Ma vie

Tout a commencé, pour elle en tout cas, à Londres. Née au sein d'un couple modeste de Moldus. Aveugle de naissance, son handicap, et bientôt des "phénomènes étranges" qui ne cessèrent de se multiplier au fil des années, d'abord anodins ou imputables à la fatigue puis de plus en plus évidents, créèrent une tension grandissante entre ses parents.
En particulier ses rêves, ou parfois ses cauchemars, dans lesquels elle disait voir des choses ou des gens, qui lui semblaient si réels, si concrets, qu'elle ne cessait de les évoquer. "Normal chez une enfant" direz-vous, mais si la plupart de ces rêves n'étaient que des songes, d'autres lui apprenaient des choses qu'elle n'aurait jamais du savoir. Comme le jour où ses parents la récupèrent en catastrophe dans des rues de la ville qu'elle n'avait jamais visité, après être partie sans prévenir à tâtons car elle voulait "dire aux gens qui habitent là-bas d'appeler les pompiers" alors qu'elle avait à peine trois ans.
Comme elle fut bien incapable de dire qui elle voulait prévenir, et où se trouvaient ces gens, paraissait totalement perdue lorsqu'ils la récupérèrent, ses parents se dirent qu'elle avait du faire un autre rêve un peu trop vivace, ou entendre grâce à son ouïe fine quelqu'un parler d'un incendie, ou qu'importe.
Leur avis changea quelque peu le lendemain, lorsqu'ils apprirent aux informations qu'un feu avait éclaté cette nuit-là, à quelques rues seulement de là où ils l'avaient retrouvée, et fait plusieurs morts.

L'anxiété ne cessa de gagner le couple dès lors, confronté à un phénomène qu'ils ne pouvaient se résoudre à expliquer, et redoutant toujours un peu plus le moment où leur aveugle de fille viendrait les voir pour leur parler de ses rêves bizarres. Après une longue et éprouvante année, son père commença à essayer d'exploiter son "talent", fantasmant ou délirant que sa fille pouvait voir l'avenir et espérait en tirer profit. Son espoir le plus fou était qu'elle puisse voir le ticket gagnant du loto, mais les choses ne marchaient pas comme ça.
Tout ce que la pauvre enfant pouvait faire, c'était s'excuser de le décevoir à chaque fois qu'il la secouait comme un bananier, exigeant toujours plus une clarté qu'elle n'avait pas, d'autant plus que nombre de ses visions n'en étaient pas, simples rêves d'une toute jeune enfant, ou n'avaient jamais pris la forme que ses yeux aveugles pouvaient comprendre.
Le comportement de son compagnon provoqua de nouvelles tensions avec la mère de la fillette, qui se retenait difficilement d'en faire autant parfois, et le dernier clou fut enfoncé lorsqu'à l'aube de ses cinq ans, la gamine tira la manche de sa mère - un mauvais signe, car alors elle les regardait toujours avec ses yeux blancs et disait quelque chose qu'il ne fallait pas entendre - et lui demanda quand est-ce qu'elle leur présenterait "Grégoire", ce monsieur qui était très gentil avec elle.
Seulement sa mère ne connaissait aucun Grégoire, mais elle fut bien incapable d'en convaincre son conjoint, dès lors persuadé qu'elle le trompait. La petite fille regretta longtemps d'avoir ouvert sa bouche alors, car il ne se passa presque plus un jour sans que ses parents ne s'enguirlande copieusement, et souvent de plus en plus fort.

Un jour, ça finit par craquer, et son père jeta sa mère à la porte en lui hurlant d'emporter "cette abomination inutile qu'elle lui avait pondu" avec elle. Sa génitrice la jeta littéralement dans la voiture et roula durant des heures, sans que la fillette n'ose seulement prononcer un mot ou bouger, les cris de son père la meurtrissant et noyant toutes ses pensées.
Ils arrivèrent aux abords d'une grande forêt, aux airs presque sauvages, quand la voiture s'arrêta enfin. Sa mère l'arracha quasiment de son siège et la traîna plus qu'elle ne la guidait dans les bois, ne tardant pas à déverser tous ses reproches sur la malheureuse qui ne comprenait rien de ce qui se passait.
Le dernier souvenir qu'elle aura de ses parents biologiques, et peut-être le seul qu'elle gardera toute sa vie, est celui de la gifle magistrale que lui flanqua sa mère en lui criant qu'elle aurait mieux fait de ne jamais exister et de dégager.
La douleur cuisante à sa joue et les larmes qu'elle versa des heures durant n'aidèrent ne purent rien faire pour empêcher sa mère de l'abandonner.

Des presque deux mois qu'elle passa dans la forêt, à s'écorcher les mains et les pieds en rampant dans ce milieu totalement inconnu, elle ne garda qu'un souvenir aussi flou qu'un cauchemar auquel elle refuse de penser, et dont l'ombre de la peur, la faim et la détresse planeront sans cesse sur elle.
Elle faillit se noyer, en voulant boire à une rivière dont elle ne pouvait pas estimer la les dangers. En s'approchant du cours d'eau, elle glissa sur une roche traîtresse et tomba tête la première dans le courant, qui s'il était assez paisible, n'en était pas moins un péril supplémentaire pour une fillette aveugle, déboussolée, exténuée et ne sachant pas nager. La chance se présenta à elle sous la forme d'une épaisse racine, plongeant dans l'eau, et à laquelle elle put s'accrocher de justesse alors qu'elle commençait à boire la tasse, mais la laissa transie sur la rive.
L'unique réconfort dans cette triste histoire, c'est qu'ils étaient au cœur de l'été, et même la nuit les températures étaient douces.

C'est un garde forestier qui finit par la retrouver, non sans un profond étonnement et se dépêcha de la sortir de là pour lui donner à manger et des soins d'urgence, plusieurs plaies s'étant infectées. Il la conduisit ensuite à la police, où elle reçut un traitement plus efficace, et où ils essayèrent de savoir ce qui lui était arrivé.
Mais rien à faire. La petite aveugle restait recroquevillée, prostrée dans son coin, les genoux ramenée contre sa poitrine et le menton posé dessus, et refusait de dire quoique ce soit, secouant vigoureusement la tête ou décampant jusqu'à un autre coin dès qu'on lui posait une question ou la touchait.
Les cris et les insultes de ses parents continuaient à résonner dans sa petite tête, et elle avait très peur de ce qui lui arriverait cette fois si elle parlait d'eux, ou pire, si elle les "revoyait". Alors elle se taisait.

Les recherches ne donnèrent rien. Personne n'avait déclaré sa disparition, nul ne l'avait vu dans plusieurs département à la ronde, et impossible de dire qui elle était ou d'où elle venait puisqu'elle refusait de parler, et sa cécité seule n'était pas suffisante pour l'identifier. La bonne nouvelle au moins, c'est qu'elle se remettait bien de son errance dans les bois, et montrait un féroce appétit. Toute nourriture qu'on lui présentait était aussitôt engloutie, comme si on risquait de la lui voler, où que c'était la dernière chose qu'elle mangerait.
Après trois semaines de soins et d'efforts, tandis qu'elle reprenait du poil de la bête mais refusait toujours de répondre aux questions, ils la déposèrent finalement à un orphelinat où elle put retrouver un peu d'interactions sociales et d'éducation. Et découvrir la bagarre également. Étant la nouvelle arrivée, et aveugle, quelques-uns plus grands qu'elle voulurent la "bousculer un peu", en particulier au moment des repas, et découvrirent alors une furie, prête à griffer, mordre et hurler pour protéger son quignon de pain -et si possible, escamoter celui de son voisin - et les premiers temps furent... mouvementés.
Mais après quelques semaines, la bande qui voulait l'embêter finit par vouloir l'intégrer, impressionnée, et l'un des enfants, un peu plus rusé que les autres, réussit même à l'amadouer avec plus de nourriture. Sceptique et distante, hantée par le traumatisme qu'elle craignait de revivre chaque nuit, elle accepta malgré tout, encore plus effrayée à l'idée de se retrouver à nouveau seule. Elle s'accommoda petit à petit à son "groupe d'amis" qui lui apprenaient des tours, des blagues - et développa un goût prononcé pour les farces - et la protégeaient même lorsque d'autres voulaient l'embêter.
C'était le premier pas pour remonter la pente, et qu'est-ce que ça faisait du bien, même si ses "spectres" continuaient à la hanter. Elle ne parla toutefois jamais de ses "rêves", à personne.

Elle ne répondait toutefois jamais au nom qu'on lui apposa à son arrivée - Jane, comme le veut la tradition - tandis que ses amis l'appelaient "Blinky" à cause de son regard particulier. Elle s'accommoda plutôt bien à son surnom, et commença même à rire de son handicap, prenant goût à multiplier les blagues à son sujet au grand dam de leurs victimes. Sa préférée durant plus de six mois fut l'excuse "Désolée, j'ai rien vu !" lorsqu'elle couvrait l'un de ses camarades en train de faire une bêtise. Elle aimait également faire semblant de pleurer à chaudes larmes, attirant l'attention en faisant croire que quelqu'un l'avait fait tomber, pendant que sa petite bande en profitait pour jouer leurs tours pendables.
Elle y resta plusieurs années, durant lesquelles son "gang" changea de visages à mesure que la chance trouvait un foyer à ses amis mais que de nouveaux orphelins venaient, si bien qu'elle finit par se retrouver à la tête de sa petite équipe de roublards.
"Blinky la fripouille" s'était bien accoutumée à cette nouvelle vie, redoublant de malice les jours où ses songes recommençaient à la troubler, et qui aurait pu continuer durant un moment. Elle s'amusait presque - autant qu'elle en ressentait le besoin - à dissuader les "parents potentiels" de s'intéresser à elle, n'ayant aucun mal à passer pour une folle ou une sale gosse dès qu'on l'approchait, et ne parlons même pas du sort qu'elle réservait à ceux qui voulaient la prendre en pitié. Sa plus belle réussite fut d'escamoter les clés de voiture d'une éventuelle mère et de la faire courir après dans la moitié de l'orphelinat en enchaînant les passes avec son petit "gang".
Après plus d'une heure et demie à courir après les amis de la petite, elle finit par réaliser qu'ils ne faisaient que jongler avec un trousseau en plastique, et que les véritables clés étaient très rapidement revenus en possession de l'aveugle qui avait pu s'amuser de la scène sans se fatiguer. Bien sûr, on leur passa un énième savon, mais ça ne les empêcha pas de considérer la journée comme l'un de leurs plus beaux succès.

C'est au cours de sa neuvième année que son destin dévia à nouveau de son chemin. Un couple - les Wang - se présenta un jour à l'orphelinat et semblaient chercher un enfant très particulier. Ils dépassèrent rapidement la plupart des "candidats habituels", et s'intéressèrent bientôt à la petite aveugle, de très près. Détestant être la cible de ce genre d'attention, "Blinky" ne tarda pas à faire son numéro habituel de petite peste. Celui semblant tout juste amuser les deux adultes, elle poussa le vice jusqu'à tenter son petit tour de pickpocket. Mais alors qu'elle était certaine d'avoir trouvé la bonne poche, impossible de mettre la main sur les clés, et pour cause : Monsieur Wang les lui montrait, depuis l'autre côté. Ou elle s'était magistralement trompée, ou ils étaient des entourloupeurs plus doués qu'elle.
Puis, Madame Wang se pencha sur elle, chuchotant pour qu'elle seule l'entende "Tu es une enfant... très spéciale, n'est-ce pas ?". Ce à quoi l'intéressée répondit évidemment d'un sourire narquois "Je ne vois pas de quoi vous parlez."
Mais loin de s'agacer, ils insistèrent, et cherchèrent à savoir si elle n'était pas au courant de phénomènes... étranges, du moins de l'avis des autres. Des objets qui bougeaient sans que personne ne les touche, des choses qui disparaissent ou apparaissent sans raison, ou des rêves par exemple qui se seraient réalisés.

D'un seul coup, son assurance insolente s'effrita, et opta bientôt pour la fuite alors qu'ils évoquaient des sujets qui ne lui rappelaient que trop de très, très mauvaises choses. Mais ils insistèrent, patiemment, discrètement, et assuraient non seulement qu'ils la comprenaient, mais aussi qu'ils pouvaient l'aider. Bien sûr, cela ne faisait qu'accroître la panique de la fillette, qui avait tout fait pour éviter de penser à ces "mystères" mais ils continuèrent à essayer de la rassurer.
La peur gardait malgré tout le dessus, et leur insistance ne cessait de la paniquer, la plongeant dans un état que les amis de la petite aveugle ne lui connaissaient pas. Inquiets pour elle, ils demandèrent aux Wang d'attendre tandis qu'ils allaient lui parler, essayant de la convaincre que ce couple avait l'air gentil et que ça serait formidable pour elle de trouver à son tour une bonne famille.
De fil en aiguille, tout le monde la poussant dans cette direction, elle accepta avec toutes les réserves du monde de lui suivre, nommant un nouveau "chef de bande" tout en promettant à ses nouveaux parents qu'elle ne manquerait pas de leur faire regretter leurs paroles mielleuses s'ils faisaient quoique ce soit de travers.

Si elle s'était attendue à ça ! Les Wang étaient deux sorciers, des vrais. Ils étaient venus la chercher car l'un de leurs amis de longue date travaillait au Ministère de la Magie, et avait perçu plusieurs fois une "manifestation magique non-autorisée" dans la région, peinant à localiser la perturbation et n'affinant que très lentement sa recherche au cours des années, à chaque fois que le "signal" apparaissait. Un orphelinat se trouvant dans la zone la plus petite qu'il put déterminer, il ne tarda pas à comprendre qu'un enfant magique non-identifié ou accompagné s'y trouvait, et appela ses amis, qui voulait un nouvel enfant, pour qu'ils s'occupent de ça.
Cela faisait beaucoup à digérer pour elle, d'un seul coup, d'autant qu'elle fut plus difficile à convaincre que prévu puisqu'ils ne pouvaient pas simplement lui montrer la magie, mais après quelques efforts supplémentaires le doute n'était plus permis.

Dans sa nouvelle famille, elle n'était pas fille unique. Elle avait désormais une soeur, de quatre ans son aînée et un frère de un an son cadet. Ils l'accueillirent plutôt bien, l'aidant à rattraper ses lacunes sur les leçons élémentaires et sur le monde magique, ce qui n'était pas de trop. ses nouveaux parents firent également de leur mieux, s'accoutumant autant au handicap de leur nouvel enfant que de son caractère... particulier et sa forte tendance à l'isolement, qu'ils combattirent en restant toujours disponible pour elle.
Ils lui donnèrent également un nouveau nom, un vrai : Schala. Son "frère et sa soeur" s'amusèrent à l'appeler encore régulièrement Blinky, l'aidant à accepter sa nouvelle identité. Ses farces plurent rapidement à son cadet, et elle ne manqua pas d'en créer de nouvelles avec lui.
Les mystères de sa vie expliqués, et sa situation stabilisée, un nouveau quotidien se mit en place jusqu'à ses onze ans, où les merveilles de la magie la surprirent une fois de plus lorsqu'elle reçut une lettre - en braille - de Poudlard qui l'invitait à rejoindre ses bancs, comme sa "soeur" l'avait fait avant elle.

Une fois équipée comme il se doit, elle prit le train, et rejoignit la légendaire école de magie. Ce nouvel environnement, ses règles, ses traditions, la fascinèrent autant qu'elles pouvaient l'ennuyer, et ne l'empêchèrent nullement de redevenir une petite farceuse au caractère bien trempé, à l'appétit presque désespéré - on lui reprocha souvent d'encore plus manquer de manières qu'un Français à table - et qui s'intéressa de près à exploiter la magie, année après année, pour sublimer ses tours de malice.
Elle surprit notamment dans les cours de sortilèges et aux applications en duel, compensant sa cécité par sa réactivité et ses ruses - quoiqu'elle termina plus d'un combat en tombant de l'estrade à cause d'un pas de trop - et si elle passionna dans un premier temps pour les cours de plantes et potions, quelques séjours à l'infirmerie la fâchèrent définitivement avec. Une plante allergène manipulée à main nue, une vapeur toxique inspirée trop fort pour être identifiée, une mandragore dont le cri lui fit tourner la tête malgré le casque... avoir des sens sur-développés fut parfois un handicap plus lourd que la cécité.
Les cours de vol de la première année furent aussi une catastrophe. Si elle se faisait plus facilement obéir de son balais que d'un chien, elle succombait à une terreur panique dès lorsque ses pieds quittaient le sol, et toute sa classe se souviendra longtemps du hurlement qu'elle poussa, du décollage à l'atterrissage, et des efforts conjugués de trois personnes afin de vaincre sa crise de tétanie et lui faire lâcher son balais.
Ses succès en métamorphoses furent aussi très mitigés. Relativement douée, elle parvenait à faire changer de forme sa cible, mais n'ayant aucune idée de l'aspect qu'elle devait lui donner, obtenait toujours un résultat... disons inédit. Elle s'endormit plus d'une fois en cours d'astronomie et se moqua bien des réprimandes.
Elle se tourna vers la Divination et l'étude des runes pour ses cours optionnels, dès la 3e année, espérant mieux comprendre et maîtriser son "don" et s'y ennuya assez souvent, si bien qu'elle chercha plus souvent à tourner le cours en jeu. L'observation des feuilles de thé devint alors une séance de divination d'après son goût et son odeur, et la lecture des lignes de la main était propice à inventer tout et n'importe quoi. Elle regretta cette dernière facétie lorsqu'elle vit défiler la moitié de sa classe sur la durée d'un semestre pour lui demander si elle voyait "s'ils allaient trouver l'amour, réussir leurs examens, et tout ça" et finit par serrer plus de mains qu'une poignée de porte. Parce que dans le lot, il lui arrivait de dire la vérité - ou du moins ce qu'elle voyait - pour essayer de se débarrasser de ses "clients les plus réguliers" (elle envisagea même de monter sa propre boutique de voyance pour gagner quelques pièces, mais un professeur lui fit comprendre que ce serait une mauvaise idée) et ça ne fit que renforcer sa réputation.

Depuis ses premières semaines à Poudlard, elle n'a cessé de gagner en assurance, en détermination... et en insolence. De plus en plus à l'aise avec la magie et son environnement si particulier, elle est de plus en plus ingénieuse dans ses roublardises, et s'ennuie de plus en plus facilement du quotidien, en particulier dans cet âge difficile qu'est l'adolescence.
Elle travaille aussi depuis des années sur un sort pour transformer temporairement un document normal en braille, afin d'avoir plus facilement accès aux connaissances immenses à disposition à Poudlard. Elle cherche aussi, se passionnant toujours plus pour le duel, à adapter, personnaliser, ou inventer de nouveaux sorts qui pourraient l'aider à prendre l'avantage malgré - ou grâce - à son handicap dont elle continue à rire. Elle tente aussi de développer un sort d'écholocalisation, à la manière des chauve-souris, mais son résultat le plus probant jusqu'à maintenant fut un horrible sifflement strident émanant de sa baguette.
Elle n'hésite pas à l'occasion essayer de causer quelques pagailles dans les autres maisons, des fois que ça puisse provoquer un effet "boule de neige" sur des mésententes qui pourraient faire perdre quelques points aux concurrents. Alors méfiez-vous dans les couloirs, si vous croisez une petite brune de 4e année, aux cheveux longs et aux yeux blancs. Elle est plutôt sympa... mais ne sait jamais.

Le Questionnaire du Choixpeau

1 - Quel est votre élément préféré ?
La Terre. Un sol sûr, solide et surtout stable, y'a rien de tel.

2 - Quelle est votre matière préférée ?
Les sortilèges et la DCFM. Par contre, vous pouvez vous garder vos cours de potions.

3 - Vous avez une heure de pause, que faites-vous ?
S'il fait beau, probablement une sieste au soleil. Sinon j'irais sans doute chercher un truc à grignoter ou faire une farce à quelqu'un...

4 - Quel est votre animal fantastique préféré ?
J'aime bien les Sphinx. Enfin une bestiole qui n'est pas jugée sur son apparence et avec laquelle on peut causer !

5 - Quel est votre sort préféré ?
Petrificus Totalus. Les gens se plaignent souvent de mes farces, pourtant j'ai l'impression qu'il arrive qu'elles les laissent... de marbre !

6 - Quelle est votre plus grande qualité ?
Probablement ma capacité de concentration et un cerveau que j'aime à penser performants, qui me permettent de réagir et m'adapter même en duel... Enfin, le plus souvent.

7 - Quel est votre plus gros défaut ?
Mon manque d'entrain ! Si quelque chose ne m'intéresse pas, j'évolue quelque part entre l'ennui profond et l'apathie totale lorsque j'y suis confrontée. Et puis on dit que j'ai une tendance à être un peu lunatique, y paraît. Et je serais un peu trop malicieuse au goût de certains, mais c'est de l'ignorance !


8 - Quel métier désirez-vous faire ?
Euuuh... Histoire de répondre quelque chose, je dirais "duelliste professionnelle" ?

Qui es-tu ?

On veut en savoir un peu plus sur toi, sur tes passions, etc...

Ton avis sur le forum ?

Il est très chouette ! Très complet, et pourtant simple et clair, tout ce qui faut pour avoir envie de s'y intéresser. Et c'est pas peu dire de ma part, car habituellement j'ai plutôt tendance à fuir les forums "académie/école", mais celui-ci m'a vraiment tenté.
Sinon comment je suis tombé dessus... hé bien après plusieurs années à voir mes tentatives de faire du rp tomber à l'eau (forum qui décolle pas, un autre qui tourne mal, un troisième qui ferme juste après mon arrivée...) j'ai fini par refaire une recherche de forum récemment, et en tombant sur ce beau morceau ici, je me suis dit "bah allez, pourquoi pas ?"
Sinon j'espère ne pas en avoir trop fait, ou au contraire pas assez... S'il y a un soucis, hésitez surtout pas à le signaler !

Un mot sur ton personnage ?

Bah euh... je voudrais bien avoir l'occasion de le jouer, et pas galérer ou me faire carrément flouer comme toutes les autres fois depuis plusieurs années... siouplaît !
Ah oui, et si possible, je voudrais qu'elle possède la Particularité Magique de : "Voyant", merci !