Ma vie

LIENS PRINCIPAUX
Christina Lena Jaegan, dite « Tina »
Ma sœur jumelle, mon identique, mon opposée, mon âme. Indubitablement l’être le plus précieux en ce monde, le plus cher à mon cœur. Une fois, une unique fois, j’ai cru la perdre à jamais. & jusqu’à ce que son souffle revienne, mon cœur se mourrait déjà à petit feu, témoin & victime de la plus atroce des souffrances. La vie, lorsqu’elle-même n’en possède plus l’étincelle, ne vaudrait guère la peine d’être vécue je le crains. Que le monde serait triste sans elle pour partager mon chemin ; du berceau jusqu’aux étoiles.

Jasper Solal Black
Mon époux, mon aimé, mon éternel, mon âme sœur. Une évidence dès le premier jour, pourtant il nous aura fallu bien du temps pour nous apprivoiser vraiment, pour franchir les caps d’une relation dont les prémices avaient été si vite semées. Un amour fort, confiant, que nul ne saurait ébranler ni remettre en doute, à l’épreuve de toutes les difficultés que le passé ou l’avenir ont su & pourraient encore nous opposer. Il est mon repère, ce chêne inébranlable qui saura toujours me retenir, que je saurai toujours soutenir.

Tommen Jasper Black
Mon tout petit, mon bébé, mon secret. La plus grande blessure de mon âme, à n’en pas douter. D’aucuns diront qu’il s’agit là du cycle de la vie, parait-il qu’une grossesse sur quatre finit ainsi. Est-ce une raison pour étouffer sa peine, taire ses sentiments? Parce qu’il n’a pas respiré, faut-il pour autant croire qu’il n’a pas existé? Le nier, n’est-ce pas pire souffrance encore que d’en porter le deuil?

ENFANCE
« Derrière ces murs je sais qu'il y a la mer, des papillons, un grand livre ouvert ♪ »

Je suis née à Azkaban, sur les pierres glacées & poussiéreuses d’une cellule isolée. En avance de quelques minutes sur ma jumelle, dont les cheveux étaient aussi immaculés que les miens étaient d'ébène. J’étais déjà discrète à l’époque m’a-t-on dit. Ce sont ses pleurs à elles, vigoureux, qui alertèrent les gardiens de notre existence, & les menèrent à nous prendre des bras de notre génitrice révulsée. Par quoi, je l’ignore, nul n’en a jamais fait mention devant nous. Jessica Pierz purge une peine à perpétuité depuis que les Aurors lui ont mis la main dessus, quelques jours après la bataille de Poudlard, & la marque sombre sur son avant-bras tout comme les maléfices horribles qu’elle leur envoya pour se défendre n’avaient laissé aux chasseurs de mages noirs aucun doute sur son allégeance… & ses injures, aucun doute sur son souhait de poursuivre l’œuvre infâme de son maître. Sa grossesse, nul n’en avait eu connaissance jusqu’à notre venue au monde. Peut-être même qu’elle-même l’ignorait. A ma connaissance, elle n’a jamais livré le nom de notre géniteur. En ai-je cure? Pas vraiment, en réalité. Tout comme je n’ai cure d’elle. Elle peut bien pourrir à Azkaban encore des décennies durant que je ne m’en émouvrais pas. Je ne veux rien avoir à faire avec elle… Ni même que mon nom soit associé à elle d’aucune manière que ce soit. La seule chose qui me reste d’elle, c’est ce prénom que je rejette.

Les familles manquaient pour les orphelins de la guerre, elles manquaient plus encore pour les enfants de Mangemorts tels que nous. La solution de laisser ces rejetons de prisonniers aux mains de moldus était de loin la plus simple pour nous permettre de nous épanouir sainement, sans être cible de trop de sévices dues à nos racines que nous n’avons pas choisies. C’est ainsi que Tina & moi-même, âgées de trois mois à peine, fûmes confiée à un cracmol de sang-mêlé & son épouse moldue initiée par ses soins à l’existence du monde sorcier. Deux personnes merveilleuses qui nous ont donné tout ce que les aléas de la Vie leur avait interdit d’offrir à une descendance biologique. Avec tout leur amour, ils nous ont offert foyer & protection, veillant sur nous comme sur la prunelle de leurs yeux. Nous fûmes moquées tout de même, à l’école moldue, pour la chevelure immaculée de ma sœur jumelle. Isolées mais jamais seules, car nous étions deux, & fortes ensembles. Rien de comparable à ce que nous aurions pu connaître si nos camarades avaient été des petits sorciers conscients de nos origines… Sans parler de leurs parents. Les nôtres ne nous ont jamais caché ce qu’il en était ; nous savions où nous étions nées, ce qu’était notre génitrice, & le droit de questionner nous a toujours été laissé. Nous ne l’avons jamais fait. A quoi bon?

Sans beaucoup de surprise, nous avons manifesté nos premières magies dans l’enfance. Si notre père adoptif aurait pu s’en effrayer, s’en sentir peiné ou aigri après n’avoir jamais eu la chance de se découvrir lui-même des pouvoirs, il n’en fut absolument rien. Il démontra une grande fierté, & beaucoup de joie. Rien ne lui fit plus plaisir que nous accompagner toutes deux sur le Chemin de Traverse quelques années plus tard pour préparer notre première rentrée à Poudlard, guidant notre mère émerveillée par cet univers étrange & magnifique qui allait très vite nous entraîner loin d’elle pour le meilleur. Un bel avenir s'ouvrait à nous, de belles rencontres certainement aussi, & tout un monde nouveau que nous avions tant & tant attendu. Notre impatience, à Tina & moi-même, n'avait point de limite & nous faisait trépigner de plus en plus à mesure qu'approchait ce fameux 1er septembre 2010. Sentiment largement partagé par ce garçon aux incroyables yeux d'émeraude & son ami d'enfance qui partagèrent leur compartiment de train avec nous, se perdant autant que nous dans d'interminables palabres emplies de rêveries & d'enthousiasme.

L'école de Poudlard, telle que nous la découvrions ce jour-là au sortir du Poudlard Express, respectait toutes les promesses que nos esprits d'enfants avaient imaginées, & plus encore. Oui, tout allait au-delà, bien au-delà de nos espérances, & nous qui avions toujours été perçues comme un peu étranges, moquées, isolées par nos camarades de l'école moldue... Nous nous épanouissions enfin, papillons d'ébène & d'ivoire déployant nos ailes avec une euphorie inégalée ; elle avec autant de chaleur & d'énergie que moi de réserve & de précaution. Comme toujours, nous nous complétions à merveille, chacune parant aux difficultés ou faux-pas de l'autre, chacune aidant la seconde à mieux trouver sa place & se développer en toute tranquillité, en toute liberté.

ADOLESCENCE
« Elle, métamorphomage? Nàn, nàn. J'crois qu'c'est juste un sort. T'sais, pour qu'on la confonde pas avec sa sœur. »

Rapidement, nous nous révélions bonnes élèves. Assidues, pas forcément excellentes partout mais curieuses de tout, avec des points forts similaires mais des intérêts divergents ; dès nos premières années, nous affirmions deux objectifs très différents. & alors que beaucoup de nos camarades n'avaient pas même commencé à envisager des idées d'avenir, elle clamait vouloir être Auror, & moi Guérisseuse. Dans cette optique, elle intégrait dès que possible le club de duels, alors que je dévorais tous les livres de médicomagie traînant dans les rayonnages de la bibliothèque tout en m'efforçant d'aider les infirmiers dès que ceux-ci daignaient m'en donner l'autorisation.

Si cette certitude vite acquise aurait pu nous mener à focus sur des matières clefs, & à choisir sans mal nos options en troisième année, il en fut tout autrement. Être limitées posa un véritable dilemme, tant notre envie de découvrir toutes ces matières sans exception était grande. Finalement, nous décidions d'un commun accord d'écarter l'Etude des Moldus pour garder la Divination. Finalement notre curiosité sur le point de vue des sorciers sur le monde nous ayant vues grandir put tout de même être un peu satisfaite, en écoutant nos camarades ayant choisi cette matière parler de leurs cours.

L'année de nos seize ans fut pivot à plusieurs égards, pour nous comme pour l'un de nos meilleurs amis, Jasper Black ; ce garçon qui avait partagé son compartiment lors de notre tout premier voyage à bord du Poudlard Express. De tristes évènements avaient eu lieu durant l'été précédent notre 5ème année à Poudlard, par chez lui... Comme chez nous. Un terrible accident de voiture avait emporté nos parents, Theo & Jenna Jaegan, alors qu'ils rentraient après nous avoir déposées à King's Cross. Ce 1er septembre 2014, nous venions sans le savoir de dire au revoir à nos parents pour la toute dernière fois. A peine descendues du train que nous repartions déjà assister aux obsèques. Pour quelques jours seulement, d'une peine immense & d'une terrible solitude, perdues au milieu de proches de nos parents que nous n'avions pour la plupart jamais vus, ou plus depuis longtemps.

Pour la toute première fois, le retour à Poudlard n'estompa pas nos troubles, ne mit pas un baume instantané à nos cœurs. Le sentiment d'égarement demeura, tout comme nos vagues à l'âme, & nous plongions avec une ardeur redoublées dans nos études comme pour oublier tout le reste. Dans cette solitude extrême, cependant, je finis par réaliser que nous n'étions pas seules. Un autre se terrait, le plus loin possible des regards, plus encore que Tina & moi. Plus respectueux que quiconque de notre besoin d'isolement bien qu'il ait veillé à nous faire connaître son soutien ; cependant, ce n'était pas tout. Quelque chose le tourmentait, j'en étais persuadée. Grâce à cette inquiétude, cet œil que je gardais sur lui depuis le premier jour, le premier regard, je m'extirpais de ma propre peine. Pendant que Tina éprouvait plutôt le besoin de s'agiter & rire, j'occupais mes propres pensées à observer Jasper, à demeurer à ses côtés, à lui tendre la main en silence. M'inquiétant de son teint pâlissant à vue d’œil, des cernes creusant des fosses sous ses yeux ternis d'un épuisement sans nom.

Un soir, il disparut sans crier gare. & j'angoissais comme jamais, tant & tant que même Tina ne sut que faire pour m'apaiser. Au plus profond de moi, sans oser l'admettre, je crois que j'avais déjà compris. Le lien cependant, ne se ferait qu'en cours de Divination le surlendemain, face au calendrier lunaire sur lequel nous travaillions depuis la semaine précédente. Jasper venait tout juste de reparaître le matin même, plus épuisé & solitaire que jamais. Il n'avait depuis accepté de partager qu'un unique regard à mon intention, un regard se voulant à la fois rassurant, & presque suppliant. Somnolant sur le siège à côté de moi, il ne vit pas l'étincelle de doute, d'interrogation passer dans mes yeux.

Comme il l'avait espéré, je ne posais aucune question. M'efforçant de le soutenir en silence, de lui offrir mon affection qui n'avait jamais été si peu ambiguë & qui ne l'avait jamais autant troublé, y répondant & l'esquivant tout à la fois. Je partageais mes doutes à ma jumelle ; & elle me soutint, & m'aida dans toutes les recherches que j'entrepris alors, sans souffler mot à quiconque de nos investigations à quiconque. Pas même au principal concerné, ou à son ami d'enfance. Les lunes suivantes confirmèrent notre thèse & infirmèrent celle du hasard. Alors, nous passions des recherches à la pratique. Comme à chaque étape de ma vie, Tina m'accompagnait dans ces démarches complexes que j'avais entreprises, progressant à mon côté, triturant cette magie avancée au même rythme que moi. Lorsqu'enfin, après de longs mois de travail, nous commencions à des premiers résultats prometteurs, je me décidais enfin à prendre ce virage qui changerait une fois encore nos vies, pour le meilleur cette fois-ci peut-être.

Le sachant souvent seul sur les rives du Lac Noir au crépuscule, je l'y rejoignis un soir de fin d'hiver, m'installant près de lui. Rassemblant mon courage avec une timidité peu coutumière, je formulais enfin ces mots qui me brûlaient depuis ce jour où l'hypothèse était née, quelques huit mois plus tôt. Son visage marqué de fatigue se décomposa & passa en un temps record par moult états, allant de la peur panique à l'incompréhension, puis à une émotion vacillante emplie d'une forme d'espoir noyé de remords alors que je poursuivais, doucement. Il était loup-garou. Je le savais, je l'avais compris, mais je n'avais pas l'intention de fuir ; peu importait combien il tenterait de me repousser. Je l'aimais, bien trop pour le laisser se morfondre, bien assez pour demeurer à son côté quoiqu'il arrive. Pour vouloir l'aider & le soutenir. Pour apprendre par cœur la recette du Tue-Loup, pour avoir déjà découvert mon Animagus, pour commencer déjà à apprendre à me transformer. Ce soir-là, nous échangions notre premier baiser, dans l'ombre d'un saule pleureur.

INDÉPENDANCE
« J'ai demandé à la Lune, & le Soleil ne le sait pas ♪ »

Dans les jours qui suivirent, son sourire timide & sa confiance tranquille revinrent peu à peu, d'abord à mon intention seule, puis s'ouvrant à son ami & à Tina... & enfin, au reste de Poudlard. Bien qu'il tentait encore un peu de me dissuader de poursuivre le projet Animagus, il ne repoussait désormais plus mon affection bien au contraire. Nous passions le plus clair de notre temps ensemble, avec son ami & ma chère jumelle, ou parfois juste tous les deux. C'est l'esprit bien plus léger que nous passions nos BUSEs quelques semaines après, puis que nous nous promîmes de nous retrouver le plus souvent possible durant l'été. Ce fut plus facile à dire qu'à faire, Tina & moi-même étant hébergées par des amis moldus de feu nos parents, mais nous nous débrouillâmes comme nous pouvions.

Le projet Animagus aboutit enfin au milieu de notre septième année, & je me présentais face à mon amoureux encore humain sous ma forme de panthère noire durant la première pleine lune de 2016. De sa transformation jusqu'à l'aurore, & comme chaque pleine lune à partir de ce jour-là, je demeurais à ses côtés pour adoucir au mieux ces difficiles nuitées.
Au lendemain de cette première pleine lune à ses côtés, c'est avec un sourire rayonnant malgré ses traits tirés que Jasper me retint par la main sur le chemin du château. Là, sur les berges du Lac Noir, où se reflétait les premiers rayons du matin en une aurore rose-orangée magnifique, il posa genou à terre. & avec un sérieux & une assurance que n'émoussait nullement son euphorie, il me demanda ma main.

Le mariage fut organisé un peu plus d'un an plus tard, afin de prendre le temps de passer nos ASPICs puis de nous faire à notre nouvelle vie d'étudiants de Poudlard, durant les congés de printemps de 2017. Nous avions décidé de le célébrer en petit comité à Pré-au-Lard, n'invitant que ceux nous étant les plus proches ; ma sœur, ses parents, & quelques bons amis de Poudlard. Une petite soirée sans prétention & magique qui demeurera l'un des plus beaux jours de nos existences, entourés de ceux comptant véritablement.

Dans cette vie où tout semblait de nouveau sourire, nous progressions tous trois dans nos études avec une régularité paisible, rêvant souvent du jour où nous pourrions commencer nos vies actives, un peu mieux que ces petits jobs assumés durant les vacances d'été chaque année pour pouvoir vivre, puisque ni Tina ni moi ne voulions trop toucher à l'héritage de nos parents pour le moment. L'ami d'enfance de Jasper, devenu très proche de ma sœur, cessa son cursus après ses LAMAs pour accepter un poste de Briseur de Sorts à Gringotts.

Pour ma part, j'ai passé les miens en jonglant avec quelques nausées matinales, qui ne m'empêchèrent pas d'assurer mes résultats ; j'aimais mieux m'assurer du meilleur dossier possible pour entamer ma formation de Guérisseuse directement auprès de ceux de Ste Mangouste, au cas où on ne m'autorise plus à poursuivre mes études à Poudlard. Comme cela se faisait avant que le cursus universitaire n'existe, & comme cela se fait encore un peu pour des étudiants n'ayant pas pu poursuivre un MASTER après leurs LAMAs faute d'une note adéquate ; si le dossier est bon par ailleurs, cela peut être envisagé, nous a-t-on dit au cours d'une réunion d'information il y a quelques mois. Autant mettre toutes les chances de mon côté ; je me préparais donc à cette éventualité, oscillant entre assurance de cette décision irrévocable & une certaine tristesse révoltée de ne pouvoir achever mon cursus.

Nul hormis Tina, son ami & Jasper ne connaissait encore la nouvelle ; ni professeurs, ni famille, ni amis. Ne pas l'ébruiter bien que nous peinions à conserver le secret, s'avéra finalement avoir été une sage décision. Car quelques jours avant cette onzième rentrée, quelques jours avant le rendez-vous sollicité auprès de la direction pour parler de ma situation... J'appris au détour d'une échomagie à Ste Mangouste que mon tout petit avait cessé de vivre en mon sein, après presque quatre mois de projets & de rêves doux-amers. Trop de questions furent soulevées par mon simple retard d'une journée sur la rentrée, heurtant mon besoin d'isolement pour assimiler. Aurais-je supporté les sollicitudes, les regards, les critiques, si nos camarades de cours avaient su? Aurais-je supporté d'être déjà écartée de Poudlard, si la direction avait décidé qu'il ne valait pas la peine de me réinscrire pour ne pas finir l'année?

Le Questionnaire du Choixpeau

1 - Quel est votre élément préféré ?
La nuit, ça compte? Ou les ténèbres apaisantes qui l'auréolent , peut-être? Non? ... Bon, on va s'en tenir aux classiques alors.
Entre l’air & l’eau, mon cœur a longtemps balancé. Si les deux sont synonymes de liberté, de fluidité & de mouvance, chacun offre la découverte d’un monde très différent ; pour l’un les profondeurs mystiques des eaux sombres, pour l’autre les cieux infinis & fascinants. Aujourd’hui, & bien que j’aime toujours autant aller découvrir les tréfonds du Lac Noir à l’aide de Têtenbulle, je pense pouvoir affirmer sans hésitation aucune que l’air a mes faveurs. & puis, j’ai toujours rêvé d’avoir des ailes.

2 - Quelle est votre matière préférée ?
Indubitablement, aucune. Ou toutes à la fois. Enfin, presque toutes, il en est tout de même quelques unes qui me déplaisent tout particulièrement… La divination, par exemple. Mais là n’est guère le sujet, n’est-ce pas? Faire des choix d’options, lorsque l’heure est venue, m’a été particulièrement ardu, tant renoncer à de nouvelles connaissances passionnantes dans nombre de matières tout aussi passionnantes représentait un choix cornélien. Allez, donnons-en une au hasard… La Métamorphose? Ou les Magies Anciennes, peut-être? La Médicomagie? ... Non vraiment, j'y arrive pas.

3 - Vous avez une heure de pause, que faites-vous ?
Entre lire & m’instruire plus, toujours plus, aller voler, ou passer du temps avec mon époux & ma sœur… Je ne sais guère que répondre. Disons étudier un bon livre dans les bras de mon époux, auprès de ma chère sœur, en un lieu paisible que nous aurions rejoint en balais.

4 - Quel est votre animal fantastique préféré ?
Les phénix me fascinent clairement. Les vertus curatives de leurs larmes, leur cycle de vie & de mort pratiquement infini… Corrélé à leur statut d’oiseaux libres de déployer leurs ailes à tout instant ; il n’en faut guère plus pour me rendre admirative. Je rêve d’avoir un jour la chance d’en rencontrer un.

5 - Quel est votre sort préféré ?
Un SEUL? Impossible. Non non non, je me refuse à faire un tel choix. Lister une ou deux matières, passe encore… Mais un unique sortilège, ce serait comme me demander lequel de tous mes cheveux a ma préférence. Je ne saurais pas même dire quel catégorie de magie me plaît le plus, est-ce la magie de soins, la magie ancienne, la magie de métamorphose ou bien les maléfices, les sorts de combats? Voyez, déjà là, je m’y perds! Alors de là à définir un sortilège en particulier… Combien de nuits avez-vous à disposition pour en débattre?
NdlA = pour simplifier la répartition, citons le sortilège qui clôture le parcours pour devenir un Animagus accompli.

6 - Quelle est votre plus grande qualité ?
Un sang-froid à toute épreuve… Ou presque. Comme tout un chacun, je ne suis point infaillible, bien que j’aimerais parfois à le faire penser. Ma colère, les rares fois où elle a pu m’échapper, est bien trop dévastatrice pour n’avoir point justifié le plus grand contrôle de moi-même par la suite. Au fond, l'on pourrait s'interroger sur un point cependant. Ce sang-froid, cette maitrise... Ne sont-elles pas après tout les marques d'une grande détermination à garder le contrôle de mes émotions les plus négatives pour m'en préserver, quitte à parfois brider au passage quelques émotions plus positives?

7 - Quel est votre plus gros défaut ?
Cette colère qui m’effraie tant, qui a bien failli une fois me faire blesser grièvement la personne la plus importante à mes yeux. D’autres évènements par la suite m’ont amenée à la relativiser quelques peu… Mais point suffisamment, loin de là, pour que je ne continue pas à m’en méfier comme de la dragoncelle.

8 - Quel métier désirez-vous faire ?
Guérisseuse, sans la moindre hésitation. Mais point à Ste Mangouste, cependant ; des rares fois où j’ai pu y mettre les pieds, cette institution ne m’a jamais guère convaincue comme lieu pour effectuer une longue carrière. J’y deviendrai folle, sans le moindre doute. De plus, vivre à Londres ne me dit trop rien. Non, j’exercerai en tant qu’indépendante le moment venu. & nulle part ailleurs qu’en Écosse. A Pré-au-Lard, peut-être.

Qui es-tu ?

Une mystérieuse inconnue répondant au nom de Nighty.

Ton avis sur le forum ?

Arrivée ici par l’intermédiaire d’un partenariat, je résume pour le moment mon avis à « intriguée ». Le fonctionnement est intéressant, le concept du forum est sympa ; à vrai dire, il s’agit du type de forum HP que j’aurais bien aimé trouver quand j’en cherchais, quelques années en arrière! Sans cela, je n’aurais je pense pas cédé… Un nouveau forum, ce n’est guère raisonnable!

Un mot sur ton personnage ?

Si je ne m’abuse, pour entrer à Poudlard, il faut avoir 11 ans au 1er septembre ; ce qui explique que Mina ne soit qu’en 11ème année à 22 ans… En effet étant née un 11 septembre, il lui aura fallu patienter un an de plus pour recevoir sa lettre.

Pour ce qui est de la Tue-Loup, of course en 5ème année, Mina a seulement appris la recette par cœur, mais elle ne l'a encore jamais préparée (pas même aujourd'hui, six ans plus tard). Disons que comme elle se destine à une carrière de Guérisseuse, elle a pris de l'avance théorique ; elle ne prendra pas le risque d'empoisonner Jasper en jouant l'apprentie alchimiste! En gros, elle s'est seulement donné les moyens d'apprendre auprès d'un maître dès que l'occasion se présentera (genre, quelqu'un qui connait déjà le sujet a plus de chance d'être convaincant que quelqu'un qui connait même pas les ingrédients).

Son Animagus est une panthère noire aux yeux bleu-nuit. Il lui a fallu un peu plus de deux ans pour théoriser, apprivoiser puis maitriser sa transformation. Elle est enregistrée au Ministère depuis qu'elle a commencé à tenter les métamorphoses, au cours de sa 6ème année, afin de pouvoir bénéficier de l'aide & du conseil de spécialistes.

Autres

Citations musicales =
- Les murs porteurs, Florent Pagny (titre de la fiche)
- La Chanson d'Arrietty, Cécile Corbel (biographie 1)
- J'ai demandé à la lune, Indochine (biographie 2)

Jasper Solal Black serait descendant d’une branche mineure de la famille Black, via un grand-oncle de Sirius Black parti faire ses études supérieures à Salem, & épouser là-bas une jeune femme par amour, rejetant au passage l'union arrangée à sa naissance par sa « famille de fous », comme il les qualifiait lui-même. Cela lui a valu d'être renié & déshérité par son père & ses frères aînés, interdit de reparaître un jour face à eux. Cet homme, Procyon Black, n’a jamais inculqué à ses descendants les valeurs puristes de son ascendance corrompue. Au contraire, il leur enseigna plutôt tolérance, respect & humilité ; ainsi l’amour de son pays natal qui lui a manqué jusqu’à son dernier soupir. C’est pour cette exacte raison que son arrière-petit-fils, Solal Black, a sauté sur la première opportunité professionnelle qui lui a permis de revenir sur la terre de ses aïeux peu après la guerre contre Voldemort.