ferme, une chaussette ou peu importe quel truc du moment que je me tais. Je dois fatiguer Winifred à pas arrêter de causer comme ça. Je me fatigue moi-même c’est dire...En plus je dis que de la merde...Elle me parle de Gimli en même temps et je l’adore tout autant qu’elle. Enfin moins tout de même quand j’y penses...Ce serait limite le seul que je pourrais câliner sur les deux et qui ne choperais pas mon virus. J’ai envie de câlin…

Je finis par comprendre qu’il fallait que je me calme. Avec les bons mots ma chérie réussit à me faire plus ou moins taire. En tout cas, je me mettais à moins parler et lui promettre que je me remettrais vite.

Oui mon amour, j’ai hâte d’être de nouveau en forme pour te combler d’amour et de tendresse comme avant.

Je souris tandis que je m’assoupis quasiment aussi sec. Je suis totalement crevé avec cette maladie à la con. Pourvu que ça parte vite que je sois tranquille et me sente mieux. Je finis par me réveiller et aller à la douche. Je réfléchis me disant que Winifred était vraiment une femme incroyable. Et dévouée à mon être comme je l’étais au sien. Cela faisait plaisir de savoir qu’une personne pouvait autant tenir à moi au point de mettre tout le reste entre parenthèse malgré les responsabilités qu’elle pouvait avoir. Je l’aimais tellement.

Je finissais de me rincer quand j’entends le bruit de la porte s’ouvrir. Je l’entendis qu’elle était de retour avec de la soupe et je souris. Elle était déjà de retour autant dire qu’elle avait dû prendre les passages secrets et qu’elle avait dû potentiellement abuser de ses pouvoirs de préfète ~. Je sors de la cabine de douche et mets mes vêtements de rechange me disant que sortir à moitié nu ça ne le faisait pas même si j’en mourrais d’envie...Mais il faut savoir rester raisonnable surtout que je ne voulais pas qu’elle soit malade. Je sors finalement de la salle de bain.

Hey mon cœur tu es adorable, merci pour la soupe et les médicaments dis-je attendrit avant de voir la boule de poil sur le lit.

Je me rapproche vite fait pour être sûr et je rigole en me tournant vers Winifred.

Oh tu as ramené Gimli aussi c’est trop mignon. Je vois d’ailleurs qu’il ne let pas longtemps à trouver sa place et faire comme chez lui.

Je souris et embrasse sa joue avant de prendre l’assiette de soupe qu’elle m’a amené et me pose sur la petite table de la chambre afin de la manger. Je prends une première cuillère soufflant sur celle-ci avant de l’avaler et voit qu’elle me regarde.

Mon cœur ? Tu vas bien ? Quoi tu pensais me donner la becquée come tout à l’heure ? On peut faire ça si tu veux. On dirait presque que t’es jalouse de la cuillère ~

Elle pose et déballes tous ce qu’elle m’avait rapporté et je souris. Je l’aimais vraiment ce petit bout de femme. Elle était toujours là pour moi peu importe le contexte. J’en ferais évidemment de même pour elle, mais qu’est ce que ça faisait du bien de la voir agir comme ça sans rien attendre en retour à chaque fois. C’était vraiment la perle rare et j’étais bien content d’être celui qu’elle avait choisi malgré le panel de choix qu’elle avait. Même si elle ne le voyait pas elle avait clairement du succès.

Elle me sourit et je me dis qu’une douche ça faisait quand même grand bien. Je viens simplement l’embrasser sur la joue tandis que je me mets à table ayant faim. Cela allait déjà mieux du coup si j’avais envie de manger. Je finis par voir qu’il y avait un truc qui la chagrinait. Je la taquinais lui disant qu’elle était jalouse de la cuillère mais elle balaya d’un revers de main cette proposition tandis qu’elle croisait les bras et me fit savoir que les cheveux ça se séchait aussi et qu’il ne fallait pas que je me plaigne de tomber malade...Oups…

Désolé... dis-je faisant la moue d’un enfant qui venait de se faire gronder.

Je n’avais pas l’habitude qu’elle lève la voix sur moi comme ça mais c’était très excitant. Mon corps se réchauffait et je fermais les yeux me claquant mentalement. Je suis stupide. Stop Logan soit sérieux deux minutes tu es malade...Je souffle doucement pour reprendre mon calme doucement. Je fais ça pendant qu’elle va chercher une serviette et s’installes derrière moi afin de me sécher à l’aide de celle-ci. Je continuais de manger en même temps ayant double service finalement et adorant ça.

Je vais faire attention promis...

Elle a raison je dois prendre davantage soin de moi et faire attention. Notre lien s’était tant renforcé depuis le début de notre relation. Et depuis qu’on était ensemble on était encore davantage inquiet l’un pour l’autre. C’était adorable et peut-être parfois trop, mais c’était plus fort que nous. On avait toujours besoin de prendre soin de l’autre. De savoir en tout temps s’il allait bien ou non. Et on se comprenait rapidement. On avait même plus besoin de parler pour savoir ce que l’autre pensait généralement.

Elle finit de sécher mes cheveux et repart étendre la serviette afin qu’elle sèche elle aussi. Elle se met ensuite à mes côtés et vérifie mon front avant de reprendre son magnifique sourire comme j’aime.

Cela m’a requinqué oui. Cela m’a fait un bien fou.

Elle m’embrasse la joue et je souris d’un sourire radieux tandis que je finis ma soupe. Je viens embrasser sa joue moi aussi.

Merci de prendre autant soin de moi. Tu me rends si heureux mon amour. Tu es trop adorable quand tu es inquiète mais ne t’en fais pas je serais bientôt d’attaque. Regarde je vais déjà mieux vu que j’ai mangé toute ma soupe dis-je avec le sourire.

Je souris et va débarrasser l’assiette dans l’évier nettoyant celle-ci. Je reviens ensuite vers ma chérie pour lui faire un nouveau câlin ma tête finissant au creux de son cou.

C’est fou comment son ton sévère à le don de me faire me sentir coupable en deux secondes...Je comprends mieux pourquoi elle est préfète. Elle a quand même ça dans le sang. Bon j’imagines que ce n’était pas forcément facile pour elle. Mais j’étais content tout de même de voir qu’elle ne m’en voulait pas tant que ça et qu’elle m’engueulait surtout pour la forme car elle était inquiète plus que de raison quand il s’agissait de moi. C’était vraiment adorable, et je comprenais le ressenti ayant le même quand il s’agissait d’elle. Parfois, ma raison partait vraiment en live quand je m’inquiétais pour elle. Je l’aimais beaucoup trop…

Bon c’était cool finalement, je me sentais déjà mieux. Je ne savais pas à quoi c’était dû, si c’était les médocs, la douche, la sieste ou tout simplement parce que la femme que j’aimais comme un fou était près de moi. Mais le tout cumulé c’était un bon remède il faut croire. Je fais rapidement ma vaisselle une fois que j’ai mangé et me rends compte qu’elle n’a pas manger elle.

Pff, il ne pourrait rien contre moi. J’adores Alix mais il ne pourra pas t’aimer plus que moi impossible ! D’ailleurs mon cœur, j’ai mangé, mais ce n’est pas ton cas. Tu ne vas pas rester le ventre vide j’espères ? Je ne veux pas que tu t’oublies en voulant que j’ailles mieux, ok ?

On prend le temps de se câliner de manière simple et tendre. Cela me fait le plus grand bien d’être contre elle et de la sentir me caresser avec douceur et amour. J’aime chacun de ses gestes à mon attention et j’allais vraiment avoir beaucoup de mal à m’en passer. Heureusement, qu’on était dans la même résidence, on pouvait passer quand même la majorité voir toutes nos nuits ensemble l’un contre l’autre. Elle prend une couverture et nous couvre tous deux.

Demain je devrais à nouveau être totalement apte pour les cours. Aujourd'hui ma capacité de concentration était de l’ordre de celle de l’huître...Duncan, m’aura pris les cours. Il a beau être un dragueur invétéré, il est plutôt sérieux pour les cours quand même. Je rattraperais vite mon retard. Ne t’en fais pas pour moi...

Je commençais peu à peu à vouloir redormir...Je souris et regardais Wini.

Merci mon cœur. Je t’aime plus que tout Winifred. Je veux qu’on soit toujours ensemble... dis-je tandis que je finissais par m’assoupir de nouveau contre elle.

Je me sentais bien là au chaud dans les bras de ma moitié. C’était fou ce que l’amour pouvait nous rendre guimauve. Mais je n’en avais que faire de ce que les autres pouvaient bien penser de ça. Tout ce qu’il comptait à présent c’est qu’elle soit heureuse à mes côtés et qu’elle se sente bien. C’était tout ce que je désirais. Qu’elle soit heureuse et moi je le serais tant qu’elle l’était. La voir sourire, rire et profiter de la vie était l’essentiel. Je ne savais pas de quoi l’avenir serait fait mais je serais là pour elle à jamais.