On avait commencé enfin la nouvelle année. Les fêtes de noël avaient été tout sauf très reluisantes en définitive. J’avais été comme bien des fois seul, vu que ma mère bossait comme une tarée et Chizu m’avait quitté quelques temps avant les fêtes. Vous allez me dire mais pourquoi ? Vous formiez un si joli couple ? Pourquoi, hein ? Apparemment, c’était de ma faute…J’avais tendance à chercher du regard une autre personne sans arrêt et je parlais plus de cette autre personne qu’autre chose quand j’étais avec elle. Du coup, Chizu avait fini par me dire stop parce qu’elle n’en pouvait plus. Pour elle, j’étais non pas amoureux d’elle mais de la femme dont je parlais sans cesse.

Si vous saviez dans l’état dans lequel j’étais à cette annonce. Elle m’a quitté et au final, j’étais certes triste et bouleversé, mais je ne savais pas bien si c’était parce qu’elle m’avait quitté ou parce qu’elle m’avait fait réaliser qu’en effet j’avais des sentiments pour cette autre personne dont je parlais sans cesse. Je ne pensais pas cela possible concrètement. On a toujours été de supers amis, je ne l’ai jamais regardé romantiquement parlant, ou du moins c’était ce que je pensais.

Mais après que Chizu m’a mis le nez dans mon caca, pour parler poliment, je me rends compte qu’elle n’a pas tort. Et cela me terrifies. J’ai peur de perdre cette personne qui m’est si chère à présent que je suis conscient de tels sentiments à son égard. Je fais vraiment pitié. Comment j’ai fait pour ne pas m’en rendre compte plus tôt ? En plus, elle avait connu une rupture elle aussi il y a peu. Je ne voulais pas me ramener la bouche en cœur en mode, bon ben on est seul tout les deux on se met ensemble wesh ?

Elle va me dégager dans mes cages à vitesse grand V moi qui vous le dis. Mais je crois que le plus stupide dans tout ça c’est que j’ai cette réflexion là maintenant durant l’un des matchs de Quidditch d’ouverture de la saison et que je me prends un souaffle en pleine gueule ce qui me fait faire une embardée contre les poteaux des buts avant que je ne finisse au sol ma tête pissant le sang. Je m’évanouis tandis que je dois également avoir un bras cassé. Je suis vraiment trop con…

On m’emmène bien sûr à l’infirmerie d’urgence, parce que je ne me suis pas loupé comme un débile et je finis dans un lit de l’infirmerie, dans un état déplorable et encore inconscient. J’espère que personne ne viendra me voir car clairement je n’ai pas envie que quelqu’un me voit dans cet état pitoyable. J’ai envie de voir des gens, et surtout une personne en particulier, mais elle est bien occupée en ce moment, et ça ne valait vraiment pas la peine d’arrêter ce qu’elle faisait pour moi. Elle faisait beaucoup de bien à cette école après tout.

Winifred…je plaisantais encore y a peu me disant que ça aurait été plus simple que je tombe sous son charme alors qu’en fait ça avait toujours été le cas…

Mise au point sans opportunités d'échappatoire

Les mois sont passés et les fêtes aussi. J’ai longuement hésité à rentrer à la maison. J’avais envi de passer du temps avec ma famille, mais je ne voulais pas devoir me justifier sur ma rupture durant le mois de novembre avec Rajani. Il n’y avait rien à en dire de plus. Surtout que j’allais avoir le droit au regard de pitié de ma cousine qui dit « encore un qui n’a pas voulu de toi ». Cela a suffit à m’aider pour prendre ma décision. Je suis restée donc pour les fêtes à Poudlard. On était peu nombreux, mais c’était tout aussi bien. En plus, j’avais pu passer du temps avec Logan, même si je trouvais qu’il agissait bizarrement depuis sa rupture avec Chizu.

J’ai essayé de savoir un peu plus sur la question, mais il ne m’en a pas trop parlé. Evitant le sujet. En plus, il y a la rumeur de Peeves qui sous-entend qu’il y avait quelqu’un d’autre. JE ne pouvais pas y croire, mon Logan ? Infidèle ? N’importe quoi. Enfin ce n’était pas ce que Peeves disait non plus. Je n’y crois pas. Je deviens comme tous ceux qui déforme les dires de quelqu’un.

En tout cas, je me dis que Peeves n’a peut-être pas tort. Il me cache quelque chose. Parce qu’il m’a évité depuis.  Au début, je pensais que c’était parce que j’étais trop insistante par rapport à Chizu. Pourtant, même quand j’arrêtais de lui poser des questions, il ne me parlait presque pas. Durant la fête du nouvel an, il a passé plus de temps à discuter avec Ducan et Conor que moi. J’ai l’impression d’être à nouveau, il y a deux ans en arrière, quand il est passé au cursus universitaire, me laissant seule. On c’était promis de ne pas prendre nos distances et c’est lui qui m’ignore.

Quand je pense à lui en ce moment, je passe par différent sentiments que je ne comprends pas. Il me manque et j’ai envi de le voir et après quand je le vois rire avec les autres et m’accorder à peine un regard, j’ai envi de lui mettre une baffe. D’ailleurs, j’ai longtemps hésiter à aller voir le match de ma maison. Juste pour dire, que non je ne l’ai pas vu jouer et que je ne voulais pas. Mais c’était faux. Je voulais être là malgré tout.

C’est pour cela, que je me suis retrouvais dans les gradins, lors de son accident. Je me suis mise à crier quand j’ai vu le cognard le frapper en plein visage. Mon cœur a manqué un battement avant de battre de plus en plus vite. Le choc a l’air violent. Je ne regarde que lui au sol par terre. Je suis terrorisée. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je vois ce genre de chose arriver lors d’un match. Mais là, ça concerne Logan. Il est rapidement évacué et remplacer par un autre joueur. Les gradins oubli vite l’incident, mais pas moi. JE quitte a toute jambes les lieux afin d’aller directement à l’infirmerie pour être sur que tout vas bien.

Il me faut du temps pour quitter les gradins et descendre la tour. Logan doit déjà être à l’infirmerie. Je presse le pas et cours même jusqu’au château. Bordel ! Je ne m’étais pas rendu compte que le terrain était aussi loin de l’école. Je ne m’arrête à aucun moment sur le chemin, même quand je passe les portes. Je monte les marches du hall quatre à quatre pour arriver vite devant l’infirmerie. C’est à ce moment-là, que je m’arrête et reprends mon souffle. Je peux voir Logan allongé dans un lit et personne à l’horizon. Je m’avance doucement vers lui, partager entre l’inquietude, la colère et le soulagement.

Tu es un crétin Winchester…

JE me retourne en entendant un bruit derrière moi. Il s’agit d’un infirmier que je ne connais pas. Cela doit être le remplaçant d’Henry.

Que faite vous ici Mademoiselle ? A moins que nous ne soyez malade, vous ne pouvez pas rester.
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Je m’avance vers lui et le salue avant de sortir mon insigne de préfète en chef.

Excusez-moi, je suis préfète et élève à Poufsouffle. J’ai assisté à l’accident de Monsieur Winchester, alors je suis venue.

J’essaye d’avoir la maitrise de ma voix. Et cela fonctionne. Il m’inspecte un moment, de haut en bas avant d’hocher la tête et de me laisser rester. D’ailleurs cela semble l’arranger, puisqu’il doit partir vers les sous-sols pour demander de l’aide au professeur de potion pour Logan. Il me demande si je peux le surveiller et j’accepte volontiers. Je finis par m’assoir sur une chaise à coté de son lit et pose ma tête sur les draps. Je soupire et caresse la main valide de Logan.

Dernière édition par Winifred C. Fawley le Dim 31 Jan - 23:34, édité 1 fois

J’avais vraiment du mal. Voir que même quand je pensais pouvoir ne pas voir Wini durant une période elle avait décidé pour je ne sais quelle raison de rester durant les fêtes de noël. On avait donc passé encore du temps ensemble. Cela ne me dérangeait pas d’habitude mais j’avais vraiment beaucoup de difficultés à passer outre ce que j’avais réaliser et j’avais peur que ça change tout entre nous. Winifred était une femme merveilleuse qui méritait le meilleur et je n’étais qu’un crétin à qui elle avait ouvert les yeux sur un amour qui n’était que poudre aux yeux finalement. Car c’était la seule dans mon cœur. Passer du temps avec elle était génial tout en me faisant mal car je ne savais pas où j’en étais et j’avais besoin qu’on s’éloigne le temps que je mette mes idées au clair. Je savais cependant, que ça devait lui faire du mal et je ne savais pas comment faire pour bien faire.

Surtout qu’elle revenait souvent sur le sujet Chizu pour savoir ce qu’il s’était passé et je ne pouvais décemment pas lui dire qu’en fait j’étais amoureux d’elle et que quand elle rentrait dans mon champ de vision je ne voyais qu’elle. Et également quand elle n’était pas avec moi je parlais constamment d’elle…Comment j’avais pu passer à côté d’un truc aussi énorme ? Je suis vraiment con, non ? Fin faut être aveugle quoi. Et il a fallut que Chizu me le dise pour que je le comprenne. Je suis vraiment nul quand il s’agit d’amour, il n’y a pas un guide pour les nuls ?

Surtout que Peeves c’était fait plaisir avec les rumeurs. Et merde comment il avait su qu’une autre femme faisait de l’ombre à Chizu ? Je devais passer pour quelqu’un d’infidèle en plus. Enfin, si c’était ça le plus gros souci. Je n’en avais tellement rien a faire de ma réputation à l’heure actuelle…Je me demandais surtout si je devais le dire à Wini ou non. Je ne voulais pas la perdre, je venais de rompre et elle, elle devait certainement penser à Rajani vu comment ça avait été très sérieux entre eux. Et puis faut être honnête. Je ne suis rien face à Rajani. Un pauvre petit gardien des jaunes qui venait d’avoir un putain d’accident de jeu à cause de toutes ses pensées parasites durant le match…

Je finis par bouger dans mon sommeil d’ailleurs et de reprendre conscience avec la réalité un mal de crâne carabiné comme compagnie. J’avais un étau à la place de la tête c’était sympa…Je finis par regarder un peu partout autour de moi pour voir que j’étais à l’infirmerie et voit Wini la tête sur les draps tandis qu’elle caressait ma main valide. Je la regardais ne faisant pas plus de bruit pour qu’elle ne sache pas encore que je fusse réveillé. J’avais besoin d’organiser un minimum ma pensée afin de savoir ce que j’allais lui dire. Elle allait sûrement m’engueuler comme il faut, je le pressentais. Je n’avais pas fait assez attention et j’allais en entendre parler…

Je me sentais vraiment comme une merde de l’avoir traité de cette façon. L’éviter comme je l’avais fait n’était vraiment pas cool de ma part. Surtout qu’en plus on avait dit qu’on se rapprocherait de nouveau comme avant. Je ne tenais pas ma promesse à l’heure actuelle et c’était vraiment n’importe quoi. Mais si elle était là ça voulait dire que malgré mon comportement de connard, elle était quand même venue assister au match ? Elle avait vu ce qu’il m’était arrivé ? Merde je vais vraiment passer un sale quart d’heure…

Je finis par soupirer un peu plus fort et regardais toujours Winifred.

Tu ne devrais pas être là Wini. Ce n’est pas mon premier accident, je survivrais. Tu as certainement mieux à faire.

Oui je suis un connard. Je veux qu’elle reste. Je veux qu’elle me dise qu’elle aussi elle ressent des sentiments pour moi. Mais c’est bien trop idyllique pour que cela ne se passe comme ça. Il vaut mieux qu’elle m’oublie et qu’elle trouve quelqu’un qui prendra soin d’elle. Je ne mérite pas d’être son meilleur ami. Eva s’occupera mieux d’elle en tant qu’amie. Quelque part, j’aimerais continuer à être son confident mais je ne pense plus être capable d’assumer ce rôle. Pas alors que je ressens des sentiments aussi forts à son égard. Je me suis voilé la face tant d’années, c’est risible…Qui plus est je la rends certainement malheureuse depuis ma rupture avec Chizu. Elle mérite bien mieux que ça… Je ferme les yeux pour essayer de me reposer me disant que mes paroles devraient suffire à lui faire savoir que ce serait mieux qu’elle parte.

Je me demandais vraiment à quelle sauce j’allais être mangé. Car faut être honnête elle devait se demander pourquoi je me comportais comme ça et vu que j’étais alité, elle allait profiter de ma vulnérabilité pour me soutirer des réponses. Je la connais, elle n’est pas méchante, mais têtue et elle voudra savoir pourquoi. Ce que je comprends très bien car dans son cas je serais certainement pareil. Je m’étais vraiment mis dans une situation compliquée d’un coup. Tout ça parce que j’étais bien trop perdu dans mes pensées pour me concentrer sur un match. Chose qui ne m’était jamais arrivé avant. J’avais déjà eu des accidents ou autre mais jamais parce que j’étais distrait et encore moins aussi conséquent. Je ne m’étais vraiment pas loupé…

Je lui fis savoir que j’étais réveillé finalement et minimisé les dégâts lui faisant savoir qu’elle pouvait reprendre son travail de préfète bien plus important que ma personne soi dit en passant. Elle me regardait de manière sévère et retire sa main de la mienne pour croiser les bras sur sa poitrine semblant mécontente, ce que je pouvais très bien comprendre. Après tout, je lui disais ni plus ni moins de s’en aller alors qu’elle était venue jusque-là.

Ca arrive c’est les risque du métier. Demain je serais de nouveau en pleine forme et j’aurais plus de bobo. Tu es venue alors…

Je soupirais en fermant les yeux.

J’aurais préféré que tu ne vois pas ça.

Je sens bien son regard de colère sur moi tandis que je ferme les yeux. Je minimise trop les choses pour elle. Elle finit par me faire savoir que de toute façon je n’avais guère le choix de la supporter ne pouvant pas faire autrement vu mon état.

C’est vrai. Je suis un dur à cuire, ça va aller. Tu te fais trop de soucis.

Cela faisait clairement un mal de chien et ça ne tiendrait qu’à moi qu’elle prenne soin de moi, mais ce n’était pas son rôle. Elle était et resterait ma meilleure amie. Ou en tout cas, ne dépasserait jamais ce stade à mon grand damne…Je finis par rouvrir les yeux et voit dans ses pupilles magnifiques différents sentiments que je n’avais pas l’habitude de voir quand c’était moi qui étais face à elle, mais j’imagines que je l’avais clairement mérité.

Je ne vois pas de quoi tu parles. On se voit juste moins souvent ce n’est pas la mer à boire non plus. Et St Lucas tu t’y ai habitué tu n’as pas vraiment eu le choix.

Elle continue d’être gentille et de me sourire bien que je ne sois pas particulièrement chaleureux avec elle. Pourquoi ? Pourquoi elle fait ça ? Pourquoi elle ne peut pas simplement mal réagir ?

Je te l’ai dit ça ira, juste des égratignures…J’ai beaucoup trop de choses en tête sûrement à cause de ça que j’ai été distrait. Ne t’en préoccupes pas, je ne veux pas t’embêter avec ça.

J’aurais préféré lui dire que ça ne la concernait en rien mais ça aurait été tellement faux…

Tu devrais reprendre tes activités, tu as sûrement plus important à faire que de rester à mon chevet. Je suis un crétin après tout. Ce n’est pas très important ce qu’il peut m’arriver.

Après tout, j’avais l’habitude de vivre avec de l’indifférence. Ma mère ne se souciait plus de moi depuis très longtemps à présent. J’avais tout ce que je voulais matériellement parlant, j’étais forcément heureux. Je doutais que Wini laisse passer ça comme je la connaissais. Elle allait m’engueuler comme il fait, mais si je continuais à être indifférent peut-être passerait-elle à autre chose ? Je ne savais pas. C’était tellement compliqué. Lui dire ne me faisais pas particulièrement peur, c’était la conséquence qui en découlerait qui me terrifiait. Si elle ne voulait plus me voir ça me briserait. Alors que si je la dégoûtais là maintenant peut-être que ça m’aiderait ? Je crois que je suis surtout très con…Je réfléchis n’importe comment. Plus j’y penses et plus je me dis que c’est vraiment mal et que je ne dois pas réagir comme ça.

Je la regarde me disant qu’elle ne mérite pas ça. Cette femme mérite le bonheur. Je suis paumé, je ne sais plus ou j’en suis et c’est elle qui ramasse. Je suis le pire…

Je vois qu’elle commence à perdre patience face à mes dires. Je sens que la tempête arrive et je ne sais pas si c’était vraiment ce que je voulais en définitive. Ce serait peut-être mieux qu’on mette les points sur les i. Rien de tel que la colère pour nous y aider, non ? Tu parles j’essayais de faire le mec qui n’en a rien à faire mais je n’y arrivais juste pas. Je ne sais juste plus comment me dépêtrer de cette situation qui part clairement en sucette. Je l’aime et je lui fais du mal. Comment je peux faire ça ? C’est stupide, ça ne me ressemble pas…

J’ai jamais dit le contraire, et encore crétin, je trouve le mot un peu faible…

Là je ne valais pas mieux que son connard d’ex à l’heure actuelle. Ressaisis toi Logan. Tu ne peux pas lui faire ça. Tu lui dois des explications. Elle a le droit de savoir même si ça change tout entre vous. Tu es en train de la briser là…Je vois son visage changé d’expression en tout cas et la colère fait parti omniprésente de son visage. Je sens que son corps est tendu comme un arc, signe qu’elle est prête à exploser à tout moment et la première phrase qui sort de sa bouche par la suite est comme un coup de poignard planté droit dans mon cœur. Ce n’était pourtant rien à côté de la douleur que je lui avais infligé. Et pourtant c’était horriblement douloureux de l’entendre dire ça.

Oui, elle avait raison, je l’abandonnais parce que je n’assumais pas d’être amoureux d’elle. Parce que j’étais bien dans notre routine de meilleurs amis et que ses sentiments n’avaient pas leur place entre nous. En tout cas, j’en étais persuadé. Pour moi, elle ne pouvait pas ressentir la même chose, comment le pourrait-elle honnêtement ? Je n’ai jamais été aussi antipathique avec elle de toute ma vie. Chaque mot qui sortait de ma bouche envers elle était comme un millier d’aiguilles que je me plantais dans le cœur.

Quand je finis par lui dire que je n’étais pas important elle me fit savoir que j’avais raison et là encore je sentis une douleur insoutenable dans mon cœur. Je sens la colère transpirer de chacun de ses pores et elle détourne le regard en fermant les yeux. Elle est à bout, et je vais prendre très cher c’est clair. Cela ne fait plus aucun doute. Winifred, est toujours des plus gentilles, mais quand tu lui fait du mal, elle devient méchante et j’allais en faire les frais. Un moindre mal vu ce que je la faisais vivre depuis décembre…

Je…

Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si véhémente. J’étais surpris d’à quel point elle était furieuse. Je savais qu’elle allait être en colère, mais celle-ci dépassait largement n’importe quel pronostic.

Je…tu…

Je n’arrivais pas à aligner une phrase tellement j’étais surpris. Merde ça partait beaucoup trop loin là. Je suis le pire des abrutis… Elle finit par croiser mon regard et sa phrase me fait l’effet d’un coup de poing dans l’estomac. J’en perds mon souffle. Je la regardais applaudir et voyait très clairement sa déception dans son regard. Je serrais de toutes mes forces les draps de ma main valide. La douleur était trop forte, de savoir qu’elle devait certainement me détester à présent me faisait un mal de chien.

Je fermais les yeux afin d’essayer de penser à autre chose mais non. La douleur dans ma poitrine face à ce qu’il venait de se passer était beaucoup trop intense. Des larmes commencèrent à couler le long de mes joues.

Je suis tellement désolé Wini…

Je respirais doucement et tournais ma tête vers elle ouvrant de nouveaux les yeux.

Tu me détestes certainement à présent…Je fais jamais les choses comme je devrais les faire. Je vais te dire le pourquoi Chizu m’a quitté.

Je soupire.

Je ne l’ai pas trompé, mais elle s’est rendu compte que ce n’était pas d’elle dont j’étais amoureux. Et elle avait tout à fait raison en définitive.

Je la regarde me disant que je n’aimais définitivement pas quand on se disputait. Et c’était ma faute ce qui était en train de se passer. Tu m’étonnes qu’elle fût déçue et en colère, j’étais moi-même en colère contre ma stupidité et ma lâcheté. Je ne savais même pas si elle en avait encore quelque chose à faire de moi après ce qu’elle venait de me dire, mais après tout je lui devais bien une explication.

Il semble que je me sois voilé la face depuis de nombreuses années à présent…

Finalement, je ne pouvais rien dire face à sa colère. Que pouvais-je répliquer ? Elle avait tellement raison de toute façon. J’ai toujours été là pour elle, et du jour au lendemain, j’ai mis une distance incommensurable entre nous. Un vrai gouffre infranchissable qui la énormément fais souffrir, je comprends à quel point maintenant. Je n’étais pas le seul à souffrir autant de cette distance, mais moi je l’avais fait exprès et qu’elle, elle avait seulement pu subir.

Une fois finit d’applaudir mon comportement de connard, elle finit par tourner les talons, déjà bien décidée à quitter cette pièce, mais j’avais préféré lui donner des explications avant de ne plus la voir de manière définitive. Quand je finis par m’excuser elle se retourne et explose une nouvelle fois, ce que je comprends totalement. J’avais bien compris qu’elle se retenait de pleurer et moi je finis par fondre en larmes alors que toute cette situation était de mon fait. Y avait de quoi péter un câble.

Je sais, pourtant tu as le droit de savoir…Et je sais que je t’ai ignoré, mais si tu veux savoir la vérité j’ai eu autant mal que toi à cause de cette distance que je nous imposais.

Je la vois fondre en larmes car elle ne tient plus et j’ai l’impression que mon coeur s’émiette en mille morceaux. Je n’ai jamais supporter de la voir pleurer à cause d’autres gens lui faisant du mal. Mais cette fois, c’était moi qui provoquais ses larmes. Comment j’ai pu faire une chose pareille à la femme que j’aime ?

Je respire difficilement à travers mes larmes qui continuent de couler tandis que je lui fais finalement savoir la raison de ma rupture avec Chizu. D’ailleurs elle semble me dire que j’allais enfin cracher le morceau. Ce n’était clairement pas ce qu’elle voulait je pense mais ça avait très clairement été le déclencheur de tout le reste. Donc on devait en passer par là.

Je vois qu’elle reste attentive à mes dires, ne me coupant pas et séchant maladroitement ses larmes car elle avait trouvé le moyen de se griffer avec sa bague dans l’entreprise tellement elle était énervée. Je finis par me taire voulant savoir ce qu’elle pense de tout ça.

Nan, ça n’a rien à voir ! Je sais très bien que tu n’es pas comme ça !

Je fermais les yeux me pinçant l’arête du nez. Je finis par la regarder de nouveau tandis qu’une fois finit de tourner en rond elle s’installe de nouveau sur le lit à mes côtés. Elle en devenait même vulgaire. Je ne l’avais jamais vu parler comme ça avec qui que ce soit. Signe que j’avais vraiment merdé dans les grandes largeurs. Rattraper un truc pareil c’était mort et je pense que peu importe ce que je dirais ça ne changerais rien. Mais elle voulait des explications alors elles les auraient tant pis pour les conséquences, on était trop loin à présent pour reculer.

Parce que je te vois plus comme ma meilleure amie. Parce que tu as toujours été plus. Il a fallu que je rompe avec une femme que je pensais aimer pour comprendre que ce n’était pas elle l’élue de mon cœur. Que ça ne l’a jamais été. Parce que je te cherche constamment du regard. Quand j’étais avec elle, je parlais constamment de toi. J’ai voulu mettre de la distance entre nous parce que je n’arrive plus à réfléchir posément en ta présence. Chaque geste entre nous n’a plus la même symbolique…

Je ferme les yeux respirant doucement tandis que mon cœur continuait à battre frénétiquement dans ma poitrine.

J’ai commencé à penser que ce serait peut-être mieux que tu me détestes parce que je ne te mérites clairement pas. Je ne suis qu’un crétin qui a peur des conséquences d’une potentielle déclaration. J’ai toujours voulu ce qu’il y a de mieux pour toi, que tu sois heureuse et ces derniers temps je n’ai clairement pas bien agi envers toi. Je suis le dernier des derniers parce que j’ai peur que notre relation change si je te dis que c’est toi que j’ai toujours aimé…Je suis tellement désolé de t’avoir fait autant de mal. Finalement, si je n’étais pas né plusieurs personnes n’aurait pas eu à souffrir de mes conneries… dis-je dans un souffle.

J’allais sûrement me faire hurler dessus, me faire peut-être même gifler mais tant pis j’avais enfin réussi à dire tout ce que j’avais sur le cœur.

Mon discours n’a aucune logique quand j’y penses. J’étais bien trop perdu dans mes émotions pour me rendre compte à quel point j’avais été stupide de m’éloigner d’elle. Ce n’était clairement pas la solution. Bien que je sente qu’elle aurait bien pris la parole à plusieurs reprises elle ne le fait pas. Je lui parle enfin après ces semaines de silence et d’absence, qu’elle était prête à attendre que j’aie fini pour parler à son tour.

Je sais très bien qu’elle n’est pas du genre à me juger ou autre et qu’elle aurait attendu d’avoir ma version des faits pour Chizu avant de dire ou faire quoique ce soit. Je la connaissais bien, trop bien peut-être. Elle est tellement différente de d’habitude pourtant. Je ne l’avais jamais vu comme ça, si en colère au point de dire des vulgarités. Généralement, son langage était bin plus soutenu et respectueux si bien que j’en avais été très étonné sur le coup. Je ne m’attendais clairement pas à un langage si fleuri venant d’elle…

Au fur et à mesure de mes paroles, je vois bien qu’elle semble complètement perdue sur le coup. Elle semble ne pas y croire, comme si ça n’avait aucune logique. Quelque part il était clairement le cas que ça n’avait pas de logique. En tout cas, mes actions par rapport à mes sentiments n’en avaient aucune. Je n’avais pas du tout fait ce qu’il fallait pour lui montrer. J’avais eu peur de le lui faire savoir. Je ne voulais pas qu’elle ne me rejette ou me détestes parce que mon cœur avait décidé qu’elle était plus qu’une amie.

Je l’aimais et en même temps me détestais de lui avoir fait du mal. J’aurais dû lui dire plus tôt. J’aurais dû lui faire part de la raison pour Chizu bien plus tôt quitte à ce qu’elle ne m’en veuille sur le coup. Là j’étais aller bien trop loin avec elle. Si je ne la perdais pas définitivement, c’était vraiment un miracle en soi. Je finis par dire que ne pas être né aurait effacé bien des souffrances mais avant même de comprendre ce qu’il se passe ma tête finit par regarder à gauche tandis que ma joue devient brûlante. Pourquoi me direz-vous ? Parce qu’elle venait de me gifler face à ma dernière phrase. Je passe ma main sur ma joue la caressant doucement pour apaiser la brûlure de la gifle tandis que je tourne ma tête en sa direction vu qu’elle a repris la parole.

Sans moi ? Tu quoi Wini ? Tu n’aurais clairement pas souffert. J’ai merdé…J’aimerais tellement que tu puisses me pardonner…

Je vois qu’elle est en train de réfléchir à son geste et elle fond en larme pour une raison qui m’est obscure. Elle enroule ses bras autour de ses épaules et se lève brusquement du lit en reculant. Mais elle se prend la chaise et finit au sol.

Wini !

Avant même de m’en rendre compte mon corps à bouger de lui-même ne supportant pas de la voir au sol. De peur qu’elle se soit fait mal mon corps à réagit d’instinct mais dans l’état actuel des choses je me suis surtout rétamé comme une merde au sol. Tant pis, je rampe jusqu’à elle malgré la douleur qui parcoure tout mon corps.

Winifred, regarde-moi, tu vas bien ?

De ma main valide j’essaye d’attraper la sienne et j’y arrive au bout de deux reprises.

Dis moi qu’il ne va pas falloir que je te prête mes plâtres ? dis-je voulant détendre l’atmosphère.

Je ne savais clairement pas si c’était le moment, mais j’étais prêt à raconter n’importe quoi pour qu’elle daigne me dire quelque chose même si c’était pour m’insulter comme du poisson pourri.

Je vois qu’elle semble vraiment mal en point. Il semblerait qu’elle se soit emmêlé les pieds dans la chaise. J’espérais qu’elle ne se soit pas fait d’entorse ou autre. Tout ça à cause de moi et ma connerie. Cette femme était vraiment trop bien pour moi. Je tombe rapidement pour aller voir si elle va bien me fichant pas mal de la douleur que je pouvais ressentir à cet instant. Elle seule comptait vraiment à l’heure actuelle. C’était ma première priorité. Qu’elle aille bien ou en tout cas que je fasse au mieux pour réparer tout le mal que je lui avais fait. Tant pis si je devais me rouler dans la boue ou pire encore.

Elle évite mon regard et je ne saurais dire si c’est une bonne chose. Je ne pense pas, mais j’essayes quand même de la ramener vers moi. Elle continue de pleurer et ça me brise de plus en plus le cœur. A peine vais-je réussis à prendre sa main qu’elle la retire de la mienne comme si je l’avais brûlé. Cela faisait vraiment mal. C’était ce qu’elle avait ressenti durant tout ce temps, cette distance, ce gouffre juste sans fin…

Elle pose ses mains a plat sur mon torse et je me dis qu’elle veut me repousser pourtant il ne se passe rien. Elle me fait savoir que je suis con.

Je suis très con oui. Beaucoup trop con…

Elle s’agrippe à mon haut de Quidditch tandis qu’elle ferme les yeux surement pour essayer de calmer ses idées et ses émotions pour s’éclairer un peu les idées. Je n’avais aucune idée de si elle ressentait possiblement la même chose que moi. Mais j’en doutais fortement. J’étais important pour elle, mais à ce point-là ? C’est vrai que quand on y pense on s’entendait vraiment bien, et on arrivait souvent à savoir ce que l’autre voulait sans même avoir besoin de parler…Mais est ce qu’elle en était au point où elle voulait m’embrasser comme elle a pu le faire avec Rajani par le passé ? On était clairement différent lui et moi.

Je n’étais même pas du tout comme lui en fait. Il était bien plus charismatique que moi, semblait plus sûr de lui aussi. Je faisais pâle figure comparée à lui. Peut-être pour cela que j’avais voulu épargner mes sentiments à Winifred. Difficile de me trouver quoique ce soit d’intéressant par rapport à son ex, non ? J’entendais Wini respirer de plus en plus fort. Elle réfléchissait c’était sûr et elle finit d’ailleurs par me donner une bribe de parole.

C’est ce que je me suis dit. Que ce serait sûrement plus simple pour toi…Je ne voulais pas t’infliger le fait de devoir me rejeter. Je ne suis rien par rapport à ton ex.

Elle continue de pleurer tandis qu’elle croise mon regard. Elle finit par lâcher d’une main mon haut et caresser ma joue. Je frisonne de tout mon être. Mon corps réagissait vraiment de fou avec elle. Sa main sur ma joue ce n’était pourtant pas grand-chose. Elle semble s’en vouloir de la gifle qu’elle m’a donné.

Ne t’en fais pas Wini, cette gifle ne me fera jamais aussi mal que ce que je t’ai fais subir ces derniers temps. C’est un moindre mal. Pourquoi ? Parce que je ne te mérite pas Winifred. Tu es une femme merveilleuse. Et j’ai totalement merdé, j’ai été stupide de penser que de m’éloigner de toi pourrait m’aider à y voir plus clair. Le seul moment où je suis bien et où je me sens à ma place c’est avec toi…

Je n’ai pas le temps de finir ma tirade que le nouvel infirmier débarque et nous demande ce qu’il s’est passé. Il vient vite vers moi et m’aide à me relever.

Non aidez là elle d’abord, moi ça peut attendre !

Pourtant il ne m’écoutait pas me remettant dans le lit tandis que Wini lui fis savoir qu’elle était tombée et que je l’avais suivi par réflexe ce qui était totalement vraie. Une fois que je suis de nouveau sur le lit aussi confort que nécessaire, il va vers Wini afin de lui faire un bandage au niveau de la cheville. Il nous laisse de nouveau seuls ensuite tandis qu’il sort pour aller chercher un livre dont il aurait besoin à la bibliothèque pour quelques herbes apaisantes supplémentaires.

Je me sens comme une merde car je suis sortie avec une fille bien qui s’est rendu compte à ma place de mes sentiments. Comment je peux t’avouer ce que je n’ai pas su voir de moi-même durant tout ce temps ? Je me sens tellement minable…Depuis que je suis né je ne me suis jamais senti à la hauteur pour quoique ce soit. Là encore ça se vérifie, je n’ai pas été à la hauteur de ton amitié et je ne suis pas non plus à la hauteur pour le reste. J’ai failli à mon rôle de gardien aujourd’hui…Je ne suis qu’un incapable…

Finalement, j’avais récupéré la monnaie de ma pièce, vu comment j’avais agi. C’était birn fais pour ma gueule. Ma mère m’en voulait pour ce qui s’était passé avec mon père, alors que je n’avais jamais rien fait pour ça. Et depuis, elle se contentait de subvenir à mes besoin matériels ou financier mais il n’y avait pas l’affection dont j’avais toujours voulu. Je l’avais trouvé avec Wini. Mais il semblait que j’allais de nouveau la perdre…

Je ne sais pas si je devais vraiment me comparer à Rajani car après tout on était vraiment différent tous le deux. Chacun ses défauts et ses qualités, mais c’était plus fort que moi. Après tout, il avait été en couple avec la femme que j’aime forcément que j’allais me comparer à lui. Au final, comme elle l’avait précisé elle-même j’étais plus au niveau de son précédent ex encore plus qu’au niveau de Rajani. Autant dire que j’avais touché le fond du fond…

Wini me fit savoir que je devais arrêter de me dévaloriser. Mais c’était plus fort que moi. Même si beaucoup de gens ne me le disait pas en face elle n’était pas la première déçue de moi. Je voyais qu’elle semblait vraiment ne pas aimer que je fasse ça. C’était vraiment adorable de sa part, mais un peu culotté quand on sait qu’elle est également l’une des premières à manquer de confiance en elle et à se dévaloriser… Enfin ce n’était pas vraiment le moment de lui dire ce genre de choses. Elle allait vraiment finir par me lapider sur la place publique.

En tout cas, c’était certainement ça qui avait fait qu’elle m’avait giflé, mais je savais qu’à peine son geste exécuter elle s’en voulait déjà malgré le fait que je le mérite clairement. Et je lui fis savoir qu’elle n’avait rien à se reprocher. Elle avait raison sur toute la ligne et j’étais un vrai débile de ne pas avoir fait les choses comme il fallait. J’ai beau être nul en amour j’aurais dû savoir que ce n’était pas comme ça que je devais m’y prendre…

L’infirmier nous interromps et m’aide alors que pour moi c’était surtout elle qu’il fallait regarder. Moi j’étais clairement plus à ça prêt. L’infirmier ne voulait cependant rien entendre et me remit dans mon lit comme il put avant de s’occuper ensuite de Wini l’installant sur un lit à côté de moi et lui bandant la cheville. Il nous laisse de nouveau seuls et j’en profites pour reprendre a parole et avec étonnement elle me jette un coussin sur le coin du nez. Enfin, elle a essayé mais ça finit sur mes jambes. Et son regard se plante dans le mien sévère.

Wouaw, elle est vraiment ultra furieuse là…Elle m’interdit carrément ? En tout cas, elle me fait savoir que je parle comme ça de moi lui fait bien plus de mal que la distance que je nous ai imposés. Ah ouais… C’est un peu suréagit non ? Enfin, pour une meilleure amie c’est pas un peu too much ? J'en sais rien putain, mais je ne sais pas, elle est vraiment furax là…

Je…je suis désolé… ?

Je l’avais jamais vu hurler autant. Elle m’aurait dit ta gueule ça aurait eu le même effet vu le ton qu’elle avait. C’était fou ça. Je ne l’avais jamais vu en colère pour de vrai en fait et de savoir qu’en plus c’était à cause de moi, je me sentais vraiment mal. Je me cacherais bien dans un trou de souris là…Je la regarde me disant qu’elle avait été celle qui m’avait ouvert les yeux sur ce que je pensais être de l’amour pour Chizu mais au final ce n’était pas le cas. Je pouvais comprendre sans mal ce qu’elle devait penser. C’était vraiment trop compliqué l’amour. J’aurais mieux fait de rester tranquille dans mon coin…Je dis ça, mais Wini est tellement adorable que je n’aurais pas pu ne pas la rencontrer.

Je souris face à ce qu’elle me dit par la suite.

Oui…

Que pouvait dire à part acquiescer à ses dires ? Elle avait raison. Je la vois se déplacer sur son lit pour se redresser elle a l’air d’avoir mal. J’espère vraiment que ce n’est rien de grave…Elle finit par reprendre la parole parlant plus doucement cette fois.

Je te donnerais tout le temps que tu veux Wini. J’accepterais ta décision peu importe ce que tu décides. Je ne te force à rien et n’obliges à rien non plus. Tu es importante pour moi aussi… Et je vais arrêter de me dévaloriser si ça peut t’aider à aller mieux.

Je continue de la regarder tandis qu’elle soupire et finis par me regarder. La voir dans un tel état à cause de moi. Si je pouvais je me foutrais des baffes, mais mon état est déjà bien assez compliqué pour que je n’en rajoutes.

Tout ce que tu veux. Je te donnerais, le temps l’espace et tout ce que tu désireras de moi…

L’infirmier revint à ce moment-là et s’approcha de Wini. Il lui défit le bandage et lui appliqua un baume d’herbe apaisante avant de rebander et de lui mettre une attelle qui lui permettait de marcher et de mettre sa chaussure sans problème.

Vous pouvez désormais y aller Miss Fawley. N’en faites pas trop, laisser votre cheville un peu rehausser quand vous dormez, continuer à mettre le baume et ça devrait le faire d’ici deux jours. Ne vous inquiétez pas trop pour Winchester il se remettra vite, d’ici demain il devrait être de nouveau en pleine forme.

Elle allait sûrement partir du coup, après tout pour mettre de la distance entre nous c’était logique comme chose à faire. Cela nous ferait du bien à tous les deux le temps de remettre de l’ordre dans nos idées…Et pour moi de trouver un quelconque moyen de me faire pardonner auprès d’elle. Je ne savais pas si c’était possible, mais j’allais essayer. Qui ne tentes rien n’a rien.