Ma vie

Caractère

Lorsque l'on me demandait ce que je voulais faire quand je serais plus grande, je répondais que j'aimerais simplement pouvoir aider le monde à sourire. Évidemment, mes proches trouvaient cet objectif niais et ils riaient gentiment de ces rêves d'enfant. Mon discours n'a pas changé, mais mes aspirations si. Quand mes amis me demande pourquoi je veux devenir ministre de la magie, je réponds simplement que mes idéologies pourraient rendre le monde meilleur. Quelque part, je le pense, un monde meilleur pour qui le voit à ma façon. Mais je suis aussi en quête de pouvoir et de reconnaissance. Devenir ministre de la magie serait un bon moyen de montrer à tous ceux qui se moquaient de mes rêves que j'en suis capable. Que je suis la meilleure. Et pour ça, je suis évidemment prête à faire des sacrifices, autant qu'il en faudra. Que ce soit sourire à ceux qui me révulse, tendre la main à ceux que je voudrais voir sombrer, faire preuve de modestie envers ceux qui m'idolâtre et me montrer cruelle lorsque l'on tente de me mettre des bâtons dans les roues. Je suis une élève exemplaire, souriante, attentive, serviable en plus d'être belle et cela me vaut une certaine popularité. Cette popularité est la clef de mon succès. Il est facile de combler les autres, il suffit bien souvent de leur dire ce qu'ils veulent entendre et je suis une professionnelle, je manie les mots comme personne. Je n'ai pas mauvais fond, j'ai simplement de l'ambition et les autres sont un moyen facile d'atteindre mes objectifs.

En réalité, je suis assez curieuse de ce que ça peut faire d'aimer. Je ne me suis jamais réellement attachée à qui que ce soit et certains soirs, j'y pense avec tristesse. Mais je n'ai pas le temps de m'attarder la dessus, il ne faut pas que je laisse une quelconque amitié me détourner de mon but, alors je me fais une raison et me dis que c'est peut-être mieux comme ça. J'aimerais pourtant pouvoir comprendre, je me sens comme une handicapée émotionnelle et je n'aime pas quand les autres peuvent avoir une connaissance que j'ignore. Il n'y a pas une seule personne avec qui je peux réellement être moi-même et parfois, c'est dur de devoir toujours faire preuve de patience, de gentillesse et de courtoisie, ou même me priver de sucreries pour rester à mon avantage. Parfois, j'aimerais simplement m'énerver, balancer ce qui me passe par la tête sans réfléchir, ou provoquer un imbécile en duel pour lui montrer de quel bois est fait ma baguette et me goinfrer de choco-grenouille. Mais je ne peux pas me le permettre, cela ruinerait ma réputation et tous les efforts que j'ai fait jusqu'à présent. Mon seul exutoire est de jouer du violon. Au début, je n'aimais pas du tout cet instrument, un objet moldu au son disgracieux dont on m'a obligé à apprendre à en jouer parce qu'il était élégant. Mais, au fur et à mesure de ma pratique, j'ai appris à en apprécier la forme, le glissement de l'archet sur les cordes, chaque note et chaque accord. Je me suis prise de passion pour les instruments de musique moldu et si le violon reste mon petit chouchou, j'ai aussi à jouer de la harpe, du violoncelle et de la contrebasse.  

Parmi les secret que je cache aux autres, il y a un talent que j'irrite de ma grand-mère. Ma grand-mère avec qui je n'ai aucun contacte parce que ma mère à coupé les ponts avec elle quand elle lui prédisait que son amour la mènerait à sa perte. Elle avait raison et j'ai souvent raison aussi. J'interprètes des signes dans mes rêves, on me prends souvent à observer le fond de ma tasse de thé, très concentrée, je suis très attentive aux signes qui m'entourent. Ma mère m'a poussé à travailler ce don en me disant qu'il me servirait beaucoup et qu'elle aurait dû écouter les conseils de sa propre mère. Elle aimerait qu'il me serve à me préparer, mais si je peux anticiper certains petits événement, je suis encore loin de pouvoir prédire simplement l'avenir de qui que ce soit.


Histoire

" Je l'appellerais Patience, parce que c'est ce qui fera sa force et elle vous clouera tous le bec !
- Tu fais comme tu veux, c'est ta fille.
- Alors c'est ça ?! Tu plante ta graine et tu te casse ?!
- Tu sais que j'ai déjà une femme et des enfants...
- Tu n'es qu'un lâche ! Tu ne les aimes même pas !
- Écoutes, j'ai des devoirs envers ma famille je...
- Garde tes excuses pour les autres ! Elle est aussi ta famille maintenant !
- Calme-toi, je ne vais pas te laisser comme ça. Je t'aiderais financièrement pour...
- On a pas besoin de toi aide ! Disparaît !
- Alicia...
- Dégage ! "

L'homme attarde son regard triste et désolé sur le visage aux traits sévères qui lui fait face. Cette future maman, qui avait sut le charmer de son adorable sourire, le jette maintenant de chez elle comme un malpropre. Mais après tout, c'est bien mérité non ? Il lui a fait miroiter tant de chose qu'il ne peut lui offrir. Non pas qu'il ne le veut pas, mais délaisser sa première famille serait admettre ses faux pas et jeter le déshonneur sur ses parents. Elle le fixe avec hargne, ses yeux remplient de larmes qui menace de perler sur ses joues rougies par la colère. Ne pouvant plus soutenir son regard emplit de reproche plus longtemps, il se détourne d'elle avant de transplaner sans qu'un mot de plus ne fut échangé. Quand il disparut dans un "pop" significatif, la sorcière se laisse glisser au sol et libére ses larmes. Son cœur lui fait si mal, qu'elle se recroqueville sur elle-même, jusqu'à se rouler en boule sur le sol. Ses mains enlace et caresse son propre ventre légèrement arrondi alors qu'elle murmure entre deux sanglots :

" Tu verras Patience... Ma petite fille chérie... Tu seras mieux que ces gens là... Tu auras une meilleure vie que moi... Tu rendras ta maman fière de toi... "

Alicia reste allongée sur le sol dont le carrelage froid lui apporte un certain soulagement. Elle aurait voulu avoir la force de se lever pour jeter ces tableaux accrochés au mur dans le feu encore vif de la cheminée. Se débarrasser de tous les souvenirs qu'elle a de lui. Mais elle n'a même pas la force de se hisser sur le beau canapé en cuir sur lequel, il y a à peine quelques jours, ils s'enlacer passionnément. C'est sur le sol dur en marmonnant des paroles à sa fille que la jeune femme s'endort, épuisée.

**

Les enfants courent et jouent dans la rue sans se douter que deux yeux verts les épis avec envie. Les fenêtres atténuent leurs cris et leurs rires, mais pas la chaleur des rayons du soleil qui chauffe les bras de la demoiselle. Assise à son pupitre, sa plume immobile au-dessus de sa feuille sur laquelle s'écrase quelques gouttes d'encre, elle réprime au fond de son petit cœur d'enfant l'envie de les rejoindre. Qu'est-ce qu'elle ne donnerait pas pour quitter cette salle étouffante, sortir pour sentir le vent contre sa peau, lancer de l'eau sur les autres enfants et joindre son rire aux leurs. Mais une voix sèche et pleine de reproche arrache ses maigres espoirs :

" Patience !
- O-Oui mère ?
- Peux-tu me répéter ce que je viens de dire ?"

L'enfant marque un silence, non, elle ne peut pas. Il y a quelques secondes en encore elle était si loin de sa mère, tellement loin. Dans un monde ou elle pourrait s'amuser, courir, se faire mal, avoir peur, pleurer et que des bras chaleureux l'enlace tendrement pour la consoler. Elle baisse la tête sur la surface en bois de son bureau.

" Je n'ai pas écoutée, je suis désolée... "

Avec un soupire de lassitude, la matriarche s'approche de sa fille, son unique enfant, son unique espoir. Elle l'aime plus que tout au monde, elle aimerait tellement la voir réussir, mais cette lueur de tristesse dans les yeux lui serre le cœur. Arrivée à sa hauteur, la sorcière s'accroupit près de son tout, et lui relève le visage dans un geste tendre.

" Ne baisse jamais les yeux Patience. Ne te montre pas faible, ne te montre pas soumise. Ta force passe dans un premier temps par ton attitude. Regarde tes adversaires dans les yeux, souris leur, montre leur que tu as du cran, qu'ils ne t'effraie pas. C'est...
- ... Dans leur regard que je puiserais ma force et que je pourrais deviner leurs pensées... Je sais... "

La main d'Alicia se pose sur le crâne de la petite si chère, si tendre à son cœur. Elle sait que maintenant ce n'est pas facile pour elle, mais en tant que mère elle pense lui faire le plus beau des cadeaux, assurer son avenir. Dans ses rêves, elle voit sa fille adulte, grande, magnifique, resplendissante. Une femme de pouvoir aussi heureuse que riche, totalement indépendante qui pourra se regarder avec fierté dans un miroir et dire à son reflet qu'elle a réussit sa vie. Un sourire se glisse sur ses lèvres alors qu'elle prend les mains de Patience dans les siennes.

" On va faire une pause, d'accord ma chérie ?
- Est-ce que c'est raisonnable ?
- Oui, tes résultat son excellent, tu apprends très vite alors tu l'as bien mérité. Qu'est-ce que tu veux faire ?
- J'aimerais aller me baigner, s'il te plaît mère.
- Très biens, alors vas vite te préparer.
- Merci mère !  "

La jeune maman retire la plume des mains tâchées d'encre de sa fille pour la poser sur le pupitre avant de se relever. Elle la regarde filer à toute allure vers sa chambre, enjouée de la sortie, posant sur elle un regard aimant et inquiet.

**

Les yeux se croisent et se perdent avant de se croiser à nouveau. Le jeune homme semble légèrement stressé, peu sur de lui. Ses joues légèrement rosies lui donnent un air adorable. Avec ses cheveux blonds un peu trop long et ses grands yeux d'un bleu limpide, il ressemblerait presque à un ange. Patience le connaît bien, c'est un garçon de 4e année, il a un an de moins qu'elle. Un peu refermé sur lui-même, timide, naïf, volontaire, maladroit... Elle avait su lui tendre la main lorsqu'il en a eu besoin et s'est fait du Poufsouffle un allié de marque qui ne pouvait que contribuer à améliorer son image. Mais elle sait que leur relation doit passer par cette étape décisive, elle l'avait vu. Elle n'est pas du genre à faire du sentimentalisme, donc ce n'était même pas une option pour elle, cependant, elle se doit bien de l'écouter si elle ne veut pas que leur relation se dégrade et elle sait déjà ce qu'elle doit répondre. Après un silence qui semble durer une éternité et un effort surhumain, le jeune sorcier se confesse enfin :

" P-Patience ?
- Oui ?
- Tu... Hum. Tu as toujours été la pour moi et je voulais t'en remercier. J'ai l'impression d'être un boulet que tu traîne un peu partout désolé... Mais je suis vraiment content de te connaître et je te remercie d'être venu vers moi !
- Oh ! Mais c'est normal, je suis contente que l'on soit amis moi aussi "

Une lueur de déception passa dans le regard pétillant du garçon. Elle affiche un sourire innocent et amicale, mais elle a bien choisit ses mots. La situation est délicate et si elle peut réussir à la désamorcer avant qu'il ne lui avoue ses sentiments, ce serait une bonne chose. Malheureusement, le blondinet semble déterminé. Il doit avoir mûrement réfléchi à ce moment et à ce qu'il pourrait lui dire. La demoiselle le laisse donc reprendre :

"Je... Oui... Enfin..." Il prit un grande bouffée d'air et releve son visage vers elle pour plonger son regard dans le sien " Je voulais te dire que je t'aime.
- Je te...
- Non attends ! Je sais bien que je ne suis pas différent ou mieux que tous les autres et que ta réponse ne serait pas différente pour moi. Je n'en attends même pas une d'ailleurs ! Je voulais juste te le dire parce que... Parce que je veux être sincère avec toi et que je ne veux pas le regretter un jour ! "  

Patience le regarde un peu surprise, elle ne s'attendait évidemment pas à ça. Elle ne va pas avoir besoin de le rejeter, ni même de se justifier, il n'en veut pas. Un sourire se dessine sur les lèvres de la jeune fille, elle était contente de bien avoir choisi de qui s'entourer. Son "ami" est intelligent et avec sa loyauté, ce sont ses plus grandes qualités. Le choixpeau à dû bien hésiter avant de l'envoyer chez les blaireaux. Laissant les mots pleins de sentiments se dissiper, elle eu l'air plus légère, plus enjouée. Ses mains derrière son dos et sa tête penchée sur le côté, elle lui répond :

" Merci beaucoup, tes sentiments me touchent et je saurais leur faire honneur !"

Il lui rend son sourire d'u air sincère, c'est un jeune homme simple avec un grand cœur, peut-être le seul qui ne l'a jamais déçut et elle espère le garder sous son coude encore un bon moment.

**

Les volutes de café embaument ses narines alors que le brouhaha de conversations emplit ses oreilles. Elle aurait préféré un endroit plus calme, mais la prudence est de mise. Assise seule à cette table, elle attend que son rendez-vous revienne, cela fait presque 10 minutes qu'il l'avait planté ici alors qu'elle avait enfin accepté de le rencontrer. Le voilà qui revient, fendant la foule en semblant vouloir dissimuler quelque chose dans sa poche. Il s'assoit en face d'elle pour reprendre le cours de leur conversation comme si elle n'avait jamais été interrompue :

" Comment ça se passe à l'école ?
- Ca vous intéresse vraiment ?
- Evidemment !
- On ne peut mieux. "

Le silence s'installe à nouveau, elle est bien déterminée à ne pas lui faciliter la tâche. S'il pense pouvoir arriver comme sur un plateau et récolter ce qu'il ne méritait pas, il se trompe lourdement. La sorcière prend sa tasse dans ses mains et la porte à ses lèvres pour en boire quelques gorgées. Tiède, presque autant que leurs retrouvailles :

" J'aimerais que l'on se voit de temps en temps.
- Je n'y voit aucun intérêt.
- ... Mais voyons Patience... Je suis ton père.
- Je n'ai pas de père et si j'en avait un ce ne serait certainement pas vous. "

Ses mots semblèrent jeter un froid encore plus grand entre eux. Le regarde de l'homme oscille entre la peine et la colère, mais il reste muet. Il ne manquerait plus qu'il se permette de lui reprocher quoi que ce soit. Qu'il essaie seulement, elle se ferait un plaisir de lui rabattre son caquet en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

" Ecoutes... Je suis désolée...
- Pas moi.
- Je veux simplement me rapproche de toi...
- Et vous avez attendus 16 ans pour faire ça ? Est-ce que ce ne serait pas votre récent divorce et le fait que votre femme ait emmené vos enfants loin de vous ? Vous les avez choisis à moi, vous nous avez abandonné ma mère et moi. Vous ne faites pas parti de notre famille et nous n'avons pas besoin de vous.
- Comment tu... "

L'étudiante se lève agacée, mais la main de son géniteur emprisonne son poignet pour l'empêcher de partir. Elle se dégage d'un geste brusque en lui lançant un regard furibond, mais le sien est triste, dépité. Il lui ferait presque pitié s'il ne lui inspirait pas autant de dégoût et elle est finalement bien heureuse que ce genre de père manque à sa vie. Que serait-elle devenue si elle avait été élevée par ça ? Le visage curieux des moldus se tournent vers eux. Cela fait des mois qu'il harcèle sa mère pour la rencontrer et Patience a fini par accepter pour lui montrer qu'elle s'en sort très bien sans lui et maintenant elle n'avait qu'une envie, repartir le plus vite possible. Elle se félicite intérireurement d'avoir choisi un terrain neutre pour ce rendez-vous.

" Patience...
- Oui, c'est ainsi que m'a appelé ma mère. Elle voulait que je sois patiente car elle savait qu'avec le temps j'aurais la force et les connaissances pour devenir une bien meilleure personne que vous et toute votre famille. "

Son regard et ses mots sont durs et avec un sourire triste de résignation l'homme semble vouloir lancer un dernier assaut. En reprenant la parole, il commence à fouiller dans ses poches pour en sortir ce qui semblait être une sorte de boule de poile duveuteuse dont la couleur oscille entre le rose et le mauve. Bien que les moldus les entourent, son "père" ne semble pas s'en soucier outre mesure et le bousouflé miniature ressemble finalement plus à un porte-clef à pompon qu'à un animal magique.

" Tu ressemble bien à ta mère...
- Merci.
- Prends-le.
- En souvenir de vous ? Non merci.
- Non. Je veux que tu me prouve que tu es capable de t'en occuper convenablement.
- Vous pensez que j'ai du temps à perdre avec ça ?
- Si tu veux être meilleure que moi, montre que tu sais mieux t'occuper des autres que moi."

Sans laisser le choix la demoiselle de lui répondre ou non, il place la bestiole dans ses mains et s'éloigne pour disparaît à travers la foule. Patience regarde la petite créature qu'elle décide de nommer "Victoire" avant de la ranger dans sa poche. Cet animal serait l'ultime preuve de sa réussite, de sa victoire sur cet homme. Avec un soupir, elle sort son porte-monnaie de son sac pour régler leur addition, songeant que ce fourbe n'a vraiment aucun savoir vivre.

Le Questionnaire du Choixpeau

1 - Quel est votre élément préféré ? Le vent car il est insaisissable

2 - Quelle est votre matière préférée ? La Rhétorique

3 - Vous avez une heure de pause, que faites-vous ? J'étudie ou je passe du temps à discuter avec les gens pour resserrer mes relations

4 - Quel est votre animal fantastique préféré ? l'Occamy

5 - Quel est votre sort préféré ? Je préfère l'art

6 - Quelle est votre plus grande qualité ? Ma patience

7 - Quel est votre plus gros défaut ? Mon apathie

8 - Quel métier désirez-vous faire ? Ministre de la magie

Qui es-tu ?

Vous pouvez m’appeler Bulle, ça fait 10 ans que je fais du RP et je suis toujours aussi peu douer pour parler de moi ou me présenter, alors apprenons juste à nous connaître

Ton avis sur le forum ?

Je ne peux pas encore donné d'avis vraiment, mais il est plutôt clair et sobre, ce que j'apprécie, par contre j'ai du mal avec les Discord, alors ne m'en voulais pas si je ne suis pas trop active dessus

Un mot sur ton personnage ?

Patience est un personnage que j'ai créée il y a quelques années et que je n'ai jamais pu vraiment jouer, alors j'espère qu'elle aura l'occasion de vivre ici après que j'ai adapté sa fiche