Ma vie

Hansi n’avait jamais réellement compris pourquoi les trois premières années de sa vie s’étaient déroulées dans le grand froid. Porvoo, une ville que l’on retenait par ses lotissements rougeâtres sur les berges finlandaises, contrastant grandement avec son royaume polaire et grisonnant. Logis dans lequel il n’avait gardé que très peu de souvenir si ce n’est qu’il retenait la douce odeur du bois brûlée qui semblait éternelle lors des jours d’Hiver. C’était rassurant. Réconfortant. Il y avait cependant quelque chose qu’il aurait voulu retenir, les balades sur les rivières de Porvoonjoki qu’il avait l’habitude de faire avec Denesha, sa mère ou encore les leçons de pêche donnés par Samru, son père même si le bon sens semblait avoir quitté celui-ci, lui qui semblait faire fi du petit âge de son fils. « On n’est jamais trop jeune pour dompter la nature. Ça lui fera un talent de plus » disait-il. Très optimiste pour un gamin de son âge. Il avait semblé que la vie avait été paisible et emplie de sérénité là-bas. Mais il ne se rappelle de rien.

Tout se dont il gardait de sa tendre vie d’enfant de bas âge fut le changement surprenant de la fraicheur en une étonnante chaleur que lui avait offerte un temps l’Éthiopie, un tout autre décor. Plus chaud, plus familier sans y avoir, auparavant, mis les pieds. Hansi y avait retrouvé la tranquillité de Porvoo mais y avait découvert une culture différente. Une culture à laquelle, son père semblait rattaché, qu’il avait l'air de connaître sur le bout des doigts. Il n’y avait qu’à l’écouter raconter les récits épiques ou les mythologies complètement absorbantes de ce dernier. Il n’était pas possible de décrocher son regard de cette figure admirative du pays. En grandissant, Hansi finit par comprendre qu’elle était sa terre natale mais ne saisit pas pourquoi celui-ci avait décidé de troquer les terres du sud pour les terres du nord . Sa seule explication fut « le changement », après ça, il ne s’y était plus attardé et son fils traduit son silence total par un mutisme sans doute voué à l’éternité. Quant à sa mère, il n’a jamais réellement su la vie qu’elle avait menée avant sa naissance, tout ce qu’il savait c’est qu’elle venait d’une île appartenant à l’Amérique.

Dans sa vie, des secrets il y en avait. Comme s’il était nécessaire de tout ignorer pour vivre une vie décente et loin de tout, puisque ses principaux voisins n’étaient pas humanoïdes. Loin de là. Bien plus végétales et animales, mais cela n’a enlevé en rien le plaisir qu’il prenait à profiter de la faune et de la flore, prenant le temps de voir du monde simplement en établissement privé, là où il fit toute sa scolarité le temps de sa vie en Afrique. Ce temps là lui suffisait, il était tout de même agréable d’avoir de bonnes connaissances qui s’étonnaient toujours de le voir changer quelquefois de couleur de cheveux, chose que lui-même ne comprenait pas à son âge et auquel sa mère apportait pour explication qu’un drôle de luciole s’était coincé dans ses cheveux. À lui et ses amis. Comment vous expliquer qu’il l’a cherché plus que n’importe quoi ? Et qu’il fût étonné, un peu tard quand il comprit que ce n’était pas le cas. Il se sentit un peu bête. Mais prendre conscience de la magie, c’était tout aussi étrange.

L’assimilation de cette pratique était d’autant plus difficile avec ses parents qui n’ont de cesse de compliquer les choses, ce qui en devint d’ailleurs frustrant. Plus amer encore, un nouveau départ mais cette fois-ci pour Bournemouth, en Angleterre où son père exercerait de nouveau son métier de médecin généraliste et sa mère de psychologue, usant de leur passeport européen. La territoire natale de son père n’avait qu’été qu’une courte pause de 3 ans et revenir dans la vie active n’était plus une option selon sa mère. A la vie « normal », chose qu’il n’arrivait toujours pas à décortiquer. Ainsi, durant 4 et longues années, il changeait une nouvelle fois radicalement de monde, s’y adaptant tout de même et se renseignant en parti seul sur ce qu’il était et quelquefois grâce à sa mère qui avait finit par lui dire qu’il était un drôle de spécimen comme elle et qu’a sa guise, il pouvait prendre une apparence contraire à la sienne, il n’y avait qu’à crisper le visage et hop. C’était hilarant et petit à petit, il finit par accepter cette étrangeté par de lui-même.

1 an plus tard, qu’elle ne fut pas sa surprise en voyant une jolie lettre le priant d’étudier à Poudlard ! Et qu’elle ne fut pas sa hantise en voyant le regard assassin de ses parents à la lettre, un simple petit « oh » était sorti de sa bouche et voyait déjà son invitation lui passer sous le nez.

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En se remémorant tout cela, Hansi se dit qu’il l’a échappé belle. Désormais, il passait plus de temps à déranger sa chambre à l’abri du regard parental et à s’amuser avec la sorcellerie, qu’à se sentir frustré de ne rien connaître sur sa nature de sorcier. 4 ans sont passés depuis son arrivée à Poudlard en Angleterre et en 4 ans il avait appris plus de chose sur sa vie que dans le passé. Il n’avait plus besoin de feindre qu’il était un addict compulsif de la teinture, ni même que ses drôles de transformations étaient de simples cosplay divins. Le paradis. Enfin presque. Si tout allait bien, sa baguette semblait aimer enquiquiner son monde et lui-même. En plus de cela, ses parents toujours aussi muets le harcèlent de lettres et encouragent Apple, sa petite sœur arrivée en touriste il y a de ça quelques années et désormais âgée de 10 ans. Il avait comme l’impression d’être surveillé constamment, même dans ses rêves les plus doux et exquis. Et ça, ça craint.
Mais malgré tout, en 4 années de scolarité, il y avait quelque chose qui n’avait pas changé. La curiosité. Au contraire, elle n’avait fait que grandir et désormais, Hansi cherchait réponse à ses questions, notamment sur sa propre famille qui n’avait jamais été traité. D’où sa mère venait, pourquoi partir en Islande, avaient-ils encore de la famille et qu'à qui était et signifiait ce cheveu de Vélane pour lequel sa mère avait insisté de sorte à en faire le cœur de sa baguette ? Trop de questionnement sans réponse. Mais parmi ces incertitudes, une chose était sûre, la réponse était ralliée à un seul mot : sorcellerie.

En attendant, Hansi continue de flirter avec sa baguette et lui susurrer des mots doux, espérant pouvoir l’amadouer et la rendre plus docile, mais ça n’a pas l’air de marcher..

Le Questionnaire du Choixpeau

1 - Quel est votre élément préféré ? Sans aucun doute la terre. Il se sent beaucoup plus proche de cet élément à qui il attribue un caractère maternel.

2 - Quelle est votre matière préférée ? Malgré le fait qu'il aime beaucoup observer un ciel empli d'étoile le soir, le cours de Défense contre les forces du mal arrivent en tête. Après tout, il n'apprécie pas trop la théorie que l'astronomie offre.

3 - Vous avez une heure de pause, que faites-vous ? Mis à part le fait de s’amuser avec ses bonnes connaissance, une balade en solitaire, écouteurs aux oreilles et paquet de bonbon en main est quelque chose qu’il affectionne pas mal.

4 - Quel est votre animal fantastique préféré ? Entre Le Focifère et le Démonzémerveille, il n'a jamais su se décider. Admirant l'éclat du plumage du Focifère, il apprécie notamment chez les deux animaux d'Afrique l’ambiguïté qui ressort de leurs capacités. Par ambivalence, il désigne le caractère maléfique du Démonzémerveille qui peut aspirer les souvenirs par sa langue ou simplement les mauvais par son venin. À la fois angélique et démoniaque comme le montre son nom lui-même. Quant au Focifère, son chant qui bien que mélodieux finit par devenir tout bonnement dangereux sur le long terme, rappelle que le plaisir à une limite, chose qu'il apprécie, ou plutôt qui lui rappelle qu’il y a malgré lui un temps pour tout. Ainsi ces deux créatures rappellent que du mauvais il en ressort du bon mais aussi, « que du bon il en ressort du mauvais»…

5 - Quel est votre sort préféré ? Recurvite. Avec ce sort, le bazar monstre qui peuple quelquefois sa chambre semble disparaître en un claquement de doigt.

6 - Quelle est votre plus grande qualité ? S'il n'y réfléchit que très rarement, son esprit chevaleresque est la qualité souvent mise en avant le concernant. Après tout, sa façon de pensée bien entendu inculquée par ses ascendants comprend tout ce qu'un chevalier se devait d'avoir, la justesse au détriment de son empathie, la courtoisie et la loyauté aux siens.

7 - Quel est votre plus gros défaut ? Lorsque l'on souhaite discuter de ses mauvais côtés, il est souvent remis sur le tapis sa tendance à être secret qui ne plaît pas forcément aux plus curieux. Il n'apprécie pas réellement de se dévoiler au grand jour auprès des connaissances pour qu'il il n'éprouve pas une sympathie tout de même considérable.

8 - Quel métier désirez-vous faire ? Devenir Auror est un choix de carrière qu'il affectionne grandement bien que faire partie de la Brigade de Police Magique lui semble tout aussi plaisant.

Qui es-tu ?

Alors, premièrement je suis une personne tout à fait lambda et qui apprécie tout ce qui touche à l'écriture et le dessin; Ca fait également 7 ans que je rp.  A part ça, je dirais que j'aime les jeux vidéo et que l'une de mes plus grandes passions et de rire à m'en décrocher la mâchoire (qui est, actuellement,  réellement victime d'une luxation, vous voyez : srs: ). Pour être honnête je ne suis pas la plus douée en ce qui concerne la socialisation *coucou Discord*, non pas que je suis contre mais...je ne suis vraiment pas douée avec un grand D. Peut-être suis-je timide je n'en sais rien mais je ferais un effort : keur:

Ton avis sur le forum ?

J'ai découvert ce joli forum par hasard (sur un Top-Site, j'ai oublié lequel, pardon !) et il me plaît tout particulièrement, bien qu'en temps normal je ne fais pas d'rps basés sur Harry Potter

Un mot sur ton personnage ?

En ce qui concerne ce que je pense faire de lui, je dirais que comme d'habitude, je compte veiller à l'évolution de ce personnage, qui je l'espère ne restera pas statique. J'apprécie pas mal l'idée de faire "grandir" mes personnages mentalement par le biais de ses rencontres, ses événement et lui, il n'est pas le premier qui y échappera.


Quant aux faits sur lui, on verra ça plus tard   (J'y laisse le plus important: c'est un métamorphomage)